Cordes-sur-Ciel

commune française du département du Tarn

Cordes-sur-Ciel
Cordes-sur-Ciel
La cité médiévale de Cordes-sur-Ciel.
Blason de Cordes-sur-Ciel
Blason
Cordes-sur-Ciel
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Communauté de communes du Cordais et du Causse
Maire
Mandat
Bernard Andrieu
2020-2026
Code postal 81170
Code commune 81069
Démographie
Gentilé Cordais
Population
municipale
808 hab. (2021 en diminution de 15,13 % par rapport à 2015)
Densité 98 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 03′ 52″ nord, 1° 57′ 13″ est
Altitude Min. 159 m
Max. 320 m
Superficie 8,27 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Carmaux-2 Vallée du Cérou
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Cordes-sur-Ciel
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Cordes-sur-Ciel
Liens
Site web Site officiel

Cordes-sur-Ciel (en occitan Còrdas d’Albigés, en français Cordes jusqu'en 1993), connu sous la Révolution sous le nom de Cordes-la-Montagne[1], est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Ségala, un territoire s'étendant sur les départements du Tarn et de l'Aveyron, constitué de longs plateaux schisteux, morcelés d'étroites vallées.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Cérou, l'Aurausse et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Cordes-sur-Ciel est une commune rurale qui compte 808 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 2 925 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Cordais ou Cordaises.

Bastide construite en 1222 par le comte Raymond VII de Toulouse, haut lieu du catharisme, cette cité médiévale adapte ses rues tortueuses et ses maisons séculaires à un relief escarpé dominant la paisible vallée du Cérou. Site touristique fréquenté, Grand Site Occitanie, elle est une étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

La commune est membre de l'association Les Plus Beaux Villages de France. En 2014, ce village a été élu Village préféré des Français dans l'émission présentée par Stéphane Bern sur France 2.

Géographie modifier

Localisation modifier

Cordes-sur-Ciel est située dans le nord-ouest du département du Tarn, dans la vallée du Cérou. La commune se trouve sur la route nationale 122 et sur la rive gauche du Cérou, un affluent de l'Aveyron, à h 15 min environ de Toulouse, par la route.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Amarens, Bournazel, Les Cabannes, Livers-Cazelles, Mouzieys-Panens, Saint-Marcel-Campes et Souel.

Géologie et relief modifier

L'altitude de la commune varie entre 159 et 320 mètres[3]. Le village a donné son nom au plateau calcaire qu'il occupe, le plateau cordais.

Voies de communication et transports modifier

Accès depuis la gare SNCF de Vindrac, située à 4,7 km par la D 600. Des taxis locaux prennent en charge les voyageurs à leur arrivée.

La D 600 va de Vindrac à Albi. La D 922 relie Cordes-sur-Ciel à Gaillac, d'où l'on peut emprunter l'A68 qui rejoint Toulouse.

La ligne 707 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, la reliant à Albi et à Milhars.

Hydrographie modifier

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par le Cérou et l'Aurausse et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[5],[Carte 1].

Le Cérou, d'une longueur totale de 87,1 km, prend sa source dans la commune de Saint-Jean-Delnous et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Varen, après avoir traversé 23 communes[6].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Cordes-sur-Ciel.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 835 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Laguiole à 511 km à vol d'oiseau[9], est de 8,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 441,2 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[13] : le « coteau sec de Liversenq » (115 ha), couvrant 3 communes du département[14].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Cordes-sur-Ciel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[15],[I 1],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (31 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28 %), terres arables (21,3 %), zones agricoles hétérogènes (12,8 %), zones urbanisées (5,8 %), forêts (1,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Cordes-sur-Ciel est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Cérou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[20]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1994, 2003, 2005, 2009 et 2021[21],[18].

Cordes-sur-Ciel est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 3],[22].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cordes-sur-Ciel.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[23]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 93 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 585 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 580 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 4]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[28].

Toponymie modifier

À sa création, le village reçut le nom occitan médiéval de Còrdoa, vraisemblablement en référence à la ville de Cordoue[29]. En occitan moderne le nom est devenu Còrdas d’Albigés ou simplement Còrdas. En effet, il existait des ateliers de tannerie le long du Cérou et la ville espagnole de Cordoue était connue pour son artisanat du cuir. D'autres villages du Tarn font référence à des villes espagnoles, comme Pampelune, Cadix ou Valence.

Lors de la Révolution française, la ville est rebaptisée Cordes-la-Montagne[3].

En 1947, une journaliste romancière et poétesse, Jeanne Ramel-Cals, invente le nom de Cordes-sur-Ciel, le village évoquant la mer de nuages qui entoure la colline centrale à l'automne et au printemps. Le nom de la commune est changé officiellement en 1993[30] par le ministre de l'Intérieur et futur maire de Cordes-sur-Ciel, Paul Quilès[29].

Histoire modifier

Photo aérienne de Cordes-sur-Ciel.

Avant la bastide modifier

L'histoire de Cordes précédant la bastide ne signifie pas une absence de peuplement. Des vestiges d'un château fort semblent avoir subsisté jusqu'au XVIIe siècle, témoin d'une occupation antérieure à la construction de la bastide. Toutefois, ce foyer de population est trop faible pour être le siège d'une paroisse[31]. À cette époque, il existe probablement des ateliers de travail du cuir au bord de la rivière Cérou[a 1].

Lors de la croisade des Albigeois, Saint-Marcel est incendié par les croisés de Simon IV de Montfort[b 1].

Construction de la bastide modifier

Photo d'une porte fortifiée à deux arches encadrant la rainure de la herse. A travers l'entrée, on distingue le sol, une rue pavée en montée et des maisons de pierre.
Porte de Rous sur la première enceinte du XIIIe siècle.

La ville nouvelle s'inscrit dans le contexte de la fin des combats de la croisade des Albigeois. Elle a pour but de reloger des populations ayant tout perdu lors des destructions opérées par les chevauchées des croisés. Le comte de Toulouse veut repeupler les zones ravagées et accessoirement y favoriser le développement économique. Pour Charles Higounet, ces projets portent la marque de Doat Alaman, et de son fils Sicard qu'il surnomme bastidors. Ces gestionnaires de la fortune des comtes de Toulouse sont les initiateurs de cette politique de construction[32]. La bastide de Cordes constitue un verrou militaire au nord du comté de Toulouse et barre la vallée du Cérou.

Les deux premières enceintes fortifiées sont bâties dans un délai de sept ans. À l'origine la bastide n'avait que deux portes[33]. En 1222, le comte de Toulouse Raymond VII octroie une charte de privilèges aux futurs habitants de la construction sur le lieu-dit « Puech de Mordagne »[31]. En 1229, date du traité de Paris, Cordes est signalé comme une des villes fortes de l'Albigeois[34]. Il est attesté que des habitations sont antérieures à la première enceinte[31].

Des habitants du village voisin de Mouzieys-Panens participent à l'érection des murailles et au creusement des fossés. Une lecture des restes de remparts révèle que les premiers murs sont bâtis avec les pierres calcaires locales. Plus tard, des briques et des pierres de carrières plus lointaines sont utilisées : carrière de Corrompis dans la commune des Cabannes et grès rouge de Salles. Les murs ont probablement été construits par les habitants eux-mêmes : les parcelles comprenaient une maison donnant sur la rue, un petit jardin derrière, clos par un mur aveugle dont l'entretien est à la charge de l'habitant[31].

Conformément au traité de Paris de 1229, Jeanne, fille unique de Raymond VII de Toulouse, épouse en 1241 Alphonse de Poitiers, frère du roi Louis IX. Le comté de Toulouse, jusqu'alors autonome, est rattaché à la couronne de France à la mort d’Alphonse II et de Jeanne en 1271. Jamais conquise, Cordes devient ainsi terre de France en 1370.

Un atelier de tisserands occupé par des bons hommes hérétiques est attesté dès 1226 par des interrogatoires conservés de l'Inquisition. Il est probable que ce havre de paix ait attiré cette population, première victime du conflit qui s'achève. Une légende indique une révolte de la population contre une décision d'envoyer des cathares locaux au bûcher ayant abouti à la précipitation de trois inquisiteurs dans le puits de la halle. Charles Portal la dément, aucun texte antérieur au XVIIe siècle ne l'ayant reprise[a 2].

Âge d'or modifier

photo couleur de façades de maison en pierre à fenêtres géminées en ogive.
Façades gothiques.

Les artisans installés dans la nouvelle ville profitent de l'essor économique dû à une longue période de paix. Les familles s'enrichissent et d'artisanes, deviennent bourgeoises et marchandes. Ces familles décident alors de montrer leur richesse en signe de puissance et commence la construction de maisons gothiques. Ces bâtisses à architecture voisine réunissent atelier, entrepôt et magasin au rez-de-chaussée, habitation au premier étage et greniers au second étage. Une cour et des bâtiments annexes occupent l'arrière de la construction. Ces demeures confortables sont bâties entre la fin du XIIIe et le milieu du XIVe siècle. Cette durée relativement courte donne une unité architecturale à la bastide, lui valant le surnom de « Cité aux Cent Ogives ». Son âge d'or dure du XIVe au XVIe siècle avec un maximum de 5 500 habitants[a 3].

En 1321, Cordes doit faire une pénitence solennelle pour son opposition à l'inquisition de l'hérésie et à l'évêque d'Albi Bernard de Castanet à la fin du XIIIe et dans les premières années du XIVe siècle, époque où ses consuls avaient rejoint le mouvement de contestation emmené par le frère franciscain Bernard Délicieux. Les guerres de Religion de la fin du XVIe siècle occasionnent peu de dommages à Cordes : elle est attaquée le par le baron de Paulin ; elle repousse l’assaut du vicomte Peyrole de Bruniquel, dans la nuit du au .

Prosper Mérimée, alors chargé par Napoléon III d'établir un inventaire du patrimoine architectural français, la visita. La cité s’éveilla à nouveau à partir du milieu du XXe siècle, lorsque des artistes la redécouvrirent.

Albert Camus, après l’avoir visité dans les années 1950, disait « À Cordes, tout est beau, même le regret ». La cité est officiellement devenue « Cordes-sur-Ciel » en 1993.

Le réalisateur Hayao Miyazaki a effectué un voyage autour du village et, lors d'une promenade, il observe le village de Cordes entouré de sa brume matinale, lui donnant l'impression qu'un "château flotte dans le ciel". Il s'en inspirera pour la création de son film Le Château dans le ciel, notamment pour l'introduction et pour l'affiche[35],[36].

Politique et administration modifier

Administration municipale modifier

Liste des maires modifier

Cordes vue depuis la ville-basse.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1954 1965 Jean Mariès    
1965 1976 Emile Rouanet    
1976 1995 Robert Ramond    
juin 1995 mai 2020 Paul Quilès PS Ancien ministre, ancien député
Président de la Communauté de communes (2013-2020)
mai 2020 En cours Bernard Andrieu[37]   Président de la Communauté de communes depuis 2020

Politique de développement durable modifier

La commune a engagé dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2007[38].

Jumelages modifier

Cordes-sur-Ciel est jumelée avec la ville de Kourou, en Guyane[39].

Population et société modifier

Démographie modifier

Ses habitants sont appelés les Cordais et Cordaises.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41]. En 2021, la commune comptait 808 habitants[Note 5], en diminution de 15,13 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 3002 3032 4732 4252 6022 6682 7792 7272 925
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 9112 8472 7192 5362 3782 2072 0991 9951 860
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7981 8381 8221 6411 6301 2411 0861 1991 134
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 0981 1009671 0119329961 0121 017940
2018 2021 - - - - - - -
828808-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[3] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

Cordes-sur-Ciel dispose d'une école primaire publique (192 élèves en 2013)[43] et d'un collège public[44].

Manifestations culturelles et festivités modifier

Ménestrels devant l'église lors du festival annuel du Grand Fauconnier.

Chaque année, le 14 juillet, a lieu le festival du grand fauconnier au cours duquel les passants assistent à des défilés en costume d'époque et des animations autour du Moyen Âge.

Santé modifier

Sports modifier

L'US Cordes s'est mis en entente avec Valver foot 82 pour former l'Union Sportive Cordes Valver depuis la saison 2023-2024. Le club compte un peu moins de 200 licenciés pour 8 catégories (de U7 à Loisirs). L'équipe fanion évoluant en D3 départementale. [réf. nécessaire]

Un club de tennis et de handball ainsi que de nombreuses animations égayent le village, danse, trail, vtt etc

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018, la commune compte 444 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 772 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 550 [I 4] (20 400  dans le département[I 5]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 9,7 % 12,6 % 14 %
Département[I 7] 8,2 % 9,9 % 10 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 385 personnes, parmi lesquelles on compte 71,9 % d'actifs (57,9 % ayant un emploi et 14 % de chômeurs) et 28,1 % d'inactifs[Note 7],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 576 emplois en 2018, contre 660 en 2013 et 629 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 239, soit un indicateur de concentration d'emploi de 241 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 39,7 %[I 10].

Sur ces 239 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 159 travaillent dans la commune, soit 67 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 58,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,8 % les transports en commun, 18 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 20,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

226 établissements[Note 8] sont implantés à Cordes-sur-Ciel au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 226 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
27 11,9 % (13 %)
Construction 14 6,2 % (12,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
93 41,2 % (26,7 %)
Information et communication 5 2,2 % (2,1 %)
Activités financières et d'assurance 6 2,7 % (3,3 %)
Activités immobilières 13 5,8 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
23 10,2 % (13,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
30 13,3 % (15,5 %)
Autres activités de services 15 6,6 % (9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 41,2 % du nombre total d'établissements de la commune (93 sur les 226 entreprises implantées à Cordes-sur-Ciel), contre 26,7 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces modifier

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[45] :

  • SARL Gautier Materiaux, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matériaux de construction (1 079 k€)
  • SARL Ag3, agences immobilières (259 k€)
  • Coutouly, autres commerces de détail alimentaires en magasin spécialisé (134 k€)
  • Les Arcades, restauration de type rapide (125 k€)
  • SARL Tache Yannick, traitement des semences (120 k€)

Agriculture modifier

1988 2000 2010 2020
Exploitations 20 6 6 5
SAU[Note 10] (ha) 524 268 390 505

La commune est dans les Causses du Quercy, une petite région agricole relativement pauvre et aride accueilant des élevages de brebis et agneaux en plein air, située dans le nord-ouest du département du Tarn[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (20 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 505 ha[48],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Maison du Grand Veneur.
Puits d'une profondeur de 113 m.

Le village est entouré de quatre enceintes et de plusieurs portes comme la porte des Ormeaux, la porte de la Jane ou la porte de l'Horloge.

Le village fait partie de l'association « Les Plus Beaux Villages de France »[49].

  • Ce village est connu, entre autres, pour son puits de la halle qui fait plus de 100 mètres de profondeur (113,47 mètres).
  • La maison du Grand Veneur est une grande bâtisse de grès dont la façade a trois étages. C'est l'une des façades les plus sculptées du village. Le siège de la mairie est situé dans la maison Fonpeyrouse.
  • Le Monument du Souvenir, place de la Bride, chef-d'œuvre métallique de l'aquarelliste-peintre-forgeron-sculpteur et conteur occitan Jean Marc (1924-2008), né à Montans, qui avait son atelier dans la commune.
  • L'église Saint-Michel, de style gothique méridional, date en grande partie du XIIIe siècle, en dépit de remaniements au XVe siècle. Le clocher date du XIVe siècle. L'intérieur conserve des fresques d'inspiration Renaissance réalisées par le peintre Gayral de 1841 à 1844 et plusieurs tableaux datant de cette période (Saint Louis de Gonzagues en prière, Apothéose de saint Jacques...). L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1922[50]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[50].
  • Le lieu-dit du Pied Haut situé non loin du village qui permet un point de vue global sur la bastide. S’y rendre à l’aube permet de voir la cité émerger des nuages.
  • Chapelle du Saint-Crucifix de Cordes-sur-Ciel. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1984[51].
  • Croix de Cordes-sur-Ciel.
  • La Capelette Saint-Jacques. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1927[52].
  • Chapelle des Trinitaires de Cordes-sur-Ciel.
  • Chapelle du couvent Notre-Dame de Cordes-sur-Ciel.
  • Chapelle Saint-Jean de Saint-Jean.
Couvent des capucins de Gaillac

Couvent de 1660 situé chemin des Capucins, rue La Peyrade[53]. En 1826, il est mis à la disposition de la communauté des sœurs de Saint Joseph d'Oulias (Rhône). Depuis 1975, c'est le principal foyer de la communauté des Béatitudes, anciennement communauté du Lion de Juda et de l'Agneau Immolé. Le couvent des capucins est actuellement en vente.

Musées modifier

  • Le musée Charles-Portal, art,histoire et patrimoine du pays cordais est installé à la porte des Ormeaux, édifice médiéval classé monument historique, typique de la construction militaire de Cordes. L'architecture cordaise y est expliquée. Des pièces historiques sont présentées (faucons sculptés, ancienne porte de la mairie du XVIe siècle, serrures…), des films traitant de l'énigmatique puits de la halle (113 m de profondeur), des "mystères d'eaux" de la ville, de la broderie cordaise, du tissage, ainsi que des diaporamas sur le "livre ferrat", l'église Saint-Michel. Sont exposées des collections de Cordes et de sa région depuis la préhistoire jusqu'au XXe siècle : très belles pièces gallo-romaines, mérovingiennes et médiévales, fac-similés d'archives de l'histoire de la ville, mesures à grain, mais aussi une imposante machine à broder du XIXe siècle. De la terrasse, très belles vues sur l'ouest cordais et sur les vieilles rues. Il est géré par l'association de bénévoles, créée en 1904, "Société des Amis du Vieux Cordes". Le musée a le label « Musée de France ».
  • La Maison du Grand Fauconnier (également classée Monument Historique) abrite le musée d'Art Moderne et Contemporain, offrant une rencontre unique entre le patrimoine architectural historique et la création artistique. Abordant des styles et des mouvements divers, les collections du musée proposent un parcours à travers l'art au XXe siècle. On peut y admirer les œuvres d’Yves Brayer (1907-1990), un des plus importants peintres figuratifs du XXe siècle. Grâce à la donation du poète André Verdet, à la fois peintre, céramiste, philosophe, témoin et acteur de l'émergence de l'art moderne des années 1960, on y découvre également des œuvres de Picasso, Miró, Léger, Klee, Magnelli, Prévert, Arman, Appel, Kijno, Fromanger, Christo.. accompagnés d'un buste en terre cuite de Cyril de La Patellière à l'effigie d'André Verdet modelé à son domicile de Saint-Paul-de-Vence en novembre 1999. Le musée d'Art Moderne et Contemporain de Cordes possède aussi la quasi-totalité de l'œuvre de Maurice Baskine (1905-1968), ancien membre du groupe surréaliste, des tableaux du Cordais Francis Meunier (1924- 1995), également membre du groupe surréaliste, et une quinzaine d’œuvres d’Aline Gagnaire (1922-1997), membre de l'Ouvroir de peinture potentielle (Oupeinpo).
  • Cordes abrite le musée du sucre et du chocolat. Il regroupe une centaine de pièces d'Art réalisées exclusivement à base de Sucre sur des thèmes aussi divers que le Moyen Âge, la mythologie, les fleurs, la nature, les technologies ou encore les contes et légendes.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier


Blason de cordes-sur-Ciel

« De gueules au château donjonné d'argent mouvant de la pointe, ouvert du champ et maçonné de sable, surmonté d'une croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or »[54]

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Paul Sanda et Bruno Geneste, dans, Un siècle d'écrivains à Cordes-sur-Ciel et environs, paru aux éditions RAFAEL DE SURTIS pour les 800 ans de Cordes-sur-Ciel, dans les coups de cœur du site[55],
  • Cordes, dans Clément Compayré, Études historiques et documents inédits sur l'Albigeois, le Castrais et l'ancien diocèse de Lavaur, imprimerie de M. Papailhiau, Albi, 1841, p. 389-406 (lire en ligne)
  • Charles Portal, Les origines de Cordes, dans Revue historique, scientifique et littéraire du département du Tarn, 1893, p. 49-55 (lire en ligne)
  • Charles Portal, Cordes et l'inquisition, dans Revue historique, scientifique et littéraire du département du Tarn, 1896, p. 61-80 (lire en ligne)
  • Baron de Rivières, État de la paroisse de Cordes en 1766, dans Revue historique, scientifique et littéraire du département du Tarn, 1896, p. 180-190 (lire en ligne)
  • Charles Portal, Le puits de Cordes, dans Revue historique, scientifique et littéraire du département du Tarn, 1901, p. 1-7 (lire en ligne)
  • Charles Portal, Histoire de la ville de Cordes, Tarn (1222-1799), à la librairie-papèterie Bosquet, Cordes, 1902, 696p. (lire en ligne)
  • Charles Portal, Histoire de la Ville de Cordes, Privat, 3e édition, 1984, 716p.
  • Charles Portal, Cordes, dans Congrès archéologique de France. 92e session. Toulouse. 1929, dans Société française d'archéologie, Paris, 1930, p. 454-494 (lire en ligne)
  • Charles Portal, Cordes : Notice historique et archéologique, Société des amis du vieux Cordes, , 7e éd., 62 p.
  1. Cordes, p. 10.
  2. Cordes, p. 11 et 12.
  3. Cordes, p. 12.
  • *Ils ont écrit Cordes..., catalogue de l'exposition, Jean-Gabriel Jonin, OMT, 2004. Cet ouvrage recense tous les auteurs qui ont écrit sur Cordes. On y trouve notamment, en plus des auteurs cités dans la bibliographie ci-dessus : Albert Camus, Jean Giono, Violette Leduc, Hector Malot, Prosper Mérimée, Lawrence d’Arabie
  • Stéphane Bern, Le village préféré des français, 44 trésors incontournables, Paris, Albin Michel, , 249 p. (ISBN 978-2-226-25920-2)
    Ce livre est tiré de l'émission Le village préféré des français, diffusée par France Télévisions, conçue et produite par Morgane Production : Cordes-sur-Ciel, pages 198 à 205** I - De la baie de Somme au littoral charentais en passant par la Bretagne,** II – Des Flandres au Jura en passant par l'Alsace,** III – De l' Île-de-France aux monts d'Auvergne en passant par la Bourgogne,** IV – Du littoral atlantique aux Alpes en passant par la Méditerranée.

Articles connexes modifier

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Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  4. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[27].
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Cordes-sur-Ciel » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Cordes-sur-Ciel » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cordes-sur-Ciel » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
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  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cordes-sur-Ciel » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Cordes-sur-Ciel » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. Roger de Figuères, Les noms révolutionnaires des communes de France : listes par départements et liste générale alphabétique, Paris, Société de l'histoire de la Révolution française, (BNF 35460306), p. 66
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  4. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Fiche communale de Cordes-sur-Ciel », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  6. Sandre, « le Cérou »
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  25. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Cordes-sur-Ciel », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
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  40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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  42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  43. Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, école de Cordes-sur-Ciel
  44. Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, collège de Cordes-sur-Ciel
  45. « Entreprises à Cordes-sur-Ciel », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
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  48. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Cordes-sur-Ciel - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  49. « Cordes-sur-Ciel », sur le site de l'association Les Plus Beaux Villages de France, consulté le 7 juillet 2021.
  50. a et b « Eglise Saint-Michel », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  51. « Chapelle du Saint-Crucifix », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  52. « Ancien hôpital Saint-Jacques », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  53. historique du couvent sur le site de la communauté des Béatitudes
  54. Denis-François Gastelier de La Tour, Armorial des États de Languedoc, Paris, Vincent, , 248 p. (lire en ligne)
  55. Un siècle d'écrivains à Cordes-sur-Ciel et environs