Conseil d'État du canton d'Obwald
Le Conseil d'État du canton d'Obwald (en allemand : Regierungsrat des Kantons Obwalden) est le gouvernement du canton d'Obwald, en Suisse.
Description
modifierLe Conseil d'État est une autorité collégiale[1] composée de cinq membres[2]. Il se réunit une fois par semaine à Sarnen[3].
Le président porte le titre de Landammann ; son suppléant, celui de Landstatthalter[4].
Chaque conseiller d'État est à la tête d'un département (en allemand : Departement)[5]. Les départements portent les noms suivants[6] :
- Département des finances (Finanzdepartement)
- Département de la sécurité et de la justice (Sicherheits- und Justizdepartement)
- Département de l'économie (Volkswirtschaftsdepartement)
- Département de la formation et de la culture (Bildungs- und Kulturdepartement)
- Département des constructions et du développement territorial (Bau- und Raumentwicklungsdepartement)
Élection
modifierDepuis 1998[7], année de l'abolition de la Landsgemeinde[8], les membres du Conseil d'État sont élus au scrutin majoritaire à deux tours pour une période de quatre ans[9]. Leur entrée en fonction est fixée au [10]. Le Landammann est élu par le parlement pour une période d'un an. Il n'est pas rééligible pour la période suivante[11].
Composition à partir du 1er juillet 2022
modifierDate de l'élection : [12]
Composition actuelle
modifier2018-2022
modifier- Christoph Amstad (Le Centre), département de la sécurité et de la justice. Président en 2018
- Josef Hess (indépendant), département des constructions et du développement territorial. Président en 2019
- Maya Büchi Kaiser (PLR), département des finances
- Christian Schäli (PCS-OW), département de la formation et de la culture. Président en 2020
- Daniel Wyler (UDC), département de l'économie. Président en 2021
Historique
modifierMaria Küchler-Flury, élue le par la Landsgemeinde[13], est la première femme à siéger au Conseil d'État[14] et la première femme à le présider (avec le titre de landammann) en 2003-2004[15].
Les élections de 2022 voient le Parti libéral-radical perdre son siège au gouvernement au profit du Centre, qui récupère son second fauteuil[16].
Références
modifier- Art. 18 OrgV/OW
- Art. 74, al. 1, Cst./OW
- (de) « Der Regierungsrat des Kantons Obwalden », sur site officiel du canton d'Obwald (consulté le )
- art. 11, al. 1, OrgV/OW
- art. 8 OrgV/OW
- Art. 30 OrgV/OW
- Adrian Vatter (trad. Pierre-G. Martin), « Gouvernements cantonaux » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- (de) Martin Merki, « Aus für die Obwalder Landsgemeinde », Neue Zürcher Zeitung, , p. 12 (lire en ligne ).
- Art. 48, al. 1 Cst./OW
- Art. 52 Cst./OW
- Art. 69, al. 1, Cst./OW
- (de) « Gesamterneuerungswahlen 2022 Obwalden », sur site officiel du canton d'Obwald (consulté le )
- Agence télégraphique suisse, « Élue haut la main », Le Matin, , p. 5 (lire en ligne)
- (de) Ueli Bachmann, « OW : Erste Regierungsrätin », Der Bund, no 96, , p. 19 (lire en ligne)
- Alessandra Widmer (trad. Boris Anelli), « Maria Küchler-Flury » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- ats/iar, « Les Vert'libéraux font leur entrée au Conseil d'État de Nidwald », sur rts.ch, (consulté le )
Annexes
modifierBases légales
modifier- Constitution du canton d'Obwald (Cst./OW) du (état le ), RS 131.216.1.
- Verordnung über die Organisation des Regierungsrates und der kantonalen Verwaltung (OrgV/OW) du , GDB 133.11