Cosswiller
Cosswiller [kɔsvilɛʁ] Écouter est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Cosswiller | |
Temple des Calvinistes. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Molsheim |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Mossig et du Vignoble |
Maire Mandat |
François Schneider 2020-2026 |
Code postal | 67310 |
Code commune | 67077 |
Démographie | |
Gentilé | Cosswillerois[1] |
Population municipale |
575 hab. (2021 ) |
Densité | 37 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 37′ 54″ nord, 7° 23′ 58″ est |
Altitude | Min. 216 m Max. 693 m |
Superficie | 15,75 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saverne |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
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Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Son territoire, étendu, est majoritairement forestier.
Géographie
modifierCosswiller est une commune étendue de 1 575 hectares, dont 1 262 de forêts au pied des Vosges. Le village, de structure assez lâche, s’entoure de vergers. Le finage s’étend très loin en forêt vers le sud-ouest dans la haute vallée du Sathbach, jusqu’à près de 700 m d’altitude, englobant la forêt de l’Œdenwald (propriété de la Ville de Strasbourg). Le Sathbach conflue avec la Mossig juste au-delà de la pointe orientale du territoire.
Le village de Cosswiller se situe à environ 26 km de Strasbourg.
La plus grande ville limitrophe est Wasselonne, à 3,5 km.
Communes limitrophes
modifierHydrographie
modifierLa commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau du Bois du Baron, le ruisseau le Satbach, le ruisseau le Diebach et le ruisseau le Ziegenthalbach[2],[Carte 1].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang Humbert, d'une superficie totale de 0,6 ha (0,2 ha sur la commune)[Carte 1],[3].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 856 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 10,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Wangenbourg_sapc », sur la commune de Wangenbourg-Engenthal à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 9,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 131,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 36,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,9 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Cosswiller est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (80,9 %), cultures permanentes (9,2 %), prairies (6,4 %), terres arables (1,9 %), zones urbanisées (1,6 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Histoire
modifierHéraldique
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Les armes de Cosswiller se blasonnent ainsi : |
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2021, la commune comptait 575 habitants[Note 4], en évolution de +2,13 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 1846, pour 517 habitants, on a dénombré 45 catholiques, 111 luthériens, et 361 réformés.
En 1861, pour 454 habitants, on a dénombré 29 catholiques, 108 luthériens, et 317 réformés.
Lieux et monuments
modifier- Temple des Calvinistes. La construction du temple réformé de Cosswiller date de 1819. L'autorisation ne fut accordée qu'à la condition d'édifier un bâtiment ressemblant plus à une maison qu'à un édifice cultuel. Le clocher date de 1843. Les huisseries des fenêtres, ainsi qu'une partie des vantaux de porte, proviennent de la bibliothèque de Marmoutier et datent probablement de la deuxième moitié du 18e siècle. L'édifice actuel remplace une église pouvant dater du 12e ou 13e siècle dont seule la tour-porche existait encore à l'état de ruines en 1820, date à laquelle Engelhardt en fit un relevé. L'emplacement exact n'est pas connu. Le bâtiment est de plan rectangulaire, à deux niveaux de fenêtres en gouttereau. L'espace intérieur est plafonné. Le petit clocher à l'aplomb de la façade antérieure repose intérieurement sur des colonnes.
- L'Héliodome, maison en forme de cadran solaire construite en 2011, profite au maximum de la trajectoire du soleil pour économiser l'énergie. Elle a été bâtie par Éric Wasser[23].
- Cosswiller accueille sur son ban la forêt publique communale de Strasbourg Oedenwald. Strasbourg possède en effet des forêts extra-muros, exploitées pour le bois d'œuvre et le bois de chauffage. Couvrant mille hectares à des altitudes de 270 à 670 m, cette forêt est située sur le versant est du Schneeberg. Elle fut acquise par Strasbourg au XVIe siècle. Elle est constituée de 60 % de résineux (sapin, épicéa, pin sylvestre, douglas et divers) et de 40 % de feuillus (chêne sessile, hêtre et quelques feuillus précieux)[24].
Personnalités liées à la commune
modifier- Éric Wasser, né à Cosswiller, ébéniste et designer, bâtisseur de l’Héliodrome.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Cosswiller » sur Géoportail (consulté le 11 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Bas-Rhin », sur habitants.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Cosswiller », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cosswiller et Wangenbourg-Engenthal », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Wangenbourg_sapc », sur la commune de Wangenbourg-Engenthal - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Wangenbourg_sapc », sur la commune de Wangenbourg-Engenthal - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Cosswiller ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur labanquedublason2.com (consulté le ).
- [PDF] Liste des maires au 1 avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « VIDEO - Ecologie: il a inventé l'heliodome, une maison qui épouse les trajectoires du soleil », sur France 3 Grand Est (consulté le ).
- « Les forêts de production », sur strasbourg.eu (consulté le ).