Commission nationale d'histoire militaire (France)

organisme de l'armée française

La Commission nationale d'histoire militaire, initialement appelée Commission française d'histoire militaire[1], a été créée en 1938 en France par les historiens Albert Despréaux (d) et André Desfeuilles (d) en même temps que la Commission internationale d'histoire militaire (de)[2]. Son premier président fut le général Henri Blanc (d)[2].

Commission nationale d'histoire militaire
Histoire
Fondation
1938
Prédécesseur
Commission française d'histoire militaire (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Cadre
Type
Siège
Pays
Organisation
Président
Yves de Guigné (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata

En 1971, Michel Debré, alors ministre de la Défense, qui souhaitait un renouveau de l'histoire militaire en confie la présidence au général Gambiez[2]. Au décès de celui ci, en 1989, le général Delmas, ancien chef du Service historique de la Défense (SHAT) en prend la présidence[2]. À cette période, la Commission nationale d’histoire militaire, comme Institut de polémologie et l'Institut d'histoire des conflits contemporains (IHCC), est intégrée à la Fondation pour les études de défense nationale (d) (FEDN) que dirige alors l'amiral Lacoste puis par l'universitaire et ancien officier des troupes de marine Pierre Dabezies[2]. En 1993, la FEDN disparaît et la Commission française devient une association loi de 1901[2]. En 2014, il est décidé de la rapprocher de la délégation de l'armée de terre au patrimoine (DELPAT), dont le chef de la délégation, le général Yves de Guigné (d), prend alors la présidence de la Commission[1].

La commission siège au château de Vincennes, dans la tour du Diable[2].

Présidents

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Références

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