Colapuy

cultivar de pomme

La Colapuy est une variété de pomme qui serait originaire de Crimée.

Colapuy
Image illustrative de l’article Colapuy
La pomme « Colapuy » de Mons-Boubert

Plante Pommier domestique Malus domestica
Origine Crimée

Synonymes modifier

Elle a pour synonymes : Nicolas Puy, Pomme Sonnette, Pomme à grelot, et s'orthographie aussi Colapuis, Colaspuis ou Colapuits.

Historique modifier

L'histoire dit qu'elle aurait été ramenée sous le Second Empire, vers 1854, par un soldat dénommé Nicolas Puy[1]. Très cultivée en Picardie lors de son introduction en France, on la trouve désormais un peu partout dans le pays.

Description modifier

  • Usage : très bonne pomme à couteau, la pomme 'Colapuy' est particulièrement juteuse, ce qui en fait également une bonne pomme à jus ou à cidre.
  • Calibre : moyen. Un éclaircissage est recommandé pour l'obtention de fruits plus volumineux.
  • Chair : blanche, fine et sucrée.
  • Forme : allongée et asymétrique ressemblant un peu à Kandil Sinap et à Cloche, sa forme évoquant parfois celle d'une clochette.
  • Épicarpe : couleur verte puis jaune strié de rouge plus foncé à l'exposition.
  • Pédoncule : court ou moyen, presque toujours accompagné par une boursouflure charnue à son point d'insertion dans une cavité étroite et peu profonde.
  • Œil : clos, dans une cavité large, peu profonde et mamelonnée.

Ses pépins sonnent lorsqu'on secoue le fruit mûr, particularité non systématique (variable suivant les fruits). Les loges carpellaires sont en effet assez larges pour que les graines puissent y danser à l'intérieur, frappent les parois et résonnent quand on les secoue, transformant la pomme en maracas ou en hochet[2].

Culture modifier

Colapuy.

L'arbre de faible vigueur est moyennement fertile et a une forte tendance à l'alternance. Éviter les porte-greffes faibles (type B9, M9 ou M106), privilégier la haute tige.

Il fleurit à mi-saison, est autofertile.

Très faible sensibilité à la tavelure du pommier et résistant à l'oïdium.

La Colapuy se récolte en novembre et se conserve très bien grâce à une cuticule plus épaisse que la moyenne[3].

Notes et références modifier

  1. « L'histoire de la propagation de la Colapuy », sur presse-evasion-aisne.com
  2. « Don agricole Pomme de reinette et... tapis rouge », le BIMSA - Bulletin d'information de la MSA, no 208,‎ , p. 32.
  3. Les parasites de conservation des pommes du verger au fruitier. Étude épidémiologique. Étude comparative des cuticules de variétés très sensibles et de variétés résistantes

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Lien externe modifier