Claude Primat

personnalité politique française

Claude François Marie Primat (Lyon, - Toulouse, ), prélat français, fut évêque constitutionnel des départements du Nord puis du Rhône avant de devenir archevêque de Toulouse sous le Premier Empire.

Claude François Marie Primat
Biographie
Naissance
Lyon
Décès (à 69 ans)
Toulouse
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Archevêque de Toulouse
Évêque constitutionnel du Rhone
Évêque constitutionnel du Nord

Blason
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

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Jeunesse et formation

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Primat fit ses études à Lyon aux frais du chapitre de Saint-Jean et entra dans la congrégation de l'Oratoire. Il enseigna la rhétorique et la théologie à Dijon puis, ayant été ordonné prêtre, il fut nommé en curé de l'église Saint-Jacques de Douai[1].

Période révolutionnaire

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Il adhéra à la Révolution et accepta de prêter serment à la constitution civile du clergé. En il fut nommé évêque constitutionnel du département du Nord nouvellement créé, résidant à Cambrai. Ce nouveau diocèse s'étendait en grande partie sur celui de Cambrai dont l'archevêque Ferdinand-Maximilien-Mériadec de Rohan, prince de Guéméné, avait refusé le serment et trouvé refuge à Mons. Après s'être déclaré « vrai sans-culotte », Primat remit ses lettres de prêtrise à la Convention le et abdiqua. Il rentra néanmoins en grâce auprès du Comité des Évêques Réunis et en devint collaborateur aux Annales de la Religion. Il présida à Lille un synode diocésain en , et participa au concile des évêques constitutionnels à Paris en où il fut nommé évêque du Rhône. Il résigna ce siège après le Concordat de 1801.

Carrière sous l'Empire

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Primat devait ensuite faire une brillante carrière sous l'Empire : après le Concordat et avec l’appui de Fouché il obtint le l'archevêché de Toulouse. Il assista au sacre de Napoléon et reçut le pallium le . De à il siégea au Sénat conservateur et fut nommé comte d'Empire. Il fut aussi membre de l'Académie de Toulouse et de l'Académie des Jeux floraux. Pendant les Cent-Jours il siégea à la Chambre des pairs.

Primat fut le principal consécrateur de Pierre Dupont de Poursat, évêque de Coutances.

Œuvres

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  • Claude-François-Marie Primat, Le Paroissien complet, latin-français : à l'usage du diocèse de Toulouse et de ceux qui en ont adopté le rit, contenant les offices de tous les dimanches, fêtes chômées et doubles-majeurs de l'année; avec les instructions pour les solennités et autres fêtes, les prières du matin et du soir, celles pour la confession et la communion, l'ordinaire de la messe, les prières du prône et préfaces propres. Suivant le nouveau bréviaire, Toulouse, Joseph Dalles, (lire en ligne)

Notes et références

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  1. Page 526- Galerie Douaisienne ou Biographie de la Ville de Douai par Hippolyte-Romain-Joseph Duthillœul - imprimé par Adam Aubers à Douai en 1884 - archivé à la Bibliotheca Bodletana numérisé par Google Books.

Annexes

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Bibliographie et sources

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  • Biographie Universelle ancienne et moderne, Michaud frères, Paris, 1811
  • De Hoefer Jean Chrétien Ferdinand, Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Firmin-Didot 1862
  • Gros, « Claude-François-Marie Primat, premier archevêque concordataire de Toulouse », Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse, 11e série, t. 3,‎ , p. 79-96 (lire en ligne)
  • Annales historiques de la Révolution française - n° 337

Articles connexes

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Liens externes

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