Claude-Marie du Chilleau
Claude-Marie du Chilleau, chevalier, seigneur du Chilleau (Vasles) et de La Charrière, né le à Brettes et tué au combat le à la bataille d'Ober-Kammlach (Bavière), est un militaire français.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activité | |
Fratrie |
Propriétaire de |
Château du Chilleau (d) |
---|---|
Grade militaire | |
Conflits | |
Distinction | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 4 YD 3301)[1] |
Biographie
modifierFamille
modifierLes Chilleau sont une famille noble de l'ancienne province du Poitou, qui remonte au XIIIe siècle. Ils tirent leur nom d'un hameau de la commune de Vasles (Deux-Sèvres). Claude-Marie est issu de Marie-Jean-Claude du Chilleau et de Louise Fumée de la Boutelaye. Il a deux frères, Jean-Baptiste du Chilleau (1735-1825) qui fut Pair de France, archevêque de Tours, évêque de Chalon-sur-Saône et un frère ainé marin, mort à Saint-Domingue en . Un autre membre de la famille est Marie-Charles du Chilleau d'Airvault (1734-1794) gouverneur de Saint Domingue. Claude-Marie est l'époux d'Adelaïde-Marguerite de Merle d'Ambert (1751-1794) qui lui donna deux filles Anne-Amélie-Dominique du Chilleau et Agricole-Floride du Chilleau. De par son frère, évêque de Chalon-sur-Saône, il possède quelques biens en Saône-et-Loire.
Carrière
modifierAncien régime
modifier- Le , il est sous-lieutenant au régiment de Normandie.
- Le , il passe lieutenant dans ce même régiment.
- Le , dans le cadre de la guerre de Sept Ans, il participe à la bataille de Kloester Kamppen où il est touché par une balle est sabré six fois à la tête.
- Le , sa bravoure lui donne le grade de capitaine.
- , il passe major au régiment du Vivarais.
- 1774-1781, il passe colonel et dirige plusieurs régiments.
- 1781, il dirige le régiment du Bauvaisis.
- Le , il est Brigadier des Armées du Roi.
- Le , il est fait Maréchal de camp.
Révolution française
modifier- Le , il dirige les troupes de l'ancienne province du Dauphiné.
- En , il commande la 11e Division Militair de Bayonne.
- En , il est dénoncé à l'Assemblée législative, et doit se justifier à Paris.
- De février à , de retour à Bayonne, il est appelé aux commandes de la 18e Division Militaire (Côte-d'Or, Yonne, Haute Marne, Aube), mais inquiété l'an d'avant par les révolutionnaires, il décide de fuir.
Armée de Condé
modifier- -13 aout 1796, via l'Espagne, il rejoint l'Armée de Condé. Il devient capitaine de la 5e compagnie de chasseurs à pied (compagnie La Marine et Condé) du Régiment noble à pieds de Condé. Alors qu'il fait le coup de feu contre les républicains, il apprend la mort de sa femme guillotinée le après de fallacieuses accusations. Il meurt au combat le 13 août 1796.
Décoration
modifierCommandeur de l'ordre de Saint-Louis.
Armoiries
modifierFamille du (de) Chilleau: de sable à trois moutons passants d'argent posées deux et un.
Source
modifier- Paul Montarlot: Les émigrés de Saône et Loire, première partie (suite).Mémoires de la Société Éduenne, tome XLIV.Imprimerie Taverne et Chandioux, Autun 1923, pages 42 à 44.