Clavaria fumosa
Clavaria fumosa est une espèce de champignon de la famille des Clavariaceae. Il est communément appelé grayish fairy club (club de fées grisâtre)[1], smoky clavaria ou smoky spindles, est une espèce de champignon corallien Il a été décrit à l'origine par Christian Hendrik Persoon en 1795[2].
Description
modifierClavaria fumosa a un corps fructifère qui mesure 2-14 cm en hauteur et 2-5 mm en largeur. Ces corps sont plus ou moins cylindriques, se rétrécissent à la base et ne sont normalement pas ramifiés, ils sont rarement aplatis ou présentent des rainures et sont généralement lisses. Ils peuvent être secs ou humides et sont normalement assez cassants avec une pointe émoussée. La couleur peut être grisâtre, blanc cassé, jaunâtre sale ou rosâtre sale, bien qu'elle soit plus pâle à la base tandis que l'extrémité devient brun rougeâtre plus foncé ou même noire en vieillissant. La chair est de la même couleur que l'extérieur et n'a pas d'odeur ou de goût distinct, tandis que les spores sont blanches[3]
Répartition
modifierClavaria fumosa est une espèce commune en Grande-Bretagne et en Irlande. Il est également largement répandu en Europe continentale et en Amérique du Nord[4].
Habitat et biologie
modifierClavaria fumosa est un champignon saprophique qui pousse sur le sol des prairies non améliorées et dans la litière de feuilles le long des lisières des bois, il est moins commun dans les bois denses[4]. Cette espèce se trouve normalement en groupes et les spécimens solitaires sont rares[5]. En Grande-Bretagne et en Irlande, les organes de fructification apparaissent de juin à novembre[4].
Utilisation
modifierClavaria fumosa est réputé comestible, mais comme il s'agit d'une espèce relativement rare et petite, sa collecte à des fins culinaires n'est pas jugée utile[4]. D'autres le considèrent comme non comestible[6].
Liste des variétés
modifierSelon MycoBank (4 octobre 2024)[7] :
- Clavaria fumosa var. fumosa
- Clavaria fumosa var. pallida Beeli, 1923
- Clavaria fumosa var. striata (Pers.) Pers., 1822
Systématique
modifierLe nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Clavaria fumosa Pers., 1795[7]. L'étymologie de son nom générique est dérivé du latin clava qui signifie « massue »[4] tandis que l'épithète pécifique fumosa signifie « fumé »[8].
Ce taxon porte en français le nom vernaculaire ou normalisé suivant : Clavaire fuligineuse[9],[10].
Clavaria fumosa a pour synonymes[7] :
- Clavaria fragilis subsp. fumosa (Pers.) Romell, 1907
- Clavaria fumosa Pers., 1795
Publication originale
modifier- CH Persoon, Observationes mycologicae, vol. 15, , p. 1-39
Liens externes
modifier- (en) Référence Catalogue of Life : Clavaria fumosa Pers. (consulté le )
- (fr + en) Référence EOL : Clavaria fumosa Pers. 1796 (consulté le )
- (en) Référence Index Fungorum : Clavaria fumosa Pers. (consulté le )
- (fr + en) Référence GBIF : Clavaria fumosa Pers. (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Clavaria fumosa Pers., 1796 (TAXREF) (consulté le )
- (en) Référence IRMNG : Clavaria fumosa Pers., 1796 (consulté le )
- (en) Référence MycoBank : Clavaria fumosa Pers. (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Clavaria fumosa (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence OEPP : Clavaria fumosa Persoon (consulté le )
- (en) Référence Taxonomicon : Clavaria fumosa Pers. (1796) (consulté le )
Références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Clavaria fumosa » (voir la liste des auteurs).
- David Arora, Mushrooms demystified: a comprehensive guide to the fleshy fungi, Berkeley, Ten Speed Press, , Second éd. (ISBN 978-0-89815-169-5)
- (la) Persoon CH., « Observationes mycologicae », Annalen der Botanik (Usteri), vol. 15, , p. 1–39
- Michael Kuo, « Clavaria fumosa », Mushroom Expert (consulté le )
- « Clavaria fumosa Pers. - Smoky Spindles », First Nature (consulté le )
- « Clavaria fumosa Pers. Smoky Spindles », Outer Hebrides Fungi (consulté le )
- Roger Phillips, Mushrooms and Other Fungi of North America, Buffalo, NY, Firefly Books, (ISBN 978-1-55407-651-2), p. 346
- V. Robert, G. Stegehuis and J. Stalpers. 2005. The MycoBank engine and related databases. https://www.mycobank.org/, consulté le 4 octobre 2024
- Rea C., British Basidiomycetae: A Handbook to the Larger British Fungi, Cambridge University Press, (lire en ligne), p. 717
- MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 4 octobre 2024
- Base de données mondiale de l'OEPP, https://gd.eppo.int, consulté le 4 octobre 2024