Coulogne
Coulogne est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Coulonnois.
Coulogne | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Calais | ||||
Intercommunalité | CA Grand Calais Terres et Mers | ||||
Maire Mandat |
Guillaume Lœuilleux 2023-2026 |
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Code postal | 62137 | ||||
Code commune | 62244 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Coulonnois | ||||
Population municipale |
5 414 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 591 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 55′ 30″ nord, 1° 53′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 7 m |
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Superficie | 9,16 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Calais (banlieue) |
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Aire d'attraction | Calais (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Calais-2 | ||||
Législatives | 7e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | ville-coulogne.fr | ||||
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La commune fait partie de la communauté d'agglomération Grand Calais Terres et Mers qui regroupe 14 communes et compte 98 828 habitants en 2021.
Géographie
modifierLocalisation
modifierCoulogne est une ville d'environ 5500 habitants, française, limitrophe de Calais, située dans le département du Pas-de-Calais et au sein de l'ancienne du Nord-Pas-de-Calais, devenue région des Hauts de France au 1 er janvier 2015, après la réforme des régions voulue par le président François Hollande en 2014
À proximité du littoral de la Côte d'Opale, la ville se trouve au Sud de la ville de Calais ; elle est à 30 km au nord-est de Boulogne-sur-Mer, 37 km à l'ouest de Dunkerque, 90 km au nord-ouest de Lille et 230 km au nord de Paris à vol d'oiseau.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :
Géologie et relief
modifierLa superficie de la commune est de 9,16 km2 ; son altitude varie de O à 7 m[1].
Hydrographie
modifierLe territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].
La commune est traversée par trois canaux :
- le canal de Calais, d'une longueur de 32,51 km, qui prend sa source dans la commune de Saint-Pierre-Brouck, dans le département du Nord, et se jette dans la Manche au niveau de la commune de Calais[3] ;
- le canal des Pierrettes, d'une longueur de 17,91 km, qui prend sa source dans la commune d'Ardres et se jette dans le canal de Calais au niveau de la commune de Calais[4] ;
- le canal de Guînes, d'une longueur de 6,56 km, qui prend sa source dans la commune de Guînes et se jette dans le canal de Calais au niveau de la commune de Coulogne[5].
La source
modifierUne source est située sur la commune. En raison des pollutions issues de l'industrialisation des alentours de Calais, la source a été intégrée au réseau commun et se jette désormais dans le canal adjacent. Une plaque commémorative et indicative en bronze en marque encore l'emplacement[6].
Centre d'intérêt patrimonial
modifierLa source du Pont aux Étoupes près du lieu-dit des Marmoussets a longtemps servi comme « remède populaire ». Les habitants de la commune et des communes voisines venaient en puiser les eaux. Cette spécificité n'est pas propre à la commune puisqu'elle est courante dans les départements du nord de la France[7]. Un contrôle a été mis en place à la suite du succès qui induisit des débordements et parfois de la violence aux abords. Par la suite, le conseil municipal interdit toute commercialisation. La ferveur populaire et la croyance en des vertus miraculeuses ne sont pas propre à la source du Pont aux Étoupes mais communes aux sources de la région[8].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 748 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Marck à 5 km à vol d'oiseau[11], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,1 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,7 | 2,7 | 3,9 | 5,5 | 8,5 | 11,3 | 13,5 | 13,6 | 11,4 | 8,8 | 5,7 | 3,3 | 7,6 |
Température moyenne (°C) | 5,1 | 5,5 | 7,2 | 9,6 | 12,5 | 15,3 | 17,6 | 17,9 | 15,4 | 12,2 | 8,4 | 5,7 | 11 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,6 | 8,2 | 10,5 | 13,6 | 16,6 | 19,4 | 21,8 | 22,2 | 19,5 | 15,6 | 11,1 | 8,1 | 14,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−14 08.01.10 |
−11,3 11.02.12 |
−5,9 01.03.18 |
−5 08.04.03 |
−0,5 01.05.21 |
3,3 05.06.1991 |
4,9 07.07.1996 |
5,6 29.08.1993 |
0,9 22.09.1997 |
−5,7 29.10.1997 |
−7,1 24.11.1998 |
−13,2 28.12.1996 |
−14 2010 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,3 01.01.22 |
19,6 24.02.21 |
23,6 31.03.21 |
25,5 22.04.11 |
31,1 27.05.05 |
34 21.06.17 |
39,9 19.07.22 |
35,7 06.08.03 |
32,6 10.09.23 |
27,6 02.10.11 |
20,2 07.11.15 |
17 19.12.15 |
39,9 2022 |
Ensoleillement (h) | 2 107 | 2 318 | 2 212 | 2 393 | 2 138 | 1 738 | 1 146 | 758 | 631 | ||||
Précipitations (mm) | 59,5 | 47,2 | 40,2 | 37,9 | 49,6 | 51,6 | 54,7 | 67,1 | 62,9 | 91 | 92,4 | 83 | 737,1 |
Milieux naturels et biodiversité
modifierZone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : les watergangs des Attaques et d'Andres et le lac d'Ardres. Cette ZNIEFF est marqué par la présence d’un réseau dense de fossés, mares et watergangs[15].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Coulogne est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Calais[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[18]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,8 %), zones urbanisées (30,3 %), prairies (11,3 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
modifierCoulogne est située à proximité de l'entrée française du tunnel sous la Manche qui permet de rejoindre l'Angleterre.
Elle est également située à proximité de l'autoroute A16, qui relie la frontière avec la Belgique à la région parisienne via Dunkerque, Boulogne-sur-Mer, Abbeville, Amiens et Beauvais, et l'autoroute A26 qui relie Calais à Troyes via Arras, Saint-Quentin et Reims.
La ville est située à proximité de la gare de Calais - Fréthun (desservie par des Eurostar vers Londres, Bruxelles ou Paris, par des TGV, des TER, mais aussi des TERGV vers Lille-Europe et Boulogne-Ville).
Coulogne est desservie par les lignes 6, 7 et 8 du réseau Imag'in ainsi que par la navette fluviale « Calais Majest'in »[22].
Coulogne est également située à proximité du port de Calais, premier port français pour le trafic de voyageurs entre la France et l'Angleterre.
Risques naturels et technologiques
modifierRisque inondation
modifierÀ la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[23].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Colonia Sancti Vulmari au Xe siècle, Colonia en 1112, Couloigne en 1276, Couloingne en 1309, Coloigne en 1296, Coln en 1344, Colham ou Collam en 1556, Collongne en 1583, Haute et basse Coulogne en 1584, Couloine au XVIIe siècle[24], Coulogne depuis 1793 et 1801[1].
Histoire
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Première Guerre mondiale
modifierPendant la Première Guerre mondiale, les Britanniques établirent une base stratégique dans la région. Ces installations sont connues sous le nom de « Camp Vendroux » car elles se trouvaient en grande partie à Coulogne, sur les terres de cette famille. Sur une surface considérable, des « baraques » en bois sont édifiées afin d’y déposer du matériel de guerre (munitions, fils de fer barbelés) mais aussi des céréales. En tout près de 35 000 soldats, de toutes origines, s’affairèrent dans le Calaisis, transformant la commune en une cité cosmopolite. En effet, le Royaume-Uni est alors à la tête d’un empire colonial immense ; des coolies chinois, du Chinese Labour Corps, ont ainsi passé une partie de leur existence à Coulogne.
Coulogne dépend du commandement d'étapes ayant son siège à Nouvelle-Église, (élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement d'étapes, en arrière du front)[25]. En juillet 1917, se trouvent ainsi, entre autres, à Coulogne un camp anglais de prisonniers de guerre et un dépôt anglais de prisonniers de droit commun[26]. Le 22 août 1917, s'est déclaré dans une ferme un cas de scarlatine compliqué de diphtérie, ce qui a obligé à des précautions pour éviter de contaminer des soldats cantonnés sur la commune[27]. Le 13 septembre 1917, un hôpital belge stationne au Beau Marais, section de la commune de Coulogne[28]. Le commandement d'étapes est transféré à Saint-Folquin le 1er décembre 1917. La commune dépend également en 1917-1918 du commandement d'étapes installé à Frethun puis à Coulogne même le 1er décembre 1917. Elle a donc accueilli des troupes à ces différents titres[25]. Coulogne dépend également du commandement d'étapes de Guînes[25].
Seconde Guerre mondiale
modifierDurant la seconde Guerre mondiale, la commune subit l’occupation allemande dès juin 1940 en même temps que Calais et fut libérée le 30 septembre 1944 par des unités canadiennes. Pendant le conflit, les Allemands installèrent des batteries anti-aériennes sur le terrain de la commune.
Politique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierLa commune se trouve dans l'arrondissement de Calais du département du Pas-de-Calais depuis 1962, auparavant, depuis 1801, elle dépendait de l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer[1].
Commune et intercommunalités
modifierLa commune est membre de la communauté d'agglomération Grand Calais Terres et Mers.
Circonscriptions administratives
modifierLa commune est rattachée au canton de Calais-2.
Circonscriptions électorales
modifierPour l'élection des députés, la commune fait partie de la septième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
modifierÉlections municipales 2020
modifier- Maire sortant : Alain Fauquet (PS)
- 29 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 5 372 habitants)
- 4 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CA Grand Calais Terres et Mers)
Tête de liste | Liste | Premier tour | Second tour | Sièges | |||||
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Voix | % | Voix | % | CM | CC | ||||
Isabelle Muys[29] | DVD | 789 | 36,23 | 1 063 | 50,64 | 22 | 3 | ||
Alain Fauquet[Note 6],[30] | DVG | 530 | 24,33 | 668 | 31,82 | 5 | 1 | ||
Dominique Legrand[31] | SE | 427 | 19,61 | 368 | 17,53 | 2 | 0 | ||
François Dubout | SE | 432 | 19,83 | Retrait | 0 | 0 | |||
Votes valides | 2 178 | 97,10 | 2 099 | 97,35 | |||||
Votes blancs | 24 | 1,07 | 34 | 1,58 | |||||
Votes nuls | 41 | 1,83 | 23 | 1,07 | |||||
Total | 2 243 | 100 | 2 156 | 100 | 29 | 4 | |||
Abstention | 2 289 | 50,51 | 2 388 | 52,55 | |||||
Inscrits / participation | 4 532 | 49,49 | 4 544 | 47,45 |
Liste des maires
modifierAprès un passage à gauche entre 2014 et 2020, la ville revient dans l’escarcelle de la droite locale avec l’élection d’Isabelle Muys, candidate soutenue par la droite locale à l’élection municipale de 2020 face au maire PS sortant.
Équipements et services publics
modifierJustice, sécurité, secours et défense
modifierLa commune dépend du tribunal de proximité de Calais, du conseil de prud'hommes de Calais, du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer[38].
Population et société
modifierDémographie
modifierLes habitants sont appelés les Coulonnois[39].
Évolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].
En 2021, la commune comptait 5 414 habitants[Note 7], en évolution de +0,71 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierEn 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 605 hommes pour 2 796 femmes, soit un taux de 51,77 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Sports et loisirs
modifierPlusieurs sports sont pratiqués dans la commune, dont le twirling, le tir à l'arc, la danse, le judo, le football, le basketball, le tennis de table et le tennis.
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'église Saint-Jacques.
- Le monument aux morts,surmonté d'une croix latine[45].
Patrimoine culturel
modifierLa médiathèque l'Octogone ouvre ses portes le et est inaugurée le 23 et [46].
Personnalités liées à la commune
modifier- Charles Oudinot de Reggio (1819-1858), militaire, mort dans la commune[47].
- Fernand Devin (1913- 1941), sergent-chef des Forces aériennes françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale, né dans la commune et inhumé dans le cimetière communal.
- Camille Cerf (1994-), Miss France 2015, a grandi dans la commune.
Héraldique
modifierBlason | D'azur au sautoir cousu de gueules chargé en cœur d'une aigle de sable membrée d'argent[48]. |
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Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (gueules sur azur). Adopté par la municipalité. |
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifier- Stéphane Curveiller (sous la direction de), De Colonia à Coulogne 2000, Lille, Le Téméraire, 2000, 192 p.
Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[49] :
- S. Curveiller, De Colonia à Coulogne 2000, La Sentinelle, Le Téméraire, 2000.
- S. Curveiller (dir.), Histoire de Coulogne des origines à nos jours, Paris, Office d'édition du livre d'histoire, 1994.
- Torres, Vie quotidienne à Coulogne pendant la guerre 1914-1918, Coulogne, 1996.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, [lire en ligne][Note 8]
- « Coulogne » sur Géoportail.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Calais comprend une ville-centre et cinq communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Liste du maire sortant ou de la maire sortante
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de Calais (E41-0082) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal des Pierrettes (E4190750) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de Guînes (E4110900) » (consulté le )
- Dictionnaire historique et archéologique du Pas-de-Calais, Commission départementale des monuments historique SUEUR-CHARRUEY, Libraire-Éditeur, 31 Petite Place, 62000 ARRAS 1875
- « Miraculeuses ou désaltérantes : aux sources du Nord - Pas-de-Calais », sur La Voix du Nord (consulté le ).
- « LA SOURCE MIRACULEUSE SAINTE GODELEINE », sur Nord Découverte, (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Coulogne et Marck », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Calais-Marck » (commune de Marck) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Calais-Marck » (commune de Marck) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « ZNIEFF 310007255 - Watergangs des Attaques et d'Andres et Lac d'Ardres », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Calais », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Coulogne ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Calais », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « La navette fluviale - La Majest’in relie Calais Nord à Coulogne », sur le site de la commune de Calais (consulté le ).
- République Française, « Inondations et coulées de boue », Journal officiel de la République française, no 264, , p. 16 (lire en ligne, consulté le ).
- Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 110.
- « Journaux des marches et opérations des corps de troupe - Mémoire des hommes », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
- Journal d'opérations du commandement d'étapes de Nouvelle-Église, p. 9, lire en ligne.
- Journal d'opérations du commandement d'étapes de Nouvelle-Église, p. 55, lire en ligne.
- Journal d'opérations du commandement d'étapes de Nouvelle-Église, p. 76, lire en ligne.
- « Élue d’opposition, Isabelle Muys conduira une liste aux élections municipales de Coulogne », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Municipales à Coulogne : Alain Fauquet candidat à sa succession », sur radio6.fr (consulté le ).
- « - Municipales à Coulogne : Dominique Legrand dévoile sa liste », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste d'opposition à Coulogne : Christian-Jacques Séry évoque un choix stratégique », La Voix du Nord, (lire en ligne ).
- « Albert Gommez, maire de 1977 à 1989, s'est éteint à 99 ans : il laisse le souvenir d'un homme d'action aux idées modernes : Coulogne a perdu une figure locale et l'un de ses illustres habitants. Albert Gommez, maire de 1977 à 1989, est décédé dans la nuit de lundi à mardi, à l'âge de 99 ans. », La Voix du Nord, (lire en ligne ).
- « Albert Béharelle, maire de 1989 à 2001, est décédé : Albert Béharelle, maire de la commune de 1989 à 2001, vient de disparaître à l’âge de 87 ans. Conseiller municipal dès 1977, ce natif de Coulogne avait succédé à Albert Gommez, dont il avait été le premier adjoint en 1983. », La Voix du Nord, (lire en ligne ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- Quentin Valognes, « De nouvelles élections municipales vont bien avoir lieu à Coulogne », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Éric Dauchart, « Guillaume Lœuilleux officiellement élu nouveau maire de Coulogne », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
- Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Coulogne (62244) », (consulté le ).
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