Corlay

commune française du département des Côtes-d'Armor

Corlay
Corlay
La mairie.
Blason de Corlay
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Saint-Brieuc
Intercommunalité Communauté de communes Loudéac Communauté - Bretagne Centre
Maire
Mandat
Olivier Allain
2020-2026
Code postal 22320
Code commune 22047
Démographie
Gentilé Corlaysien
Population
municipale
916 hab. (2021 en diminution de 4,48 % par rapport à 2015)
Densité 66 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 19′ 05″ nord, 3° 03′ 20″ ouest
Altitude 220 m
Min. 157 m
Max. 257 m
Superficie 13,8 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Guerlédan
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Corlay

Corlay (/kɔʁ.lɛ/[Note 1]Écouter) (Korle en breton) est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.

Géographie modifier

Localisation modifier

Situé en Argoat, Corlay se trouve à proximité de Saint-Mayeux, du Haut-Corlay, de Plussulien, au centre de la Bretagne. Le bourg de Corlay est situé à vol d'oiseau à 27 km au nord-ouest de Loudéac, à 28 km au nord de Pontivy, à 28 km au sud de Guingamp, à 31 km au sud-ouest de Saint-Brieuc et à 104 km à l'ouest de Rennes. Par ses traditions, la commune appartient à la Basse-Bretagne et plus localement au territoire breton du pays Fañch. La limite entre la Bretagne bretonnante et la Bretagne gallo passait juste à l'est de Corlay.

Carte de la commune de Corlay et des communes avoisinantes.




Géologie et relief modifier

La rivière de Corlay, un affluent du Sulon et un sous-affluent du Blavet, arrose le bourg de Corlay et marque la limite nord de la commune (limite avec la commune du Haut-Corlay).

L'altitude de la commune varie de 157 m à 257 m. Le bourg se trouve à une altitude voisine de 220 m. De Duault à Corlay en passant par Saint-Nicolas-du-Pélem, sur plus de 30 km, un massif granitique correspondant à la partie ouest du batholite de Quintin, domine, atteignant 290 mètres, les collines schisteuses de la partie orientale du bassin de Châteaulin situées à son sud.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 997 mm, avec 14,9 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Kerpert à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 088,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Corlay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,8 %), prairies (19,8 %), zones agricoles hétérogènes (15,8 %), zones urbanisées (6,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie modifier

Corlay est une petite ville très ancrée dans son espace rural ce qui influe sur l'économie de la commune. Néanmoins celle-ci compte quelques industries dont Vérandaline, un fabricant de vérandas. Le commerce, pour sa part y connait un profond déclin depuis les années 70 (plus de 60 magasins ont disparu). Aucun supermarché n'est implanté à Corlay même si Carrefour y possède une supérette équipée d'une station service[14].

Toponymie modifier

Attesté sous les formes Mons de Corle en 1184 et en 1221, Corle en 1235 et en 1246, Par. de castro de Corle en 1276, Corle en 1309 et en 1318, Castrum Corle vers 1330 et en 1368, Castrum Corlay en 1516 et en 1574, Corlay en 1535-1536. On trouve les formes Castro Corlé (en 1603), Corllé, Corrllay et Corlay (dès 1620).

L'explication de Jacques Cambry, selon laquelle Corlay vient de « korr lez », « la cour des nains »[15], ne peut être retenue. Corlay pourrait plus vraisemblablement dériver du latin coryletum qui signifie coudraie, un lieu planté de coudriers.

Histoire modifier

Moyen-Âge modifier

Corlay a été une paroisse de l'Armorique primitive, qui englobait alors aussi les paroisses du Haut-Corlay et de Saint-Bihy, Le Bodéo, La Harmoye et Saint-Martin-des-Prés. Le château de Corlay, aurait été construit vers 1195 par Henri, chevalier, seigneur de Corlay. Il est mentionné pour la première fois en 1296. Détruit lors des guerres qui ensanglantèrent la Bretagne, notamment la guerre de Cent Ans, il fut reconstruit à neuf en 1485 par le vicomte Jean II de Rohan, avec la permission du duc François II d'y rétablir le guet, donnée par lettre donnée à Nantes le [16].

Selon un aveu de 1471 la châtellenie de Corlay, un des trois membres de la vicomté de Rohan comprenait 12 trèves : « Corlé [Corlay] (résidence seigneuriale), Saint-Martin-des-Prés, Merléac, le Quilio, Saint-Mayeuc, Saint-Gilles-Vieux-Marché, Caurel, Laniscat, Saint-Guelven, Rosquelfen, Saint-Igeau, Plussulien »[17].

Temps modernes modifier

Les troubles des Guerres de la Ligue modifier

La ville de Corlay était aussi fortifiée, comme l'illustre le siège de la ville et du château de Corlay, qui dépendaient alors de la principauté de Guémené, par le duc de Mercœur en 1592 lors des Guerres de la Ligue ; ces deux places furent prises et occupées par des troupes espagnoles alliées aux Ligueurs, mais le des troupes françaises dirigées par Sourdéac, Yves du Liscouët et de Kergourmarc'h battirent les troupes espagnoles. Mais en 1594 Guy Eder de la Fontenelle s'empara de la ville et du château de Corlay, s'y retrancha et fit de grands ravages dans les environs jusqu'à ce que le maréchal d'Aumont marche sur la ville en janvier 1595 dans le but de l'assiéger, mais La Fontenelle en déguerpit avant. En 1599 Henri IV ordonna de démolir le château qui était déjà en bonne partie ruiné en raison des conflits survenus[18].

L'essor des activités textiles modifier

Aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle, la production textile de toiles dites « de Bretagne » se développa dans le quadrilatère Saint-Brieuc - Corlay - Pontivy - Moncontour ; ces toiles renommées étaient exportées en Espagne et dans les colonies espagnoles (elles étaient appelées bretanas, quintines ou pondivi) via Cadix principalement, où des marchands français, notamment Malouins (par exemple les familles Magon, de la Haye, Éon) étaient installés[19].

Corlay décrit en 1778 modifier

Carte de Cassini de la région de Corlay (1787).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Corlay en 1778 :

« Corlai ; petite ville sur la route de Pontivy à Guingamp ; à 18 lieues ¼ de Quimper, son évêché et à 22 lieues de Rennes. Il s'y exerce trois hautes justices : celle du lieu appartient à M. le prince de Rohan-Guéméné, qui est seigneur de l'endroit. On y trouve une subdélégation et un marché tous les jeudis. On y compte 1 500 communiants[Note 3] ; la cure est à l'alternative. Le territoire, plein de collines et de vallons, renferme beaucoup de prairies, de terres en labeur et des landes. On trouve, à la sortie de Corlai, du côté de Guingamp, un grand étang auprès lequel était le château de cette ville (...). On voit à peu de distance de Corlay une justice patibulaire, située sur une montagne fort haute, qui forme un cône. Les maisons nobles de ce territoire sont : Kersaudi, moyenne et basse justice, à M. de la Rivière ; la seigneurie du Vaux, celles de Kergourlay et de Vaugaillard[18]. »

Corlay ressortissait à Ploërmel.

Révolution française modifier

Devenue chef-lieu de canton, la ville de Corlay est occupée par 500 chouans en 1795[16]. Corlay devint aussi le siège d'un doyenné[20].

Le XIXe siècle modifier

Les ruines du château de Corlay en 1896.

Un premier hippodrome est aménagé à Corlay vers 1830 dans les landes de Kerguillio. La piste décrit « une lande en partie défrichée, une piste étroite circulant en capricieux méandres et franchissant des vallons, des coteaux, des ravins, des terres en pleine culture, les talus, les haies et les barrières des champs comme obstacles »[21].

En 1835 Corlay procède à un échange de territoire avec Saint-Mayeux, cédant à cette commune l'enclave de Kerfaven et annexant en contre-partie le village de Kernion[16].

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Corlay en 1843 :

« Corlay (sous l'invocation de saint Sauveur), ville ; commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui cure de 2e classe ; chef-lieu de perception ; bureau d'enregistrement ; brigade de gendarmerie à cheval. (...) Principaux villages : Kerinard, Guerlouic, le Cozquer, le Cordellio, Cresmesven, le Faouet, Kerguiel, Pen-Roz, le Bot, la Magdeleine, le Travers, Tréguestin, Kerniou, Kermau, Kerbonnelen. Superficie totale : 1 379 hectares 68 ares, dont (...) terres labourables 918 ha, prés et pâturages 197 ha, vergers et jardins 11 ha, landes et incultes 191 ha, étangs 5 ha (...). Moulin : 1. L'église est de 1575. Il y a en outre, près des halles, une chapelle sous l'invocation de sainte Anne. On voit encore les ruines du vieux château. Il y a foire [l'auteur cite les dates des 12 foires annuelles]. Il y a en outre marché tous les jeudis. On fait dans cette commune des élèves de bestiaux, et l'on exporte beaucoup de bœufs ; on fait aussi des élèves de chevaux qui ont quelque renommée. Géologie : schiste argileux ; il est exploité comme pierre à bâtir. (...) On parle le breton[22]. »

La coiffe de Corlay était une coiffe caractéristique du Pays Fañch[23].

Corlay est aussi le nom d'un étalon célèbre qui, à la fin du XIXe siècle, « porta à l'apogée l'élevage du pays dont il portait le nom »[24]. Le comte Henry de Robien évoque dans un livre paru en 1908 un étalon dénommé "Corlay" placé dans un box de l'administration des haras dans l'enceinte du château de Corlay, qui était très renommé et prolifique, attirant les propriétaires de juments qui affluaient à Corlay pour les saillies ; cet étalon célèbre est mort dans les dernières années du XIXe siècle[25].

Le XXe siècle modifier

L'élevage des bidets bretons modifier

Adhémar Louis Gaspard de Clermont-Gallerande (1837-1895) : Départ pour les courses de Corlay (1889).
Adhémar Louis Gaspard de Clermont-Gallerande : Courses de Corlay (1889).

Au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle l'élevage des bidets bretons a fait la renommée de la région de Corlay. En 1905 Gustave Geffroy écrit : « La gloire de Corlay, c'est, plus que partout ailleurs, l'élevage des chevaux, dits doubles bidets de montagnes, qui sont le produit d'une race ramenée dans la pays à l'époque des Croisades. Des courses sont bien sûr organisées plusieurs fois par an. Les douze foires annuelles ont pour objet la vente de ces chevaux, richesse de la région toute en prairies, la culture y étant presque totalement négligée. Les routes sont sillonnées de cavaliers qui dressent des montures et s'exercent à l'équitation. Pays de centaures[26].

La persistance des traditions modifier

Gustave Geffroy écrit aussi que les hommes, y compris les jeunes gens, portent « presque tous le costume local : large chapeau, veste Louis XVI s'ouvrant sur un gilet à double rangée de boutons, culotte de cheval et houseaux bridés sur des chaussures armées d'éperons. Les femmes (...) sont des fileuses, leur réputation est grande, leur fil fin et régulier peut servir aux dentelles »[27].

Le même auteur écrit aussi que « sur la place de l'église, chaque dimanche avant la messe, s'installe un petit marché de beurre, d'œufs, de lait, de poteries. Ce sont les marchands du temple, dont l'installation remonte à une époque reculée »[26].

La Première Guerre mondiale modifier

Le monument aux morts de Corlay porte les noms de 96 soldats morts pour la Patrie pendant la Première Guerre mondiale[28].

Un soldat (Darius Dupays) est mort durant le conflit du Levant en 1920 en Turquie.

L'Entre-deux-guerres modifier

La Seconde Guerre mondiale modifier

Le monument aux morts de Corlay porte les noms de 15 personnes mortes pour la France durant la Seconde Guerre mondiale[28].

Le XXIe siècle modifier

La fermeture du collège modifier

Le préfet des Côtes-d'Armor a signé le l'arrêté de fermeture du collège de Corlay, votée le , qui devra être effective le . Cet arrêté a été motivé par la faiblesse des effectifs des collèges de Corlay (le plus petit du département) et de Saint-Nicolas-du-Pélem et la proximité de ces deux établissements. La construction d’un collège neuf est prévue à Saint-Nicolas-du-Pélem. Un collectif « Sauvons le collège Pier an Dall de Corlay » a tenté vainement de s'opposer ä la fermeture[29].

Héraldique modifier

Blason Blasonnement :
De gueules au lion d’or, la tête contournée, senestré en chef d’une étoile d'argent.

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1793 1795 Jean Belloeil    
1795 1796 Louis Cansot   Président du canton de Corlay.
1796 1797 Jean Baudoin   Président du canton de Corlay.
1797 1798 Joseph Le Leizour[Note 4]   Président du canton de Corlay.
1799 1804 Michel Gouëffic[Note 5]   Président du canton de Corlay.
1804 1816 Trémeur Auffret[Note 6]   Notaire.
1816 1819 Théodore Gouëffic[Note 7]   Rentier.
1819 1834 Trémeur Auffret   Déjà maire entre 1804 et 1816.
1834 1843 Joseph Gouëffic[Note 8]   Fils de Michel Gouëffic, maire entre 1799 et 1804.
1844 1846 Joseph Fraboulet[Note 9]   Cultivateur.
1846 1854 Henri Prigent[Note 10]    
1854 1856 Mathieu Le Bigot[Note 11]   Chirurgien. Conseiller d'arrondissement.
1856 1857 Toussaint Le Flohic[Note 12]   Avocat. Propriétaire. Chevalier de la Légion d'Honneur.
1861 1866 Mathurin Moisan[Note 13]    
1866 1870 Julien Jouan[Note 14]   Éleveur de chevaux. Cultivateur. Propriétaire.
1870 1887 Hyacinthe Joubaire[Note 15]   Notaire.
1887 1891 Léonce Guérin[Note 16]   Médecin. Célibataire.
1891 1899 François Le Cocq[Note 17]   Notaire
1900 1909 Théodore Ruchon[Note 18]   Commerçant.
1910 après 1925 François Baudouin[Note 19]   Médecin.
ca. 1938   Albert Le Verre    
Les données manquantes sont à compléter.
octobre 1947 décembre 1952
(décès)
Mme Carrière    
décembre 1952 mai 1953 Théodore Sérandour   Premier adjoint, maire par intérim
mai 1953 mars 1971 Théodore Le Couëdic   Artisan coiffeur
Vice-président de la Chambre de métiers de Saint-Brieuc
mars 1971 janvier 1993
(démission)
Robert Milon[30] (1917-2002) PS Retraité de l'enseignement
janvier 1993 juin 1995 Victor Lanoë PS  
juin 1995 mars 2014 Roger Turmel PS Vétérinaire retraité
Ancien conseiller général de Corlay (1979 → 1985)
mars 2014 23 mai 2020 Pierre-Yvon Corbel DVG Retraité
23 mai 2020 En cours Olivier Allain[31],[32] LREM Conseiller régional de Bretagne (2015 → )
Vice-président du conseil régional (2015 → 2021)
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie modifier

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4281 4831 2551 3871 3891 4751 4851 4131 473
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4071 5371 4951 5411 5251 5041 5251 6041 558
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5661 5591 5691 2401 2511 2061 1801 1491 174
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 1501 0881 1331 0711 0449781 0281 0481 011
2015 2020 2021 - - - - - -
959922916------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments modifier

  • Château de Corlay, XIIe siècle reconstruit à la fin du XVe siècle, visitable de Pâques à septembre. Il en subsiste deux tours massives, des remparts et une promenade autour de l'étang.
  • Chapelle Sainte-Anne du XVIe siècle.
  • La fontaine Saint-Alain
  • Six éoliennes produisant 17 millions de kWh sur la commune du Haut-Corlay.

Hippisme et élevage équin modifier

Course de chevaux à Corlay au XIXe siècle.
Expression populaire corlaysienne

« Le cheval est une passion que le jeune Corlaysien suce avec son lait »

Corlay est réputée pour ses courses de chevaux, la ville dispose d'ailleurs d'un hippodrome, « Le Petit Paris ». La société de courses de Corlay fut créée en 1842. Le cheval de Corlay est la race chevaline locale créée au début du XIXe siècle à partir de croisements entre le bidet breton et des chevaux de sang. En exploitant un filon calcaire (le seul de centre-Bretagne) à Cartravers, près de Corlay, les éleveurs ont enrichi leurs pâtures en calcium, conférant aux chevaux élevés une meilleure ossature[35].

L'équipôle de Corlay, situé en fait sur les communes du Haut-Corlay et Canihuel, est un complexe équestre, créé par l'agrandissement de l'hippodrome préexistant, nommé « Le Petit Paris ». Il accueille des courses hippiques et des épreuves de sports équestre, notamment d'endurance.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Arthur Le Bail dit André Liabel, acteur, réalisateur et scénariste né à Corlay (1871-1942).

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Personnes en âge de communier.
  4. Josph Le Leizour de Rohello, né le , décédé le à Corlay.
  5. Michel Marie Gouëffic, né le à Corlay, décédé le 24 pluviôse an XII () à Corlay.
  6. Trémeur Henri Auffret, né en 1773 à Corlay, décédé le à Corlay.
  7. François Jacques Marie Théodore Gouëffic, né le à Corlay, décédé le à Corlay.
  8. Joseph Louis Marie Gouëffic, né le , décédé le à Corlay.
  9. Joseph Marie Fraboulet, né le à Mûr-de-Bretagne, décédé le à Corlay.
  10. Henri Marc Prigent, né le à Corlay, décédé le à Corlay.
  11. Mathieu Le Bigot, né le à Plouha, décédé le à Plouguernével.
  12. Toussaint Le Flohic de Kerlafin, né le à Napoléonville, décédé le à Corlay.
  13. Mathurin François Moisan, né le à Plœuc-sur-Lié, décédé le à Corlay.
  14. Julien Marie Jouan, né le au Bout du Pont en Le Haut-Corlay, décédé le à Corlay.
  15. Hyacinthe Joubaire, né le à Guingamp, décédé avant le .
  16. Léonce Guérin, né le à Saint-Brieuc, décédé le à Corlay.
  17. François Charles Marie Le Cocq, né le à Bourbriac, décédé après 1935.
  18. Théodore Ruchon, né le à Saint-Igeaux, décédé le à Corlay.
  19. François Marie Baudouin, né le à Saint-Martin-des-Prés, décédé le à La Harmoye.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Corlay et Kerpert », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Kerpert » (commune de Kerpert) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Kerpert » (commune de Kerpert) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Iwan Le Clec'h, Entre conservatisme et modernité de l'appareil commercial : en territoires périurbains et ruraux à l'ombre d'une ville moyenne : Saint-Brieuc, Brest, UBO, , 505 p. (lire en ligne).
  15. Jacques Cambry, Mémoires pour l'Académie celtique, page 320.
  16. a b et c « Étymologie et histoire de Corlay », sur InfoBretagne.com (consulté le ).
  17. Théodore Derome, « De l'usement de Rohan ou du domaine congéable », Revue critique de législation et de jurisprudence,‎ , p. 257-258 (lire en ligne, consulté le ).
  18. a et b Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 1, Nantes, Vatar Fils Aîné, (lire en ligne), pages 233 et 234.
  19. Jean Martin, La manufacture des toiles Bretagne du XVIIe siècle au XIXe siècle, in "Du lin à la toile. La proto-industrie textile en Bretagne", Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 333 p. (ISBN 978-2-7535-0560-5).
  20. « Le doyenné de Corlay », sur InfoBretagne.com (consulté le ).
  21. "Le publicateur des Côtes-du-Nord" cité par Thierry Jigourel, "Le cheval en Bretagne", éditions Coop Breizh, 2017.
  22. A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Rennes, Molliex, (lire en ligne), page 200.
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  25. Comte Henry de Robien, Norfolk-Breton. Au pays de Cornouaille, (lire en ligne), page 7.
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  27. Gustave Geffroy, La Bretagne, Paris, Hachette, (lire en ligne), pages 262 et 263.
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  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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