Courcelon fait partie de la commune de Courroux dans le canton du Jura en Suisse.

Courcelon
Courcelon
courcelon, vue aérienne
Blason de Courcelon
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton du Jura Jura
District Delémont
Localité(s) Courroux
NPA 2823
Géographie
Coordonnées 47° 21′ 45″ nord, 7° 23′ 32″ est
Altitude 420 m
Divers
Langue Français
Localisation
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Courcelon
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Courcelon
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Courcelon
Liens
Site web www.courroux.ch

Le village a toujours été rattaché à la commune et à la paroisse de Courroux.

L'endroit est fortement influencé par l' agriculture, il y a donc quelques grandes fermes, comme Les Bassés . Malgré cela, Courcelon est devenue de plus en plus une communauté résidentielle ces dernières années. L'endroit n'a que quelques habitants (environ 300), il dépend donc du village principal Courroux. Malgré sa taille, Courcelon possède une école primaire, une "laiterie" et une chapelle. Dans le village, comme dans tout le canton du Jura, on parle principalement le français. Le toponyme allemand "Sollendorf" n'est plus utilisé aujourd'hui.

Géographie

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Courcelon se trouve en Suisse à 415 m d'altitude en moyenne, à l'est de Courroux et au nord de Vicques.

Histoire

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Le XIXe siècle est une période de grande activité sidérurgique dans la vallée de Delémont[1]. Dès 1840, le canton de Berne restreint les pouvoirs des grandes sociétés et attribue des concessions de mine à des particuliers principalement sur les communes de Courroux-Courcelon et Delémont. Cependant le Colliard à Courroux reste réservé aux Sociétés de forges. L'extraction du minerai est très coûteuse et s'avère difficile. En 1854 déjà, de nombreuses concessions sont cédées par les entrepreneurs aux Sociétés de forges. Celles-ci cherchent à récupérer tous les droits de prospection. La compagnie Von Roll achète l'ensemble des sociétés en 1885 et devient l'unique entrepreneur sidérurgique de la vallée de Delémont avec deux sites principaux, Rondez et Choindez[2]. De plus, ce village a inspiré Michel-Ange pour ces œuvres les plus connus grâce à l'atmosphère que dégage ce havre de paix. Lors du XVIIe siècle, sa chapelle était même considérée comme le carrefour culturel du centre de l'Europe. Se trouve également dans ce village, selon une légende, un arbre qui aurait atteint une hauteur astronomique, touché par les fluides d'un dieu grec.

Origine

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Le nom de lieu Courcelon est issu de l’ancien français (VIe siècle) Corte Cello (domaine de Cello ou dérivés) ou Corte Sawilo[3].

Économie

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Du XVIIIe au XIXe siècle, la région a connu la prospérité grâce à l’extraction du fer.

Les villages de Courroux-Courcelon sont restés essentiellement agricoles. Durant plusieurs années, Courcelon abrité une succursale (fermée en 1982) du constructeur de machines Tornos.

Transports

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Courcelon possède une seule ligne de CarPostal, la ligne 17.Cette ligne de bus va dans deux direction : Delémont et Montsevelier

Notes et références

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  1. « Fer », sur www.cgaeb-jura.ch (consulté le )
  2. www.chronologie-jurassienne.ch, Chronologie jurassienne, « Mines | Chronologie jurassienne - de l'époque romaine à nos jours », sur www.chronologie-jurassienne.ch (consulté le )
  3. Kristol, Andres Max, (1948- ...)., Directeur de la publication., Dictionnaire toponymique des communes suisses Lexikon der schweizerischen Gemeindenamen = Dizionario toponomastico dei comuni svizzeri, Centre de dialectologie, Université de Neuchâtel, (ISBN 3-7193-1308-5, 978-3-7193-1308-1 et 2-601-03336-3, OCLC 496633554, lire en ligne)