Couvent des Minimes de Marignane

couvent situé dans les Bouches-du-Rhône, en France

Couvent des Minimes
Présentation
Culte Catholique romain
Fin des travaux 1701
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Bouches-du-Rhône
Ville Marignane
Coordonnées 43° 25′ 00″ nord, 5° 13′ 20″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Couvent des Minimes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
(Voir situation sur carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur)
Couvent des Minimes
Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône
(Voir situation sur carte : Bouches-du-Rhône)
Couvent des Minimes

Un couvent des Minimes, du nom de l’ordre religieux des Minimes, est situé sur la commune française de Marignane dans le département des Bouches-du-Rhône. Construit en 1701, le couvent a servi à accueillir les malades de la peste de Marseille en 1720.

Histoire modifier

Les Minimes constituent un ordre mendiant institué par saint François de Paule en 1452 ; la règle, très sévère, est adoptée en 1506. Les frères Minimes ajoutent aux trois vœux conventuels de Chasteté, Obéissance et Pauvreté, celui de l’Humilité : c’est ce qu’on appelle « les quatre vœux de saint François de Paule ».

Réquisitionné par les consuls en de , il servit à tenir en quarantaine les malades et moribonds de la Grande Peste (voir la peste de Marseille).

Le , mourait à Aix, Covet Joseph Marie, Chevalier de Malte, marquis de Marignane et des Iles d’Or… (voir ce nom plus loin) qui était enterré le lendemain , dans l’église de ce couvent.

Ce couvent était encore à la fin du XXe siècle, orné à l’intérieur de fresques et d’un bénitier dans son église. Son inventaire a été fait à la Révolution, le Cet inventaire relève de la demande nationale du et peut être consulté à la Bibliothèque Nationale. Rappelons qu’avant la Révolution, un inventaire d’Etat des « effets, mobiliers et cloches » avait eu lieu en 1759. On trouva dans l’église : une cloche de deux quintaux, un tambour à la grande porte de l’entrée de l’église, un balustre de fer pour la communion, deux confessionnaux en mauvais état, une chaire à prêcher, un grand autel à la romaine avec son tableau représentant Madeleine, deux autres autels dont l’un représentant les âmes du Purgatoire et l’autre Saint-François de Paule et deux prie-Dieu en mauvais état ; dans le couvent lui-même de la vaisselle d’église, de l’argenterie, …

À cette époque, il ne restait plus qu’un seul Minime au couvent, le supérieur Révérend Père Pierre Bernard Pichot, né le et reçu profès le . Il sera expulsé du couvent destiné à la vente des Biens Nationaux.

Par lettre du , les administrateurs composant le Directoire du District, réclament des instructions au sujet du sort de ces effets.

En 1848, le cellier qui avait remplacé l’église était occupé par les républicains ralliés à Ledru-Rollin.

En 2001 l’édifice a été restauré.

Bibliographie modifier

  • Marcel Germain, Marignane : Inventaire du patrimoine, éditions Prolégomènes,

Liens externes modifier