Boiscommun

commune française du département du Loiret
(Redirigé depuis Combat de Boiscommun)

Boiscommun est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Boiscommun
Boiscommun
Blason de Boiscommun
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Pithiviers
Intercommunalité Communauté de communes du Pithiverais-Gâtinais
Maire
Mandat
Jean-Marie Desbois
2020-2026
Code postal 45340
Code commune 45035
Démographie
Gentilé Boiscommunois
Population
municipale
1 134 hab. (2021 en évolution de −0,26 % par rapport à 2015)
Densité 71 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 02′ 15″ nord, 2° 23′ 02″ est
Altitude Min. 108 m
Max. 147 m
Superficie 16,06 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Malesherbois
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Boiscommun
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Boiscommun
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Boiscommun
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Boiscommun

Géographie

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Localisation

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Carte de la commune de Boiscommun et des communes limitrophes.

La commune de Boiscommun se trouve dans le quadrant nord-est du département du Loiret, dans la région agricole du Gâtinais pauvre[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 38,3 km d'Orléans[3], préfecture du département, à 17,9 km de Pithiviers[4], sous-préfecture, et à 5,1 km de Beaune-la-Rolande, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Beaune-la-Rolande[2].

Les communes les plus proches sont : Montbarrois (1,6 km), Montliard (2,2 km), Saint-Loup-des-Vignes (2,9 km), Saint-Michel (3,5 km), Batilly-en-Gâtinais (4 km), Nibelle (4,4 km), Nesploy (4,8 km), Fréville-du-Gâtinais (4,8 km), Nancray-sur-Rimarde (5 km) et Beaune-la-Rolande (5,1 km)[5].

Lieux-dits et écarts

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L'ancienne commune de Chemault, à l'ouest, est depuis 1973 une commune associée à Boiscommun.

Géologie et relief

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Géologie

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La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques[6].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La formation la plus ancienne est de la marne de Blamont remontant à l’époque Miocène de la période Néogène. La formation la plus récente est des dépôts anthropiques remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « n°328 - Pithiviers » et « n°364 - Bellegarde-du-Loiret » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret[7],[8] et leurs notices associées[9],[10].

Carte géologique de la commune.
Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - 66.0)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
X  : dépôts anthropiques
FC  : alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, Holocène
Pléistocène  non présent
Néogène
(2.58 - 23.03)
Pliocène  non présent
Miocène
m3-p1SASo  : sables et argiles de Sologne, Langhien supérieur à Pliocène inférieur
m2MSO  : marnes et sables de l'Orléanais, Burdigalien
m1MBl  : marne de Blamont, Aquitanien
Paléogène
(23.03 - 66.0)
Oligocène  non présent
Éocène  non présent
Paléocène  non présent

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 16,06 km2[11],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 15,99 km2[8]. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 39 mètres. L'altitude du territoire varie entre 108 m et 147 m[14].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 684 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Ladon à 12 km à vol d'oiseau[17], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 685,3 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Milieux naturels et biodiversité

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Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Boiscommun comprend une ZNIEFF[INPN 1] de type 2[Note 2], dénommée « Massif forestier d'Orléans ». D'une superficie de 36 086 hectares, elle s'étend sur 37 communes, dont Boiscommun[DREAL 1]. Son altitude varie entre 126 et 174 m[INPN 2]. La forêt d'Orléans repose pour l'essentiel sur des terrains de nature comparable à celle des terrains de la Sologne (Burdigalien) épandus sur le coteau de Beauce. Les formations végétales sont donc plutôt acidoclines à acidiphiles avec des secteurs secs et d'autres très humides. L'intérêt dépasse les contours complexes du massif domanial et s'étend également aux lisières et enclaves privées qui le prolongent[INPN 3].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Boiscommun est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle est située hors unité urbaine[22] et hors attraction des villes[23],[24].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,8 %), forêts (18,6 %), zones urbanisées (6,1 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), prairies (1,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[25].

L’évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine

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Logement

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Voies de communication et transports

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Infrastructures routières

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Réseau routier principal de la commune de Boiscommun (avec indication du trafic routier 2014).

La commune est traversée par cinq routes départementales à faible trafic (inférieur à 1 500 véhicules/jour) : la RD 9 (1 045 véhicules/jour en 2014),qui relie Fay-aux-Loges à Auxy[26], la RD 44 (1 112 véhicules/jour), qui relie Gien à Yèvre-la-Ville[26], la RD 151 (704 véhicules/jour), qui relie Boiscommun à Mézières-en-Gâtinais, la RD 164 (338 véhicules/jour), qui relie Boynes à Boiscommun[26] et la RD 438 (235 véhicules/jour), qui relie Chambon-la-Forêt à Boiscommun.

Transports en commun

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Boiscommun est desservie par deux lignes régulières du réseau d'autocars interurbains Rémi :

Risques naturels et technologiques

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La commune de Boiscommun est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[27]. Entre 1989 et 2019, sept arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : quatre pour des inondations et coulées de boues et trois pour des mouvements de terrains[28].

Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[29].

Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[30]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » voire « fort » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[31].

Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[32]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[28].

Toponymie

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Attestée sous la forme de Bosco communi[33]. Du latin boscus, « bois ». « Bois appartenant à la communauté »[33].

Histoire

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Moyen Âge

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Cité royale, sous Louis VII Boiscommun était entouré d'un riche domaine et jouissait déjà de privilèges qui furent confirmés par Philippe Auguste en 1186. Gauthier de Villebéon en fut le seigneur, et la seigneurie passa à son fils Orson de Nemours par héritage en 1205[34].

Epoque moderne

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En 1577, pendant la sixième guerre de Religion, eu lieu le combat de Boiscommun.

Epoque contemporaine

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Elle fut chef-lieu du district de Boiscommun de 1790 à 1795.

Guerre de 1870

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Le 24 novembre 1870, durant la guerre franco-allemande, eurent lieu les combats de Chilleurs, Ladon, Boiscommun, Neuville-aux-Bois et Maizières ou furent engagés le 29e régiment de marche[35],[36], le 44e régiment de marche[37], le 7e régiment de chasseurs à cheval[38], du 2e régiment de marche de lanciers[39], du 67e régiment provisoire composé de la garde nationale mobile de la Haute-Loire[40] et du 2e bataillon de la garde nationale mobile de la Corse.
Le 30 novembre eut lieu un second combat ou furent engagés le 42e régiment de marche[41], le 47e régiment de marche[42], du régiment de marche d'infanterie légère d'Afrique[43], du régiment de marche de tirailleurs algériens[44], du 12e régiment provisoire formé de la garde nationale mobile de la Nièvre, du 18e régiment provisoire formé de la garde nationale mobile de la Charente et du 1er bataillon de la garde nationale mobile de la Corse.

1939, arrivée de réfugiés espagnols

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Entre le et le , plus de 2 800 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l'insuffisance des structures d'accueil d’Orléans, 46 centres d’accueil ruraux sont ouverts[45], dont un à Boiscommun[46]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, et le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[47]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux préférant rester sont regroupés au camp de la verrerie des Aydes, à Fleury-les-Aubrais[46].

Politique et administration

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Découpage territorial

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Bloc communal : Commune et intercommunalités

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La paroisse de Boiscommun acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[48] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[49]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[50].

Depuis 1973, l'ancienne commune indépendante de Chemault (code Insee 45090) est devenue une commune associée à celle de Boiscommun[51].

La commune est membre de la Communauté de communes du Beaunois, depuis sa création le jusqu'en 2016, un établissement public de coopération intercommunale issue de la transformation du S.I.Vo.M de Beaune-la-Rolande, créée en , en communauté de communes[52]. Depuis le , la commune est membre de la Communauté de communes du Pithiverais-Gâtinais, issue de la fusion de la communauté de communes du Beaunois, de la communauté de communes des Terres puiseautines étendue à la commune nouvelle Le Malesherbois[53].

Circonscriptions de rattachement

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Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse de Bois Commun était rattachée sur le plan ecclésiastique à l'ancien diocèse de Sens[54] et sur le plan judiciaire au bailliage royal de Boiscommun[55].

La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Boiscommun est alors incluse dans le canton de Bois Commun, le district de Boiscommun et le département du Loiret[56].

La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[57]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[58]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[59]. L'acte II intervient en 2003-2006[60], puis l'acte III en 2012-2015.

Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Boiscommun aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
District Boiscommun 1790-1795 Administrative La commune est rattachée au district de Boiscommun de 1790 à 1795[51],[56]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[61].
Canton Bois Commun 1790-1801 Administrative et électorale Le , la municipalité de Bois Commun est rattachée au canton de Bois Commun[62]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
Beaune 1801-2015 Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[63]. Boiscommun est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X () au canton de Beaune[64],[51].
Malesherbes 2015- Électorale La loi du [65] et ses décrets d'application publiés en février et [66] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Malesherbes[66]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[67].
Arrondissement Pithiviers 1801-1926 Administrative Boiscommun est rattachée à l'arrondissement de Pithiviers par arrêté du 9 vendémiaire an X ()[51],[64].
Orléans 1926-1942 Sous la Troisième République, en raison d'un endettement considérable et de l'effort nécessaire pour la reconstruction post-Première Guerre mondiale, la France traverse une crise financière. Pour réduire les dépenses de l’État, Raymond Poincaré fait voter plusieurs décrets-lois réformant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimés, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par décret du [68]. Boiscommun est ainsi transférée de l'arrondissement de Pithiviers à celui d'Orléans[69],[70].
Pithiviers 1942- La loi du rétablit l'arrondissement de Pithiviers[70]. Boiscommun est alors à nouveau rattachée à l'arrondissement de Pithiviers[71].
Circonscription législative 5e circonscription 2010- Électorale Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[72],[73]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[74]. La réforme n'affecte pas Boiscommun qui reste rattachée à la cinquième circonscription[75].

Collectivités de rattachement

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La commune de Boiscommun est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[71], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

Politique et administration municipales

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Conseil municipal et maire

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Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Boiscommun, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[76], pour un mandat de six ans renouvelable[77]. Il est composé de 15 membres[78]. L'exécutif communal, est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.

Liste des maires depuis la Libération[79]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1946 André Beauvallet    
1946 1947 Gabriel Condé    
1947 1954 Jean Gérard    
1954 1959 Camille Alliot    
1959 1977 Jean Delaplanche DVD Conseiller général du canton de Beaune-la-Rolande (1964-1970)
1977 2014 Michel Grillon RPR puis UMP Entrepreneur
Conseiller général du canton de Beaune-la-Rolande (1982-2015)
Vice-président du Conseil général
Président de la communauté de communes
mars 2014 mai 2020 Agnès Chantereau[80]   retraitée de la fonction publique
mai 2020 En cours Jean-Marie Desbois[80],[81]   ancien cadre

Équipements et services

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Environnement

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Gestion des déchets

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En 2016, la commune est membre du SITOMAP de la région Pithiviers, créé en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 3], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[82]. Un réseau de huit déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche de la commune est située sur la commune de Beaune-la-Rolande[83]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées dans l'outil de traitement appelé BEGEVAL[84], installé à Pithiviers et géré par le syndicat de traitement Beauce Gâtinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composé d’un centre de valorisation matière qui trie les emballages issus de la collecte sélective, les journaux-magazines et les cartons de déchèteries, et d’un centre de valorisation énergétique qui incinère les ordures ménagères résiduelles et le tout-venant incinérable des déchèteries ainsi que les refus du centre de tri[85].

Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes du Pithiverais-Gâtinais en application de la loi NOTRe du [86].

Production et distribution d'eau

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Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[87]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable de Boiscommun, un syndicat créé en 1957 desservant six communes : Boiscommun, Fréville-du-Gâtinais, Montbarrois, Montliard, Saint-Loup-des-Vignes et Saint-Michel[88],[89],[90]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[91],[92].

Assainissement

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La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[93], est assurée par la commune elle-même[94]. La commune est raccordée à une station d'épuration, dénommée Boiscommun Chemault, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 300 EH, soit 45 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration de type lagunage naturel[95],[96].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[97]. Depuis le , la communauté de communes du Pithiverais-Gâtinais, issue de la fusion de la communauté de communes du Beaunois, de la communauté de communes des Terres puiseautines étendue à la commune nouvelle Le Malesherbois, assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC). Celui-ci a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[98],[99].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[100]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[101].

En 2021, la commune comptait 1 134 habitants[Note 4], en évolution de −0,26 % par rapport à 2015 (Loiret : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1001 1251 1701 1931 1581 2141 1881 1921 234
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2191 2021 2371 2161 1521 1301 1241 1221 076
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 013975955744754748725746724
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
6766588418079231 0451 1531 1681 132
2017 2021 - - - - - - -
1 1401 134-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[69] puis Insee à partir de 2006[102].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Boiscommun se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Pithiviers.

L'école maternelle et l'école élémentaire accueillent les élèves de la commune.

Économie

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Économie qui dépend de l'agriculture voisine, des artisans, et du tourisme.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église Notre-Dame.
  • Église Notre-Dame contenant notamment l'un des plus anciens vitraux du département du Loiret[103] ;
  • Église Saint-Aignan de Chemault ;
  • Vestiges de l'ancien château de Chemault.

Personnalité liée à la commune

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Héraldique

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Blason de Boiscommun

Les armes de Boiscommun se blasonnent ainsi :

D'azur à un chêne terrassé au naturel et sommé d'un corbeau de sable, accompagné de 6 fleurs de lis d'or, 4 en chef, une à dextre et une à sénestre[104].

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
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Références

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Inventaire national du patrimoine naturel

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Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire

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Autres sources

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  35. Le 29e régiment de marche était composé des 8e compagnies des 2e et 3e bataillons des 1er, 7e, 8e, 9e, 10e, 11e, 12e, 14e, 26e, 28e, 38e, 55e, 61e, 71e, 77e, 83e et 90e régiments d'infanterie de ligne
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  37. Le 44e régiment de marche était composé de compagnies de marche des 3e, 17e, 21e, 49e, 53e, 56e, 66e et 73e régiments d'infanterie de ligne, de 2 compagnies des 34e et 42e régiments d'infanterie de ligne, de 3 compagnies des 88e et 99e régiments d'infanterie de ligne et d'une compagnie du 98e régiment d'infanterie de ligne
  38. Le 7e régiment de chasseurs à cheval était composé des 2e, 3e, 4e et 5e escadrons
  39. Le 2e régiment de marche de lanciers était composé d'un escadron des 1er, 5e, 7e et 8e régiments de lanciers
  40. 1er, 2e et 3e bataillons de la garde nationale mobile de la Haute-Loire
  41. Le 42e régiment de marche était composé de 2 compagnies de marche des 1er, 5e, 8e, 9e et 30e régiments d'infanterie de ligne, de 3 compagnies de marche du 36e régiment d'infanterie de ligne, de 4 compagnies de marche du 55e régiment d'infanterie de ligne, de 1 compagnie de marche du 109e régiment d'infanterie de ligne
  42. Le 47e régiment de marche était formé du 1er bataillon de marche de la légion d'Antibes, de 700 moblots des Deux-Sèvres et de Saône-et-Loire et du 4e bataillon du 78e régiment d'infanterie de ligne
  43. Le régiment de marche d'infanterie légère d'Afrique était composé de 2 compagnies du 1er, 2e et 3e bataillons d'infanterie légère d'Afrique
  44. Le régiment de marche de tirailleurs algériens était formé à 18 compagnies avec des détachements des 1er, 2e et 3e régiments de tirailleurs algériens
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Voir aussi

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Liens externes

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, présentation en ligne)
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