Le Colbert est un croiseur lourd français de classe Suffren mis en service en 1931.

Colbert
illustration de Colbert (1928)
Le Colbert.

Type Croiseur lourd
Classe Suffren
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Arsenal de Brest
Quille posée
Lancement
Armé
Statut Sabordé à Toulon le
Équipage
Équipage 752 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 194 m[1]
Maître-bau 20 m
Tirant d'eau 7,3 m
Déplacement 10 000 tonnes
À pleine charge 12 780 tonnes
Propulsion 3 hélices quadripales
3 turbines Rateau-Bretagne
8 chaudières Guyot du Temple
Puissance 90 000 ch
Vitesse 31 nœuds (57,4 km/h)
Caractéristiques militaires
Blindage Coque: 60 mm
Pont: 25 mm
Tourelles: 30 mm
Armement 4 × 2 canons de 203 mm
4 × 2 canons de 90 mm AA
4 × 2 canons de 37 mm AA
4 × 2 mit. AA de 13,2 mm
2 × 3 TLT de 550 mm
Rayon d'action 5.000 nautiques à 15 noeuds
Aéronefs 3 hydravions (FBA 17 puis CAMS 37)
Pavillon France

Construction

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Le croiseur lourd Colbert est mis sur cale à l'arsenal de Brest en juin 1927, lancé le 20 avril 1928 et mis en service le 4 mars 1931. Sa construction a été financée par la tranche 1926.

Caractéristiques techniques

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Vue aérienne du Colbert avec deux hydravions sur le pont.

Le Colbert est un croiseur lourd type Washington de 10 000 tonnes. Il atteint 31 nœuds (57 km/h) et possède 4 tourelles doubles de 203 mm mais n'est que légèrement protégé. Il est équipé de moyens de détection électromagnétique en 1942.

Histoire

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Le Colbert, croiseur lourd du projet 10 000 tw (tonnes Washington), fut l'un des bâtiments de guerre français le moins connu[2]. Lui et ses sister-ships, les croiseurs lourds de la classe Suffren, les Suffren, Foch et Dupleix représentaient la renaissance de la Marine française durant l'entre-deux-guerres.

Le Colbert est basé à Toulon. Il transporte le président français Gaston Doumergue vers le Maroc en octobre 1930[3].

Durant la Seconde Guerre mondiale, il fut tout comme ceux de sa classe, l'une des premières cibles potentielles de l'Allemagne, qui avait pour projet, malgré l'accord, de s'emparer de la flotte française[4]. Pour éviter d'être pris par les Allemands après leur invasion de la zone libre, il est sabordé avec la flotte française le 27 novembre 1942 à Toulon.

Notes et références

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  1. Flottes de combat 1940-1942, p. 19.
  2. Le Masson 1944, p. 8-9.
  3. Le Masson 1944, p. 18-19.
  4. « Croiseurs Classe Suffren », sur www.secondeguerre.net (consulté le )

Bibliographie

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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