Combat de Stockerau
Le combat de Stockerau se déroule le à Stockerau, dans l'actuelle Basse-Autriche, et oppose le régiment hessois des chevau-légers de la Garde dirigé par le général Jacob François Marulaz à la cavalerie du 6e corps d'armée autrichien sous les ordres du général Ludwig von Wallmoden. L'affrontement se solde par une victoire autrichienne.
Date | |
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Lieu | Stockerau, Basse-Autriche |
Issue | Victoire autrichienne |
Empire français Grand-duché de Hesse |
Monarchie de Habsbourg |
Jacob François Marulaz | Ludwig von Wallmoden |
150 cavaliers | ~ 1 200 hommes |
élevées | légères |
Batailles
Campagne d'Allemagne et d'Autriche
Coordonnées | 48° 23′ 00″ nord, 16° 13′ 00″ est | |
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Contexte
modifierConsécutivement à la victoire de Napoléon lors de la bataille de Wagram le , le IVe corps français du maréchal Masséna se lance à la poursuite du VIe corps autrichien de Klenau qui retraite avec le reste de l'armée. Après avoir remporté un petit succès à Korneuburg le , Masséna est informé que les troupes ennemies reculent à travers la Bohême et décide de continuer la poursuite dans cette direction. Le général Marulaz, commandant la cavalerie du IVe corps, est en tête avec le régiment hessois des chevau-légers de la Garde[1], fort de trois escadrons pour un total de 150 cavaliers[2].
Déroulement du combat
modifierLe , Marulaz et ses hommes entrent dans Stockerau, à 43 km de Vienne, et se voient alors attaqués par les hussards autrichiens du VIe corps[1]. Au moment de la bataille de Wagram, les forces sous le commandement du général Ludwig von Wallmoden comptent 1 365 cavaliers des régiments de hussards no 7 Liechtenstein (8 escadrons, 712 hommes) et no 8 Kienmayer (8 escadrons, 563 hommes), mais les effectifs réellement engagés par Wallmoden à Stockerau restent incertains[3]. Une brève série d'engagements opposent les deux partis à l'issue desquels la cavalerie de Marulaz est rompue et presque entièrement détruite[1].
L'historien militaire français Alain Pigeard considère le combat de cavalerie de Stockerau comme un « échec sanglant » pour Marulaz[1].
Notes et références
modifier- Pigeard 2004, p. 818.
- Castle et Chandler 1994, p. 17.
- Castle et Chandler 1994, p. 21.
Bibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Alain Pigeard, Dictionnaire des batailles de Napoléon, Paris, Tallandier, coll. « Bibliothèque napoléonienne », , 1022 p. (ISBN 2-84734-073-4).
- (en) Ian Castle et David G. Chandler (dir.), Aspern and Wagram 1809 : Mighty Clash of Empires, Osprey Publishing, coll. « Osprey / Campaigns » (no 33), , 96 p. (ISBN 1-85532-366-4).