Comité national des travailleurs privés d'emploi et précaires CGT

Le Comité national des travailleurs privés d'emploi et précaires (CNTPEP), anciennement Comité national de lutte et de défense des chômeurs, est une structure confédérale de la Confédération générale du travail à destination des chômeurs et des précaires non affiliés à une fédération.

Comité national des travailleurs privés d'emploi et précaires
Logo de l’association
Cadre
Zone d’influence Drapeau de la France France
Fondation
Fondation 1979
Identité
Siège Comité national CGT des privés d’emploi 263 rue de Paris case 5-4 93516 Montreuil Cedex
Secrétaire général Pierre Garnodier
Membres 5 291 en 2014

Il lutte pour la défense de leurs droits, contre le chômage (le chômage n'est pas pensé comme une fatalité mais comme une volonté du patronat afin de faire pression sur les salariés) et contre la précarité. Créé en 1979, il appuie le développement et participe à la coordination des comités et syndicats locaux de privés d'emploi dont il est issu[1].

Structuration modifier

Les privés d'emploi sont organisés à la CGT en comités ou en syndicats locaux. La principale différence entre le comité et le syndicat est que le syndicat peut ester en justice alors que le comité doit faire appel à l'union locale ou à l'union départementale dont il dépend.

Les comités ou syndicats de privés d'emploi dépendent d'une union locale ou d'une union départementale qui favorise matériellement leur activité[2].

Tous les trois ans, les comités ou les syndicats locaux envoient (en fonction de leur importance numérique) des délégués à la conférence nationale qui procède à l'élection du conseil national. Le conseil national est composé de 40 membres. C'est l'organe décisionnel du comité national. Il procède à l'élection d'un bureau national de 9 membres chargé de prendre les décisions urgentes entre deux réunions du conseil national. Une assemblée générale nationale annuelle est également organisée.

Revendications modifier

LES DIX DROITS DES PRIVES D'EMPLOI 

1) Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables de travail et à la protection contre le chômage.

Ce droit s’applique à tous, privés d’emploi ou pas, c’est à nous tous de s’emparer de cette phrase et de la diffuser partout. C’est un leitmotiv qui doit s’afficher dans toutes les entreprises, et dans tous les coins de rue afin qu’il soit rangé dans un coin de toutes les têtes. 

2) Le droit au logement : Première problématique des chômeurs, des précaires et autres salariés. Aujourd’hui avoir un logement décent c’est pouvoir avoir des conditions de vie saine. La création d’un service public du logement est une nécessité que le maintien du livret A devrait aider… Un toit est un droit. 

3) Le droit aux transports : Se déplacer est un besoin de la vie quotidienne, notamment pour rechercher un emploi. Le transport doit être gratuit pour toutes les personnes à faibles revenus. L’accès aux transports doit être possible et applicable pour tous. 

4) Le droit à la famille : Nous devons pouvoir avoir une  famille, des enfants, être en capacité de les élever, avoir l’accès aux crèches et aux cantines scolaires, aux allocations familiales dès le premier enfant. Permettre aux enfants d’avoir une scolarité gratuite de la crèche à l’université. 

5) Le droit à la dignité : Le respect de la personne partout, l’égalité, le droit à la citoyenneté, l’accès aux moyens de paiement. La prise en compte de toutes les difficultés liées à la perte d’emploi. 

6) Le droit à la santé : Pouvoir accéder aux soins de santé sans conditions de revenus, ni statut social, doit être reconnu pour tous. 

7) Le droit à la culture : L’épanouissement de tous, passe par l’accès à la culture, aux sports, aux activités physiques. Avoir le respect de la créativité et de ceux qui en vivent. 

8) Le droit à la formation : Chacun à droit à une formation qualifiante et diplômante qui permette un emploi stable, choisi et bien rémunéré. 

9) Le droit à des moyens pour vivre : Vivre c’est être en capacité de répondre à ses besoins, à ceux de sa famille quelle que soit sa situation. 

10) Le droit aux vacances et aux loisirs: Pouvoir s’évader, se ressourcer, se libérer des contraintes de recherche d’emploi grâce au développement du tourisme social. Permettre l’accès aux colonies de vacances pour les travailleurs privés d’emploi. Permettre l’accès aux centres de loisirs pour les enfants des privés d’emploi. 

Notes et références modifier

  1. Statuts de la CGT.
  2. En effet, les faibles ressources des comités et des syndicats de privés d'emploi (due à la situation de leurs membres) ne leur permettent pas d'être autonomes financièrement.

Voir aussi modifier

Lien interne modifier

Lien externe modifier