Combat de Vizagapatam

bataille navale

La bataille navale de Vizagapatam a lieu le , dans le nord du golfe du Bengale.

Combat de Vizagapatam
Description de cette image, également commentée ci-après
Le combat de Vizagapatam (la proximité des navires est très exagérée)
Informations générales
Date
Lieu Vizagapatam (Golfe du Bengale)
Issue Victoire française
Belligérants
Compagnie britannique des Indes orientales Drapeau de la France République française
Commandants
James Lind (en) Charles Alexandre Léon Durand de Linois
Forces en présence
1 navire de ligne
2 navires marchands
1 navire de ligne
2 frégates
Pertes
10 tués et blessés
1 navire marchand détruit
1 navire marchand capturé
11 tués et blessés

Batailles

Expédition Linois dans l'océan Indien
Poulo Aura-Combat de Vizagapatam

Coordonnées 17° 41′ nord, 83° 19′ est
Géolocalisation sur la carte : océan Indien
(Voir situation sur carte : océan Indien)
Combat de Vizagapatam
Géolocalisation sur la carte : Inde
(Voir situation sur carte : Inde)
Combat de Vizagapatam

Le combat

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Elle met aux prises deux Indiamen[note 1], Barnaby et Princess Charlotte (en), et leur navire d'escorte, le Centurion (en), de 50 canons[note 2], à une petite escadre française commandée par le contre amiral Linois et composée d'un navire de ligne de 74 canons, le Marengo (en)[note 3] et de 2 frégates, Atalante (en), 40 canons, et Sémillante (en), 36 canons[1].

Les Anglais sont à l'ancre dans la baie, en train de charger les deux Indiamen[1].

Les Français arrivent du sud-ouest, arborant les couleurs de la Royal Navy[note 4],[1]. Le Barnaby se réfugie au plus près de la côte, tandis que l'autre navire reste à l'ancre[1]. Le Centurion tente de combattre[note 5],[1] le Marengo et la frégate Atalante. Des deux côtés, on est à l'ancre à environ un mille de distance. Après plusieurs heures de canonnade, les Français s'éloignent[1].

Malgré la disproportion des forces, les Anglais resteront maîtres du terrain, mais ne pourront empêcher la capture du Princess Charlotte par la Sémillante[1].

Pour ce combat, le capitaine Lind sera anobli[1].

L'amiral Linois, dans son rapport, invoquera l'« extraordinaire » armement du Centurion[1] et la crainte de voir apparaître deux navires de ligne britanniques qu'il pensait être dans les parages.

Ordre de bataille

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Escadron du contre-amiral Linois
Navire Armement Commandant Notes
Marengo 74 canons et 4 caronades Contre-amiral Charles-Alexandre Durand de Linois

Capitaine de vaisseau Joseph-Marie Vrignaud

Navire amiral

2 morts et 1 blessé

Atalante 40 canons Capitaine de frégate Camille-Charles-Alexis Gaudin-Beauchène 3 morts et 5 blessés
Sémillante 36 canons Capitaine de frégate Léonard-Bernard Motard Pas engagée dans l'action principale
Escadron du capitaine Lind
Navire Armement Commandant Notes
HMS Centurion 50 Post-captain Lind Navire de ligne de 4e rang
Barnaby 24 canons Capitaine Philips Indiamen, échoué
Princess Charlotte 24 canons Capitaine John Logan Indiamen, capturé par la Sémillante sans avoir tiré une seule bordée

Le lieutenant-colonel Alexander Campbell (en), avec des détachements du 74th Regiment of Foot assure le service des trois canons formant la batterie de Vizagapatam.

50 cipayes sont envoyés aider Princess Charlotte à mettre en batterie ses canons.

Notes et références

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  1. Un Indiaman est un navire de la Compagnie anglaise des Indes orientales. Ce sont des bâtiments de commerce armés et capables de bien se défendre. Le Princess Charlotte (en), par exemple, dispose de 24 pièces de 12 livres.
  2. Les vaisseaux de 50 canons sont les plus petits vaisseaux de ligne à deux ponts existants. Ils sont complètement dépassés à cette époque et c'est pour cela qu'on les retrouve affectés à des tâches d'escorte dans des mers lointaines. Le Centurion dispose de canons de 24 livres à sa batterie basse mais ne dispose que de caronades de 32 pour sa batterie haute. Construit en 1774, c'est un vieux navire en fin de carrière.
  3. Il ne faut pas se laisser abuser par la taille. Le Marengo n'est pas en bon état. Napoléon, dans une lettre à son ministre Decrès, datée 27 septembre 1804, le qualifiera même de "pourri".
  4. Ruse de guerre considérée comme admissible, à l'époque, par tous les belligérants. Il est de coutume d'envoyer ses propres couleurs juste avant ou au moment d'ouvrir le feu. Les relations de l'époque, avec un bel ensemble, semblent considérer cette ruse comme légitime pour leur camp mais infâme traîtrise pour l'adversaire.
  5. Son capitaine, John S. Rainier, est à terre, malade. Le capitaine James Lind, qui le remplace est aussi à terre. Le Centurion est alors sous les ordres du lieutenant James R. Philips qui n'hésite pas à combattre en dépit de la disproportion des forces. Lind arrivera à regagner son bord en cours de combat.

Références

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  1. a b c d e f g h et i James 2002, p. 276-279.

Bibliographie

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En français
En anglais

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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