Wikipédia

Conséquences économiques de l'immigration

Les conséquences économiques de l'immigration sont l'ensemble des effets d'ordre économique de l'immigration, c'est-à-dire de l'installation d'un individu dans un pays autre que celui dont il est originaire. La science économique s'est intéressée depuis longtemps aux questions liées à la mobilité des travailleurs. Les études économétriques sur les effets économiques de l'immigration se sont multipliées au XXe siècle.

Vue synthétique modifier

Les études économiques sur les migrations internationales tendent à montrer que les effets de l'immigration sur les populations autochtones sont positives, mais faibles. Les études sont plus nuancées concernant l'effet des migrations sur les populations autochtones faiblement diplômées ; les effets sur ces populations sont faibles, qu'ils soient positifs ou négatifs[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9],[10],[11],[12],[13],[14],[15],[16],[17],[18],[19],[20],[21],[22],[23],[24],[25],[26],[27],[28],[29]

Une étude publiée par David Card, Christian Dustmann et Ian Preston (2012), « Immigration, Wages, and Compositional Amenities », indique que « la plupart des études existantes sur les conséquences économiques de l'immigration suggère que ces conséquences sont faibles, et qu'en moyenne, elles sont positives pour la population autochtone »[30]. Örn Bodvarsson et Hendrik Van den Berg conduisent, dans leur livre The Economics of Immigration: theory and policy (2013), une revue des articles académiques sur le lien entre immigration et niveau de vie, et concluent « une comparaison des preuves apportées par différentes études [...] rend clair que, à quelques rares exceptions, il n'y a pas de preuve statistique forte qui soutienne l'opinion commune selon laquelle l'immigration a un effet adverse sur les travailleurs autochtones du pays de destination des migrants »[31].

Le consensus parmi les économistes européens est que la liberté de mouvement des travailleurs au sein de l'Europe améliore le niveau de vie de l'Européen moyen, ainsi que de l'Européen moins qualifié[32]. L'augmentation du niveau de vie des populations autochtones due à l'immigration qualifiée fait consensus parmi les économistes américains[33]. Il fait aussi consensus que l'immigration non-qualifiée améliore le niveau de vie des autochtones, mais a un effet négatif sur les populations moins qualifiées, à défaut d'une compensation[34].

Le consensus parmi les économistes américains au sujet du lien entre immigrationet innovation est que « l'immigration qualifiée stimule l'innovation et la productivité »[35]. Dans le Handbook of the Economics of International Immigration (2015), Robert W. Fairlie et Magnus Lofstrom écrivent que, comme l'a montré une étude de 2013 sur la littérature académique économique, « la plupart de la recherche qui a été réalisée [sur ce sujet] indique une contribution positive nette des entrepreneurs immigrés »[36].

Effets sur la croissance modifier

Effet positif modifier

Une étude de 2016 estime que les restrictions à l'immigration dans les années 1924 aux États-Unis ont réduit le potentiel de croissance économique du pays[37]. La régularisation des travailleurs sans papiers en France en 1981 par François Mitterrand a augmenté de 1 % le PIB français[38].

Effet estimé de la mobilité des travailleurs modifier

Des études ont étudié l'effet sur la croissance de la suppression des barrières à l'immigration. Cela aurait un effet nettement positif sur le PIB mondial, avec des gains allant de +67% du PIB mondial à +147,3%[39],[40],[41],[42],[43],[44].

Effets sur les finances publiques modifier

Effet général modifier

Une revue de la littérature académique datant de 2011 indique que la plupart des études sur le sujet montrent un effet net positif ou faible sur les finances publiques en moyenne. L'ampleur de l'effet varie selon les études[5]. Les auteurs écrivent que l'effet net de l'immigré dépend de plusieurs facteurs, tels que son âge à l'arrivée dans le pays, son niveau d'études, la raison de sa migration, etc.[5]

Effet positif modifier

Une étude de l'École d'économie de Paris (2018) montre qu'entre 1980 et 2015, « les migrations internationales ont eu un effet positive sur les performances économiques et fiscales des pays de l'OCDE »[45].

Aux États-Unis, une revue de la littérature en 2007 par le Congressional Budget Office estime que « ces deux dernières décennies, la plupart des efforts mis en œuvre pour estimer l'effet de l'immigration aux États-Unis sur les finances publiques ont conclu que, de manière agrégée et sur le long terme, les revenus fiscaux liés aux impôts générés par tous les types d'immigrés (légaux comme clandestins) dépassent le coût des services publics qu'ils utilisent »[46].

Une étude de 2018 sur les réfugiés installés en Europe entre 1985 et 2015 montre un effet positif sur les finances publiques[47],[48]. Les immigrés issus de l'UE ont eu une contribution positive nette aux finances publiques au Danemark[49] et au Royaume-Uni[50],[23].

Une étude de 2017 montre que, lorsque les immigrés roumains et bulgares établis au Royaume-Uni ont eu la possibilité légale d'obtenir des minima sociaux supplémentaires de la part du pays, peu l'ont demandé, ne causant aucune augmentation notable des dépenses publiques[51].

Effets sur les inégalités sociales modifier

Effet général modifier

L'immigration est responsable d'une petite partie de l'augmentation des inégalités salariales dans les pays développés[52],[53].

Augmentation des inégalités modifier

Certains études établissent un lien entre l'immigration d'individus à faible niveau de compétences et une augmentation plus forte de l'inégalité salariale au sein de la population autochtone[54],[55],[56].

Effets sur l'emploi modifier

Effet sur la distribution des emplois modifier

Les études sur les emplois occupés par les immigrés tendent à montrer que les immigrés et les autochtones n'occupent pas les mêmes emplois. Les immigrés sont souvent recrutés pour des emplois plus risqués. Cela est en partie dû aux caractéristiques des immigrés, parmi lesquels un niveau de maîtrise de la langue locale plus faible, et des niveaux de diplôme plus faibles également[57].

Certaines études montrent que l'arrivée d'immigrés sur le marché du travail a tendance à pousser les autochtones hors des emplois demandant des faibles compétences, leur permettant d'obtenir des emplois mieux rémunérés ; ainsi, les immigrés occupent des emplois anciennement occupés par des autochtones[58],[59].

La concurrence des immigrés dans une profession peut aggraver le sous-emploi dans cette profession[60].

Effet sur la productivité et les salaires modifier

Des études se sont concentrées sur une estimation de l'effet de l'immigration sur la productivité[61],[62],[63],[17],[64],[65]. Certaines se sont concentrées sur les effets des migrations sur la croissance. Une étude trouve que lors de la période des grandes migrations aux États-Unis (1850 à 1920), l'immigration a contribué à une augmentation des salaires, de la productivité, de l'innovation et de l'industrialisation, sur le court terme ; sur le long terme, une augmentation des revenus, une réduction de la pauvreté, du chômage, une augmentation de l'urbanisation, et du niveau de diplômes américain[66].

Une étude de 2019 sur les travailleurs étrangers ayant une licence et travaillant dans le domaine de la science et des technologies montre que ces travailleurs n'ont pas remplacé les natifs, mais ont eu un effet positif sur le salaire de ces derniers[67]. Une étude de 2021 montre aussi que les immigrés très diplômés en Suisse font augmenter le salaire des autochtones suisses très diplômés[68].

Certaines études ont suggéré que l'immigration peut contrecarrer certains effets adverses de la robotisation sur le niveau d'emploi des autochtones[58],[59]. La concurrence des immigrés dans une profession a tendance à faire augmenter les salaires des autres autochtones[35].

Effet sur le revenu modifier

Une étude de 2019 montre que les restrictions à l'immigration mises en place dans les années 1920 aux États-Unis ont eu un effet négatif sur les revenus des travailleurs américains[69].

Une étude publiée dans Science (2017) montre que l'influx d'informaticiens d'origine étrangère dans les années 1990 en Amérique a profité aux consommateurs, car cela a fait baisser les prix, et rendu les produits plus efficaces. Cela aurait ainsi augmenté le revenu des travailleurs entre 0,2 % et 0,3 %, mais réduit les salaires des informaticiens américains entre 2,6 % et 5,1 %[70].

Effet sur les délocalisations modifier

Une étude de 2019 montre que l'immigration mène à une réduction des délocalisations des entreprises[71].

Effets sur l'innovation et l'entrepreneuriat modifier

Effets de l'immigration en général modifier

Beaucoup d'études académiques trouvent un lien positif entre l'immigration et l'innovation[72],[73]. Une étude menée par Akcigit Ufuk, Grigsby John et Nicholas Tom (2017) montre que les zones où les immigrés sont les plus nombreux aux États-Unis sont celles où l'on innove beaucoup plus ; l'innovation y est mesurée par les dépôts de brevets et les citations académiques[74]. Les immigrés y ont un taux de création d'entreprises plus élevé que les autochtones (Sari Pekkala Kerr et William R. Kerr, 2016)[75].

Les entreprises détenues par des immigrés ont un taux d'innovation plus élevé que les entreprises fondées par des entrepreneurs nés en Amérique[76]. Ainsi, dans un Policy Brief (2016), la National Foundation for American Policy remarque que « les immigrés ont fondé plus de la moitié (44 sur 87) des startups américaines qui ont une valeur supérieure à un milliard de dollars, et plus encore sont des membres clefs du management ou des équipes de développement des produits dans 70% de ces entreprises (62 sur 87) »[77].

L'immigration de masse peut aussi stimuler l'innovation et la croissance. Cela a fait l'objet d'études historiographiques et économiques dans le cas de l'immigration d'hughenots français en Prusse[78], ou encore dans le cas de l'immigration juive et bohémienne à Berlin au XIXe siècle[79]. Un lien a aussi été montré, dans le cas américain, entre l'immigration juive et l'innovation[80], ainsi qu'entre l'immigration européenne en en Argentine et la croissance entre 1850 et 1914[81]. L'immigration est-allemande en Allemagne de l'Ouest[82], ou les migrations de Polonais en Allemagne après que la Pologne a rejoint l'Union européenne[83], peuvent aussi être citées.

Effets de l'immigration qualifiée modifier

La présence d'immigrés décrochant un diplôme d'université est aussi corrélée à une augmentation de l'innovation. Une étude de Jennifer Hunt et Marjolaine Gauthier-Loiselle (2010) conclut qu'aux États-Unis, « une augmentation d'un point de pourcentage d'individus immigrés ayant obtenu un diplôme de licence dans la population augmente le niveau de brevets par tête entre 9 et 18 pourcents »[84].

L'immigration de travailleurs économiques augmente généralement le capital humain des pays qui reçoivent ces travailleurs[85],[86],[87],[88],[89]. La fuite des cerveaux joue à ce titre un rôle important pour les pays qui réussissent à les attirer. Les doctorants d'origine étrangère sont une source de croissance importante pour les Etats-Unis[90]. Dans ce pays, les travailleurs immigrés représentent une part disproportionnée des métiers dans les champs scientifiques, technologiques, ou liés à l'ingénierie et aux maths. Comme le remarque une étude du National Bureau of Economic Research (2016), « en 2013, les travailleurs immigrés représentent 19,2% des travailleurs dans le domaine de la science, de la technologie, de l'ingénierie et des maths disposant d'une licence, 40,7% de ceux disposant d'un master, et plus de la moitié - 54,5% - de ceux qui ont un doctorat »[91].

Effets de l'immigration de réfugiés modifier

Effet général modifier

L'effet économique positif de l'accueil de réfugiés fait l'objet d'un consensus parmi les économistes. Un questionnaire envoyé à des économistes en 2017 montre que 34 % des économistes considèrent que l'entrée de réfugiés en Allemagne depuis l'été 2015 aura, à terme, un effet économique positif sur les citoyens allemands pour la décennie à venir. 38 % étaient incertains, et 6 % n'étaient pas d'accord[92].

Toutefois, les études économiques sur l'effet de l'entrée de réfugiés dans un pays sur le niveau de vie des habitants n'ont pas de résultat univoque. Certaines montrent des résultats positifs, d'autres négatifs ; certaines, enfin, ne trouvent aucun effet discernable[2],[93],[94],[95],[96],[97],[98],[99],[100],[101],[102],[103],[104],[1],[105],[106]. Ainsi, comme l'écrit Michael Clemens, les études économiques sur les influx de migrants et de réfugiés ont eu des résultats variés, qui indiquent souvent un effet limité, et parfois positif[107].

Une étude réalisée en Allemagne a conclu que les réfugiés ont des effets négatifs sur l'économie au cours des six premières années en raison de l'intégration, mais qu'ils ont ensuite des effets positifs sur l'économie[108].

Études empiriques trouvant un effet positif modifier

Certaines études de cas ont été réalisées. Une étude de 2018 sur l'effet de l'immigration de réfugiés vietnamiens aux Etats-Unis indique un effet positif sur les exportations américaines, notamment en direction du Vietnam[109]. Une étude de la même année, sur les réfugiés qui se sont installés en Europe de l'Ouest entre 1985 et 2015, montre un effet macroéconomique positif, ainsi qu'un effet positif au niveau des finances publiques[47],[48].

L'influx de 1,3 million de réfugiés syriens en Jordanie, sur une population jordanienne totale de 6,6 millions, a fait l'objet d'une étude en 2019, qui montre que la situation n'a pas eu d'effet sur l'emploi des Jordaniens natifs[100]. Une étude publiée en 2020 montre que l'influx de réfugiés syriens en Turquie a amélioré la productivité des entreprises turques[110].

Une étude publiée en 2017 montre qu'aux États-Unis, les réfugiés paient en impôts et taxes « 21 000$ de plus qu'ils ne reçoivent en dépenses sociales durant leurs vingt premières années aux États-Unis »[105].

L'administration Trump ordonne au Département de la Santé de réaliser une étude économique sur l'effet économique des réfugiés. Cette étude, qui ne devait pas être rendue publique, a été révélée a posteriori, et estime que les réfugiés apportaient aux finances publiques 63 milliards de dollars de recettes publiques de plus que qu'ils ne coûtent[111].

Une étude publiée en 2017 sur l'effet de long terme des réfugiés aux États-Unis sur le marché du travail américain, entre 1980 et 2010, estime qu'il n'y a « aucun effet adverse de long terme de l'entrée de réfugiés sur le marché du travail américain »[112].

Une étude de 2018 montre que les zones en Grèce qui ont accueilli le plus de réfugiés grecs orthodoxes après la guerre greco-turque de 1912 à 1922 ont aujourd'hui des revenus plus élevés, et de meilleurs résultats scolaires[113].

Études empiriques trouvant un effet négatif modifier

Plusieurs études trouvent des effets négatifs à l'accueil de réfugiés. Les réfugiés ont tendance à s'intégrer dans le marché du travail local moins rapidement que les migrants économiques. Cela est en partie dû à la perte de capital humain lors de leur migration[114].

Les réfugiés ont tendance à moins bien s'en sortir économiquement que les autochtones, à maîtrise du langage et compétences égaux. Une étude de 2013 sur les migrations en Allemagne de l'Ouest de la part des Allemands de l'Est montrent un tel effet, qui subsiste des décennies après[115].

L'intégration sociale joue un rôle important. Une étude sur les réfugiés aux États-Unis montre que les réfugiés entrés sur le sol américain avant l'âge de 14 ans ont des taux de réussite scolaire (au lycée, à l'université) similaires aux autochtones. Cela n'est toutefois pas le cas pour les réfugiés plus âgés, notamment du fait de la barrière de la langue, et parce qu'ils ne sont pas accompagnés par leurs parents[105]. Les réfugiés âgés entre 18 et 45 ans au moment de leur arrivée sur le territoire ont généralement des niveaux éducatifs, une maîtrise de la langue locale, plus faible. Cela se traduit par un niveau d'emploi plus faible, des dépenses sociales plus élevées à leur égard, et des revenus plus faibles[105]. Toutefois, la situation s'améliore à travers le temps pour le réfugié[105].

En 2017, une étude sur les 500 000 Portugais qui sont retournés vivre au Portugal après avoir vécu au Mozambique et en Angola, au milieu des années 1970, ont fait baisser la productivité du travail et les salaires[116].

Effets de l'immigration clandestine modifier

Effet général modifier

La recherche sur l'immigration illégale (ou clandestine) est parcellaire du fait de la difficulté à agréger des données. Les études tendent à indiquer un effet plutôt positif pour la population locale[117],[118], ainsi que sur les finances publiques[46],[119].

Effets de la légalisation du statut des clandestins modifier

Des études ont cherché à estimer les gains économiques liés à la légalisation du statut des immigrés clandestins. Aux États-Unis, ces études concluent à un effet positif en 2013, car la légalisation permettrait une augmentation du revenu de ces immigrés d'un quart, soit une hausse du PIB américain d'1,4 billion de dollars en dix ans[120]. Une étude de 2016 estime qu'une légalisation du statut des clandestins « augmenterait leur contribution économique [...] d'environ 20 %, à la hauteur de 3,6 % du PIB du secteur privé »[121].

Une étude de 2018 du NBER estime que les clandestins génèrent des profits supérieurs par travailleur pour les entreprises américaines, et qu'ainsi, « restreindre leur entrée sur le marché du travail a un effet dépressif sur la création d'emplois, et donc, en retour, sur l'emploi des autochtones »[122].

En Espagne, la légalisation d'immigrés clandestins a fait augmenter leur revenu de 4 189€/an/immigré[119]. Toutefois, après la légalisation, l'emploi de certains autochtones faiblement diplômés a empiré. L'emploi des autochtones diplômés a augmenté[119].

Effets de la lutte contre l'immigration clandestine modifier

Une étude de 2015 estime qu'« une augmentation du taux de déportation des immigrés et d'un resserrement des contrôles aux frontières affaiblit le marché du travail peu qualifié et augmente le chômage et des autochtones faiblement qualifiés » ; en sens inverse, une légalisation du statut de ces immigrés réduit le taux de chômage des autochtones faiblement qualifiés et augmente le niveau de revenu par tête[4].

Une étude de 2017 montre qu'un plus grand contrôle des immigrés clandestins augmente la probabilité que leurs enfants, nés sur le sol américain, vivent en situation de pauvreté[123].

En 2021, une étude estime que les immigrés clandestins ont un effet positif sur l'emploi et le salaire des autochtones[124].

En 2018, une étude ne trouve aucun effet de l'arrestation d'immigrés clandestins aux États-Unis sur le niveau d'emploi des autochtones[125]. Une étude américaine de 2020 montre que l'arrestation d'immigrés clandestins dans le pays menait à une chute de la production dans l'industrie laitière américaine ; aussi, que les entreprises de l'industrie laitière américaine répondent à une augmentation des arrestations des immigrés clandestins par une substitution du facteur travail par le facteur capital, c'est-à-dire en automatisant leur travail[126].

Effets sur les pays d'émigration modifier

Effets positifs modifier

La recherche économique tend à aboutir à la conclusion que l'immigration est également bénéfique pour les pays d'émigration[127],[128]. Une étude de di Giovanni, Levchenko et Ortega (2015) montrent un effet positif sur le niveau de vie à la fois du pays d'accueil, et d'envoi : « l'effet sur le niveau de vie de l'immigration est substantiel, à hauteur d'environ 5  % à 10 % pour les pays qui reçoivent des immigrés, et 10 % pour les pays qui reçoivent des transferts de fonds de la part des immigrés »[127].

Effets négatifs modifier

L'économie observe depuis le XIXe siècle des effets négatifs à l'émigration sur le pays d'envoi[129].

Effets sur le niveau de vie des immigrés modifier

Au niveau mondial modifier

Dans une étude de 2005, Walmsley et Winters estiment qu'une réduction, même faible, des barrières à la mobilité du facteur travail entre pays pauvres et pays riches aurait un effet plus élevé sur la réduction de la pauvreté mondiale que de réduire le nombre de mesures protectionnistes ou de continuer la libéralisation des échanges économiques[130]. Dans une étude de 2019 dans le Journal of Development Economics, Clemens et Pritchett écrivent que l'immigration de travailleurs de lieux à faible productivité de lieux à haute productivité « semble de loin être la politique publique la plus efficace pour réduire la pauvreté »[131].

Branko Milanović appui cette thèse, en soutenant que le pays de résidence est le plus important déterminant des inégalités de revenu mondiales, ce qui suggère qu'une réduction des barrières à la mobilité du facteur travail réduiraient les inégalités de revenus[132],[133]. Une étude de 2018 estime qu'une augmentation du libre-échange aurait un effet de réduction des inégalités salariales[55].

Au niveau national modifier

Certaines études ont cherché à déterminer l'effet d'une immigration sur le niveau de salaire ou de vie des personnes ayant immigré.

Une étude menée par Clemens, Montenegro et Pritchett en 2019 montre qu'une immigration aux États-Unis depuis 42 pays pauvres permet l'augmentation du niveau de revenu de l'immigré. L'augmentation est une multiplication par 16,4 dans le cas le plus extrême (immigration depuis le Yémen), et d'1,7 dans le cas du Maroc[134]. Cela corrobore une étude de 2017 sur l'immigration mexicaine aux États-Unis, qui estimait que le revenu des ménages immigrés était multiplié par cinq en peu de temps après leur arrivée[135]. Ainsi, le gain pour les immigrés est plus élevé que ce qui aurait été possible en vertu des programmes de développement économique[135].

Une étude menée sur des immigrés de Tonga ayant gagné à la loterie des visas pour la Nouvelle-Zélande montre une augmentation du revenu de 263 % des immigrés après un an dans le nouveau pays, par rapport aux Tongiens restés dans leur pays[136]. Une étude de plus long terme sur ce cas trouve des résultats similaires : ceux qui ont gagné la loterie et se sont installés en Nouvelle Zélande « continuent de gagner presque 300 % de plus que ceux qui n'ont pas immigré. Ils ont une meilleure santé mentale, vivent dans des ménages avec des dépenses plus élevées de 250 %, sont propriétaires de plus de véhicules »[137]. Au cours de leur vie, le gain de ses immigrés est estimé à 315 000 dollars néozélandais[137].

Une étude menée sur des travailleurs immigrés européens au Royaume-Uni montre également un effet nettement positif[138].

Effets sur les flux économiques internationaux modifier

Augmentation des exportations modifier

La recherche économique montre un effet positif de l'immigration sur les exportations[139],[140],[141],[142],[109]. En 2018, Dany Bahar et Hillel Rapoport montrent qu'« une augmentation de 10% d'immigrés issus de pays qui exportent un bien est associée avec une augmentation de 2% de la probabilité que le pays hôte commence à exporter ces biens dans la décennie qui suit [alors qu'elle ne le produisait pas avant] »[143].

Augmentation des investissements modifier

Certains articles de recherche ont montré un effet positif de l'immigration sur les flux financiers entre les pays d'émigration et d'immigration[144],[145].

Notes et références modifier

  1. ↑ a et b David Card, « The Impact of the Mariel Boatlift on the Miami Labor Market », Industrial and Labor Relations Review, vol. 43, no 2,‎ , p. 245–257 (DOI 10.1177/001979399004300205, S2CID 15116852, lire en ligne)
  2. ↑ a et b Mette Foged et Giovanni Peri, « Immigrants' Effect on Native Workers: New Analysis on Longitudinal Data », American Economic Journal: Applied Economics, vol. 8, no 2,‎ , p. 1–34 (DOI 10.1257/app.20150114, hdl 10419/110686, S2CID 5245205, lire en ligne)
  3. ↑ (en) George J. Borjas, « The Labor Demand Curve is Downward Sloping: Reexamining the Impact of Immigration on the Labor Market », The Quarterly Journal of Economics, vol. 118, no 4,‎ , p. 1335–1374 (ISSN 0033-5533, DOI 10.1162/003355303322552810, CiteSeerx 10.1.1.183.1227)
  4. ↑ a et b Andri Chassamboulli et Giovanni Peri, « The labor market effects of reducing the number of illegal immigrants » (Submitted manuscript), Review of Economic Dynamics, vol. 18, no 4,‎ , p. 792–821 (DOI 10.1016/j.red.2015.07.005, S2CID 16242107, lire en ligne)
  5. ↑ a b et c Sari Pekkala Kerr et William R. Kerr, « Economic Impacts of Immigration: A Survey », Finnish Economic Papers, vol. 24, no 1,‎ , p. 1–32 (lire en ligne)
  6. ↑ (en) Simonetta Longhi, Peter Nijkamp et Jacques Poot, « A Meta-Analytic Assessment of the Effect of Immigration on Wages », Journal of Economic Surveys, vol. 19, no 3,‎ , p. 451–477 (ISSN 1467-6419, DOI 10.1111/j.0950-0804.2005.00255.x, CiteSeerx 10.1.1.594.7035)
  7. ↑ (en) Simonetta Longhi, Peter Nijkamp et Jacques Poot, « Meta-Analyses of Labour-Market Impacts of Immigration: Key Conclusions and Policy Implications », Environment and Planning C: Government and Policy, vol. 28, no 5,‎ , p. 819–833 (ISSN 0263-774X, DOI 10.1068/c09151r, S2CID 154749568)
  8. ↑ (en) Liesbet Okkerse, « How to Measure Labour Market Effects of Immigration: A Review », Journal of Economic Surveys, vol. 22, no 1,‎ , p. 1–30 (ISSN 1467-6419, DOI 10.1111/j.1467-6419.2007.00533.x, S2CID 55145701, lire en ligne)
  9. ↑ (en) Gianmarco I. P. Ottaviano et Giovanni Peri, « Rethinking the Effect of Immigration on Wages », Journal of the European Economic Association, vol. 10, no 1,‎ , p. 152–197 (ISSN 1542-4774, DOI 10.1111/j.1542-4774.2011.01052.x, S2CID 154634966, CiteSeerx 10.1.1.695.2005)
  10. ↑ (en) Michele Battisti, Gabriel Felbermayr, Giovanni Peri et al. Immigration, Search, and Redistribution: A Quantitative Assessment of Native Welfare (rapport), (DOI 10.3386/w20131)
  11. ↑ David Card, « Is the New Immigration Really So Bad? », Economic Journal, vol. 115, no 506,‎ , F300–F323 (DOI 10.1111/j.1468-0297.2005.01037.x, S2CID 1601285, lire en ligne)
  12. ↑ (en) Christian Dustmann, Albrecht Glitz et Tommaso Frattini, « The labour market impact of immigration », Oxford Review of Economic Policy, vol. 24, no 3,‎ , p. 477–494 (ISSN 0266-903X, DOI 10.1093/oxrep/grn024, CiteSeerx 10.1.1.521.9523)
  13. ↑ « Migrants Bring Economic Benefits for Advanced Economies », sur iMFdirect – The IMF Blog, (consulté le )
  14. ↑ Francesco Furlanetto et Ørjan Robstad, « Immigration and the macroeconomy: Some new empirical evidence », sur VoxEU.org, (consulté le )
  15. ↑ (en) Amelie Constant, George Washington University et USA, « Do migrants take the jobs of native workers? », IZA World of Labor,‎ (DOI 10.15185/izawol.10 Accès libre, lire en ligne)
  16. ↑ (en) Panel on the Economic and Fiscal Consequences of Immigration, Committee on National Statistics, Division of Behavioral and Social Sciences and Education, National Academies of Sciences, Engineering et and Medicine, The Economic and Fiscal Consequences of Immigration, (ISBN 978-0309444422, DOI 10.17226/23550, hdl 10919/83151, lire en ligne)
  17. ↑ a et b Cristina Mitaritonna, Gianluca Orefice et Giovanni Peri, « Immigrants and Firms' Outcomes: Evidence from France », European Economic Review, vol. 96,‎ , p. 62–82 (DOI 10.1016/j.euroecorev.2017.05.001, S2CID 157561906, lire en ligne)
  18. ↑ (en) « What the Mariel Boatlift of Cuban Refugees Can Teach Us about the Economics of Immigration: An Explainer and a Revelation », Center For Global Development (consulté le )
  19. ↑ Giovanni Peri, « Did Immigration contribute to wage stagnation of unskilled workers? », Research in Economics, vol. 72, no 2,‎ , p. 356–365 (DOI 10.1016/j.rie.2017.02.005, S2CID 157084921)
  20. ↑ (en) Ian Preston, « Fact Check: does immigration have an impact on wages or employment? », The Conversation (consulté le )
  21. ↑ Jonathan Portes, « The economic impacts of immigration to the UK », sur VoxEU.org, (consulté le )
  22. ↑ (en) Giovanni Peri et Vasil Yasenov, « The Labor Market Effects of a Refugee Wave: Synthetic Control Method Meets the Mariel Boatlift », Journal of Human Resources,‎ , p. 0217_8561R1 (ISSN 0022-166X, DOI 10.3368/jhr.54.2.0217.8561R1, hdl 10419/161228 Accès libre, S2CID 12701042, lire en ligne)
  23. ↑ a et b (en-GB) « The effects of EU migration on Britain in 5 charts: Did migrants really force down wages and are they a drain on the UK exchequer? », sur Financial Times, (consulté le )
  24. ↑ (en) Beerli Andreas, Ruffner Jan, Siegenthaler Michael et al. The Abolition of Immigration Restrictions and the Performance of Firms and Workers: Evidence from Switzerland (rapport), (DOI 10.3386/w25302, S2CID 169385046)
  25. ↑ (en) Anthony Edo, « The Impact of Immigration on the Labor Market », Journal of Economic Surveys, vol. 33, no 3,‎ , p. 922–948 (ISSN 1467-6419, DOI 10.1111/joes.12300, S2CID 158532621)
  26. ↑ (en) Jonathan Wadsworth, « Off EU Go? Brexit, the UK Labour Market and Immigration », Fiscal Studies, vol. 39, no 4,‎ , p. 625–649 (ISSN 1475-5890, DOI 10.1111/1475-5890.12177, S2CID 158641901)
  27. ↑ (en) Jongkwan Lee, Giovanni Peri et Vasil Yasenov The Labor Market Effects of Mexican Repatriations: Longitudinal Evidence from the 1930s (rapport), (DOI 10.3386/w26399, S2CID 208192092)
  28. ↑ (en) Bernard Fingleton, Daniel Olner et Gwilym Pryce, « Estimating the local employment impacts of immigration: A dynamic spatial panel model », Urban Studies, vol. 57, no 13,‎ , p. 2646–2662 (ISSN 0042-0980, DOI 10.1177/0042098019887916 Accès libre)
  29. ↑ (en) Anders Böhlmark et Alexander Willén, « Tipping and the Effects of Segregation », American Economic Journal: Applied Economics, vol. 12, no 1,‎ , p. 318–347 (ISSN 1945-7782, DOI 10.1257/app.20170579, S2CID 158964921, lire en ligne)
  30. ↑ David Card, Christian Dustmann et Ian Preston, « Immigration, Wages, and Compositional Amenities », Journal of the European Economic Association, vol. 10, no 1,‎ , p. 78–119 (ISSN 1542-4774, DOI 10.1111/j.1542-4774.2011.01051.x, S2CID 154303869, lire en ligne)
  31. ↑ Örn B Bodvarsson et Hendrik Van den Berg, The economics of immigration: theory and policy, New York; Heidelberg [u.a.], Springer, (ISBN 978-1461421153, OCLC 852632755), p. 157
  32. ↑ « Migration Within Europe | IGM Forum », sur www.igmchicago.org (consulté le )
  33. ↑ « Poll Results | IGM Forum », sur www.igmchicago.org (consulté le )
  34. ↑ « Poll Results | IGM Forum », sur www.igmchicago.org (consulté le )
  35. ↑ a et b Sari Pekkala Kerr, William Kerr, Çağlar Özden et Christopher Parsons, « High-Skilled Migration and Agglomeration » (Submitted manuscript), Annual Review of Economics, vol. 9, no 1,‎ , p. 201–234 (DOI 10.1146/annurev-economics-063016-103705, S2CID 157793269, lire en ligne)
  36. ↑ Robert W. Fairlie et Magnus Lofstrom, « Immigration and Entrepreneurship », Handbook on the Economics of International Immigration, vol. 1, no 7669,‎ , p. 877–911 (ISBN 978-0444633729, DOI 10.1016/B978-0-444-53768-3.00017-5, S2CID 152830080, lire en ligne)
  37. ↑ (en) « One Sure Way to Hurt the U.S. Economy? Cut Immigration », Bloomberg.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  38. ↑ (en) George Borjas et Anthony Edo, « Monopsony, Efficiency, and the Regularization of Undocumented Immigrants », NBER Working Paper, National Bureau of Economic Research, no w31457,‎ (DOI 10.3386/w31457, lire en ligne, consulté le )
  39. ↑ Ana Maria Iregui, « Efficiency Gains from the Elimination of Global Restrictions on Labour Mobility: An Analysis using a Multiregional CGE Model », Ideas,‎ (lire en ligne)
  40. ↑ Michael A Clemens, « Economics and Emigration: Trillion-Dollar Bills on the Sidewalk? », Journal of Economic Perspectives, vol. 25, no 3,‎ , p. 83–106 (ISSN 0895-3309, DOI 10.1257/jep.25.3.83, S2CID 59507836, lire en ligne)
  41. ↑ B. Hamilton et J. Whalley, « Efficiency and distributional implications of global restrictions on labour mobility: calculations and policy implications », Journal of Development Economics, vol. 14, nos 1–2,‎ , p. 61–75 (ISSN 0304-3878, PMID 12266702, DOI 10.1016/0304-3878(84)90043-9)
  42. ↑ Michael A. Clemens, Claudio Montenegro et Lant Pritchett, « The Place Premium: Bounding the Price Equivalent of Migration Barriers », The Review of Economics and Statistics, vol. 101, no 2,‎ , p. 201–213 (ISSN 0034-6535, DOI 10.1162/rest_a_00776 Accès libre, S2CID 109938634)
  43. ↑ G. J. Borjas, « Immigration and Globalization: A Review Essay », Journal of Economic Literature, vol. 53, no 4,‎ , p. 965 (DOI 10.1257/jel.53.4.961, lire en ligne)
  44. ↑ (en) Scott Bradford, « A global model of migration and poverty », The World Economy, vol. 44, no 4,‎ , p. 1018–1030 (ISSN 1467-9701, DOI 10.1111/twec.13051, S2CID 225163119, lire en ligne)
  45. ↑ « Immigration and Government Spending in OECD Countries »
  46. ↑ a et b « The Impact of Unauthorized Immigrants on the Budgets of State and Local Governments », (consulté le )
  47. ↑ a et b (en) Hippolyte d'Albis, Ekrame Boubtane et Dramane Coulibaly, « Macroeconomic evidence suggests that asylum seekers are not a "burden" for Western European countries », Science Advances, vol. 4, no 6,‎ , eaaq0883 (ISSN 2375-2548, PMID 29938219, PMCID 6010334, DOI 10.1126/sciadv.aaq0883, Bibcode 2018SciA....4..883D)
  48. ↑ a et b (en) Amy Maxmen, « Migrants and refugees are good for economies », Nature,‎ (ISSN 0028-0836, DOI 10.1038/d41586-018-05507-0, S2CID 169653469, lire en ligne)
  49. ↑ Dorte Sindbjerg Martinsen et Gabriel Pons Rotger, « The fiscal impact of EU immigration on the tax-financed welfare state: Testing the 'welfare burden' thesis », European Union Politics, vol. 18, no 4,‎ , p. 1465116517717340 (ISSN 1465-1165, DOI 10.1177/1465116517717340, S2CID 157127175, lire en ligne)
  50. ↑ (en-US) « The Fiscal Impact of Immigration in the UK », Migration Observatory (consulté le )
  51. ↑ (en) Martin Ruhs et Jonathan Wadsworth, « The Impact of Acquiring Unrestricted Work Authorization on Romanian and Bulgarian Migrants in the United Kingdom », ILR Review, vol. 71, no 4,‎ , p. 823–852 (ISSN 0019-7939, DOI 10.1177/0019793917735100, S2CID 158420236, lire en ligne)
  52. ↑ David Card, « Immigration and Inequality », American Economic Review, vol. 99, no 2,‎ , p. 1–21 (ISSN 0002-8282, DOI 10.1257/aer.99.2.1, S2CID 154716407, CiteSeerx 10.1.1.412.9244) :

    « ...the presence of immigration can account for a relatively small share (4–6 percent) of the rise in overall wage inequality over the past 25 years »
  53. ↑ Alan G. Green et David A. Green, « Immigration and the Canadian Earnings Distribution in the First Half of the Twentieth Century », The Journal of Economic History, vol. 76, no 2,‎ , p. 387–426 (ISSN 1471-6372, DOI 10.1017/S0022050716000541, S2CID 156620314, lire en ligne)
  54. ↑ Ping Xu, James C. Garand et Ling Zhu, « Imported Inequality? Immigration and Income Inequality in the American States » (Submitted manuscript), State Politics & Policy Quarterly, vol. 16, no 2,‎ , p. 1532440015603814 (ISSN 1532-4400, DOI 10.1177/1532440015603814, S2CID 155197472, lire en ligne)
  55. ↑ a et b (en) E. Glen Weyl, « The Openness-equality Trade-off in Global Redistribution », The Economic Journal, vol. 128, no 612,‎ , F1–F36 (ISSN 0013-0133, DOI 10.1111/ecoj.12469, S2CID 51027330, lire en ligne)
  56. ↑ (en) « How Do Migration and Remittances Affect Inequality? A Case Study of Mexico », sur IMF (consulté le )
  57. ↑ P. M. Pia m. Orrenius et M. Zavodny, « Do Immigrants Work in Riskier Jobs? », Demography, vol. 46, no 3,‎ , p. 535–551 (PMID 19771943, PMCID 2831347, DOI 10.1353/dem.0.0064, CiteSeerx 10.1.1.529.311)
  58. ↑ a et b (en) Gaetano Basso, Giovanni Peri et Ahmed Rahman Computerization and Immigration: Theory and Evidence from the United States (rapport), (DOI 10.3386/w23935)
  59. ↑ a et b Gaetano Basso, Giovanni Peri et Ahmed Rahman, « The impact of immigration on wage distributions in the era of technical automation », sur VoxEU.org, (consulté le )
  60. ↑ Bob Birrell, « Australia's Skilled Migration Program: Scarce Skills Not Required », sur The Australian Population Research Institute, Monash University, (consulté le ) : « The great majority of those visaed in the skill program are professionals, an increasing share of whom hold occupations that are oversupplied. »
  61. ↑ Dany Bahar, Andreas Hauptmann, Cem Özgüzel et Hillel Rapoport, « Migration and Knowledge Diffusion: The Effect of Returning Refugees on Export Performance in the Former Yugoslavia », The Review of Economics and Statistics,‎ , p. 1–50 (ISSN 0034-6535, DOI 10.1162/rest_a_01165, S2CID 246564474)
  62. ↑ Gianmarco I. P. Ottaviano et Giovanni Peri, « The economic value of cultural diversity: evidence from US cities », Journal of Economic Geography, vol. 6, no 1,‎ , p. 9–44 (ISSN 1468-2702, DOI 10.1093/jeg/lbi002, lire en ligne)
  63. ↑ Giovanni Peri, « The Effect of Immigration on Productivity: Evidence From U.S. States », Review of Economics and Statistics, vol. 94, no 1,‎ , p. 348–358 (ISSN 0034-6535, DOI 10.1162/REST_a_00137, S2CID 17957545, lire en ligne)
  64. ↑ (en) Assaf Razin Israel's Immigration Story: Winners and Losers (rapport), (DOI 10.3386/w24283)
  65. ↑ Gianmarco I. P. Ottaviano, Giovanni Perie et Greg C. Wright, « Immigration, Trade and Productivity in Services: Evidence from U.K. Firms », Journal of International Economics, vol. Forthcoming,‎ , p. 88–108 (DOI 10.1016/j.jinteco.2018.02.007, S2CID 153400835, lire en ligne)
  66. ↑ (en) Nancy Qian, Nathan Nunn et Sandra Sequeira, « Immigrants and the Making of America », The Review of Economic Studies, vol. 87,‎ , p. 382–419 (DOI 10.1093/restud/rdz003, S2CID 53597318, lire en ligne)
  67. ↑ Gary C. Lin, « High-skilled immigration and native task specialization in U.S. cities », Regional Science and Urban Economics, vol. 77,‎ , p. 289–305 (ISSN 0166-0462, DOI 10.1016/j.regsciurbeco.2019.06.004, S2CID 197794882)
  68. ↑ (en) Andreas Beerli, Jan Ruffner, Michael Siegenthaler et Giovanni Peri, « The Abolition of Immigration Restrictions and the Performance of Firms and Workers: Evidence from Switzerland », American Economic Review, vol. 111, no 3,‎ , p. 976–1012 (ISSN 0002-8282, DOI 10.1257/aer.20181779, S2CID 242370156, lire en ligne)
  69. ↑ (en) Ran Abramitzky, Philipp Ager, Leah Platt Boustan et al. The Effects of Immigration on the Economy: Lessons from the 1920s Border Closure (rapport), (DOI 10.3386/w26536, S2CID 208979065)
  70. ↑ (en) John Bound, Gaurav Khanna et Nicolas Morales, « Reservoir of foreign talent », Science, vol. 356, no 6339,‎ , p. 697 (ISSN 0036-8075, PMID 28522491, DOI 10.1126/science.aan2956, Bibcode 2017Sci...356..697B, S2CID 206659473)
  71. ↑ William W. Olney et Dario Pozzoli, « The Impact of Immigration on Firm-Level Offshoring », The Review of Economics and Statistics, vol. 103,‎ , p. 177–195 (ISSN 0034-6535, DOI 10.1162/rest_a_00861, hdl 10398/9656 Accès libre, S2CID 13743885, lire en ligne)
  72. ↑ William R. Kerr, « Breakthrough inventions and migrating clusters of innovation », Journal of Urban Economics, vol. 67, no 1,‎ , p. 46–60 (DOI 10.1016/j.jue.2009.09.006, CiteSeerx 10.1.1.461.9614)
  73. ↑ (en) Stephen G Dimmock, Jiekun Huang et Scott J Weisbenner Give Me Your Tired, Your Poor, Your High-Skilled Labor: H-1B Lottery Outcomes and Entrepreneurial Success (rapport), (DOI 10.3386/w26392)
  74. ↑ (en) Akcigit Ufuk, Grigsby John et Nicholas Tom, « Immigration and the Rise of American Ingenuity », American Economic Review, vol. 107, no 5,‎ , p. 327–331 (ISSN 0002-8282, DOI 10.1257/aer.p20171021, S2CID 35552861, lire en ligne)
  75. ↑ Sari Pekkala Kerr et William R. Kerr, « Immigrant Entrepreneurship », Harvard Business School Working Paper Series # 17-011,‎ (lire en ligne)
    • (en) Sari Pekkala Kerr et William R. Kerr Immigrant Entrepreneurship (rapport), (DOI 10.3386/w22385)
  76. ↑ (en) J. David Brown, John S Earle, Mee Jung Kim et al. Immigrant Entrepreneurs and Innovation in the U.S. High-Tech Sector (rapport), (DOI 10.3386/w25565, hdl 10419/196688, S2CID 169210007)
  77. ↑ « Immigrants and Billion Dollar Startups »
  78. ↑ Erik Hornung, « Immigration and the Diffusion of Technology: The Huguenot Diaspora in Prussia », American Economic Review, vol. 104, no 1,‎ , p. 84–122 (DOI 10.1257/aer.104.1.84, hdl 10419/37227, lire en ligne)
  79. ↑ Erik Hornung, « Diasporas, Diversity, and Economic Activity: Evidence from 18th-century Berlin », Explorations in Economic History, vol. 73,‎ , p. 101261 (ISSN 0014-4983, DOI 10.1016/j.eeh.2018.10.001, S2CID 53649771)
  80. ↑ Petra Moser, Alessandra Voena et Fabian Waldinger, « German Jewish Émigrés and US Invention », American Economic Review, vol. 104, no 10,‎ , p. 3222–3255 (DOI 10.1257/aer.104.10.3222, lire en ligne)
  81. ↑ (en) Federico Droller, « Migration, Population Composition, and Long Run Economic Development: Evidence from Settlements in the Pampas », The Economic Journal, vol. 128, no 614,‎ , p. 2321–2352 (ISSN 1468-0297, DOI 10.1111/ecoj.12505, S2CID 53352818, lire en ligne)
  82. ↑ (en) Ricardo Hausmann et Frank M. H. Neffke, « The workforce of pioneer plants: The role of worker mobility in the diffusion of industries », Research Policy, vol. 48, no 3,‎ , p. 628–648 (ISSN 0048-7333, DOI 10.1016/j.respol.2018.10.017, S2CID 158524654, lire en ligne)
  83. ↑ (en-US) « Polish immigrants stimulate innovation in Germany », LSE Business Review,‎ (lire en ligne, consulté le )
  84. ↑ Jennifer Hunt et Marjolaine Gauthier-Loiselle, « How Much Does Immigration Boost Innovation? », American Economic Journal: Macroeconomics, vol. 2, no 2,‎ , p. 31–56 (DOI 10.1257/mac.2.2.31, JSTOR 25760296, S2CID 15707203, lire en ligne)
  85. ↑ Taryn Dinkelman et Martine Mariotti, « The Long Run Effects of Labor Migration on Human Capital Formation in Communities of Origin », American Economic Journal: Applied Economics, vol. 8, no 4,‎ , p. 1–35 (DOI 10.1257/app.20150405, S2CID 5140105, lire en ligne)
  86. ↑ (en) Slesh A. Shrestha, « No Man Left Behind: Effects of Emigration Prospects on Educational and Labour Outcomes of Non-migrants », The Economic Journal, vol. 127, no 600,‎ , p. 495–521 (ISSN 1468-0297, DOI 10.1111/ecoj.12306, S2CID 154362034)
  87. ↑ (en) Michel Beine, Fréderic Docquier et Hillel Rapoport, « Brain Drain and Human Capital Formation in Developing Countries: Winners and Losers », The Economic Journal, vol. 118, no 528,‎ , p. 631–652 (ISSN 1468-0297, DOI 10.1111/j.1468-0297.2008.02135.x, hdl 2078.1/5768, S2CID 28988486, lire en ligne)
  88. ↑ Catia Batista, Aitor Lacuesta et Pedro C. Vicente, « Testing the 'brain gain' hypothesis: Micro evidence from Cape Verde », Journal of Development Economics, vol. 97, no 1,‎ , p. 32–45 (DOI 10.1016/j.jdeveco.2011.01.005, hdl 10419/44193 Accès libre, S2CID 4489444, lire en ligne)
  89. ↑ « Skilled Emigration and Skill Creation: A quasi-experiment – Working Paper 152 » (consulté le )
  90. ↑ (en) Eric T. Stuen, Ahmed Mushfiq Mobarak et Keith E. Maskus, « Skilled Immigration and Innovation: Evidence from Enrollment Fluctuations in US Doctoral Programmes », The Economic Journal, vol. 122, no 565,‎ , p. 1143–1176 (ISSN 1468-0297, DOI 10.1111/j.1468-0297.2012.02543.x, S2CID 19741509, CiteSeerx 10.1.1.712.2787)
  91. ↑ (en) « Immigrants Play a Key Role in STEM Fields », sur NBER (consulté le )
  92. ↑ (en-US) « Refugees in Germany | IGM Forum », sur www.igmchicago.org (consulté le )
  93. ↑ (en) J. Edward Taylor, Mateusz J. Filipski, Mohamad Alloush, Anubhab Gupta, Ruben Irvin Rojas Valdes et Ernesto Gonzalez-Estrada, « Economic impact of refugees », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 113, no 27,‎ , p. 7449–7453 (ISSN 0027-8424, PMID 27325782, PMCID 4941434, DOI 10.1073/pnas.1604566113 Accès libre)
  94. ↑ « Refugee Economies: Rethinking Popular Assumptions – Refugee Studies Centre », sur www.rsc.ox.ac.uk (consulté le )
  95. ↑ « Economic Impact of Refugees in the Cleveland Area »
  96. ↑ « Much ado about nothing? The economic impact of refugee 'invasions' », sur The Brookings Institution, (consulté le )
  97. ↑ Ximena V. Del Carpio et Mathis Wagner, The Impact of Syrians Refugees on the Turkish Labor Market, The World Bank, coll. « Policy Research Working Papers », (ISSN 1813-9450, DOI 10.1596/1813-9450-7402, hdl 10986/22659, S2CID 51736733, lire en ligne)
  98. ↑ Jean-François Maystadt et Philip Verwimp, « Winners and Losers among a Refugee-Hosting Population » (Submitted manuscript), Economic Development and Cultural Change, vol. 62, no 4,‎ , p. 769–809 (DOI 10.1086/676458, JSTOR 10.1086/676458, S2CID 1177298, lire en ligne)
  99. ↑ (en) Binnur Balkan et Semih Tumen, « Immigration and prices: quasi-experimental evidence from Syrian refugees in Turkey », Journal of Population Economics, vol. 29, no 3,‎ , p. 657–686 (ISSN 0933-1433, DOI 10.1007/s00148-016-0583-2, hdl 10419/130340, S2CID 52224263, lire en ligne, consulté le )
  100. ↑ a et b Belal Fallah, Caroline Krafft et Jackline Wahba, « The impact of refugees on employment and wages in Jordan », Journal of Development Economics, vol. 139,‎ , p. 203–216 (ISSN 0304-3878, DOI 10.1016/j.jdeveco.2019.03.009, S2CID 159084500, lire en ligne)
  101. ↑ Joakim Ruist, « The labor market impact of refugee immigration in Sweden 1999–2007 », sur SU.se, The Stockholm University Linnaeus Center for Integration Studies, (consulté le )
  102. ↑ Ali Fakih et May Ibrahim, « The impact of Syrian refugees on the labor market in neighboring countries: empirical evidence from Jordan », Defence and Peace Economics, vol. 27, no 1,‎ , p. 64–86 (ISSN 1024-2694, DOI 10.1080/10242694.2015.1055936, hdl 10419/130351, S2CID 1672742, lire en ligne)
  103. ↑ Semih Tumen, « The Economic Impact of Syrian Refugees on Host Countries: Quasi-Experimental Evidence from Turkey », American Economic Review, vol. 106, no 5,‎ , p. 456–460 (ISSN 0002-8282, DOI 10.1257/aer.p20161065, S2CID 2938529, lire en ligne)
  104. ↑ (en) Michael A. Clemens et Jennifer Hunt « The Labor Market Effects of Refugee Waves: Reconciling Conflicting Results » (rapport), NBER Working Paper No. 23433,‎ (DOI 10.3386/w23433)
  105. ↑ a b c d et e (en) William N. Evans et Daniel Fitzgerald The Economic and Social Outcomes of Refugees in the United States: Evidence from the ACS (rapport), (DOI 10.3386/w23498)
  106. ↑ Leonid V. Azarnert, « Refugee resettlement, redistribution and growth », European Journal of Political Economy, vol. 54,‎ , p. 89–98 (ISSN 0176-2680, DOI 10.1016/j.ejpoleco.2018.03.007, hdl 10419/162191, S2CID 157461167, lire en ligne)
  107. ↑ (en) « The Real Economic Cost of Accepting Refugees », Center For Global Development (consulté le )
  108. ↑ Gerrit Manthei, « The Long-Term Growth Impact of Refugee Migration in Europe: A Case Study », Intereconomics, vol. 56,‎ , p. 50-58 (lire en ligne)
  109. ↑ a et b (en) Christopher Parsons et Pierre-Louis Vézina, « Migrant Networks and Trade: The Vietnamese Boat People as a Natural Experiment », The Economic Journal, vol. 128, no 612,‎ , F210–F234 (ISSN 1468-0297, DOI 10.1111/ecoj.12457, hdl 10419/145246, S2CID 154442776, lire en ligne)
  110. ↑ (en) Onur Altındağ, Ozan Bakis et Sandra Rozo, « Blessing or burden? Impacts of refugees on businesses and the informal economy », Journal of Development Economics, vol. 146,‎ , p. 102490 (ISSN 0304-3878, DOI 10.1016/j.jdeveco.2020.102490, S2CID 226191631, lire en ligne)
  111. ↑ (en-US) Julie Hirschfeld Davis et Somini Sengupta, « Trump Administration Rejects Study Showing Positive Impact of Refugees », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  112. ↑ (en) Anna Maria Mayda, Chris Parsons, Giovanni Peri et Mathis Wagner, « The Labor Market Impact of Refugees: Evidence from the U.S. Resettlement Program », OCE Working Paper 2017-04,‎ (lire en ligne [archive du ])
  113. ↑ (en) Elie Murard et Seyhun Orcan Sakalli, « Mass Refugee Inflow and Long-Run Prosperity: Lessons from the Greek Population Resettlement », IZA Discussion Papers, no 11613,‎ (lire en ligne, consulté le )
  114. ↑ Pieter Bevelander et University of Malmö, « Integrating refugees into labor markets », IZA World of Labor,‎ (DOI 10.15185/izawol.269 Accès libre, lire en ligne)
  115. ↑ (en) Thomas K. Bauer, Sebastian Braun et Michael Kvasnicka, « The Economic Integration of Forced Migrants: Evidence for Post-War Germany », The Economic Journal, vol. 123, no 571,‎ , p. 998–1024 (ISSN 1468-0297, DOI 10.1111/ecoj.12023, hdl 10419/61358 Accès libre, S2CID 812620, lire en ligne)
  116. ↑ Erik Mäkelä, « The effect of mass influx on labor markets: Portuguese 1974 evidence revisited », European Economic Review, vol. 98,‎ , p. 240–263 (DOI 10.1016/j.euroecorev.2017.06.016)
  117. ↑ (en) Theodore Palivos, « Welfare effects of illegal immigration », Journal of Population Economics, vol. 22, no 1,‎ , p. 131–144 (ISSN 0933-1433, DOI 10.1007/s00148-007-0182-3, S2CID 154625546, lire en ligne)
  118. ↑ Xiangbo Liu, « On the macroeconomic and welfare effects of illegal immigration », Journal of Economic Dynamics and Control, vol. 34, no 12,‎ , p. 2547–2567 (DOI 10.1016/j.jedc.2010.06.030, lire en ligne)
  119. ↑ a b et c Joan Monras, Javier Vázquez-Grenno et Ferran Elias, « Understanding the effects of legalising undocumented immigrants », sur VoxEU.org, (consulté le )
  120. ↑ « The Economic Effects of Granting Legal Status and Citizenship to Undocumented Immigrants »
  121. ↑ (en) Ryan Edwards et Francesc Ortega The Economic Contribution of Unauthorized Workers: An Industry Analysis (rapport), (DOI 10.3386/w22834)
  122. ↑ (en) Andri Chassamboulli et Giovanni Peri The Economic Effect of Immigration Policies: Analyzing and Simulating the U.S. Case (rapport), (DOI 10.3386/w25074, S2CID 240281198)
  123. ↑ Catalina Amuedo-Dorantes, Esther Arenas-Arroyo et Almudena Sevilla, « Immigration enforcement and economic resources of children with likely unauthorized parents », Journal of Public Economics, vol. 158,‎ , p. 63–78 (DOI 10.1016/j.jpubeco.2017.12.004, S2CID 158175416, lire en ligne)
  124. ↑ (en) Christoph Albert, « The Labor Market Impact of Immigration: Job Creation versus Job Competition », American Economic Journal: Macroeconomics, vol. 13, no 1,‎ , p. 35–78 (ISSN 1945-7707, DOI 10.1257/mac.20190042, S2CID 210054914, lire en ligne)
  125. ↑ « Do Apprehensions of Undocumented Immigrants Reduce Crime and Create Jobs? Evidence from U.S. Districts, 2000–2015 », UC Davis Law Review,‎ (lire en ligne)
  126. ↑ (en) Diane Charlton et Genti Kostandini, « Can Technology Compensate for a Labor Shortage? Effects of 287(g) Immigration Policies on the U.S. Dairy Industry », American Journal of Agricultural Economics, vol. 103,‎ , p. 70–89 (ISSN 1467-8276, DOI 10.1111/ajae.12125, S2CID 225430289)
  127. ↑ a et b Julian di Giovanni, Andrei A. Levchenko et Francesc Ortega, « A Global View of Cross-Border Migration », Journal of the European Economic Association, vol. 13, no 1,‎ , p. 168–202 (ISSN 1542-4774, DOI 10.1111/jeea.12110, hdl 10230/22196, S2CID 3465938, lire en ligne)
  128. ↑ (en) Willenbockel, Dirk Andreas, Go, Delfin Sia et Ahmed, S. Amer, « Global migration revisited: short-term pains, long-term gains, and the potential of south-south migration », sur The World Bank,
  129. ↑ Journal des économistes, Guillaumin, (lire en ligne)
  130. ↑ (en) Terrie L. Walmsley et L. Alan Winters, « Relaxing the Restrictions on the Temporary Movement of Natural Persons: A Simulation Analysis », Journal of Economic Integration, vol. 20, no 4,‎ , p. 688–726 (DOI 10.11130/jei.2005.20.4.688 Accès libre, JSTOR 23000667)
  131. ↑ (en) Michael A. Clemens et Lant Pritchett, « The New Economic Case for Migration Restrictions: An Assessment », Journal of Development Economics, vol. 138, no 9730,‎ , p. 153–164 (DOI 10.1016/j.jdeveco.2018.12.003, S2CID 204418677, lire en ligne)
  132. ↑ Branko Milanovic, « Global Inequality of Opportunity: How Much of Our Income Is Determined by Where We Live? », Review of Economics and Statistics, vol. 97, no 2,‎ , p. 452–460 (ISSN 0034-6535, DOI 10.1162/REST_a_00432, hdl 10986/21484 Accès libre, S2CID 11046799)
  133. ↑ Branko Milanovic, « There is a trade-off between citizenship and migration », Financial Times,‎ (ISSN 0307-1766, lire en ligne, consulté le )
  134. ↑ (en) Michael A. Clemens, Claudio E. Montenegro et Lant Pritchett, « The Place Premium: Bounding the Price Equivalent of Migration Barriers », The Review of Economics and Statistics, vol. 101, no 2,‎ , p. 201–213 (lire en ligne, consulté le )
  135. ↑ a et b (en) Michael Gove, « Migration as Development: Household Survey Evidence on Migrants' Wage Gains », Social Indicators Research, vol. 137, no 3,‎ , p. 1033–1060 (ISSN 0303-8300, DOI 10.1007/s11205-017-1630-4, S2CID 157541486)
  136. ↑ (en) David McKenzie, Steven Stillman et John Gibson, « How Important is Selection? Experimental VS. Non-Experimental Measures of the Income Gains from Migration », Journal of the European Economic Association, vol. 8, no 4,‎ , p. 913–945 (ISSN 1542-4774, DOI 10.1111/j.1542-4774.2010.tb00544.x, hdl 10289/1638, S2CID 14629302, lire en ligne)
  137. ↑ a et b John Gibson, David J. Mckenzie, Halahingano Rohorua et Steven Stillman, « The long-term impacts of international migration: evidence from a lottery », The World Bank Economic Review, vol. 32,‎ , p. 127–147 (DOI 10.1093/wber/lhx003, lire en ligne)
  138. ↑ (en) Martin Ruhs, « The Impact of Acquiring EU Status on the Earnings of East European Migrants in the UK: Evidence from a Quasi-Natural Experiment », British Journal of Industrial Relations, vol. 55, no 4,‎ , p. 716–750 (ISSN 1467-8543, DOI 10.1111/bjir.12223, S2CID 157615154, lire en ligne)
  139. ↑ Emilie Aner, Anna Graneli et Magnus Lodefolk, « Cross-border movement of persons stimulates trade », sur VoxEU.org, Centre for Economic Policy Research, (consulté le )
  140. ↑ Massimiliano Bratti, Luca De Benedictis et Gianluca Santoni, « On the pro-trade effects of immigrants », Review of World Economics, vol. 150, no 3,‎ , p. 557–594 (ISSN 1610-2878, DOI 10.1007/s10290-014-0191-8, hdl 11393/195448, S2CID 4981719, lire en ligne)
  141. ↑ C. Fritz Foley et William R. Kerr, « Ethnic Innovation and U.S. Multinational Firm Activity », Management Science, vol. 59, no 7,‎ , p. 1529–1544 (DOI 10.1287/mnsc.1120.1684, S2CID 7275466, CiteSeerx 10.1.1.361.36)
  142. ↑ James A. Dunlevy et William K. Hutchinson, « The Impact of Immigration on American Import Trade in the Late Nineteenth and Early Twentieth Centuries », The Journal of Economic History, vol. 59, no 4,‎ , p. 1043–1062 (ISSN 1471-6372, DOI 10.1017/S002205070002413X, S2CID 154985080)
  143. ↑ (en) Dany Bahar et Hillel Rapoport, « Migration, Knowledge Diffusion and the Comparative Advantage of Nations », The Economic Journal, vol. 128, no 612,‎ , F273–F305 (ISSN 1468-0297, DOI 10.1111/ecoj.12450, hdl 10419/130392, S2CID 54856798, lire en ligne)
  144. ↑ Maurice Kugler, Oren Levintal et Hillel Rapoport, « Migration and Cross-Border Financial Flows », The World Bank Economic Review, vol. 32,‎ , p. 148–162 (DOI 10.1093/wber/lhx007, hdl 10419/90017, lire en ligne)
  145. ↑ Peter H. Egger, Katharina Erhardt et Andrea Lassmann, « Immigration and Firms' Integration in International Production Networks », European Economic Review, vol. 111,‎ , p. 1–34 (ISSN 0014-2921, DOI 10.1016/j.euroecorev.2018.08.009, hdl 20.500.11850/293259 Accès libre, S2CID 158560371)
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Conséquences_économiques_de_l%27immigration&oldid=214312587 ».