Congrès d'Aix-la-Chapelle (1748)

Le congrès d'Aix-la-Chapelle de 1748 est une réunion de diplomates de plusieurs pays européens réunis dans le cadre de la liquidation des différends issus de la guerre de Succession d'Autriche. Il aboutira à la signature de plusieurs textes internationaux, dont l'instrument principal est un traité définitif de paix, appelé le traité d'Aix-la-Chapelle.

Allégorie sur la paix d'Aix-la-Chapelle en 1748.

Toutes les puissances belligérantes ayant pris part à la guerre y envoyèrent leurs ministres depuis le mois de mars 1748, trois pays ont envoyé des ministres plénipotentiaires ordinaires et d'autres des ministres extraordinaires.

Les participants à la conférence modifier

Au nom de la France, le plénipotentiaire était Alphonse-Marie-Louis, comte de Saint-Séverin d'Arragon, et le chef de bureau aux affaires étrangères La Porte du Theil ; la Grande-Bretagne envoya le comte de Sandwich et le chevalier Thomas Robinson ; les Provinces-Unies le comte Willem Bentinck. Les autres participants y envoyèrent des plénipotentiaires extraordinaires.

Des négociations politiques et l'art de la guerre modifier

La première conférence générale des ministres eut lieu le . La France victorieuse par terre offrait la restitution de toutes ses conquêtes. Néanmoins, la guerre continuait dans les Provinces-Unies et le siège de Maastricht commença le 13 avril de la même année.

La seconde conférence des ministres aboutit le , au terme d'une conférence secrète, à signer des articles préliminaires, proposés ultérieurement à l'acceptation des autres puissances belligérantes. Deux articles séparés et secrets sont signés, l'un d'entre eux convient d'une « suspension d'armes » dans les Pays-Bas, à l'exception de Maastricht. Malgré les protestations du comte de Kaunitz-Rittberg, au nom de l'impératrice-reine Marie-Thérèse, ce ministre accepta les préliminaires le 31 mai.

Le traité final modifier

La convention d'Aix-la-Chapelle du , appelée également « paix d'Aix-la-Chapelle », prévoit que les troupes russes arrivées en Franconie, actuellement en marche pour se rendre, par l'Allemagne, dans les Pays-Bas, serait renvoyées en Russie.

Le traité fut signé le par la France, la Grande-Bretagne et les Provinces-Unies, et les autres parties y accédèrent ultérieurement et firent ratifier le traité.

Bibliographie modifier

  • F.G. de Koch et F. Schoell, Histoire abrégée des traités de paix, entre les puissances de l'Europe depuis la paix de Westphalie, t. 1, Bruxelles, .