Congrès mondial amazigh

Le Congrès Mondial Amazigh (CMA) est une organisation internationale non gouvernementale (ONG) regroupant des associations socioculturelles et de développement berbères, aussi bien d'Afrique du Nord-Ouest que de la diaspora.

Congrès Mondial Amazigh
ⴰⴳⵔⴰⵡ ⴰⵎⴰⴹⵍⴰⵏ ⴰⵎⴰⵣⵉⵖ
Agraw Amaḍlan Amaziɣ
Logo de l'organisation
Situation
Création (29 ans)
Saint-Rome-de-Dolan, France
Type Organisation non gouvernementale
Domaine Berbérisme, droits de l'homme
Siège 9 rue Parrot, Paris, France
Langue Français, langues berbères
Organisation
Membres en augmentation 1,000
Président Kamira Nait Sid

Site web https://www.congres-mondial-amazigh.org/

Son objectif principal est la défense des droits et des intérêts politiques, économiques, sociaux, culturels et linguistiques des Berbères.

Le CMA a pour mission de porter la revendication berbère au niveau international en informant et en sensibilisant l’opinion publique internationale, les peuples, les États démocratiques et les ONG œuvrant dans le domaine des droits de l'homme, et en interpelant les organisations internationales officielles telles que l’ONU, l’Union européenne, le Conseil de l'Europe et l’Union africaine.

Le CMA s’est également donné pour mission de coordonner et soutenir les actions et projets des organisations de la société civile et des militants œuvrant sur le terrain, dans le domaine de la défense et la promotion des droits des Berbère.

Le Congrès Mondial Amazigh est né de la volonté des Berbères de se doter d’une structure de coordination et de représentation à l’échelle internationale, indépendante des États et des partis politiques.

Cette idée, vieille de plusieurs années, s'est concrétisée les 1er, 2 et à Saint-Rome-de-Dolan (France) lors d’un pré-congrès qui a réuni une centaine de délégués d’associations berbères, venus des pays d'Afrique du Nord, d’Europe et d’Amérique. Cette rencontre historique a donné naissance à une organisation internationale appelée Congrès Mondial Amazigh (CMA) dont le siège se trouve à Paris (France).

Congrès

modifier

Congrès du CMA unifié

modifier

Congrès du CMA en cours de scission

modifier

Scission de l'Assemblée Mondiale Amazighe

modifier

À la suite de divergences internes, notamment à propos de l'alternance nationale des présidents et de la limitation à deux mandats pour le titulaire de ce poste, il y a entre 2008 et 2011 deux organisations portant le nom de « Congrès Mondial Amazigh ».

  • l'une, issue du Ve congrès qui s'est déroulé à Meknès (Maroc) –après son interdiction en Kabylie– du au , est dirigée par Belkacem Lounès, binational algéro-français.
  • l'autre, "dissidente" et issue d'un « autre Ve congrès » à Tizi Ouzou (Algérie), est dirigée par Rachid Raha, binational maroco-espagnol, déjà président du CMA en 1999-2002 et vice-président en 2002-2008[1]. Cette dernière a décidé, lors de son « VIe congrès » les 9- à Bruxelles (Belgique), du changement de dénomination, de la refonte de ses statuts ainsi que de la création d’une nouvelle institution avec de nouvelles structures. Le Congrès Mondial Amazigh "dissident" (CMA "Raha") devient l'Assemblée mondiale amazighe (AMA).

Congrès du CMA après la scission de l'AMA

modifier
  • VIe congrès: en 2011 à Djerba (Tunisie)
  • VIIe congrès: 24- à Agadir (Maroc)
  • VIIIe congrès: en 2018 à Tunis (Tunisie)

Actions et militantisme

modifier

Politiques des pays nord africains envers les Amazighs

modifier

Le CMA est notablement critique envers l'ensemble des pays d'Afrique du Nord.

À la mi-, le CMA a remis au Parlement européen un manifeste dénonçant la « politique d’apartheid » » que subiraient les Berbères du Maroc [2].

Élections régionales françaises de mars 2010

modifier

Pour la première fois, en tant qu'observateur, depuis , de la fédération Régions et peuples solidaires[3], partenaire de Europe Écologie, le Congrès Mondial Amazigh a obtenu un élu aux élections régionales françaises de 2010 en la personne de son président, Belkacem Lounes, élu au Conseil régional de Rhône-Alpes. Il figurait au premier tour en sixième position dans l'Isère, en tant qu'« animateur de Régions et peuples solidaires »" et au second tour en quinzième position sur la liste d'union de la gauche[4],[5],[6].

Notes et références

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier