Col du Beaulouis
Le col du Beaulouis, ou col du Beau-Louis, est un col routier situé dans le Massif central, en limite des départements français de l'Allier et de la Loire, à une altitude de 823 mètres.
Col du Beaulouis | |||
Col du Beaulouis (orthographié « Beau Louis ») côté Loire. | |||
Altitude | 823 m[1] | ||
---|---|---|---|
Massif | Monts de la Madeleine / Monts du Forez (Massif central) | ||
Coordonnées | 45° 58′ 27″ nord, 3° 42′ 35″ est[1] | ||
Pays | France | ||
Vallée | Sichon (nord-ouest) | Besbre (sud-est) | |
Ascension depuis | Ferrières-sur-Sichon | Saint-Priest-la-Prugne | |
Accès | D 995 | D 495 | |
modifier |
Géographie
modifierLe col se trouve sur l'ancienne route nationale 495 près du hameau éponyme dans la montagne Bourbonnaise sur la commune de Laprugne dans l'Allier (route départementale 995) et Saint-Priest-la-Prugne dans la Loire (route départementale 495) ; il est également traversé par une route locale.
Histoire
modifierLe col du Beaulouis a été emprunté par le chemin de fer de Vichy à Lavoine à écartement de voie métrique en service de 1912 à 1949. Sur le prolongement de la ligne dans la Loire, le viaduc des Peux, franchissant la Besbre à 500 m au sud du col sur la commune de Saint-Priest-la-Prugne, long de 112 m et haut de 25,3 m, a subsisté au démantèlement et porte désormais un chemin forestier.
À environ 600 mètres au sud-est du col sur la commune de Saint-Priest-la-Prugne se trouve un lac de barrage clôturé d'environ 20 hectares exploité par la COGEMA pour y stocker des déchets radioactifs à longue période issus de l'exploitation d'une mine d'uranium fermée et démantelée en 1980[2].
-
Le viaduc des Peux, ancien pont ferroviaire en courbe franchissant la Besbre sur la commune de Saint-Priest-la-Prugne.
-
Le lac artificiel recouvrant les anciennes installations d'extraction d'uranium du site des Bois Noirs Limouzat, appartenant à Orano (ex-Areva et ex-COGEMA). Au premier plan, l'évacuateur de crue.
Activités
modifierRandonnée
modifierLe sentier de grande randonnée 3 passe à environ 400 mètres à l'est sur la commune de Lavoine.
Cyclisme
modifierLe col du Beaulouis a été emprunté par :
- le Tour de France 1956 (le , 21e étape de Lyon à Montluçon)[3],[4] ;
- Paris-Nice 2015 (le , étape de Varennes-sur-Allier au col de la Croix de Chaubouret)[5] ;
- Paris-Nice 2020 (le , étape de Gannat à La Côte-Saint-André, premier sprint)[6] ;
- Paris-Nice 2023 (le , 4e étape de Saint-Amand-Montrond à La Loge des Gardes)[7]. Le sprint intermédiaire (km 148,5) s'y déroule, remporté par Michael Matthews.
Références
modifier- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- D. M., « St-Priest-la-Prugne : des résidus radioactifs dorment dans un lac artificiel », France 3 - Auvergne-Rhône-Alpes, (lire en ligne)
- « Il y a 50 ans, le Tour de France à Laprugne » (consulté le ).
- Fabien Wille, Le Tour de France : un modèle médiatique, Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Sports et Sciences Sociales », (ISBN 2-85939-797-3, lire en ligne), p. 81.Il est fait mention du coureur cycliste Roger Hassenforder, qui distance le peloton à la montée du col. L'altitude mentionnée dans la source est de 840 mètres.
- « Le peloton du Paris-Nice en Roannais » , sur le-pays.fr, (consulté le ).
- Margaux Caroff (France Bleu Saint-Étienne Loire), « Paris-Nice 2020 : les coureurs passeront par la Loire sans s'arrêter », sur francebleu.fr, (consulté le ).
- Raphaël Rochette, « La Loge des Gardes (Allier) sur la carte du Paris-Nice 2023, mercredi 8 mars (officiel) » , La Montagne, (consulté le ).