Concile d'Avignon (1080)

concile d'Avignon en 1080

Le concile d’Avignon est un concile provincial tenu à Avignon en 1080 par Hugues de Die, légat du Saint-Siège sous le pape Grégoire VII[1], pour régler des problèmes provençaux.

Le concile

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En pleine période grégorienne et dans le cadre politique de la querelle des investitures, ce concile demandé par le pape Grégoire VII et soutenu par le comte de Provence Bertrand se tient en 1080 dans la ville d’Avignon en Provence alors terre d’empire, sous la présidence des légats pontificaux Hugues de Die et Richard de Millau l’abbé de Saint-Victor.

Plusieurs prélats y sont nommés et plusieurs dont l’archevêque de Narbonne, Pierre Bérenger de Narbonne (le propre oncle de Richard de Millau), et celui d’Arles, Aicard, déposés. Ce dernier est remplacé par Gibelin de Sabran[2],[3] qui, toutefois, ne pourra prendre possession de son archevêché face à l’hostilité des Arlésiens.

Ces deux prélats avaient la particularité d’appartenir à deux familles en délicatesse avec l’Église, celle des vicomtes de Narbonne et celle des vicomtes de Marseille en conflit respectivement avec le comte de Toulouse et le comte de Provence[4][réf. incomplète].

Voir aussi

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Sources et bibliographie

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  • Martin Aurell, Jean-Paul Boyer et Noël Coulet, La Provence au Moyen Âge, Aix-en-Provence, Publications de l’université de Provence, coll. « Le temps de l’histoire », , 360 p. (ISBN 2-85399-617-4)

Articles connexes

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Notes et références

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  1. Le grand dictionnaire historique ou mélange curieux de l'histoire ..., Volume 1
  2. Catholic Encyclopedia, consultée le 15 novembre 2008 :
    In 1080 a council was held under the presidency of Hugues de Dié, papal legate, in which Achard, usurper of the See of Arles, was deposed, and Gibelin put in his place. Three bishops elect (Lautelin of Embrun, Hugues of Grenoble, Didier of Cavaillon) accompanied the legate to Rome and were consecrated there by Pope Gregory VII.
  3. Aurell, Boyer et Coulet 2005, p. 46 :
    les légats pontificaux, Hugues de Die et Richard de Millau, abbé de Saint-Victor, le déposent sans doute davantage pour son parti pris favorable à Henri IV et à l’antipape Clément III que pour l’irrégularité de son accession à l’épiscopat. Brémond, abbé de Montmajour, proche d’Aicard, est chassé de son monastère par la même occasion.
  4. Florian Mazel, à compléter