Claude-Christophe Gourdan

personnalité politique française

Charles Claude Christophe Gourdan, né à Champlitte (Franche-Comté, actuel département de la Haute-Saône) le , mort dans la même ville le , est un homme politique de la Révolution française.

Charles Claude Christophe Gourdan
Illustration.
Fonctions
Député du bailliage de Amont - Vesoul - Franche-Comté

(2 ans, 5 mois et 19 jours)
Gouvernement Assemblée constituante de 1789
Groupe politique Tiers état
Député de la Haute-Saône

(3 ans, 1 mois et 23 jours)
Gouvernement Convention nationale
Député au Conseil des Cinq-Cents

(2 ans, 5 mois et 15 jours)
Député au Conseil des anciens

(1 an, 10 mois et 12 jours)
Président du Conseil des anciens

(30 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Champlitte (Haute-Saône)
Date de décès (à 59 ans)
Lieu de décès Champlitte (Haute-Saône)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Montagne
Gauche
Profession Avocat
Magistrat

Signature de Charles Claude Christophe Gourdan
députés de la Haute-Saône

Biographie

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Le magistrat

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Fils d'un notaire, Charles-Claude-Christophe Gourdan devient lieutenant-criminel-assesseur à Gray. Durant la période de l'Assemblée nationale législative, il exerce les fonctions de président du tribunal de district de Champlitte. Il est nommé juge du tribunal de cassation en 1797 puis juge au tribunal civil de Vesoul sous le Consulat. Il est inhumé au cimetière de Rethel (Ardennes).

Le parlementaire

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Gourdan est élu représentant du tiers-état, le troisième sur six, pour la sénéchaussée d'Amont, lors des États-généraux de 1789. Il vote en faveur du rattachement du Comtat Venaissin[1] à la France et en faveur de l'abolition de l'esclavage[2]. Après son mandat, il devient président du tribunal du district de Champlitte.

Gourdan est élu député, le premier sur sept, pour le département de la Haute-Saône en septembre 1792 à la Convention nationale[3]. Il entre au Comité des Secours publics le 3 novembre et au Comité de Liquidation le 13[4].

Il siège sur les bancs de la Plaine. Il vote la mort sans conditions au procès de Louis XVI, vote en faveur de la mise en accusation de Marat[5] et en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[6]. Il entre au Comité de Salut public le 15 vendémiaire an IV (7 octobre 1795) et y siège jusqu'à la fin de la session de la Convention, le 4 brumaire (26 octobre)[7].

Gourdan est réélu député au Conseil des Cinq-Cents où il siège jusqu'en prairial an V (mai 1797). En l'an VI (1798), il entre au Conseil des Anciens. Il n'exerce plus de mandat national après le coup d'État de Bonaparte et devient juge au tribunal de Vesoul jusqu'à sa mort.

Sources

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  1. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 25, séance du 4 mai 1791, p. 582.
  2. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 26, séance du 12 mai 1791, p. 26.
  3. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 57.
  4. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 53, séances du 3 et du 13 novembre 1792, p. 129 et 379.
  5. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 70.
  6. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 533.
  7. Alphonse Aulard, Recueil des Actes du Comité de Salut public tome 28, Convention nationale, séance du 15 vendémiaire an IV (7 octobre 1795), p. 245.

Liens externes

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