Les Concentricycloidea ou Peripodida sont d'étranges créatures découvertes en 1986 dans l'Océan Pacifique. Seules quatre espèces illustrent ce groupe ; ce sont en fait des étoiles de mer abyssales minuscules et très modifiées. Il s'agit d'un groupe extrêmement isolé génétiquement : l'infra-classe des Concentricycloidea comporte l'unique ordre des Peripodida, qui ne comporte que la famille des Xyloplacidae qui à son tour ne possède que le genre Xyloplax.

Xyloplax
Description de cette image, également commentée ci-après
Classification WoRMS
Règne Animalia
Embranchement Echinodermata
Sous-embr. Asterozoa
Classe Asteroidea

Infra-classe

Concentricycloidea
Baker, Rowe & H.E.S. Clark, 1986

Ordre

Peripodida
Baker, Rowe & H.E.S. Clark, 1986

Famille

Xyloplacidae
Baker, Rowe & H.E.S. Clark, 1986

Genre

Espèces de rang inférieur

  • Xyloplax medusiformis Baker, Rowe & Clark, 1986
  • Xyloplax turneae Rowe, Baker & Clark, 1988
  • Xyloplax janetae Mah, 2006

Description

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Les individus des trois espèces font moins de 1 cm de diamètre et se présentent sous la forme de petits disques flottant dans l'eau : on pourrait facilement les prendre pour des méduses. Ils n'ont pas de bras mais cinq zones ambulacraires, ils n'ont pas de bouche mais utilisent leurs téguments pour se nourrir (ils filtrent des bactéries au travers de ceux-ci). Ils sont parcourus par deux canaux aquifères circumoraux et un unique anneau périphérique de podia.

Écologie et comportement

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Ce sont des espèces abyssales, qui semblent vivre au contact du bois en putréfaction (sauf Xyloplax princealberti). Elles se nourrissent probablement de biofilms bactériens. L'espèce X. turnerae est pourvue d'un estomac réduit, mais X. medusiformis n'a qu'un système digestif relictuel.

Les trois espèces sont à sexes séparés, avec une fécondation interne : les gonades sont parfois visibles par transparence dans l'animal, formant cinq couples de taches marron-rouges ; seule X. medusiformis est vivipare avec certitude[1].

Répartition

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Une centaine de spécimens ont été récoltés dans les abysses, sur deux sites principaux : en Nouvelle-Zélande et aux Bahamas. Xyloplax princealberti se trouve au large de la côte ouest de l'Amérique du nord.

Classification

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Découvertes en 1986, le classement de ces espèces dans les échinodermes a été controversé. D'abord placées dans une nouvelle classe puis infra-classe, celle des Concentricycloidea, elles sont rangées, depuis 2005, parmi les étoiles de mer (la classe des Asteroidea), où elles constituent l'ordre des'Peripodida, proche de l'ordre des Velatida[2]. D'abord divisé en seulement deux espèces, une troisième (Xyloplax janetae) a été identifiée en 2006 par Christopher Mah, puis une quatrième (Xyloplax princealberti) en 2023.

Taxons de rang inférieur selon World Register of Marine Species (18 décembre 2023)[3] :


Références taxinomiques

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Notes et références

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  1. (en) F. W. E. Rowe, A. N. Baker et H. E. S. Clark, « The Morphology, Development and Taxonomic Status of Xyloplax Baker, Rowe and Clark (1986) (Echinodermata: Concentricycloidea), with the Description of a New Species », Proceedings of the Royal Society of London, vol. 223, no 1273,‎ , p. 431-459 (DOI 10.1098/rspb.1988.0032, lire en ligne).
  2. (en) Daniel A. Janies, Janet R Voight et Marymegan Daly, « Echinoderm Phylogeny Including Xyloplax, a Progenetic Asteroid », Systematic Biology, vol. 60, no 4,‎ , p. 420-438 (DOI 10.1093/sysbio/syr044, lire en ligne).
  3. World Register of Marine Species, consulté le 18 décembre 2023

Bibliographie

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  • Rowe, F.W.E., A.N. Baker, & H.E.S. Clark (1988) "The morphology, development and taxonomic status of Xyloplax Baker, Rowe and Clark (1986) (Echinodermata: Concentricycloidea), with the description of a new species", Proceedings of the Royal Society of London, B 233: 431-459. lire en ligne

Liens externes

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