Contay
Contay est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Contay | |||||
La place du marché, le monument aux morts et la mairie | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Amiens | ||||
Intercommunalité | CC du Territoire Nord Picardie | ||||
Maire Mandat |
Valérie Deneve 2020-2026 |
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Code postal | 80560 | ||||
Code commune | 80207 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Contaysiens | ||||
Population municipale |
328 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 00′ 19″ nord, 2° 28′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 47 m Max. 133 m |
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Superficie | 8,41 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Corbie | ||||
Législatives | 4e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
modifierLocalisation
modifierCommunes limitrophes
modifierDescription
modifierContay est un village rural picard de l'Amiénois situé à une vingtaine de kilomètres au nord-est d'Amiens, à une douzaine à l'ouest d'Albert et une quarantaine au sud-ouest d'Arras, sur l'ancienne route nationale 319, actuelle RD 919 reliant Amiens à Arras.
La localité est desservie en 2019 par les autocars du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France[1].
Le sol et le sous-sol de la commune sont composés de trois ensembles à peu près de même taille, un ensemble argileux situé dans les bas-fonds de la commune, un ensemble siliceux et un ensemble calcaire[2].
Hydrographie
modifierRéseau hydrographique
modifierLa commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la rivière d'Hallue et le Moulin[3],[Carte 1].
L'Hallue, d'une longueur de 16 km, prend sa source dans la commune de Vadencourt et se jette dans la Somme canalisée en limite des communes de Daours et de Vecquemont, après avoir traversé onze communes[4]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Hallue sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 0,557 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 3,28 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 3,48 m3/s, atteint le [5].
Gestion et qualité des eaux
modifierLe territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Somme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[6].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 745 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Méaulte à 13 km à vol d'oiseau[9], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 730,3 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Contay est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83 %), forêts (10,7 %), zones urbanisées (3,9 %), prairies (2,4 %)[17]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
modifierLes deux villages de Conty et Contay portent la même forme Contiacum dans les anciens titres.
Les textes anciens nous fournissent Contey (1147), Conttaium (1227), Contai (1174), Contaium (1227), Contiacum (1343)[18],[19]
Histoire
modifierEn 1471, le duc de Bourgogne Charles le Téméraire, venant faire le siège d'Amiens, passe à Contay avec 30 000 soldats[18].
En 1507, la descendante de Robert Le Josne, Françoise de Contay épouse Jean II d'Humières, gouverneur de Péronne (cf. l'article Clermont-Nesle >Acheux et Flavy).
En 1526, le roi de France François Ier séjourne au château de Contay après sa défaite à Pavie.
Lors des Guerres de Religion, vers 1588, après l'assassinat du duc de Guise, les ligueurs de la région picarde, exaspérés, envoyèrent des troupes et des munitions à Contay[18].
En 1595, la seigneurie de Contay passe à Louis de Crevant, vicomte de Brigneul, gouverneur de Ham et de Compiègne[20].
Le , sur les ordres du gouverneur de Doullens, le capitaine Pagès commandant la cavalerie de Péronne et monsieur Fay commandant les Volontaires de la Tour de Contay attaquent de nuit le fort d'Hébuterne occupé par les Espagnols[2].
En 1649, le camp volant[C'est-à-dire ?] du vidame d'Amiens arriva dans la vallée de Contay[18].
En 1785, un incendie brûle 52 maisons[18].
Le arrive à Contay le docteur Trannoy pour soigner une fièvre gastro-dynamique qui sévissait depuis deux mois[2].
Une loi de germinal an X, accorde aux protestants le droit d'exercer leur culte, et de fait, d'avoir des pasteurs et des temples. La présence de la foi réformée est attestée dès le XVIe siècle à l'est d'Amiens, et à la fin du siècle des Lumières à Contay même, mais la communauté se révéla assez importante au XIXe siècle pour qu'on construise un temple (1828), un cimetière (1823), et qu'on organise une école (créée par le conseil académique de la Somme en 1851, et supprimée en 1886)[21],[22]. L'importante population protestante de Contay explique que le premier pasteur officiel du département, Laurent Cadoret, se soit installé à Contay plutôt qu'à Amiens.
Une première école communale est construite en 1831-1832 sur la place du village par le maçon Augustin Lenoel, sur les plans de l'ingénieur architecte Charles Sordi, pour un coût de 3200 francs de l'époque environ. Elle se dote également en 1852 d'une école de filles, dirigée par une sœur de la Sainte-Famille. Les élèves protestants sont scolarisés à l'école publique lors de la suppression en 1886 de l'école réformée dont disposait leur communauté[23].
Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, le , le général Faidherbe donne à Contay ses instructions à son état-major à la veille de la bataille de l'Hallue[24].
Au XIXe siècle, Contay est le siège d'un important marché, notamment pour les bestiaux. L'ampleur de la place du marché et sa dénomination témoignent encore de cette activité commerciale.
Après la Seconde Guerre mondiale, la commune est décorée de la Croix de Guerre 1939-1945 avec étoile de bronze[25].
- Circonscriptions d'Ancien Régime
Dans l'ordre religieux, la paroisse catholique de Contay relevait du doyenné de Mailly, archidiaconé et diocèse d'Amiens.
En ce qui concerne l'administration civile, fiscale et militaire, le village relevait de la prévôté de Beauquesne et du bailliage d'Amiens jusqu'en 1748, puis du bailliage et siège présidial d'Amiens ; une partie du village relevait de la prévôté de Fouilloy, bailliage d'Amiens. L'ensemble faisait partie de l'élection de Doullens, intendance de Picardie; grenier à sel de Corbie[18].
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierLa commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Villers-Bocage[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Contay est désormais rattachée au canton de Corbie.
Intercommunalité
modifierContay était membre de la communauté de communes Bocage Hallue, créée fin 1999.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité fusionne avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes du Territoire Nord Picardie, dont est désormais membre la commune.
Liste des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2021, la commune comptait 328 habitants[Note 4], en évolution de −9,39 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierLa commune fait partie du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) du Mont-Fay qui rassemble les enfants de Warloy-Baillon et de Contay. Il comptait 4 classes en 2016, deux dans chaque commune[33],[34].
Sports
modifierLa commune dispose d'un terrain de football.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Mairie de Contay, important bâtiment en briques à étage carré, sur solin de grès. La façade, ornée de deux bandeaux et d'une corniche denticulée, est couronnée par un fronton triangulaire. Sur le toit se dressent deux épis de faîtage.
- Elle est construite de 1877 à 1882 comme mairie-école par Adolphe Dufossé, entrepreneur à Saint-Gratien, sur les plans de l'architecte amiénois Alphonse Sévin. En cours de chantier, le conseil municipal décide d'augmenter l'emploi de la pierre afin de ne pas être en reste du presbytère voisin. Une partie du coût est financée par la commune de Vadencourt, réunie à Contay pour le service de l'instruction primaire. Un préau et une buanderie sont ajoutés en 1906 par l'architecte amiénois Alfred Cuvillier. Les réparations consécutives aux dommages de guerre sont menées de 1920 à 1923 par l'entrepreneur Tant, selon le devis de l'architecte Mézelle, tous les édifices de la place ayant souffert des explosions. En 1966, un petit bâtiment est ajouté au sud pour relier l'ancienne dépendance à la mairie-école, l'ensemble formant actuellement un logement[23].
- Château de Contay, 4 rue du Château[35] :
Le château de Contay se trouve en bordure de la route d'Amiens à Arras qui constitue la rue principale du village. Il est entouré d'un parc de cinq hectares, délimité par un mur d'enceinte en calcaire et en brique.
- En 1595, le château se trouvait en bordure de l'Hallue, plus près de l'église que l'édifice actuel. Il aurait été détruit vers 1636, au moment du siège de Corbie. En 1702, le domaine fut acheté par Barthelemy d'Amiens. Cette famille le fit construire le château actuel en 1753 pour Barthélémy d'Amiens, ou pour son gendre Gilbert Morel de Bécordel. Les chambres au premier étage conservent encore des boiseries du XVIIIe siècle, d'un style assez dépouillé. Les pièces d'apparat en revanche, ont été redécorées sous le Second Empire
L'édifice actuel est donc un exemple d'architecture du XVIIIe siècle. Le corps de logis présente un plan en U. À l'ouest du corps de logis s'élève un corps de ferme dont l'entrée est marquée sur la rue par un porche en craie. Cette ferme comporte plusieurs bâtiments du XVIIIe siècle : le logis du fermier[36], une écurie et un pigeonnier de plan octogonal[20],[37],[38]. La façade et les toitures sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 2010 puis en 2015. Une collecte est organisée pour la rénovation de la ferme du château[39]
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Vue générale
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Détail du fronton, où étaient visibles les armes de Barthélémy d'Amiens
- Église paroissiale Saint-Hilaire
L'église est dédiée à saint Hilaire. Elle se compose d'une nef à deux vaisseaux, d'un transept et d'un chœur avec abside à trois pans. La tour du clocher est accolée au portail, du côté nord. La façade est formée d'un mur pignon dont le portail est surmonté d'une large fenêtre. Les remplages flamboyants de celle-ci et quadrilobes de la balustrade, au-dessus du portail, sont des réfections effectuées en 1862. À la même date, la partie supérieure du clocher alors « surchargée d'une masse de briques aussi pesante que disgracieuse » a été remplacée par une flèche[40].
- Temple protestant
- Le temple est édifié en 1829, grâce à une subvention de Charles X, sur un terrain acquis par la communauté protestante en 1828. La dédicace a lieu le . En 1867, des réparations urgentes doivent être effectuées, car les fondations se sont affaissées, occasionnant des lézardes. Ainsi, la porte d'entrée est murée en 1868. Elle se trouvait alors sur le pignon ouest de l'édifice. En 1870, le temple est restauré par Jules Vérité, menuisier de Contay, sur les plans de l'architecte amiénois Leullierelle, l'entrée primitive est remplacée par une rosace ornée d'un pentagramme inversé, et l'on crée une nouvelle entrée en construisant un porche à péristyle, avec un petit fronton triangulaire, sur la façade donnant sur la Grand-Rue, donnant ainsi au temple l'allure appropriée à un culte reconnu par l'Etat[41].
- Le temple est un édifice néo-classique de plan rectangulaire, en briques, comportant un soubassement en grès. On peut y lire la date de 1828, portée en fers d'ancrage[42],[43],[44],[45].
- Cimetière protestant, chemin rural de Daours à Vadencourt, près de l'Hallue, face au cimetière catholique.
Contay est la seule commune de l'ancien canton de Villers-Bocage à disposer d'un cimetière protestant.
- En application du décret du 23 prairial an XIII, les maires de Contay s'opposèrent à partir de 1805 à l'inhumation des protestants dans le cimetière communal, un terrain leur ayant été attribué au nord du village. Mais ce site ne satisfaisait pas la communauté, et les tensions étaient vives. Le cimetière actuel fut finalement créé en 1823, sur un terrain accepté par le pasteur Cadoret et la communauté protestante de Contay.
- C'est un enclos triangulaire entouré de haies, comportant plusieurs tombes où sont gravés des versets bibliques[46]
- Cimetière militaire britannique, à l'entrée du village de Contay sur la D23 en venant d'Amiens. Il abrite la sépulture de 1132 soldats, dont 698 du Royaume Uni, 414 canadiens, 29 australiens et 1 d'Afrique du Sud[47],[48].
- Monument aux morts[49].
- Maison de maître, 1 rue Neuve, construite à la fin du XIXe siècle pour Arthur Langlet, ancien maire de Contay, décédé en 1898[50].
- Ancienne auberge, 15, Grande rue, construite vers 1820[51]
- Statue Notre-Dame de la Route
Édifiée en 1955, sous l'impulsion du curé du village, l'abbé Léon Wattiez[52].
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Le monument aux morts
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Maison de maître
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Cimetière militaire
Personnalités liées à la commune
modifier- Le plus ancien seigneur connu est Raoul de Contay, en 1138.
- Au début du XVe siècle, la seigneurie passe à Robert Le Josne, bailli d'Amiens et gouverneur d'Arras pour le duc de Bourgogne.
- Laurent Cadoret, s'installa à Contay en 1822, premier pasteur protestant officiel du département[53]
- Paul-Barnabas Cadoret, son fils, né le à Contay, mort le à Montmeyran (Drôme). Aumônier en chef protestant de la défense de Paris en 1870-71, chevalier de la Légion d'honneur en 1871[54].
Contay dans les arts
modifierLe Sire de Contay est cité dans le roman de Walter Scott Anne de Geierstein, souvent traduit en français sous le titre de Charles le Téméraire[55].
Héraldique
modifierLes armes de la commune se blasonnent ainsi : |
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifier- E. Héren et L. Ledieu, « Contay », dans Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, t. III : Arrondissement d'Amiens, cantons d'Oisemont, Picquigny, Poix el Vtllers-Bocage, Paris, A. Picard, (lire en ligne), p. 573-579, lire en ligne sur Gallica.
- François Ansart, Histoire des églises de la vallée de l'Hallue, Amiens, Édité à compte d'auteur, , 74 p. (BNF 37173925), consultable à la bibliothèque municipale d'Amiens Louis Aragon, cote 18568 Pic 6318.
Liens internes
modifierLiens externes
modifier- Contay sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune de Contay (80207) », Recensement général de la population de 2017, INSEE, (consulté le ).
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées : 12 SE, Amiens [Sud-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 27/07/2024 à 02:05 TU à partir des 519 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1976 au 01/06/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Contay » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Monsieur Boulfroy, instituteur, 1899, Notice géographique et historique sur la commune de Contay (lire en ligne).
- Sandre, « le Moulin »
- Sandre, « l'Hallue »
- « Station hydrométrique L'Hallue à Bavelincourt », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
- « SAGE Somme aval et Cours d'eau côtiers », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- E. Héren et L. Ledieu, op. cit. en bibliographie.
- Jacques Garnier, « Dictionnaire topographique du département de la Somme », Mémoire de la Société des antiquaires de Picardie, 3e série, t. I, , p. 252 (lire en ligne [flash], consulté le ), disponible aux archives départementales du département de la Somme, Amiens, microfiche : 130/269.
- Itinéraires du Patrimoine, livret no 182 (Direction régionale des Affaires culturelles de Picardie)
- Judith Förstel, Sandrine Platerier, « Le canton de Villers-Bocage : le territoire de la commune de Contay », Région Hauts-de-France - Inventaire général, (consulté le ).
- Jacqueline Pluchery-Bion, « Les Protestants de Contay », Histoire et traditions au Pays des Coudriers, no 1, (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- Judith Förstel, Sandrine Platerier, « Mairie-école de Contay », Région Hauts-de-France - Inventaire général., (consulté le ).
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- « Communes décorées de la CRoix de Guerre 1939-1945 » [PDF], Mémorial des batailles de la Marne - Dormans (51), (consulté le ), p. 44.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Liste des maires de la Somme », sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
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- « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Warloy-Baillon (80) L'école va perdre une classe : Faute d'effectif suffisant, le RPI s'apprête à perdre une classe à la rentrée prochaine. Un coup dur pour les parents d'élèves et l'équipe enseignante. », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Regrouper les classes pour sauver l'école de Warloy-Baillon : Une réunion doit se tenir la semaine prochaine à l'inspection académique au sujet de l'avenir du RPI du Mont-Fay. Les parents d'élèves restent mobilisés », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Site du château
- Ferme.
- Förstel Judith, Platerier Sandrine, « Château de Contay », Région Hauts-de-France - Inventaire général., (consulté le ).
- « Château », notice no IA80000123, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ensemble, sauvons la ferme du Château de Contay », sur dartagnans.fr (consulté le ).
- « Eglise paroissiale Saint-Hilaire », notice no IA80000124, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Leullier, architecte, « Temple protestant. Plan d'ensemble du projet de péristyle », Série O (documents numérisés), Archives départementales de la Somme, vers 1870 (consulté le ).
- Itinéraires du patrimoine, livret no 181 (Direction régionale des Affaires culturelles de Picardie
- Judith Förstel, Sandrine Platerier, « Temple de Contay », Région Hauts-de-France - Inventaire général, (consulté le ).
- Marc Nadaux, « Contay – 80 – Temple protestant », Images de Picardie - CanopÉ de l'académie d'Amiens (consulté le ).
- « Le Temple de Contay : construit en 1828-29 », Église réformée de la Somme, (consulté le ).
- Judith Förstel, Sandrine Platerier, « Cimetière protestant de Contay », Région Hauts-de-France - Inventaire général, (consulté le ).
- Devillers Bruno et Martine Aubry, « Contay (80560) - Monument militaire - Nécropole », sur monumentsmorts.univ-lille.fr, (consulté le ).
- « Cimetière britannique de Contay », Mémorial virtuel de guerre du Canada, Anciens combattants Canada, (consulté le ).
- Bruno Devillers, « Contay (80560) - Monument aux morts », sur monumentsmorts.univ-lille.fr, (consulté le ).
- « Maison de maître », notice no IA80000132, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison et auberge », notice no IA80000133, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, 2003, F. Paillart Éditeur
- Anne Ruolt, « Le pasteur Laurent Cadoret (1770-1861) et une de ses œuvres: l'école du dimanche de Luneray », Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français, vol. 158, octobre-novembre-décembre 2012, p. 703-741 (présentation en ligne).
- « Pasteur Paul Barnabas Cadoret », base Léonore, ministère français de la Culture.
- Walter Scott, Charles le Téméraire : Edition revue et corrigée, Paris, Librairie d'éducation Amable Rigaud, , 324 lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5626183g/f203.item.r=contay, sur lire en ligne sur Gallica.