Collection Campana

collection d'œuvres d'art regroupées au XIXe siècle par Giampietro Campana

La collection Campana est une collection d'œuvres d'art regroupée au XIXe siècle par Giampietro Campana.

Giampietro Campana.

Constitution et dispersion modifier

La collection de Giampietro Campana Di Cavelli est constituée à Rome durant la première moitié du XIXe siècle. C'est la plus extraordinaire collection privée d’œuvres d'art et d'antiques de l'époque. Elle est exposée dans les différentes villas appartenant au marquis de Campana à Rome et dès 1838 elle est fameuse dans toute l'Europe pour être « la collection particulière la plus riche et la plus variée » [1]. Le pape Pie IX lui-même visite la collection en 1846[2].

Le sarcophage des époux, musée du Louvre, DAGER, Cp 5194.

Les œuvres sont principalement des tableaux et sculptures de la renaissance italienne, une collection de céramiques grecques et étrusques et un ensemble de bijoux antiques. L'originalité de la collection d'antique réside dans l'origine des objets. En effet, Giampetro Campana commandite lui-même des fouilles à Rome et en Étrurie. La collection est ainsi très hétérogène avec des objets d'un intérêt de premier plan qui côtoient des artefacts plus ordinaires, voire faux, destinés à être vendus ou échangés[2]. Ainsi les terres cuites bénéficient des restaurations parfois très invasives des frères Pietro et Enrico Penelli. Ces derniers étaient déjà célèbres du vivant de Giampetro Campana pour leurs reconstitutions de terres cuites antiques. Salomon Reinach écrit ainsi : « que les procédés de restauration adoptés dans les ateliers de Campana ne s’embarrassaient pas de scrupules exagérés et que les restaurateurs employés par le marquis, Pennelli et d’autres, opéraient quelquefois par ordre, à la façon des faussaires »[3].

Dans le but de vendre sa collection, il a rédigé un catalogue en 1857 pour la présenter. Il l'a répartie en douze ensembles ou classes[4] :

I- Vasi dipinti etruschi e italo-greci,
II- Bronzi etruschi e romani,
III- Ori, argenti, glittica etrusca e romana,
Serie de monete in oro del romano impero da Augusto agli imperatori bizantini e saggio di monete d'oro consolari
IV- Opere in plastica o terrecotte etrusche e greche-romane e sculture etrusche in alabastri e pietre indigene,
V- Vetri etruschi, romani e fenicî,
VI- Dipinti etruschi antichissimi di Cere ed affreschi grechi e romani,
VII- Scultura greco-romana,
VIII- Opere del risorgimento della pittura in Italia dall'epoca delle scuole bizantine fino a Raffaello,
IX- Opere de' principali maestri e capiscuola della pittura italiana dai primordî del 1500 fin quasi al 1650,
X- Gabinetto de pitture in majolica dei piu' celebri artefici d'Italia del secolo XV al XVI,
XI- Sculture in majolica di Luca della Robbia e suoi contemporanei, ed un saggio di lavori di bassorilievo in marmo del Donatello e di Michel' Angelo,
XII- Oggetti diversi di curiosita' e di erudizione, etruschi e romani.

Les titres donnés aux différents ensembles composant sa collection montrent sa volonté de donner une vision aussi complète que possible, non seulement de l'art, mais aussi de la vie quotidienne dans l'Antiquité en Italie. Pour sa collection de bronzes il s'est intéressé aux armes, aux statuettes et aux ustensiles du quotidien, passant des plus belles productions plastiques aux détails les plus humbles de la vie domestique. Pour les sections VIII et IX, il a réuni plus de 600 tableaux de peinture italienne depuis ses origines jusqu'à 1700.

Pour payer l'achat d'une villa à Florence, Ottavio Gigli a confié une partie de sa collection d'œuvres d'art héritée de son père au marquis Campana qu'il avait enrichie de sculptures pour constituer un musée de sculptures du Risorgimento[5]. Cette partie de sa collection a été impliquée dans les opérations financières du marquis Campana dans le Monte di Pietà de Rome et a été saisie avec celle du marquis[6].

À la suite de malversations, Campana est arrêté et voit sa collection saisie et mise en vente en 1857[7]. En effet les autorités pontificales accusent le marquis de Campana de péculat et le condamnent à passer 20 ans aux galères avant de voir sa condamnation commuée en banissement, moyennant la cession de sa collection à l'État pontifical[8].

La collection, quant à elle, est dispersée entre la Russie, la Grande-Bretagne et la France. On retrouve ainsi au South Kensington museum (aujourd'hui le Victoria and Albert museum) 84 majoliques et sculptures de la Renaissance italienne dès décembre 1860. Le tsar de Russie, Alexandre II, achète, lui, 777 antiques dont 519 vases. Une vaste majorité de ces objets sont aujourd'hui conservés au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg.

Léon Heuzey qui connaît et apprécie la collection Campana souligne, en 1858, l'urgence qu'il y a pour l'État français d'acheter cette collection. En 1859, Jean-Victor Schnetz, directeur de l'Académie de France à Rome, écrit à Napoléon III pour le persuader d'acheter la collection Campana, insistant sur « l'heureuse influence qu'auraient sur les arts et même pour l'industrie la vue et l'étude d'aussi beaux modèles ». Informé de l'achat d'une partie de la collection par la Russie, Napoléon III décide de faire l'acquisition de la collection[9]. Léon Renier, épigraphiste, proche d'Hortense et Sébastien Cornu, mène la négociation, sans intervention du musée du Louvre qui est tenu à l'écart. La collection est achetée en mars 1861, comprenant 11 835 objets, moyennant la somme de 4 800 000 francs[2]. Parmi ceux-ci on compte 10 295 antiques[10] dont le sarcophage des époux, la plus importante collection de vases grecs connue jusqu'alors ainsi que 646 tableaux dont des chefs-d'œuvre comme La Bataille de San Romano de Paolo Uccello, des sculptures et des objets d'art.

L'achat de la collection va créer une polémique entre ceux qui voulaient qu'elle reste un ensemble unique dans le Musée Napoléon III qui serait le musée des arts industriels à l'image de ce qui existait à Londres au musée du South Kensington, et leurs opposants qui demandaient à ce que la collection soit attribuée au musée du Louvre et répartie entre les différents départements du musée[11].

Musée du Louvre modifier

Une partie de la collection est exposée à la maison pompéienne construite sous la direction de Nicolas Normand pour le prince Bonaparte. Mais rapidement après son acquisition, l'ensemble se retrouve entre les murs du palais de l'Industrie dans ce qui est le musée Napoléon III inauguré le 1er mai 1862, le même jour que l'Exposition universelle de Londres. Ce musée est éphémère et dès le 12 juillet 1862 un décret ordonne la fermeture de celui-ci et le transfert des objets au musée du Louvre[2]. Ce dernier est par ailleurs autorisé à céder les artefacts qu'il possède en double ou qu'il juge inutiles à d'autres musées en région. C'est ainsi qu'aujourd'hui de très nombreux musées en région possèdent des éléments de cette collection[7].

C'est véritablement l'acquisition par Napoléon III de la collection Campana qui va permettre au musée du Louvre de faire un bond en avant, à la fois qualitatif et quantitatif, dans la compétition que se livrent les grands musées européens[2].

Liste d'œuvres du musée du Louvre provenant de la collection Campana
Illustration Titre Artiste Origine géographique Date Technique/matériaux Dimensions[* 1] Numéro d'inventaire Département
Alexandre le Grand, roi de Macédoine (336-353 av. J.-C.), copie romaine d'un portrait de bronze d'Alexandre nu brandissant une lance[LL 1] inconnu D'après Lysippe (né à Sicyone, Péloponnèse, Grèce ; actif vers 370-300 av. J.-C.) vers 130 apr. J.-C. marbre H. 62 cm Cp 6430 département des sculptures
Saint François d'Assise (1182-1226)[LL 2],[LL 3] inconnu Rome (Italie) vers 1225-1250 bois, fond d'or H. 95 cm ; l. 39 cm RF 975 département des peintures
Saint Jacques de la Marche (1391-1496)[LL 4] Carlo Crivelli Italie 1477 huile sur bois H. 198 cm ; l. 64 cm MI 290 département des peintures
Plat d'apparat : Bella donna[LL 5] inconnu Deruta, Italie vers 1500-1530 faïence lustrée diam. 24 cm OA 1463 département des objets d'art
La Vierge assise tenant l'Enfant sur les genoux et entourée de deux anges volants[LLB 1] Antonio Rossellino XVe siècle stuc polychrome H. 69,5 cm ; l. 53,5 cm ; pr. 8,5 cm Camp 16 département des sculptures
Les Grimpeurs[LLB 2] attribué au peintre du bassin d'Apollon Urbino ou Gubbio, lustré à Gubbio dans l'atelier de Maestro Giorgio Andreoli en 1531 1531 assiette, faience lustrée H. 3,5 cm ; diam. 26 cm OA 1538 département des objets d'art
Scènes de l'histoire de Virginie : Appius Claudius fait arrêter Virginie ; Le Décemvir condamne Virginie à l'esclavage ; Virginie tuée par Virginuis[LLB 3],[LLB 4] Filippino Lippi vers 1478-1480 panneau provenant d'un coffre de mariage ? bois H. 45 cm ; l. 126,5 cm MI 501 département des peintures
Buste d'homme lauré[LLB 5] probablement fait et lustré dans l'atelier de Giorgio Andreoli Gubbio 1530 assiette, faience lustrée H. 2,5 cm ; diam. 23,5 cm OA 1543 département des objets d'art
La Vierge et l'Enfant entre deux anges musiciens[LLB 6] inconnu Romagne vers 1470 ? bois H. 64,5 cm ; l. 41,7 cm MI 539 département des peintures
Le Jugement de Pâris[LLB 7] atelier Fontana Urbino vers 1540-1550 plat, faïence H. 4 cm ; diam. 45,5 cm OA 1857 département des objets d'art
Vénus et trois putti[LLB 8] Sandro Botticelli et atelier Florence 1510 bois H. 85 cm ; l. 219 cm MI 546 département des peintures
Combat de tritons[LLB 9] inconnu Bologne fin du XVe siècle relief, terre cuite H. 38 cm ; l. 57,8 cm ; pr. 7,5 cm Camp 84 département des sculptures
Assiette à décor de trophées et de chimère[LLB 10] inconnu duché d'Urbino vers 1540 faïence H. 3 cm ; diam. 24 cm OA 1788 département des objets d'art
Pilastres à décor de candélabres[LLB 11] inconnu Italie du Nord début du XVIe siècle pierre (bordures refaites) H. 207 cm ; l. 27,8 cm ; pr. 12 cm
H. 206,5 cm ; l. 27,8 cm ; pr. 12 cm
Camp 85 A
Camp 85 B
département des objets d'art
Carreaux de pavement à décor de grotesques[LLB 12],[LLB 13] inconnu Sienne 1509 Deux carreaux à fond jaune : H. 19 et 19,3 cm ; l. 19,5 et 19,3 cm ; pr. 2 cm
Deux carreaux à fond noir : H. 20,5 cm ; l. 13,5 cm ; pr. 1,8 cm
Carreau carré à fond jaune : l. 13,8 cm ; pr. 2,2 cm
OA 1636
OA 1637
OA 1641
OA 1643
OA 1644
département des objets d'art

Deux têtes de séraphins[LLB 14] Andrea della Robbia Florence vers 1494-1519 terre cuite émaillée H. 33,5 cm ; pr. 11 cm
H. 33,5 cm ; pr. 11,5 cm
Camp 65 A
Camp 65 B
département des sculptures
Vase à deux anses[LLB 15] inconnu Deruta (Ombrie) 1re moitié du XVIe siècle faïence lustrée H. 26,3 cm ; l. 25 cm OA 1879 département des objets d'art
Plat d'apparat « Bella Donna »[LLB 15] inconnu Deruta (Ombrie) début du XVIe siècle faïence lustrée H. 4,5 cm ; diam. 32,8 cm OA 1704 département des objets d'art
Assiette à cuvette profonde, décorée d'un putto tenant une épée ensanglantée et une tête coupée[LLB 16] inconnu Gubbio (Ombrie) vers 1525-1535 faïence lustrée H. 4 cm ; diam. 24,5 cm OA 1532 département des objets d'art
Coupe à décor moulé figurant la Vierge à l'Enfant[LLB 16] inconnu Gubbio (Ombrie) vers 1530-1540 faïence lustrée H. 6 cm ; diam. 21,5 cm OA 1474 département des objets d'art
  1. H. : hauteur, l. : largeur, ép. : épaisseur, pr. : profondeur, diam. : diamètre.

Musée du Petit Palais à Avignon modifier

La Sainte conversation de Vittore Carpaccio, Avignon, musée du Petit Palais, MI 548.

Le musée du Petit Palais à Avignon possède 326 peintures de primitifs italiens provenant de la collection Campana. Ces tableaux étaient auparavant dispersés dans de nombreux musées de région et ont été rassemblés au musée du Petit Palais dans le cadre d'un projet de regroupement de la collection initié en 1953[12]. Les musées où étaient conservés ces œuvres avant le regroupement ont reçu d'autres tableaux en dépôt du musée du Louvre pour compléter leurs collections. Par exemple, des toiles d'Ingres à Toulouse. La ville d'Avignon a été choisie pour accueillir la collection Campana en raison de son histoire comme siège (temporaire) de la papauté.

Il n'y a malheureusement que peu de renseignements sur la manière dont le marquis de Campana a constitué sa collection de peintures. On y retrouve toutefois un certain nombre de tableaux provenant de la collection du cardinal Fesch par exemple La sainte conversation de Vittore Carpaccio.

Notes et références modifier

  • Références
  1. Ludovic Vitet, Revue des deux mondes, septembre 1862
  2. a b c d et e Laurens, Annie France. et Pomian, Krzysztof., L'anticomanie : la collection d'antiquités aux 18e et 19e siècles, Paris, Ecole des hautes études en sciences sociales, , 351 p. (ISBN 2-7132-0987-0, OCLC 29360404, lire en ligne), p. 125
  3. Salomon Reinach, Revue archéologique, 1904, p. 179-200
  4. Giampietre Campana, Cataloghi, Proemio
  5. Arcangelo Michele Migliarini, Museo di Sculture del Risorgimento raccolto e posseduto da Ottavio Gigli, tipi di Felice Le Monnier, Firenze, 1859 (lire en ligne)
  6. Treccani, Dizionario Biografico degli Italiani : Gigli, Ottavio
  7. a et b Encyclopædia Universalis, « COLLECTION CAMPANA », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  8. Ève Gran-Aymarich, Les chercheurs du passé 1798-1945. Aux sources de l’archéologie, p. 167 (aperçu).
  9. Par ailleurs, Napoléon III avait une dette envers la famille Campana, car, en juillet 1851, la marquise Campana, née Emily Rowles, qu’il avait connue jeune fille à Chislehurst, lui avait prêté trente trois mille francs.
  10. La recherche au musée du Louvre en 2012, p. 121 [archive], site du musée du Louvre.
  11. Ève Gran-Aymarich, Les chercheurs du passé 1798-1945. Aux sources de l’archéologie, p. 175 (aperçu).
  12. « Musée du Petit Palais - Avignon », sur www.petit-palais.org (consulté le )
  • Références à Louvre-Lens, le guide 2013, Musée du Louvre-Lens & Somogy éditions d'art,
  • Références à Renaissance, Musée du Louvre-Lens & Somogy éditions d'art,

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Giovanni Pietro Campana, Antiche opere di plastica. Discoperte, raccolte, e dichiarate, Tipografia Salviucci, Roma, 1842 (lire en ligne)
  • Giampietro Secchi, Monumenti inediti d'un antico sepolcro di famiglia greca scoperto in Roma su la via Latina, Tipografia Salviucci, Roma 1843 ; 39p. et 5 planches (lire en ligne), ce livre concerne une tombe fouillée par le marquis Campana
  • Charles Thomas Newton , Samuel Birch, Report on the Campana Collection, George E. Eyre and Willian Scottiswoode, London, 1856 (lire en ligne)
  • Giampietro Campana, marchese di Cavelli, Cataloghi del Museo Campana, 1857/1858 (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Émile Egger, « Rapport de la Commission chargée de donner son avis sur la répartition entre les collections de la couronne et d'autres établissements publics des objets d'art antiques compris dans la collection Campana », dans Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1862, no 6, p. 187-189 (lire en ligne)
  • Ernest Chesneau, La vérité sur le Louvre. le Musée Napoléon III et les artistes industriels, E. Dentu libraire-éditeur, Paris, 1862 (lire en ligne)
  • Louis Vitet, La collection Campana, dans Revue des Deux Mondes, 1862, tome 41, p. 164-188 (lire en ligne)
  • Ernest Desjardins, Du Patriotisme dans les arts, réponse à M. Vitet sur le musée Napoléon III, E. Dentu libraire-éditeur, Paris, 1862 (lire en ligne)
  • Salomon Reinach, Esquisse d’une histoire de la collection Campana, Ernest Leroux, Paris, 1905 (lire en ligne)
  • Paul Perdrizet et René-Jean, La Galerie Campana et les Musées Français, Bordeaux, Feret et fils libraires-éditeurs, , 70 p. & 5 planches (lire en ligne)
  • Évelyne et Jean Gran-Aymerich, « La collection Campana dans les musées de province et la politique archéologique française », L’anticomanie, Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, Paris, 1992, p. 123-132
  • Gianpaolo Nadalini, « De Rome au Louvre, les avatars du Musée Campana entre 1857 et 1862 », dans Histoire de l’art, Paris, INHA, no 21-22, mai 1993, p. 47-58
  • Gianpaolo Nadalini, « La villa-musée du marquis Campana à Rome au milieu du XIXe siècle », dans Journal des Savants, 1996, no 2, p. 419-463 (lire en ligne)
  • Gianpaolo Nadalini, « La collection Campana au musée Napoléon III et sa première dispersion dans les musées français (1862-1863) », dans Journal des Savants, 1998, no 2, p. 183-225 (lire en ligne)
  • Lucie Streiff-Rivail (coordination et suivi éditorial), Isabelle Pelletier (coordination et suivi éditorial (assistante)), Charles-Hilaire Valentin (iconographie), Nicolas Neumann (directeur éditorial), Lydia Labadi (coordination et suivi éditorial), Astrid Bargeton (coordination et suivi éditorial (assistante)), Loïc Levêque (conception graphique et réalisation), Sarah Zhiri (contribution éditoriale), Michel Brousset (fabrication), Béatrice Bourgerie (fabrication), Mélanie Le Gros (fabrication), Jean-Luc Martinez (auteur), Vincent Pomarède (auteur) et al. (préf. Daniel Percheron), Louvre-Lens, le guide 2013, Lens & Paris, Musée du Louvre-Lens & Somogy éditions d'art, , 296 p., 16,2 cm × 23 cm (ISBN 978-2-36838-002-4 et 978-2-7572-0605-8), p. 100, 164-165, 192, 201. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Laura Angelucci, Françoise Barbe, Marc Bormand, Agnès Bos, Pascale Bourgain, Geneviève Bresc-Bautier, Jean-Pierre Changeux, Dominique Cordellier, Vincent Delieuvin, Pascal Dubourg Glatigny, Élisabeth Foucart-Walter, Hélène Grollemund, Philippe Lorentz, Sophie Makariou, Philippe Malgouyre, Cécile Scailliérez, Roberta Serra, Dominique Thiébaut, Pascal Torres, Christel Winling (préf. Henri Loyrette & Xavier Dectot), Renaissance, Lens & Paris, Musée du Louvre-Lens & Somogy éditions d'art, , 360 p., 23 cm × 29 cm (ISBN 978-2-36838-000-0 et 978-2-7572-0577-8), p. 25, 77, 176-177, 213, 220, 227-228, 238, 264, 269-271, 296, 298-299. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Sous la direction de Françoise Gaultier et Catherine Metzger Trésors antiques, bijoux de la collection Campana, Musée du Louvre éditions et 5 continents éditions, 2005. Catalogue de l'exposition d'octobre 2005 à janvier 2006 au musée du Louvre. (ISBN 9788874392728)
  • Ève Gran-Aymarich, Les chercheurs du passé 1798-1945. Aux sources de l’archéologie, CNRS éditions, Paris, 2007, (ISBN 978-2-271-06538-4), p. 162-178 (aperçu) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Delphine Burlot, « Peintures romaines antiques, restauration et falsification. L’exemple de la collection Campana », dans CeROArt, 2013, Hors série, Le faux, l’authentique et le restaurateur (lire en ligne)
  • Isaline Deléderray-Oguey, « La collection Campana au musée Napoléon III et la question de l’appropriation des modèles pour les musées d’art industriel », dans Cahiers de l'École du Louvre, 2017, no 11 (lire en ligne)
  • Françoise Gauthier, Laurent Haumesser, Anna Trofimova (dir.), Un rêve d'Italie. La collection du marquis Campana, coéditions Musée du louvre/ Liénart, 2018 (catalogue de l'exposition éponyme au musée du Louvre, 7 novembre 2018 - 11 février 2019), (ISBN 978-2-35906250-2).

Articles connexes modifier