Pandémie de Covid-19 en France
La pandémie de Covid-19 en France est une crise sanitaire majeure provoquée par la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19), une maladie infectieuse émergente apparue fin 2019 en Chine continentale, dont l'agent pathogène est le coronavirus SARS-CoV-2. Déclarée le par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ce virus est à l'origine d'une pandémie mondiale qui affecta tous les continents.
par département au .
(Chiffres de l'Agence nationale de santé publique).
Maladie | |
---|---|
Agent infectieux | |
Origine | |
Localisation | |
Premier cas | |
Date d'arrivée |
Depuis le (4 ans, 10 mois et 27 jours) |
Site web |
Cas confirmés |
40 198 363 (cumul jusqu'au )[2] |
---|---|
Cas soignés |
39 970 918 (cumul jusqu'au )[3] |
Hospitalisations |
12 787 (au )[4] |
Morts |
Informations officielles |
Outils de prévention (SPF) |
Informations coronavirus (gouvernement.fr) |
Bulletin épidémiologique (SPF) |
Une question ? 0800 130 000 |
En France, la pandémie de Covid-19 est associée à une surmortalité journalière de 33 % entre le et le , comparativement aux valeurs moyennes des années 2000 à 2019 : « 2 120 décès ont été recensés en moyenne chaque jour par l'état civil, contre 1 590 en moyenne entre 2000 et 2019[6] ». Cette épidémie est plus meurtrière que les épidémies de grippe saisonnière du XXIe siècle en France[7]. Depuis la grippe espagnole de 1918, jamais une épidémie n'avait fait autant de décès en France.
Pour freiner la formation de nouveaux foyers de contagion et préserver les capacités d'accueil de ses hôpitaux, la France, comme de nombreux pays, décide des mesures de confinement et l'annulation des manifestations sportives et culturelles. À la mi-mars 2020, afin de stopper la diffusion exponentielle du coronavirus et pour réduire le plus possible le nombre de personnes atteintes et donc de morts, la population est confinée à domicile et tous les lieux recevant du public considérés comme non indispensables à la vie du pays sont fermés. Les mesures de confinement sont levées entre la mi-mai et la mi-juillet. Puis, avec une nouvelle augmentation du nombre de cas, dans une période allant de novembre 2020 à juin 2021, deux confinements sont déclarés, ainsi que des couvre-feu. Ces décisions ont des conséquences économiques, sociales et environnementales, et font peser des incertitudes et des craintes sur l'économie française et sur l'éducation, la santé et les droits fondamentaux de la population.
En 2021, la pandémie de Covid-19 en France prend une autre tournure avec l'émergence de variants plus contagieux. Une campagne de vaccination est organisée et, en six mois, la moitié de la population est vaccinée.
Historique
modifierPremière vague
modifierJanvier 2020 : détection des premiers cas
modifierEn France, les trois premiers cas à partir de la découverte de la maladie sont officiellement recensés le . Il s'agit d'un Français d'origine chinoise et de deux touristes chinois ayant séjourné à Wuhan, foyer d'origine du virus en Chine centrale. Ces trois personnes sont également les premiers cas annoncés en Europe. Le patient zéro découvert par SOS Médecins Bordeaux est hospitalisé à Bordeaux, les deux patients suivants à Paris[8]. Un représentant en vins, rentré de Chine le 22 janvier, est hospitalisé à l'hôpital Pellegrin de Bordeaux le 23 janvier[9].
L'un des deux touristes meurt le ; âgé de 80 ans et arrivé en France le , cette personne décède dans le service de réanimation de l'hôpital Bichat-Claude-Bernard, à Paris[10].
Toutefois, il se pourrait que, sur le territoire national, des Français aient été atteints[11] par le coronavirus bien avant et que leurs symptômes aient été alors confondus avec ceux de la grippe[12]. Le , le Pr Yves Cohen, chef de deux services de réanimation dans les hôpitaux Avicenne à Bobigny et Jean-Verdier à Bondy, déclare qu’en effectuant a posteriori des tests PCR sur les échantillons prélevés chez les patients atteints de pneumonie en et , leurs équipes ont découvert le cas d'une personne positive à la Covid-19 le [11],[13], âgée de 43 ans et qui n'avait pas voyagé. Le , le Dr Michel Schmitt de l'hôpital Albert Schweitzer de Colmar rapporte un cas qui pourrait être attribué à la Covid-19 dès le [14]. Le , il est rapporté le cas d'une habitante de Saint-Quay-Portrieux dans les Côtes-d'Armor, âgée de 73 ans, qui aurait contracté la Covid-19 au contact de personnes chinoises dans un hôtel de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, fin , alors qu'elle partait au Mexique avec son mari. Elle a présenté un syndrome grippal au Mexique, elle a été testée positive le . Son mari aurait été asymptomatique avec un résultat négatif[15].
Une étude de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) parue le 6 février 2021 dans la revue European Journal of Epidemiology, montre que le coronavirus circulait déjà en France dès l'automne 2019[16].
Février 2020 : premiers foyers de contagion
modifierLe , douze cas sont confirmés en France[17].
Le , 100 personnes sont atteintes du virus et 2 en sont mortes. Le principal foyer de contamination se trouve dans l'Oise avec 36 cas. Les écoles des communes touchées sont fermées. La présence de l'infection en divers points du territoire ne justifie plus le confinement des personnes de retour des zones « à risque », notamment la Chine et l'Italie. L'objectif est dorénavant de freiner la propagation de la maladie sur le territoire français et, pour ce faire, de nouvelles mesures sont prises tant au niveau local que national. Dans l'Oise, les rassemblements sont interdits, les habitants invités à limiter leurs déplacements et les écoles des communes touchées fermées. Au niveau national, les manifestations de plus de 5 000 personnes en milieu fermé sont interdites[18].
Les Contamines-Montjoie
modifierLa première occurrence de cas groupés de Covid-19 en France apparaît le à la station de ski des Contamines-Montjoie, en Haute-Savoie, avec la découverte de cinq cas de personnes infectées, toutes ressortissantes britanniques, et qui avaient préalablement côtoyé au même endroit un touriste compatriote qui avait lui-même vraisemblablement contracté le virus à Singapour. Les personnes contaminées sont hospitalisées, et les cas contacts dépistés. Parmi les cas, se trouve un enfant ayant fréquenté trois établissements : ceux-ci sont fermés[19].
Oise
modifierLe deuxième cluster apparaît au sein de la base militaire aérienne de Creil, sise dans le département de l’Oise, où l’Escadron de transport 3/60 Esterel a participé au rapatriement de 180 Français résidant à Wuhan le [20].
Dans le même département, et sans qu’il ne soit possible de faire un lien entre les deux foyers, la France enregistre le premier décès lié à la Covid-19, d’un enseignant au collège Jean-de-La-Fontaine à Crépy-en-Valois, le [20],[21].
La presse souligne dès le que l'Oise constitue un foyer majeur de propagation du virus en France[22], vers Paris, sa banlieue nord et la Seine-et-Marne à cinq kilomètres de Crépy-en-Valois, tout premier foyer de France selon Le Parisien avec le 24 décès[23] sur les 370 des Hauts-de-France[24].
La doctrine gouvernementale est le confinement des personnes atteintes ou suspectées de l'être, ceci afin d'éviter le démarrage d'une épidémie. Ainsi, dans l'Oise, 200 membres du personnel hospitalier sont confinés chez eux dès le et pour une durée de 14 jours après le passage dans les hôpitaux de Compiègne et de Creil, de 2 patients infectés[25]. À l'hôpital Tenon, à Paris, trois personnels de soins sont testés positifs, contaminés à la suite de l'admission le d'un patient de l'Oise reconnu comme atteint par la Covid-19 six jours plus tard. Une cinquantaine de leurs collègues sont placés en confinement à domicile[26].
Haut-Rhin
modifierUn rassemblement évangélique de l'Église Porte ouverte chrétienne a lieu du au à Mulhouse dans le Haut-Rhin. Il réunit, durant cinq jours, de 2 000 à 5 000 personnes, essentiellement françaises, mais aussi des Belges, des Allemands et des Suisses. Considéré comme l'un des foyers épidémiques majeurs de propagation du virus en France, plus d'un millier de fidèles y ont été contaminés[27],[28]. Les fidèles, en retournant chez eux, la plupart peu symptomatiques, ont participé à l'essaimage du virus, par exemple à Ajaccio, Agen, Belfort, Besançon, Briançon, Dijon, Mâcon, Orléans, Paris, Saint-Lô, Strasbourg[12],[29],[30].
Les premiers symptômes seraient apparus parmi les participants dès le 20 février[12]. Le , alertée par une femme et ses fils testés positifs, l'Église contacte à son tour les autorités[12]. L'Agence régionale de santé Grand Est ne prend la mesure des évènements que le [12]. À compter du , le nombre de cas diagnostiqués augmente de façon importante[12],[29]. Après avoir déclaré à RTL « ce n'est pas la maladie grave mortelle qu'on nous a décrite et c'est pour l'instant dans la plupart des cas un simple petit rhume ou grippe, moins fort qu'une grippe[31] », le médecin généraliste mulhousien Patrick Vogt, en contact avec de nombreux malades et médecin de garde au SAMU deux jours auparavant, dénoncera « le déni total de la part des autorités » et affirmera que la situation est à Mulhouse une diffusion massive du virus correspondant au stade 3 du plan Orsan REB, au-delà des chiffres officiels[32],[12].
Le , 81 cas ayant été détectés en 24 h à Mulhouse, le préfet déclare que les moyens ne sont plus suffisants pour dépister systématiquement tous les cas suspects. Seuls les patients dont l'état est le plus grave sont hospitalisés. Dans l'ensemble du Haut-Rhin, des mesures restrictives sont prises pour limiter les rassemblements de personnes, ceci passant par la fermeture d'écoles et la limitation des rassemblements[33].
Mars-avril 2020 : premier confinement et jusqu'à 600 décès quotidiens à l'hôpital
modifierLe , l'ensemble des régions métropolitaines françaises et la Guyane sont touchées[34]. De nouveaux clusters apparaissent autour de Méry-sur-Oise (6 mars) et Ajaccio (8 mars)[35]. Le à Paris, Emmanuel Macron déclare qu'« il n'y a aucune raison, mis à part pour les populations fragilisées, de modifier nos habitudes de sortie[36] ».
La barre des 1 000 cas confirmés est franchie le dimanche 8 mars[37]. Il est alors annoncé que les rassemblements de plus de 1 000 personnes sont maintenant impossibles. Dorénavant, seuls les cas graves seront hospitalisés et les médecins de ville doivent assurer un filtrage. Un décret met fin à l'obligation d'avoir eu une consultation physique avec son médecin dans l'année précédant une téléconsultation[38]. Le 11 mars, le ministre de la Santé annonce que dorénavant toutes les visites aux EHPAD sont interdites[39]. Un nouveau foyer de contamination se révèle dans les environs de Montpellier[39]. Des mesures restrictives visant à limiter les rassemblements de personnes sont prises dans l'Oise, la Corse et dans la région de Montpellier[40].
Les inquiétudes économiques occasionnent un krach boursier mondial la deuxième semaine de . La Bourse de Paris s'écroule et connaît ses pires séances, surpassant la crise des subprimes de 2008[41],[42]. Le , l'Organisation mondiale de la santé considère l'épidémie de Covid-19 comme une pandémie[43].
En quelques jours, les autorités décident de la mise à l'arrêt du pays. Dans une déclaration télévisée, le , le président de la République Emmanuel Macron annonce la fermeture des crèches, écoles, collèges, lycées et universités. Toutes les entreprises pourront reporter « sans justification, sans formalités, sans pénalités » le paiement des cotisations et impôts dus en . Un mécanisme « exceptionnel et massif » de chômage partiel est envisagé[42]. Les salariés sont encouragés à pratiquer le télétravail[44]. Le ministère de la Santé demande la déprogrammation des interventions chirurgicales non urgentes[42].
Deux jours plus tard, le Premier ministre Édouard Philippe annonce la fermeture de tous les lieux publics « non-indispensables », les « premières mesures prises de limitation des rassemblements [étant] imparfaitement appliquées ». Les exceptions sont les pharmacies, les banques, les magasins alimentaires, les stations-service, les bureaux de tabac et de presse. Les Français sont invités à limiter leurs déplacements[45]. Le premier tour des élections municipales est maintenu le en dépit des critiques[45].
Enfin le lundi , dans une nouvelle allocution, le président de la République annonce que seuls seront désormais autorisés les trajets « absolument nécessaires » et « toute infraction à ces règles sera sanctionnée ». Les réformes sont suspendues et le second tour des élections municipales est reporté. Plusieurs mesures économiques sont mises en place. « L'État paiera ». Lors de cette allocution, suivie par 35 millions de téléspectateurs[46], le président prononce plusieurs fois la phrase « nous sommes en guerre »[47],[48]. À partir du à 12 h, afin de réduire à leur plus strict minimum les contacts et les déplacements, la population est confinée à domicile sauf pour des motifs autorisés, afin de stopper la croissance exponentielle[49],[50] de la pandémie et, ce faisant, réduire le plus possible le nombre de personnes atteintes et donc de morts[51],[52].
À la suite du déclenchement du stade 3, la surveillance Sentinelles des infections respiratoires a évolué pour s'adapter aux caractéristiques cliniques de cette maladie. Les médecins Sentinelles suivent désormais le nombre de cas d'infection respiratoire aiguë[53].
Le , un premier soignant décède des suites de la maladie[54]. Le soir même, le Premier ministre Édouard Philippe annonce la fermeture des marchés de plein air, sauf dérogations accordées par les préfets[55].
Le nombre des 1 000 morts en contexte hospitalier est dépassé le . Les régions les plus touchées sont l'Île-de-France, le Grand Est, Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, les Hauts-de-France, la Bourgogne-Franche-Comté, l'Occitanie et la Nouvelle-Aquitaine[56].
Le , le Premier ministre Édouard Philippe prolonge le confinement national au moins jusqu'au [57]. Le 30 mars, la barre des 3 000 morts à l'hôpital est dépassée[58]. En avril, plusieurs centaines de personnes par jour meurent de la Covid-19, le pic est atteint le avec 613 décès[59]. Au total, 4,5 % de la population française est infectée entre mars et mai selon une étude de la Direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques, avec cependant des disparités selon les territoires — un maximum de 9 % est atteint à Paris et dans le Haut-Rhin, contre 3,6 % à Marseille —, le sexe — les femmes ont été exposées à 5 % au virus, contre 3,9 % pour les hommes —, l'âge — 1,3 % des plus de 64 ans, 5,7 % des 21-29 et 6,9 % des 30-49 ans —, l'origine — 9,4 % des immigrés non européens contre 4,1 % des non-immigrés —, la composition du foyer — 6,1 % des personnes vivant dans des foyers de 3 ou 4 personnes, 8,5 % des personnes vivant dans des foyers de 5 personnes[60].
Le , le président Emmanuel Macron annonce que le confinement pourrait être levé le , au moins partiellement. Les modalités précises seraient annoncées ultérieurement en surveillant les indicateurs épidémiologiques[61]. Le haut-fonctionnaire Jean Castex est chargé de coordonner le travail de réflexion du gouvernement sur les stratégies de « déconfinement »[62],[63]. Le , le Premier ministre présente à l'Assemblée nationale les conditions de déconfinement, notamment la rentrée scolaire échelonnée, la non reprise des cours en présentiel dans l'enseignement supérieur, le maintien de la fermeture des bars, cafés et restaurants et l'interdiction des rassemblements. L'objectif est que le nombre de reproduction de base , ou taux de contagion, se maintienne en dessous de 1. La sortie de confinement se fera de façon différenciée par départements en fonction du niveau d'infection atteint par chacun d'eux.
Mai à août 2020 : déconfinement et baisse de la circulation du virus
modifierLes mesures principales du déconfinement, effectif le , sont la suppression de l'autorisation de sortie, l'obligation du port du masque dans les transports, la reprise du travail dans les commerces, à l'exception des restaurants, la rentrée très progressive des écoles. Les déplacements au-delà de 100 km restent interdits jusqu’au [66].
Le , Santé publique France fait état d'un taux d'incidence glissant supérieur à 10 mais inférieur à 50 dans les départements de Meurthe-et-Moselle, de la Meuse et de la Marne, et de 11 dans le Val-d'Oise[67].
Le , Santé publique France fait état d'absence d'arguments en faveur d'une reprise épidémique. Les 239 foyers sont contrôlés ; le R effectif national est à 0,93 le , partout inférieur à 1, sauf en Auvergne-Rhône-Alpes (1,02), en Normandie (1,14), en Occitanie (1,51) et en Martinique (1,57). Le nombre de nouvelles hospitalisations continue à diminuer ; mais la circulation du virus reste active à Mayotte et la Guyane qui passent en alerte 3[68].
Le , Santé publique France constate que la circulation du virus se ralentit mais persiste. Elle fait état 95 foyers en cours d'investigation, 8 de plus en 24 h. Les nouveaux cas confirmés restent de l'ordre de 500 par jour (541 les dernières 24 h). Le taux de positivité aux tests virologiques est de 1,4 % en moyenne nationale. Le taux de prévalence glissant sur 7 jours est partout inférieur à 10 en métropole, il est de 45 pour 100 000 habitants à Mayotte et de 393 en Guyane[69].
Le 3 juillet, Santé publique France confirme la persistance de la circulation du virus. Elle constate que les gestes barrières sont moins respectés. Il y a 88 foyers, 5 de plus en 24 h, en cours d'investigation. Elle dénombre 3 406 nouveaux cas en semaine 26, 582 en 24 h. Le R effectif moyen est de 0,90 et reste dans toutes les régions métropolitaines significativement inférieur à 1 selon l'agence[70]. Le 8 juillet, l'ARS Pays de la Loire signale qu'en Mayenne le taux d’Incidence atteint 47,16/ 100 000 habitants, le nombre de cas confirmés ayant doublé en six jours de 109 à 219. Le taux de tests positifs est de 6 %. Le taux d'incidence a commencé à augmenter dès le 30 juin, six jours avant celui de l’augmentation des passages aux urgences pour suspicion de Covid-19. L'agence fait état de plusieurs foyers apparus tant en milieu professionnel (abattoirs) que dans des lieux d'hébergement sociaux, ou encore en milieu familial. Ils ne sont pas tous contrôlés et elle craint désormais une diffusion communautaire[71]. Le dernier taux d'incidence cumulé sur 7 jours reste à 52 pour 100 000 habitants le 12 juillet[72].
Dans son bulletin hebdomadaire du 10 juillet, Santé publique France indique que l'épidémie tend à progresser. Elle relève que le R effectif est désormais significativement supérieur à 1 en moyenne métropolitaine. En Mayenne, le taux d'incidence glissant sur sept jours après avoir atteint 45/100 000 est encore à 39 le 10 juillet. L'agence constate un foyer communautaire. Ce réveil épidémique perceptible dans tous les indicateurs de suivi, survient alors que le port du masque en public tend à augmenter (46 à 57 % depuis le dé-confinement jusqu'au 24 juin) tandis que les gestes barrières de base sont oubliés (71 à 54 % pour la distanciation physique, 88 à 73 pour les embrassades) sur la même période[72].
Selon le bulletin hebdomadaire de Santé publique France du 17 juillet, la Mayenne a désormais atteint le niveau de vulnérabilité « élevé ». Le taux d'incidence glissant en Mayenne a franchi le 11 juillet le seuil d'alerte de 50 ; il est de 59.9 /100 000 le 14 juillet. Les Autorités sanitaires restent rassurantes tout en insistant sur la nécessité du strict respect de toutes les mesures barrières. Plusieurs « signaux faibles » se manifestent, dans de nombreuses régions de métropole le R effectif est significativement supérieur à 1 en Provence-Alpes -Côte d'Azur, Pays de Loire et Île-de-France, sans évolution des indicateurs hospitaliers. Dans d'autres régions le R effectif est supérieur à 1 mais non significatif selon l'agence. À titre d'exemple, le taux d'incidence glissant est passé de 1.4 à 8.9/100 000 dans le Finistère entre le 4 et le 14 juillet[73]. Le R est passé à 2.6 en Bretagne mais resterait non significatif. En 10 jours, 20 000 tests virologiques auraient été réalisés en Bretagne soit le quart de l'ensemble des tests depuis le 6 mai. 2 cas positifs sur 3 seraient asymptomatiques. L'hypothèse d'une sous estimation antérieure de l'épidémie est envisagée[74].
Le 24 juillet, la Direction générale de la Santé évoque différents signaux concordants d'une reprise épidémique et constate le relâchement par la population des mesures barrière dont la distanciation. Santé publique France fait état de plus de 1 130 cas quotidiens supplémentaires soit +26 % en une semaine, et de 7 départements en « situation de vulnérabilité » dont 3 en vulnérabilité élevée (Guyane, Mayotte et Mayenne) et 4 en vulnérabilité modérée (Finistère, Gironde, Nord et Vosges)[75]. Le gouvernement resserre les contrôles aux frontières, notamment pour les voyageurs en provenance de 16 pays où « la circulation virale est particulièrement forte »[76].
Le 31 juillet, Santé publique France fait état d'une circulation virale qui s'intensifie, notamment chez les jeunes où la moitié des sujets testés virologiquement positifs sont asymptomatiques. 19 départements sont en situation de vulnérabilité. Le R effectif est supérieur à 1 dans dix régions dont trois significativement par concordance des indicateurs relatifs aux résultats virologiques et aux passages aux urgences, il s'agit de Auvergne-Rhône-Alpes, Île-de-France et Grand-Est[77]. Le gouvernement vient d'autoriser les préfets à prendre des mesures restrictives ciblées si nécessaire, notamment concernant le port du masque dans les espaces publics[78],[79].
Le 1er août, le préfet de la Mayenne impose le masque dans l'espace public de 69 communes du département[80]. Le masque est également devenu obligatoire à l'extérieur pour différents secteurs de Lille et sa métropole. Certaines villes situées sur le littoral rendent également le masque obligatoire dans certaines rues ou certains lieux, c'est le cas de Nice, Bayonne, Biarritz et La Rochelle[81]. Après la fermeture de plusieurs bars et restaurants au Pays basque, Biarritz ferme également ses plages la nuit et ne s’interdit pas de fermer la plage ponctuellement en journée, en cas de marée haute, comme c'est déjà le cas pour les plages principales des Sables-d'Olonne (sauf pour les personnes dans les bars / restaurants ou louant des transats)[82],[83].
Par la suite, d'autres villes comme Toulouse, Nancy et Saint-Tropez rendent le port du masque obligatoire en extérieur à certains endroits[84].
Certaines villes comme Paris, Marseille, Toulouse, Nice, Toulon, Creil et Digne-les-Bains[85] ont par la suite rendu le masque obligatoire à l'extérieur dans toute la ville. La ville de Paris n'oblige pas le port du masque pour les cyclistes ou joggeurs[86].
Deuxième vague
modifierSeptembre 2020 : nouvelle hausse du nombre de cas
modifierLe nombre de contaminations progresse : quelque 2 500 contaminations quotidiennes mi-août, 5 000 fin août, 10 000 mi-septembre. Le , les lits en réanimation sont occupés, à 32 %, par des patients Covid-19. La propagation est différente de celle du printemps, le rythme est plus lent et le virus est présent sur toute la France, alors que la Bretagne comme la Nouvelle-Aquitaine n’avaient quasiment pas été bousculées par la première vague[87],[88].
À partir du 26 septembre, certaines zones placées en « alerte maximale » comme la métropole d'Aix-Marseille et la Guadeloupe doivent fermer les bars et restaurants pendant 2 semaines. Dans les zones d'« alerte renforcée » comme Bordeaux, Lyon, Nice, puis Paris et la petite couronne, Lille, Toulouse, Saint-Étienne, Rennes, Rouen, Grenoble et Montpellier, les rassemblements de plus de 10 personnes sont interdits et les bars devront fermer au plus tard à 22 h. Les salles de sport, gymnases, salles des fêtes et salles polyvalentes seront également fermées dans ces zones. Les réunions sont limitées à 30 personnes dans 69 départements en alerte[89]. Par la suite, d'autres villes comme Paris, Lille, Grenoble, Saint-Étienne et Lyon ont dû fermer leurs bars. Les restaurants sont cependant autorisés à ouvrir dans les zones d'alerte maximale mais les clients sont limités à 6 par table[90].
Octobre - novembre 2020 : retour du confinement et apparition du couvre-feu
modifierLe 14 octobre, un couvre-feu est déclaré et Emmanuel Macron recommande que les réunions privées soient limitées à six personnes[91]. Le 28 octobre, face à l'augmentation des cas, du nombre d'hospitalisations en réanimation et de morts, Emmanuel Macron annonce un deuxième confinement qui prendra effet le lendemain à partir de minuit. Toutefois, il sera moins contraignant que le premier, notamment car les établissements scolaires ont pu rester ouverts avec une demi-jauge[92]. Mi-octobre, au pic de cette vague, le nombre cas est de 48 000 et celui d’hospitalisation est de 33 000[93]. Le 21 octobre, le taux d’incidence atteint 807 pour 100 000 habitants à Saint-Étienne, contre 416 à Paris. Au niveau du département de la Loire, les chiffres sont semblables à ceux de la fin mars[94]
Décembre 2020 - janvier 2021 : apparition de variants, début de la vaccination
modifierÀ partir du , le confinement national est levé et un couvre-feu est mis en place entre 20 h et 6 h, à l'exception du soir du 24 décembre. Le soir du Nouvel An se fera quant à lui sous couvre-feu. Le deuxième confinement n’a pas permis de faire suffisamment chuter ni les contaminations, ni la pression sur le système hospitalier. Le nombre de cas diminue à 10 000 début décembre, avant de repartir à la hausse ; le nombre d’hospitalisations ne descend pas en dessous de 25 000[95],[93].
Le 17 décembre 2020, l'Élysée annonce qu'Emmanuel Macron a été testé positif à la COVID-19 et mis à l'isolement pour une durée de sept jours[96]. Le Premier ministre, Jean Castex, a également été mis à l'isolement, considéré comme cas contact du président. Un dîner ayant eu lieu la veille du diagnostic fait polémique, puisqu'il ne respectait pas les normes en vigueur, notamment la « règle des six », recommandée par le président lui-même[97].
Les tests, dont la capacité a augmenté avec la disponibilité des antigéniques depuis début novembre[98], sont massivement utilisés avant les fêtes de fin d'année[99].
La campagne de vaccination débute le [100].
Il apparaît dès le 29 décembre que la campagne de vaccination est infiniment plus lente en France qu'au Royaume-Uni, en Allemagne ou en Israël[101]. Les doses de vaccin étant disponibles, une première explication serait qu'il « y a une peur politique qu’une vaccination rapide entraîne un plus fort rejet et l’espoir que l’adhésion de la population sera plus forte avec une montée très progressive ». Une autre explication pourrait venir du fait que le gouvernement avait tablé sur la disponibilité du vaccin Sanofi dont la venue est retardée et que la logistique du déploiement du vaccin Pfizer est plus délicate. Enfin, le gouvernement souhaiterait une traçabilité parfaite du vaccin mais le système de traçage ne serait pas complètement prêt. Quoi qu'il en soit, le ministre de la Santé Olivier Véran déclare le 29 décembre :
« Nous avons fait le choix de nous reposer sur les médecins, de le faire [le vaccin] dans les Ehpad et non de faire se déplacer [les résidents d’Ehpad], nous recueillons le consentement auparavant. Je ne confonds pas vitesse et précipitation. Cet écart dans le démarrage il est assumé. Ce qui compte c’est que fin janvier nous aurons rattrapé ce décalage et ce qui compte c’est que nous protégions tout le monde. »
— Olivier Véran, Interview France 2[101]
Mais Axel Kahn dénonce la façon dont est appliquée cette politique de consentement du patient et la lourdeur administrative de la procédure, « bien plus longue en France qu'ailleurs »[102]. Le 30 décembre, c'est l'Académie de médecine qui arrive à des conclusions similaires : l’Académie recommande de « simplifier et raccourcir autant que possible les procédures de vaccination dans les Ehpad » et que la première phase de vaccination soit déployée « en priorité » dans les départements les plus touchés. Elle demande aussi la « transparence » concernant l’état des stocks de vaccins pour que « la mise en œuvre de la stratégie vaccinale n’apparaisse pas dictée par des aléas de livraison ». Face à ces critiques, le gouvernement annonce que les soignants de 50 ans et plus pourront être vaccinés dès le [103].
Le , la vaccination est ouverte à toute personne de plus de 75 ans mais tous les seniors concernés ne peuvent pas s’inscrire[104]. Toutefois, la moins bonne disponibilité qu'espérée des vaccins (Pfizer et Moderna) entraîne un ralentissement du rythme des vaccinations[105]. 1 405 885 personnes ont reçu une dose au 28 janvier 2021[106].
Le début de l'année est marqué également par des cas de contaminations par des mutations du virus : au , dix-neuf cas de contamination par le variant alpha dite alors « britannique » ont été confirmés[107]. En quelques semaines, la part du variant alpha atteint une infection sur quatre[108].
Même si la circulation du virus reste moins importante que dans d’autres pays européens qui ont décidé de reconfiner, l’apparition de variants du virus, plus contagieux, amène le gouvernement à imposer un couvre-feu généralisé à 18 heures dès le 16 janvier et des contrôles aux frontières renforcés[109]. Le 31 janvier, de nouvelles mesures entrent en application : la fermeture des frontières aux pays hors Union européenne, l'imposition de tests PCR négatifs aux voyageurs de l'Union européenne (à l’exception des travailleurs transfrontaliers) et la fermeture des centres commerciaux non alimentaires de plus de 20 000 m2[110]. Selon les calculs du Monde de juin 2021, la décision de ne pas confiner la population fin janvier a eu un coût humain de 14 000 décès, près de 112 000 hospitalisations, dont 28 000 en réanimation, et environ 160 000 cas de Covid-19 long supplémentaires[111].
Fin janvier 2021, un institut australien classe la France 73e sur 98 au classement des pays ayant le mieux géré la crise sanitaire[112].
Février 2021 : arrivée d'un troisième vaccin et confinements localisés le week-end
modifierLe 6 février, alors qu'un peu plus de 1 800 000 personnes ont été vaccinées et que l'administration de la seconde dose est encore marginale (190 000 personnes[106]), commence la vaccination avec le vaccin d'AstraZeneca destiné dans un premier temps aux professionnels de santé et du médico-social de moins de 65 ans[113].
Après la Moselle, le département des Alpes-Maritimes présente, le , un taux d’incidence préoccupant, plus élevé qu’au niveau national (557 cas positifs pour 100 000 habitants contre 190). La métropole niçoise est atteinte d'un taux d’incidence encore plus préoccupant avec 700 cas pour 100 000 habitants, aggravé par la diffusion du variant alpha, plus contagieux, et un faible taux de vaccination puisque moins de 4 % des Maralpins sont vaccinés à cette date. Pour enrayer cette dégradation, de nouvelles mesures sont décidées par le gouvernement et présentées par la préfecture et l'ARS le . Des mesures de confinement sont en particulier décidées pour les week-ends du 26 février et du 5 mars dans les communes du littoral des Alpes-Maritimes. Les déplacements seront interdits dans les communes de Menton à Théoule-sur-Mer, zone qui concentre près de 90 % de la population du département, correspondant aux unités urbaines de Nice et de Menton. Comme pour le confinement du mois de mars : les sorties durant une heure sont possibles pour les courses, le médecin, les animaux, le sport, promenade (5 km autour du domicile)[114].
Parallèlement le taux d'incidence dans le Dunkerquois atteint 901 pour 100 000 habitants dans l'agglomération, ce qui conduit le gouvernement, après un échange avec les élus locaux, à annoncer la mise en place d'un confinement similaire à celui de Nice pour les trois week-ends au moins à compter du 26). Ce confinement localisé concerne les habitants de la communauté urbaine de Dunkerque et ceux de la communauté de communes des Hauts de Flandre, soit près de 250 000 habitants[115].
Vingt départements ayant un niveau d'incidence autour de 250 cas pour 100 000 habitants sont également mis sous vigilance le et pourraient faire l'objet de mesures de confinements locaux à partir du week-end du 6 mars si la situation continuait à se dégrader, après « concertations avec les élus »[116].
Au 28 février 2021, plus de 3 millions de personnes habitant en France ont reçu la première dose de vaccin et 1 500 000 la seconde dose. Avec 6,6 doses administrées pour 100 habitants, la France se situe très en retard d'Israël, du Royaume-Uni ou des États-Unis et à un niveau peu inférieur à celui de l'Allemagne ou de l'Italie en termes de vaccination par 100 habitants[106].
Troisième vague
modifierLa troisième vague se caractérise par la position dominante du variant Alpha. Le variant Bêta dit alors « sud-africain » se déploie dans l'Est avec 35 % des cas en Moselle[117]. La campagne de vaccination souffre d'une méfiance vis-à-vis du vaccin AstraZeneca, responsable de quelques cas graves de thromboses atypiques accompagnées de thrombopénie[118] touchant principalement des femmes âgées de moins de 55 ans. Le vaccin Janssen, de même technologie (vaccins à adénovirus) est suspendu pour les mêmes raisons[119].
Mars 2021 : aggravation de l'épidémie et confinement localisé 7j/7 dans 19 départements
modifierÀ la suite de cas de thrombose, l'injection du vaccin AstraZeneca est suspendue dans plusieurs pays européens dont la France du 15 au 18 mars, jusqu'à ce que l'Agence européenne des médicaments en réautorise l'utilisation. Toutefois, en France, ce vaccin n'est alors autorisé que pour les personnes de plus de 55 ans[120].
Le 18 mars 2021, face à la montée des cas de COVID depuis quelques semaines en France, Jean Castex annonce un 3e confinement à compter de vendredi minuit et pour une durée d'au moins 4 semaines, dans 16 départements français, les plus touchés par l'épidémie (dont tous les départements de l'Ile-de-France et des Hauts-de-France) avec les écoles et les collèges ouverts, les lycées basculant en demi-jauge, et des déplacements possibles dans un rayon de 10 km autour du domicile sans limitation de durée. Les commerces « non essentiels » doivent fermer, mais les coiffeurs, les libraires, les disquaires, les fleuristes et les chocolatiers peuvent rester ouverts[121]. L'objectif du gouvernement est de « confiner sans enfermer »[122].
Le 20 mars 2021, soit le premier jour du confinement dans les 16 départements concernés, l'attestation de sortie, jugée trop complexe, est supprimée : désormais, un simple justificatif de domicile suffira pour les sorties dans un rayon de moins de 10 km autour du domicile en journée[123].
Le 25 mars 2021, Olivier Véran annonce que les mesures de confinement sont étendues à 3 départements supplémentaires : le Rhône, la Nièvre et l'Aube. Ces mesures s'appliquent à compter de vendredi minuit et pour une durée d'au moins 4 semaines[124].
Fin mars alors que la situation sanitaire continue à se dégrader avec près de 5 000 malades en réanimation, près de 300 morts par jour et près de 40 000 nouveaux cas quotidiens[125], le nombre quotidien de vaccinations continue d'augmenter de telle sorte que, le , plus de 11,3 millions de doses ont été injectées et que plus de 2,8 millions de personnes ont reçu les deux doses[106], malgré les difficultés d'approvisionnement[126].
Avril 2021 : troisième confinement
modifierLe 31 mars 2021, lors d'une allocution radio-télévisée, Emmanuel Macron annonce, face à la saturation des services de réanimation, l'étendue des mesures de confinement déjà en vigueur dans 16 départements à tout le territoire métropolitain, ainsi que la fermeture des crèches, écoles, collèges et lycées à partir du et l'unification des vacances de printemps sur tout le territoire dès le 12 avril. Il annonce également que la vaccination contre le Covid-19 sera élargie à toutes les personnes âgées de plus de 60 ans le , puis à toutes celles de plus de 50 ans le , et que les personnes de moins de 50 ans suivront mi-juin. Promettant de revenir « prochainement vers les Français » afin de « fixer un agenda », il annonce enfin la réouverture à partir de mi-mai de certains lieux de culture et terrasses de bars et restaurants[127].
Mai et juin 2021 : sortie du confinement et levée progressive des restrictions sanitaires
modifierLieux et activités concernés |
3 mai | 19 mai | 16 juin | 30 juin |
---|---|---|---|---|
Port du masque | En tous lieux | À l'intérieur uniquement (17 juin)[131],[132] | ||
Couvre-feu | 19 h | 21 h | 23 h | Fin (avancé au 20 juin)[131] |
Restaurants et bars : terrasses |
50 % capacité. Tables de 6 |
Tables de 6 | ||
Restaurants et bars : en intérieur |
50 % capacité. Tables de 6 |
Position assise | ||
Musées | 8m2 par visiteur | 4m2 par visiteur | ||
Cinémas, spectacles assis | 35 % des spectateurs. <800 personnes |
65 % des spectateurs <5 000 personnes |
Passe sanitaire si >1 000 personnes | |
Salles sport, piscines couvertes | Établissements scolaires : intérieur et extérieur Autres publics : extérieur, groupes ≤ 6 personnes[133] |
Publics prioritaires Tous publics extérieur |
Tous publics : 50 % capacité Pour sports sans contact : ≤10 personnes |
|
Dancings, discothèques | ||||
Télétravail | Maintenu | Assoupli | Fin |
Le 30 avril 2021, lors d'un entretien à la presse régionale, Emmanuel Macron annonce la levée progressive des restrictions sanitaires, en 4 étapes, à compter du 3 mai :
- Le 3 mai 2021, les collèges et les lycées rouvrent leur portes, après quatre semaines de fermeture, en demi-jauge pour les classes de 4e et de 3e dans 15 départements les plus touchés par l'épidémie, pour tous les niveaux et sur tout le territoire pour les lycées, les déplacements inter-régionaux sont à nouveau possibles.
- Le 19 mai 2021, le couvre-feu est retardé de 19h à 21h, les musées, cinémas, théâtres, monuments rouvrent ainsi que les terrasses des bars et des restaurants avec une limite de six personnes par table. Les commerces dits « non essentiels » rouvrent également à cette date.
- Le 9 juin 2021, le couvre-feu est reporté à 23h, les bars et les restaurants pourront à nouveau accueillir du public en intérieur, toujours avec une limite de six personnes par table, et les salles de sport rouvrent également avec une entrée conditionnée à un « passe sanitaire ». Les salons et les foires peuvent également reprendre leur activité, avec une limite de 5 000 personnes et l'accès conditionné à un passe sanitaire.
- Enfin, le 30 juin 2021, les évènements de plus de 1 000 personnes sont à nouveau autorisés en intérieur comme en extérieur, avec une entrée conditionnée à un passe sanitaire[134].
Le 2 juin 2021, Emmanuel Macron annonce que la vaccination est élargie aux adolescents ayant entre 12 et 18 ans, à compter du 15 juin[135].
Pratiquement, le 30 juin 2021 marque ainsi la levée de presque toutes les restrictions sanitaires (fin des jauges dans les magasins, réouverture complète des restaurants, des cinémas, des théâtres…). Cependant, le masque reste obligatoire dans les lieux clos[136].
Face à la circulation du variant Delta (dit « indien ») dans les Landes, cette étape de déconfinement est retardée d'une semaine sur ce territoire[137].
Un relâchement dans le respect des mesures barrières ajouté à la concentration humaine sur les lieux de vacances entraînent, dès juillet 2021, une reprise importante des contaminations, notamment dans les départements côtiers, qui est qualifiée de « quatrième vague » dans les médias[138].
Quatrième vague
modifierLe Premier ministre français, Jean Castex, invité du journal de 13 heures sur TF1 mercredi 21 juillet, a explicitement déclaré « Nous sommes dans la quatrième vague », confirmant ainsi les craintes suscitées par le récent rebond de l'épidémie[139].
Cette vague correspond à l'arrivée en France du variant Delta.
À l’été 2021, cette vague est considérée en France et à l’étranger comme étant la « vague des non-vaccinés », car elle tue en majorité les non-vaccinés[140],[141],[142],[143].
Juillet - août 2021 : nouvelles mesures pour endiguer les variants et lancement du passe sanitaire
modifierDevant la montée en puissance des variants, Emmanuel Macron a annoncé lors d'une nouvelle allocution radio-télévisée le 12 juillet 2021, un nouveau train de mesures applicables aux adultes et, de façon assouplie, aux enfants âgés de 12 ans et plus :
- Obligation vaccinale le 15 septembre 2021 pour l'ensemble des professionnels et bénévoles en contact avec des publics fragiles ;
- Jauge pour l'exigence du passe sanitaire abaissée de 1 000 à 50 personnes ;
- Extension du passe sanitaire, le 21 juillet 2021, aux lieux de culture et de loisirs puis aux restaurants, cafés, trains, avions et grands centres commerciaux dans le courant du mois d'août 2021.
En outre, les tests PCR ne seront plus gratuits pour tous les Français à compter du mois d'octobre 2021[144].
Le 17 juillet 2021, le gouvernement a annoncé la présentation obligatoire d’un test négatif de moins de 24 heures (au lieu de 72 heures auparavant), pour toute personne arrivant sur le territoire français en provenance de certains territoires européens à risque tels que l’Espagne, le Portugal, le Royaume-Uni, la Grèce, Chypre et les Pays-Bas.
À compter de la seconde moitié du mois de juillet, face à la propagation rapide du variant Delta dans ces territoires, plusieurs départements (principalement des départements côtiers, ou très touristiques) mettent en place des mesures pour tenter de freiner l'épidémie[145]. 24 départements français remettent ainsi en place le masque en extérieur[146]. Dans les Pyrénées-Orientales, les bars et les restaurants doivent fermer au plus tard à 23 h[147], tandis qu’en Haute-Corse tous les établissements recevants du public doivent fermer au plus tard, à minuit[148].
Le 30 juillet 2021, devant la saturation des établissements hospitaliers, la Martinique est reconfinée, au minimum pour trois semaines[149],[150].
Le 5 août, le Conseil constitutionnel ne censure pas l'extension du passe sanitaire aux restaurants, bars, cafés, terrasses ainsi qu'aux visiteurs dans les hôpitaux et pour tous leurs patients considérés comme non-urgents. La vaccination obligatoire pour le personnel soignant n’est pas non plus jugée inconstitutionnelle. Cependant, l'isolement obligatoire des malades est censuré, de même que la rupture anticipée d'un CDD ou d'un contrat d'intérim[151].
Le 24 août 2021, la Haute Autorité de santé publie un nouvel avis, dans lequel elle recommande l'administration d'une troisième dose de vaccin pour les personnes âgées de plus de 65 ans et celles présentant des comorbidités[152].
Cinquième vague et variant Omicron 2021-2022
modifierNovembre 2021 - janvier 2022 : apparition du variant Omicron, augmentation rapide des cas et pass vaccinal
modifierEn novembre 2021 apparaît une cinquième vague dont la progression est particulièrement rapide, avec une augmentation du taux d'incidence de 100 à 164 en moins d'une semaine[153]. Le nombre de cas quotidiens augmente de 81 % en une semaine, passant de 10 023 à 18 189[154].
Au cours du mois, le nombre de tests de dépistage double en France[155].
Depuis le 2 décembre 2021, un nouveau variant, le variant Omicron, est présent sur le territoire français[156].
Face à l'augmentation des cas, Olivier Véran annonce que la 3e dose de vaccin sera disponible pour tous 5 mois après la dernière dose ; le pass sanitaire sera également désactivé 7 mois après la dernière dose pour inciter les Français à se faire injecter cette dose de rappel[157].
Jean Castex annonce le 6 décembre une nouvelle série de mesures[158] :
- passage au niveau 3 du protocole sanitaire : les élèves et le personnel devront notamment porter le masque en intérieur pour tous les établissements et en extérieur en école primaire. Il faudra également de nouveau limiter les brassages par niveau et par classe pendant la restauration ;
- vaccination possible des enfants à risque de 5 à 11 ans ;
- fermeture des discothèques à partir du vendredi 10 décembre pour 4 semaines.
Le , 303 cas du variant Omicron sont détectés en France[159]. Les spécialistes s'attendent à ce qu'il supplante le variant Delta au cours de cette cinquième vague[160].
Le , la barre des 100 000 cas positifs par jour est franchie[161].
La connaissance de la progression de la pandémie est facilitée par le fait que plus de huit millions de tests sont réalisés en seulement une semaine, entre Noël et le jour de l'an[162]. L'envol du nombre de tests se produit le 23 décembre, veille des vacances scolaires, quand il atteint soudain 1,5 million en une seule journée[163].
Le , la barre des 200 000 cas positifs par jour est franchie[164].
Le , on dénombre plus 300 000 cas positifs sur les dernières 24h[165].
Le 16 janvier 2022, le Parlement a adopté le projet de loi visant à instaurer le pass vaccinal[166].
Le 22 janvier 2022, la France connait son pic de nouveaux cas le plus élevé avec 367 017 nouveaux cas[167].
Le 18 janvier 2022, près de 465 000 cas positifs à la Covid-19 sont recensés sur le territoire français, un nouveau record absolu[168].
Le , la « moyenne 7 jours passe à 365 013 cas enregistrés quotidiennement contre 366 179 » le 25[169]. La France devient le quatrième pays le plus touché par la Covid-19, en nombre de cas testés positifs, derrière le Brésil, l'Inde et les États-Unis[170].
En février 2022, le variant Omicron cause la plupart des infections. Entre le 17 et le 23 janvier, les décès dus au variant ont été « majoritaires chez les personnes de plus de 80 ans », et ne représentent « qu'un tiers des décès chez les 60 à 79 ans ». Du 20 décembre 2021 au 23 janvier 2022, « le nombre de personnes décédées avec Omicron non-vaccinées est de 308 patients pour 10 millions de personnes, contre 183 patients vaccinés sans rappel, et 173 personnes vaccinées avec rappel »[171].
6° vague
modifierLe pic de la 6e vague est atteint le 31 mars 2022[172].
7° vague
modifierPrintemps 2022 : levée des dernières contraintes sanitaires et nouvelle augmentation des cas
modifierAprès une baisse durant le printemps 2022 donnant lieu à la levée des contraintes sociales (le masque n'est plus exigé dans les transports publics), les contaminations reprennent en juin 2022, 53 802 nouveaux cas positifs sont enregistrés entre les 7 et 8 juin[173]. Les variants Omicron BA.4 et BA.5[174], moins dangereux, en sont responsables[175]. Le pic est atteint au début juillet avec un variant BA.5 largement dominant, supplantant le BA.2 du début de la vague[176].
En Martinique, le Plan Blanc[note 2] est de nouveau activé un mois après avoir été levé[177].
L'agence Santé Publique France note une « diminution de la circulation du SARS-CoV-2 » dans la semaine du 18 au 24 juillet 2022[178]. La 7e vague a été moins meurtrière que les précédentes avec environ 100 morts par jour à l'hôpital[179].
8° vague
modifierAu 14 septembre 2022, il y a 33 302 758 cas cumulés et 154 611 décès cumulés[180].
En octobre, les contaminations liées au Covid-19 progressent surtout pour les plus âgés, particulièrement dans le Grand Est (le département des Vosges est très touché), avec 51 755 nouveaux cas chaque jour (soit une hausse de 24 % en une semaine)[181]. Avec 390 919 nouveaux cas, le taux d'incidence a augmenté de 22 % dans la semaine du 3 au 9 octobre, les hospitalisations de 13 % et les décès de 14 %, sous l'effet du sous-variant BA.5, mais « dans l'indifférence générale »[182]. Le pic est atteint avant la mi-octobre avec un variant BA.5 largement dominant[176].
À la fin du mois, le nouveau variant BQ.1.1. de la famille des variants Omicron, un des nombreux descendants de BA.5, gagne du terrain en France, et pourrait être à l'origine du rebond des contaminations[183]. Le 21 octobre 2022, 12 décès supplémentaires en 24 h et 309 cas graves en réanimation sont comptés[184].
9° vague
modifierEn novembre, le variant BQ.1.1. est dorénavant majoritaire dans le pays, il est à l'origine de plus de 43 % des contaminations au Covid-19. Il résisterait « plus facilement à l'immunité acquise à la fois par la vaccination contre le Covid-19 et par une contamination au virus »[185]. La vague culmine avant la mi-décembre 2022 et touche principalement le Sud-Ouest de la France[176].
Vagues et variants
modifierLes montées des vagues successives correspondent aux périodes où le taux de croissance est durablement au-dessus de l'unité. Le pic des cas est atteint lorsque le taux décroit jusqu'à l'unité, la décroissance correspondant au contraire à un taux de croissance inférieur à l'unité. La limite entre vague est relativement conventionnelle, et peut être fixée au point où le taux de croissance atteint son minimum. Ces vagues successives sont généralement dues à des variants différents[186].
Vague | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 5bis |
---|---|---|---|---|---|---|
De : | mars 2020 | Juillet 2020 | décembre 2020 | juillet 2021 | octobre 2021 | décembre 2021 |
Pic des cas | mi-avril | début novembre | mi-avril | mi-août | fin-décembre[a] | |
À : | juin 2020 | novembre 2020 | juin 2021 | septembre 2021 | décembre 2021 | 2022 |
Variant | Original | 20A-Eu2 | Alpha | Delta | Delta[b] | Omicron |
Pic décès (pmh/j) | 15 | 9 | 5 | 1,8 | 3 | ? |
Pic soins intensifs (pmh) | 100 | 73 | 90 | 33 | 50 | ? |
Pic hospitalisation (pmh) | 500 | 500 | 450 | 170 | 240 | ? |
Pic de cas (pmh/j) | 200[c] | 900 | 700 | 350 | 800 | ? |
Nombres en « par million d'habitants » (pmh).
- Cette seconde vague delta aurait atteint son pic naturel vers fin décembre, mais l'arrivée du variant omicron créé sa vague propre, qui s'additionne à la fin de la vague delta. L'arrivée du variant omicron commence par inverser la tendance baissière du taux de croissance vers la mi-décembre, faisant repartir à la hausse le nombre de cas quotidiens qui avait amorcé un pallier.
- Cette reprise du variant Delta est atypique dans le modèle d'une immunité grégaire, dans la mesure où la fin de la vague précédente reflète en principe l'atteinte d'une immunité collective.
- Le nombre de porteurs de la première vague a été certainement sous-estimé du fait de l'absence de tests.
Lutte contre la propagation
modifierPour lutter contre la propagation du virus, deux stratégies sont possibles : « endiguer » l'épidémie en attendant de découvrir un traitement efficace ou un vaccin contre la Covid-19, construire une immunité collective en laissant se propager l'épidémie tout en la contrôlant[187],[188].
Une étude de l’institut Pasteur publiée en , qui se base sur les données récentes sur l’efficacité du vaccin et l’émergence de variants plus transmissibles, conclut qu’il faudrait que plus de 90 % des adultes soient vaccinés pour qu’un relâchement complet des mesures de contrôle soit envisageable[189].
Gestes barrières
modifierLes Français adoptent largement les comportements-barrière et la distanciation physique pendant la pandémie. Selon les études de Santé publique France, dès le , plus de 90 % des Français saluent sans serrer la main et arrêtent les embrassades. Alors qu'un peu moins de la moitié des Français porte un masque en public à la fin du premier confinement, ils sont 85 % à le faire en fin d'année. 83 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles allaient fêter Noël avec au maximum six adultes, tout comme 92 % au Nouvel An[190].
Les gestes barrières, ainsi que la campagne de vaccination importante contre la grippe, ont pour effet de réduire les cas de grippe, bronchiolite et gastro-entérite pendant l’hiver 2020-2021[191],[192].
Masques
modifierSur le plan scientifique, seuls les masques FFP2 et FFP3 ont fait la preuve de leur efficacité dans la protection des porteurs, les masques chirurgicaux ne faisant que protéger l'entourage des gouttelettes émises[193],[194],[195]. Au vu de ces données, l'OMS a longtemps déconseillé l'usage de masques dans l'espace public, craignant les effets pervers de leur mésusage selon les contextes nationaux et sociaux[196],[197]. Le , l'OMS modifie néanmoins ses préconisations et, tout en rappelant que le masque en lui-même ne protège pas contre le virus, conseille désormais le port du masque dans les espaces confinés et là où la distanciation physique ne peut pas être respectée[198].
Pénurie jusqu'en avril 2020
modifierDe janvier à avril-mai 2020, la France a connu une pénurie d’équipements de protection individuelle, au premier rang desquels les masques chirurgicaux et FFP2[199]. Elle touche en premier lieu les professions de santé.
À l'issue de l'épidémie de grippe A de 2009-2010, une réserve stratégique de 723 millions de masques de protection FFP2 et 1 milliard de masques chirurgicaux est constituée[200],[201],[202]. Le , Santé publique France informe la ministre du contenu des stocks stratégiques de masques : ceux-ci sont composés de 99 millions de masques chirurgicaux et d’aucun masque FFP2. La faiblesse des stocks entraîne le déclenchement de plusieurs commandes dans les jours qui suivent[203].
Dans un premier temps, la réduction des stocks est attribuée à une politique « mise en œuvre par le ministre chargé de la santé, sur le fondement de la doctrine développée par le SGDSN et les avis du HCSP »[202],[201] de ne pas renouveler certains stocks arrivant à péremption[200],[204],[205] car il était supposé qu'en cas de besoin soudain les usines de production auraient été capables d'être réactives très rapidement, notamment en Chine[200]. Toutefois, selon plusieurs enquêtes, aucun de ces documents n’indique que l’État doit cesser de constituer un stock[206],[207].
Les masques de protection respiratoire de type FFP2 sont réquisitionnés à partir du [208],[209],[210]. Selon la commission d’enquête parlementaire du Sénat, la réquisition a porté sur 44 millions de masques FFP2 déjà destinés à Santé Publique France, rendant le bénéfice de la réquisition quasi inexistant[211].
En février et mars 2020, le Gouvernement affirme à la presse et au Parlement que les stocks sont importants et que les masques doivent être réservés en priorité aux personnes travaillant dans les services de réanimation ; toutefois les ministres savent que même pour cela, le stock n’est alors pas suffisant[212].
Entre janvier et le , le total des acquisitions a porté sur 3,82 milliards de masques achetés principalement en Chine (1,15 milliard l’ont été auprès de fournisseurs français, pour des livraisons surtout de juin à décembre), pour un coût de 2,78 milliards d’euros. Un pont aérien avec 48 rotations est mis en œuvre entre la France et la Chine entre avril et juin[213]. De plus, une filière de production de masques « grand public » est organisée[214], mais elle se heurte rapidement à la concurrence des masques importés[215].
Port obligatoire
modifierÀ compter du et en vue de la fin du premier confinement national, les enseignes de la grande distribution sont autorisées à vendre au grand public des masques textiles réutilisables et des masques jetables, celles-ci ayant déjà organisé leurs approvisionnements dès février pour leurs salariés. Des dizaines de millions d’unités sont commandées malgré les difficultés logistiques (quasi-disparition des vols commerciaux, hausse des prix…) et les ventes entre mai et août atteignent environ quatre millions d’unités par semaine. Dès lors, l’ensemble des Français a pu s’équiper en masques de protection[216].
À partir du , le port du masque est obligatoire dans les transports en commun[65]. Le prix des masques est réglementé entre cette date[217] et le [218].
Cette obligation est étendue dans certains établissements recevant du public le [219],[220], puis à l’extérieur à la même période, sur décision du préfet[221],[222],[223],[224].
En janvier 2021, le port de masques « catégorie 2 » (fabriqués à la maison et ne respectant pas les normes Afnor) est interdit[225].
À la suite d'une annonce du Premier ministre français le 16 juin 2021, le port du masque en extérieur n'est plus obligatoire dès le lendemain, jeudi 17 juin 2021, mais reste de mise dans les lieux très fréquentés comme les marchés ou les transports en commun.
Gels hydroalcooliques
modifierSelon le magazine Que choisir, entre le et le , l'épidémie de Covid-19 a fait exploser la demande en gels hydroalcooliques et augmenter les tarifs de l'ordre de 30 %[226].
Le prix des solutions hydroalcooliques est réglementé entre le [227] et le [228]. De plus, le gouvernement autorise, du au , la préparation par les pharmacies des solutions hydroalcooliques destinées à l'hygiène humaine, en cas de rupture de leur approvisionnement[229],[230],[231].
En mars-avril 2020, les entreprises productrices de gels hydroalcooliques ont dû s'adapter à cette forte demande conjuguée à un prix des produits finis plafonné. Ainsi toutes les entreprises ont dû transformer leur production pour éviter qu'il n'y ait de pénurie. Les producteurs ont pu, pour cela, augmenter les cadences de production ou encore affecter de nouvelles chaînes de production aux gels antibactériens[232],[233]. Certaines usines se sont reconverties pour pallier le manque, tels que LVMH[234] ou « L'Occitane » à Manosque[235].
Tester - Tracer - Isoler
modifierTester
modifierEn , le centre national de référence (CNR) des virus des infections respiratoires de l’institut Pasteur met en place une technique de détection du virus par RT-PCR. Au début de l’année, les tests ne sont pratiqués que dans les établissements de santé : le « cap » de 500 tests par jour est dépassé le 29 février et plus de 1 600 tests par jour sont recensés du début mars ; en mars, les tests sont élargis aux laboratoires privés, en avril les laboratoires départementaux d'analyses vétérinaires ou de recherche, sont autorisés à traiter les échantillons. Toutefois les laboratoires sont confrontés à des difficultés d’approvisionnement et d’organisation[236]. Dès le , l’Organisation mondiale de la santé appelle chaque pays à effectuer un test sur chaque cas suspect[237]. Cependant, le conseil scientifique admet l’impossibilité matérielle de poursuivre la stratégie de détection des malades et de leurs cas contacts, la priorité est portée sur les cas graves et les professionnels de santé[238].
La montée en charge des tests s’est faite lentement, alors qu’en Corée du Sud, plus de 10 000 tests par jour sont pratiqués en mars (avec une capacité qui serait de 60 000 tests par jour[239]), ce qui permet, outre une prise en charge ou un isolement plus précoce, d'anticiper sur les besoins en soins, et de mieux connaître la cinétique de propagation du virus. Un dépistage systématique effectué en Italie sur une population de 3 000 personnes a montré la présence de 50 % à 75 % de porteurs du virus asymptomatiques[240],[241]. L'Allemagne peut effectuer 500 000 tests par semaine au [242].
Au , avec 9,1 tests pour 1 000 habitants, la France se classe en 30e position parmi les 35 pays de l'OCDE analysés. La moyenne s'élève à 23,1 tests pour mille habitants[243].
Le nombre de tests hebdomadaires est de l’ordre de 300 000 à la fin du premier confinement. Le « cap » des 500 000 tests hebdomadaires est dépassé la semaine du , et plus d’un million de tests sont réalisés celle du . En septembre, 80 % des tests sont réalisés en laboratoires privés, la demande explose et dans certaines villes, de longues files d’attente se forment devant les laboratoires dans lesquelles se mêlent patients symptomatiques, cas contacts identifiés ou supposés, personnes cherchant à se rassurer ou d’autres ayant besoin d’un test pour voyager. Le 11 septembre, le Gouvernement annonce un accès prioritaire aux tests et à leurs résultats – dans le délai de 24 heures recommandé par l’OMS – pour les personnes symptomatiques, les cas contacts et du personnel soignant[244].
À l’automne, le nombre hebdomadaire de tests est de 2,2 millions[245]. Les tests « rapides » antigéniques sont disponibles, et proposés par les médecins, infirmiers et pharmaciens[98].
À partir du , les autotests sont disponibles en pharmacie[246].
Entre le et le , le ministère de la Santé estime qu’environ 149,7 millions de tests antigéniques et RT-PCR ont été validés par un professionnel de santé. Plus précisément, environ 51,9 millions de tests antigéniques, et 97,8 millions de tests RT-PCR dont 94,0 millions naso-pharyngés, 3,6 millions salivaires et 223 000 en milieux divers[247]. Le recours au test dépasse les trois millions par semaine lors des fêtes de Noël 2020 et du week-end pascal 2021[248],[249], puis les quatre millions à l’été 2021 avec le passe sanitaire[250].
Les tests PCR est antigénique sont systématiquement pris en charge à 100 % par l'Assurance maladie, jusqu'au . Après cette date, seul le dépistage pour raison médicale reste gratuit[251].
En décembre 2021, une trentaine de millions de tests Covid antigéniques ou PCR pour un coût d'un milliard d'euros[252].
Tracer
modifierÀ partir du 16 mars 2020, le système d’information pour le suivi des victimes permet de dénombrer les patients atteints du Covid-19 dans les hôpitaux.
La loi du crée un système de recherche de contact. Les cas positifs sont contactés afin d'identifier les cas contact[253]. Pour cela, plusieurs systèmes d'information sont créés :
- Contact Covid, géré par la Caisse nationale de l'assurance maladie, recense les contacts des malades de la Covid-19 ;
- le système d'information national de dépistage, géré par la direction générale de la Santé, a vocation à centraliser les résultats d'examens de dépistage[254],[255],[256].
Les patients positifs peuvent utiliser le site cnam.briserlachaine.org, développé avec Bayes Impact, pour renseigner leurs contacts.
Le réseau de l'Assurance maladie mobilise pour la recherche de contacts 6 000 collaborateurs en mai 2020 et ce nombre atteint plus de 10 000 en novembre, soit 15 % de ses effectifs[257]. Cette stratégie est toutefois compliquée à mettre en œuvre quand le nombre de cas est trop important : l’Assurance Maladie a réussi à joindre 85 % des patients positifs la semaine du 26 octobre contre 92 % la semaine précédente[258]. De plus, selon l’épidémiologiste Catherine Hill, les personnes asymptomatiques échappent au tracing[259].
L'application mobile StopCovid, approuvée par le Parlement le [260] et gérée par la direction générale de la Santé, a pour finalités d'informer les personnes utilisatrices de l'application qu'il existe un risque qu'elles aient été contaminées par le coronavirus en raison du fait qu'elles se sont trouvées à proximité d'un autre utilisateur de cette application ayant été diagnostiqué positif à cette pathologie[261]. Une nouvelle version TousAntiCovid est lancée le [262].
Isoler
modifierSelon le volet « Protéger » ou parfois « Isoler », il est recommandé à chaque personne testée positive, ayant des symptômes, ou bien en contact avec une personne positive, de s’isoler plusieurs jours[263].
Fin 2020, le Conseil scientifique estime cette recommandation connaît quelques ratés en l’absence d’organisation précise et largement diffusée. L’idée de reloger les contaminés sans solution à l’hôtel n’a pas été mise en application[245].
L’isolement obligatoire, envisagé par le projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire en juillet 2021, est déclaré non conforme à la Constitution[264].
Campagne de vaccination
modifierL’Agence européenne des médicaments puis la Commission européenne donnent leur feu vert le au vaccin Tozinaméran de Pfizer et BioNTech[265], et le au vaccin mRNA-1273 développé conjointement par le National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID), le Biomedical Advanced Research and Development Authority (BARDA) et la société Moderna[266]. Le Vaccin d'AstraZeneca est autorisé le [267], et le Ad26.COV2.S, élaboré par Janssen Pharmaceutica (filiale de Johnson & Johnson) et le Beth Israel Deaconess Medical Center, le [268].
Au début de la campagne, la France ne vaccine que dans les Ehpad et prend du retard par rapport aux pays voisins. Les pouvoirs publics sont alors tétanisés par la réticence des français, dont 60 % refuseraient le vaccin selon un sondage mi-décembre 2020. Dès le mois de janvier 2021, l’éligibilité est élargie, au-delà de la disponibilité des doses, pour créer un effet « zéro stock » quitte à créer de la frustration. À partir de la mi-mai, alors que les doses arrivent en masse, dans les faits, la vaccination est ouverte à tous, mais la France reste à la traîne des grands pays d’Europe de l’Ouest. L’annonce de l’extension du passe-sanitaire mi juillet va créer un sursaut important[269].
Le nombre d’injections quotidiennes dépasse les 200 000 en mars, les 400 000 en mai et atteint son pic à 700 000 fin juillet avant de redescendre. Fin octobre, ce chiffre est autour de 130 000 dont une moitié de troisième dose. Le nombre de personnes totalement vaccinés atteint les dix millions autour du 24 mai, les vingt millions autour du 23 juin, les trente millions autour du 18 juillet et les quarante millions autour du 16 août[270].
En novembre 2022, on compte un total de 54 373 517 premières doses injectées[271].
Restrictions des rassemblements et des déplacements
modifierPlusieurs mesures d’interdiction des rassemblements et des déplacements ont été prises en 2020 durant la pandémie.
Ces mesures ont participé au déclassement de la France dans l'Indice de démocratie 2020, rapport du département consacré à la recherche dans The Economist, du rang de « démocratie à part entière » à celui de « démocratie défaillante », aux côtés notamment du Portugal[272].
Des cadres juridiques spécifiques ont été créés : l'état d'urgence sanitaire, en vigueur entre le et le , et entre le et le ; ainsi que des régimes de sortie de l’état d'urgence sanitaire[273],[274].
Depuis mars 2020, le Conseil scientifique Covid-19, présidé par le professeur Jean-François Delfraissy est chargé de « rendre périodiquement des avis sur l'état de la catastrophe sanitaire, les connaissances scientifiques qui s'y rapportent et les mesures propres à y mettre un terme »[275]. Le conseil, dont certains des avis sont rendus publics[276], s'appuie sur des modélisations réalisées par l'épidémiologiste Neil Ferguson, de l'Imperial College London[51],[52],[277]. L'Académie de médecine émet plusieurs avis, d'abord pour relativiser l'importance de l'épidémie ()[278], puis pour recommander de réserver les masques de protection aux professionnels de santé ()[279]. Par la suite plusieurs recommandations ont été faites à propos des tests sérologiques[280], sur le maintien de l'activité physique[281]. Selon l'avis du , sur la sortie du confinement, « le port généralisé d’un masque par la population constituerait une addition logique aux mesures barrières actuellement en vigueur »[282].
- Interdictions nationales durant la pandémie
- Légende
- fermeture des écoles
- fermeture des restaurants et musées Passe sanitaire obligatoire pour les musées
- Interdiction de déplacements permanente, à certaines heures, > 100 km
- Régime juridique : état urgence sanitaire, sortie état urgence sanitaire
Mesures | Dates d'application | Régime |
---|---|---|
au : premières interdictions de rassemblements | Article L3131-1 du code de la santé publique, créé par la loi du relative à la politique de santé publique | |
Interdiction des rassemblements de plus de 5 000 personnes en milieu clos | au [283] | |
Interdiction des rassemblements de plus de 1 000 personnes | au [284] | |
Interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes | au [285],[210] | |
au : confinement | ||
Fermeture de certains établissements recevant du public. Seuls « les commerces essentiels (magasins alimentaires, pharmacies, banques, bureaux de tabac, stations-service, etc.) et tous les services publics essentiels » sont autorisés à rester ouverts[286] | au [287],[210] | |
Fermeture des établissements scolaires et d'enseignement supérieur | au [287],[210] | |
Interdiction de déplacements hors activité professionnelle, achats de première nécessité, motif de santé ou familial, déplacements brefs liés à l'activité physique individuelle. | , 12 h[51],[52] au 23 mars[288] | |
Mêmes mesures que précédemment, les déplacements brefs sont limités à une heure quotidienne et dans un rayon maximal d'un kilomètre autour du domicile et liés à l'activité physique individuelle. | au [210] | Urgence-I |
au : levée progressive du confinement | ||
Tout rassemblement sur la voie publique ou dans un lieu public, mettant en présence de manière simultanée plus de dix personnes, est interdit sur l'ensemble du territoire de la République. Plus généralement, rassemblements, réunions, activités, accueils et déplacements ainsi que l'usage des moyens de transports doivent se faire avec distanciation sociale. L'accès du public aux parcs, jardins et autres espaces verts aménagés dans les zones urbaines est interdit dans les territoires classés en « zone rouge ». Les commerces non alimentaires sont à nouveau ouverts.
Les départements des Hauts-de-France, Grand-Est, Bourgogne-Franche-Comté, Île-de-France, Guyane et Mayotte sont en « zone rouge », les autres en « zone verte ». |
[65] | |
Interdiction de déplacements conduisant à la fois à sortir d'un périmètre défini par un rayon de 100 kilomètres de son lieu de résidence et à sortir du département, à l'exception de certains motifs. Tout rassemblement sur la voie publique ou dans un lieu public, mettant en présence de manière simultanée plus de dix personnes, est interdit sur l'ensemble du territoire de la République. Plus généralement, rassemblements, réunions, activités, accueils et déplacements ainsi que l'usage des moyens de transports doivent se faire avec distanciation sociale. L'accès du public aux parcs, jardins et autres espaces verts aménagés dans les zones urbaines est interdit dans les territoires classés en « zone rouge » jusqu'au [289]. | au [290] | Urgence-II |
Mêmes mesures que précédemment, les déplacements de plus 100 km sont autorisés, et les restaurants et musées sont à nouveau ouverts. Les manifestations sont autorisées si elles respectent la distanciation sociale à compter du .
Les départements d'Île-de-France (jusqu’au 1er juin), Guyane et Mayotte sont en « zone orange », les autres en « zone verte ». |
au [291],[292] | |
Les cinémas sont à nouveau ouverts. | au [293] | |
Levée de la majorité des mesures, interdiction des rassemblements de plus de 5 000 personnes, les discothèques restent fermées
Guyane et Mayotte restent dans le régime d'état d'urgence sanitaire jusqu’au [294] |
[295] au | Sortie état d'urgence[273] |
Mêmes mesures que précédemment, les Bouches-du-Rhône et Paris sont classés comme des « zones de circulation active du virus ». | 13[296] au | |
Le nombre de départements classés comme des « zones de circulation active du virus » augmente progressivement pour atteindre 42 (au 12 septembre) puis 71 (26 septembre)[297]. On y distingue les « zone Alerte », « zone Alerte renforcée » (Paris et la petite couronne, ainsi que dix métropoles) et « zone Alerte maximale » (Guadeloupe et Aix-Marseille)[298]. | ||
Du au : Restrictions de déplacements et de réunions | Urgence-II[299],[300]. | |
Les rassemblements, réunions ou activités publiques n'ayant pas de caractère professionnel de plus de six personnes sont interdits. Dans certaines zones, le préfet interdit les déplacements de 21 h à 6 h. Ces zones sont l'Île-de-France et huit métropoles. Puis à partir du , 54 départements et une collectivité d’Outer-mer sont concernés par ces mesures[301]. | du [302] au | |
Fermeture de certains établissements recevant du public. Interdiction de déplacements hors activité professionnelle, achats de première nécessité, motif de santé ou familial, déplacements brefs liés à l'activité physique individuelle dans la limite d'une heure quotidienne et dans un rayon maximal d'un kilomètre autour du domicile. | du [303] au | |
Réouverture des magasins. Les déplacements sont toujours interdits, mais avec des exceptions élargies pour ceux dans la limite de trois heures quotidiennes et dans un rayon maximal de vingt kilomètres autour du domicile. | du [304] au | |
Les déplacements sont interdits le soir et la nuit, hors activité professionnelle, motif de santé ou familial, déplacements brefs, dans un rayon maximal d'un kilomètre autour du domicile pour les besoins des animaux de compagnie. Ces dispositions ne s’appliquent pas entre le 24 et 25 décembre. | du [305] au | |
Dans certaines zones, le préfet interdit les déplacements les samedi et dimanche entre 6 heures et 18 heures. | du [306] au | |
Interdiction de déplacements hors activité professionnelle, achats de première nécessité, motif de santé ou familial, déplacements liés à l'activité physique individuelle dans la limite dans un rayon maximal de dix kilomètres autour du domicile. Interdiction de sortir du département de résidence | du [307] au [308] | |
Fermeture des établissements scolaires et d'enseignement supérieur | du au (écoles) ou (collèges et lycées)[307] | |
Les déplacements sont interdits le soir et la nuit, hors activité professionnelle, motif de santé ou familial, déplacements brefs, dans un rayon maximal d'un kilomètre autour du domicile pour les besoins des animaux de compagnie.
Guyane reste dans le régime d'état d'urgence sanitaire |
Du [309] au 6h[310] | Sortie état d'urgence[274] |
Interdictions de déplacement
modifierPour les scientifiques compétents dans le domaine de la modélisation des épidémies[277], le but du confinement est de stopper la diffusion exponentielle du virus[49],[50],[311] en agissant sur le nombre de reproduction de base () afin de réduire le plus possible le nombre de personnes atteintes et donc de morts[51],[52].
Le confinement est aussi présenté par certaines sources comme évitant que le nombre de personnes infectées ne provoque l'effondrement du système de santé[49]. Pour le ministère des Solidarités et de la Santé, « limiter les contacts permet de sauver des vies »[312].
Le premier confinement a lieu entre le et le [313]. Dans certaines villes, il est accompagné d'un couvre-feu après décision du maire ou du préfet[314]. En Outre-mer, des mesures de couvre-feu sont prises au printemps 2020 en Guyane (à partir du 24 mars), à Mayotte (à partir du 24 mars), en Martinique et la Guadeloupe (du 1er avril au 12 mai)[315]. En Martinique, le couvre-feu est maintenu jusqu'au , quand l'arrêté préfectoral prévoyant le couvre-feu jusqu'au est suspendu sur décision du tribunal administratif[316],[317]. Le déconfinement se fait en trois phases : 11 mai, 2 juin[66],[318] et 22 juin[319].
En octobre 2020, des mesures de couvre-feu peuvent être prises par le préfet[302] d'abord limitées à l'Île-de-France et aux métropoles suivantes : Grenoble-Alpes Métropole, Métropole de Lyon, Métropole d'Aix-Marseille-Provence, Montpellier Méditerranée Métropole, Métropole européenne de Lille, Saint-Étienne Métropole, Métropole Rouen Normandie et Toulouse Métropole. Ensuite, 54 départements et une collectivité d’Outre-mer sont concernés par les mesures de couvre-feu[301].
Le deuxième confinement national a lieu entre le 30 octobre[303] et le 14 décembre 2020.
À partir du 15 décembre, un couvre-feu, cette fois national, est décrété, de 20h à 6h[305]. À partir de janvier 2021, Il est avancé à 18h dans certains départements par les préfets, puis au niveau national à partir du [320]. Le couvre-feu débute à 19h à compter du 20 mars[321].
Le troisième confinement national a lieu entre le [307] et le , le couvre- feu est toujours en vigueur.
Le début du couvre-feu est reculé à 21h à partir du , puis à 23h à partir du ; puis le couvre-feu est supprimé à partir du 6h[310].
Fermeture des établissements d'enseignement
modifierLes premières fermetures des établissements scolaires sont décidées au niveau local : le , une centaine d’écoles, collèges et lycées sont fermés[34].
La fermeture nationale des crèches, écoles, collèges, lycées et universités est annoncée par le président de la République, Emmanuel Macron, le : cela représente plus de 62 000 établissements. Environ douze millions d'élèves, 1,6 million d'étudiants et plus d'un million d'agents de l'Éducation nationale seront concernés par ces fermetures[322]. Dans les jours qui suivent le confinement, la continuité pédagogique est organisée dans les établissements du primaire, du secondaire et les universités, au moyen de cours en ligne[323],[324].
Sont à nouveau ouverts : les écoles primaires à partir du ; les collèges en « zone verte » à partir du [290], les pour les autres[291] ; les lycées en « zone verte » à partir du [291]. Le , les écoles maternelles et élémentaires ouvrent normalement dans le respect « autant que possible » des mesures barrières, ainsi que les collèges et les crèches[319]. Un protocole sanitaire est défini, et régulièrement mis à jour en 2020 et 2021[325],[326].
Dans l'enseignement supérieur, les cours reprennent en septembre 2020. Mais dès octobre[327], et tout au long de l’année 2020-21, l’accès à ces établissements oscille entre la limitation aux travaux pratiques, et aux bibliothèques et administration, sur rendez-vous[303] et la limitation à 20 ou 50 % de leur capacité.
Le nombre de classes fermées, sur un total de 528 400, est de 123 au [328], 430 au [329] puis 11 272 au [330]. Puis, du au les classes sont fermées dans toute la France (soit deux semaines en plus des vacances) ; cette fermeture dure jusqu’au dans les collèges et lycées[307].
L'étude ComCor menée à l'Institut Pasteur et publiée en décembre 2020[331] montre qu'avoir un collégien ou un lycéen chez soi accroît de 30 % le risque d'être infecté. Cette étude a été menée avant l'arrivée du variant anglais. Selon l'épidémiologiste Arnaud Fontanet, membre du conseil scientifique, les chiffres déjà alarmants et significatifs sont probablement plus grave avec l'explosion des occurrences de ce variant, plus contagieux, plus létal et touchant davantage les enfants[332].
Interdiction des rassemblements
modifierLes premières interdictions de rassemblement sont décidées au niveau local[333],[334],[335],[336],[337],[338].
Les rassemblements sont limités à cent personnes durant le premier confinement[210], puis dix à sa sortie[290].
Depuis le 16 octobre 2020, les rassemblements, réunions ou activités sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public autres que les manifestations mettant en présence de manière simultanée plus de six personnes sont interdits[302]. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin rappelle le 23 mars 2021 que cette règle s'applique encore, sauf pour les manifestations déclarées, les sorties des familles nombreuses ou encore le sport en extérieur[339].
Passe sanitaire
modifierDepuis le , l'accès des personnes à certains lieux, établissements ou événements impliquant de grands rassemblements de personnes pour des activités de loisirs ou des foires ou salons professionnels peut être subordonné à la présentation soit du résultat d'un examen de dépistage négatif, soit d'un justificatif d’un schéma vaccinal complet, soit d'un certificat de rétablissement de la Covid-19[274],[310].
Cette obligation est étendue à tous les lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de cinquante personnes à compter du 21 juillet[340]. Le décret a été créé à la suite de l'annonce de ces restrictions lors de l'allocution télévisée du 12 juillet 2021 d'Emmanuel Macron[341]. Celui-ci annonce que le passe deviendra obligatoire à partir de début août, dans les cafés, restaurants, centres commerciaux, hôpitaux, maisons de retraite, établissements médico-sociaux, ainsi que pour les voyages en avion, train et car sur les trajets de longue distance. Le président indique que d’autres lieux pourront s’ajouter à cette liste par la suite si nécessaire selon la situation épidémique et que le test de dépistage du Covid-19 sera payant dès l’automne pour les personnes non vaccinées, sauf en cas de prescription médicale[341],[342].
Début 2022, le passe sanitaire se mue en passe vaccinal, afin d'inciter les récalcitrants à se faire vacciner[343].
La 5e vague, montre que si la vaccination reste indispensable pour se protéger des formes graves, elle ne permet pas de contenir les contaminations par le variant Omicron, devenu dominant[344].
Liaisons avec l'Outre-mer
modifierWallis-et-Futuna
modifierWallis-et-Futuna, qui ne signale toujours aucun cas le , décide de n'assurer qu'une seule rotation aérienne tous les dix jours avec Nouméa, à partir du . Pour les avions en provenance de Nouvelle-Calédonie, la priorité est donnée au fret[345]. Wallis-et-Futuna devient le dernier territoire français épargné par la pandémie, même si les mesures d'isolement causent des problèmes logistiques, notamment pour l'approvisionnement en médicament et les évacuations sanitaires des patients[346]. Les grandes fêtes paroissiales annuelles sont annulées pour 2020[347] mais la rentrée scolaire a lieu le lundi 20 avril, après des vacances de printemps rallongées d'une semaine[348].
Martinique
modifier- Le , un arrêté préfectoral interdit les vols entre la métropole et la Martinique et soumet à dérogation les déplacements ayant un motif légitime et sérieux[349].
- À partir du , toute personne arrivant en Martinique est placée dans un des trois centres de confinement pour quinze jours[350].
- À partir du , toute personne entrant en Martinique est placée en quarantaine pour quatorze jours soit à domicile, soit dans un lieu d'hébergement collectif. La personne placée en quarantaine est dans l'obligation à son arrivée d'effectuer un test de dépistage virologique[351].
Fermeture et contrôle aux frontières
modifierLe , les frontières extérieures de la zone de l’Union européenne et de l’Espace Schengen sont fermées. Entre les États européens, sans qu’il y ait de fermeture, les passages sont réservés aux déplacements essentiels[352].
Les frontières intérieures européennes sont ouvertes à partir du [353]. Le , L'UE rouvre ses frontières à quinze pays dont la Chine, le Canada, le Japon, le Maroc. Sont exclus, par exemple, les États-Unis, le Brésil, la Russie, l’Inde, la Turquie et Israël[354].
À partir du , les voyageurs en provenance des seize pays à forte circulation du coronavirus doivent présenter le résultat d’un examen, ou se faire tester à l’aéroport[355]. En novembre, ce sont des tests antigéniques « rapides » qui sont employés[356].
La France interdit les déplacements vers et depuis les pays étrangers non européens entre le [357] et le [358].
Recours administratifs contre les mesures
modifierLe Conseil d'État est saisi de plusieurs référés contestant la politique gouvernementale[359]. En particulier, le , il se prononce contre la demande de confinement total, mais estime trop large la dérogation pour les « déplacements brefs »[360]. Le gouvernement encadrera mieux cette dérogation dès le lendemain. Le , il ordonne au gouvernement de lever l'interdiction générale et absolue de réunion dans les lieux de culte et d'édicter à sa place des mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires et appropriées[361]. Le même jour, il ordonne à l'État de cesser immédiatement la surveillance par drone[362]. Enfin, le , le juge des référés du Conseil d'État suspend l'interdiction générale et absolue de manifester sur la voie publique[363].
Autres
modifierTout rassemblement dans des établissements de culte est interdit à l'exception des cérémonies funéraires dans la limite de 20 personnes, entre le et le [287],[210],[65], puis entre le et le (dans cette période la limite est portée à 30 personnes)[303].
Il est interdit à tout navire de faire escale ou de mouiller dans les eaux intérieures et les eaux territoriales, à compter du [285],[287],[210],[65].
La thanatopraxie est interdite à partir du . Les défunts atteints ou probablement atteints de la Covid-19 au moment de leur décès font l'objet d'une mise en bière immédiate[210].
Le 1er décembre, alors que les stations de ski sont autorisées à rouvrir mais que les remontées mécaniques sont inactives, Emmanuel Macron souhaite mettre en place des « mesures restrictives et dissuasives » pour décourager les Français d'aller skier à l'étranger, notamment en Suisse[364],[365],[366].
Activité partielle et télétravail
modifierRépartition des employeurs en fonction de la situation de la plupart des salariés[367]
Lecture : Le 21 septembre, 67,7 % des employeurs (privé hors agriculture, particuliers employeurs et activités extraterritoriales) déclarent que la plupart des salariés (80 % ou plus) travaille sur site ou chantier. La rubrique « arrêt maladie » comprend des gardes d'enfant liées aux fermetures des écoles.
Entre mars et septembre 2020, un peu plus de 6,6 milliards d’heures d’activité partielle ont été autorisées. Au mois d’avril, au plus fort de la crise sanitaire, 790 millions d’heures d’activité partielle ont été consommées. Ces heures concernaient 8,1 millions de salariés[368].
Le dispositif a prêté à des dérives dans certaines entreprises : quelque 25 % des salariés en activité partielle ont dû continuer de travailler pour leur employeur, en toute illégalité[369].
Organisations des entreprises et outils collaboratifs
modifierLa crise sanitaire a bouleversé l'organisation des entreprises. Les éditeurs spécialisés en collaboratif et webconférence ont multiplié les annonces de gratuité. Ces offres, a priori alléchantes, sont très souvent limitées dans le temps. Ces initiatives ne sont pas totalement dénuées d'intention commerciale[370].
Le bouleversement organisationnel n'épargne pas les services publics qui doivent s'adapter. Pour cela, la direction interministérielle du numérique (DINUM) propose les deux outils OSMOSE (animation de communautés et création d'espaces numériques de travail) et Plano (gestion de projet et création d'espaces de travail). Ces outils, particulièrement utiles dans cette période de crise, sont réservés aux agents de l'État, qui peuvent inviter des agents, des partenaires, des prestataires, des experts. OSMOSE est développé par l'éditeur Jalios, et Plano est basé sur la solution Wimi de Cloud solutions, avec un hébergement des données en France[371].
Action sanitaire et médico-sociale
modifierLa France dispose d'un plan de réaction à la pandémie de coronavirus, qui repose sur le plan Orsan et plus précisément le volet Orsan REB, consacré aux risques épidémiques et biologiques[372]. Ce plan comporte quatre stades[373] :
- le stade 1 est celui où « le virus n'est pas en circulation générale dans la population » ; il doit permettre de freiner l'introduction du virus en France ; il est déclenché le 23 février 2020 ;
- le stade 2 a pour objectif de freiner la propagation du virus sur le territoire ; il est déclenché le 29 février[374] ;
- le stade 3 correspond à une circulation active du virus sur le territoire, et cherche à atténuer les effets de la pandémie[375] ; il est déclenché le 14 mars[45] ;
- le stade 4 constate le retour à une situation normale[376].
Pour 2020, la Caisse d'assurance maladie a recensé près de 200 000 patients en séjour à l’hôpital pour Covid-19, « dont 42 000 ont fait un passage en soins critiques »[377].
Organisation du système de santé
modifierL'information officielle des professionnels de santé est assurée par le canal de la liste de diffusion DGS-urgent, alimentée par la direction générale de la Santé[378]. La liste diffuse en particulier des lignes directrices pour la prise en charge des patients Covid-19. Elle est régulièrement mise à jour[379].
Le , la DGS actualise ses recommandations et publie le guide méthodologique de préparation à la phase épidémique de Covid-19 à destination de tous les acteurs impliqués dans la gestion de la crise[380].
Néanmoins, des professionnels de santé se plaignent d’une information ressentie comme insuffisante, de l'absence de stratégie de dépistage et du manque de matériels[381],[382],[383].
Autres mesures :
- simplification des modalités d'arrêt maladie et de télémédecine[384] ;
- la dispensation par les pharmacies d'officine de spécialités composées exclusivement de paracétamol est, en l'absence d'ordonnance, limitée à deux boîtes pour les patients déclarant présenter des symptômes de type fièvre ou douleurs et une boîte dans les autres cas[287],[385] ;
- la dispensation par les pharmacies d'officine de spécialités contenant de la nicotine et utilisées dans le traitement de la dépendance tabagique est limitée au nombre de boîtes nécessaire pour un traitement d'une durée de 1 mois[385].
Hôpitaux et EHPAD
modifierRisque de saturation des hôpitaux, aide internationale et questions éthiques face aux pénuries
modifierLes capacités d'accueil en services de réanimation sont de 5 000, extensibles à 10 000 via des réaménagements et des mesures d'annulation d'interventions jugées non indispensables ou urgentes. Les mesures de confinement visent à diminuer le risque de saturation des hôpitaux, en étalant les vagues d'arrivées[388]. Certains hôpitaux sont arrivés à saturation, dont ceux de Mulhouse et d'Ajaccio[389]. Plusieurs praticiens réclament à mi- des mesures plus draconiennes, craignant de se retrouver rapidement dans la situation de l'Italie, et font valoir que le premier facteur restreignant les possibilités d'accueil serait la pénurie de personnel[388].
Le personnel médical se prépare à devoir affronter des choix éthiques en termes de tri des malades, compte-tenu des capacités limitées et de l'afflux de malades graves. Il faut rappeler que l'orientation vers une réanimation de patients a priori très fragilisés est un choix éthique souvent difficile en toutes circonstances. Le , l'Agence régionale de Santé d'Île-de-France propose aux médecins « un document visant à apporter un soutien conceptuel à la décision d'admission des patients en unités de réanimation ou de soins critiques », en fonction de différents critères devant être clairement communiqués à l'entourage du malade. Elle encourage les structures hospitalières à ouvrir des unités de soins palliatifs en même temps que des lits de soins critiques, en affirmant que « le droit à une analgésie proportionnée, à une sédation proportionnée ou profonde et continue maintenue jusqu'au décès doit être garantie[390] ». D'autres initiatives de soutien sont mentionnées par les médias, qui précisent que ces choix sont déjà nécessaires en Alsace[391].
En avril-mai, les soignants sont applaudis quotidiennement aux fenêtres[392]. Le Ségur de la santé a lieu entre mai et juillet 2020 pour revaloriser les salaires des soignants.
Le , Olivier Véran annonce dans le journal Le Monde que la France prend ses dispositions pour dès l'automne « armer » 12 000 lits de réanimation et être en mesure d'admettre 30 000 patients en réanimation si nécessaire[393] (en 2019, la France entière comptait 5 274 lits de réanimation[394] dont 2 695 en CHR[395]).
À l'automne 2020, les promesses ne sont pas tenues[396]. Aussi des associations de personnels hospitaliers protestent, comme le collectif Inter-Blocs qui porte plainte contre l'État pour sa gestion de la crise, déplorant les conditions de travail et le manque de matériel[397]. Au 19 novembre 2020, 230 recours ont été déposés devant les tribunaux administratifs de toute la France. Un certain nombre de soignants démissionnent[398]. Le journal en ligne Basta ! relève en octobre 2020 que malgré la pandémie le gouvernement continue de procéder à la suppression de centaines de lits d’hôpitaux en France[399].
Au deuxième et au troisième confinement, les dotations matérielles sont toujours défaillantes (masques, tests, vaccins…), le personnel insuffisant, les suppressions de lits se poursuivent[400].
Question des EHPAD et prescription de traitements palliatifs
modifierLes établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes constituent des foyers de contamination et de gravité de la Covid-19. Dès , des représentants des EHPAD craignent qu'il y ait 100 000 morts dans leurs établissements[401].
Le plan Bleu est déclenché le [402] : les visites sont interdites[403]. À partir du , les visites sont à nouveau possibles, mais sans contact physique[404].
Le décret no 2020-360 du [405] autorise la prescription, hors AMM, d'une benzodiazépine, le clonazepam, jusqu'au , pour des patients atteints ou susceptibles d'être atteints par le virus SARS-CoV-2. Ce décret a été soupçonné d'officialiser et de pérenniser l'état de manque de respirateurs, de lits de réanimation et de matériel, en autorisant par simple ordonnance d'un médecin l'injection intraveineuse de Rivotril pour prendre en charge les patients atteints par le coronavirus, de façon palliative, dans un état asphyxique[406]. Il a été accusé par l'association Corsu di A Salute de promouvoir un « tri barbare et arbitraire de patients par des médecins à qui on aurait refusé en amont les moyens du diagnostic et du traitement », pour des patients ne pouvant être admis en réanimation, dans le cadre d'un moment où les possibilités de prescription pour d'autres médicaments, sont bloquées. Pour le Dr Éric Simoni, ce traitement ne rentre pas dans le cadre normal des soins palliatifs, qui visent à améliorer le confort de vie des patients atteints d'une maladie évolutive mettant en jeu le pronostic vital[407].
Au , le bilan cumulatif publié par l'Agence nationale de santé publique fait état d'au moins 884 morts recensés dans les EHPAD (le chiffre n'inclut pas le bilan des décès en milieu hospitalier)[408],[409]. Le , 2 417 décès ont été annoncés par le gouvernement ; en raison du grand nombre de déclarations de décès réalisées par voie papier, ce nombre serait sous-estimé[406].
En , 29 résidents de l'EHPAD privé « La Riviera », géré par le groupe Korian à Mougins, sont décédés de la Covid-19[410]. Le , une nouvelle « plainte contre X pour homicide involontaire, non-assistance à personne en danger et mise en danger d'autrui » a été déposée en raison de la mort de quatre résidents dans l'EHPAD de Mougins du groupe Korian[411]. Dans cet établissement, depuis le début de la pandémie jusqu'au , le virus tue 37[412] des 109 résidents[411]. Et, au total, 356 morts liées au coronavirus ont été enregistrées dans les quelque 300 établissements du groupe Korian accueillant 23 000 retraités en France[411].
Assistance aux personnes dépendantes à domicile
modifierLa question des matériels de protection fournis aux aides à domiciles, susceptibles d'être contaminés et de contaminer à leur tour est cruciale, alors qu'il s'agit d'une population fortement exposée ; elle est traitée avec beaucoup de retard. Jusqu'au , elles ou ils sont exclus des personnes prioritaires dans la gestion de la pénurie de masques[413], faisant dire à un employeur qu'on les traite comme « de la chair à canon »[414]. Après le décret du , la distribution à venir d'un contingent de 19 masques pour 15 jours par salarié dont les interventions sont jugées indispensables est annoncée dans les médias. Toutefois le plan de gestion de crise de l'ARS d'Île-de-France prévoit une distribution uniquement pour les interventions auprès de personnes vulnérables présentant des symptômes (cas suspects ou confirmés)[415].
Risques sur la santé des professionnels
modifierLa pénurie d’équipements de protection individuelle de janvier à avril-mai 2020 touche en premier lieu les professions de santé.
Le , des médecins et infirmières libérales de Vannes mobilisés pour faire face au début d'un foyer épidémique et pratiquant des visites à domicile s'offusquent de leur difficulté à trouver des masques FFP2, et critiquent le fait de ne pas être associés aux recherches des cas contacts malgré leur connaissance du terrain[416].
La pandémie provoque une hausse importante de la demande en masques qui est multipliée par soixante. Une grande partie des masques étant fabriquée en Chine, les fabricants français augmentent fortement leur production pour faire face à la pénurie. Début mars, l'État envisage de prélever quinze millions de masques dans ses stocks stratégiques pour répondre aux besoins[417]. Cependant, certains acteurs industriels ont dénoncé publiquement le retard du gouvernement dont les commandes auraient été trop tardives, tout en évoquant les difficultés à augmenter rapidement les capacités de production[418].
La pénurie de matériels de protection qui affecte notamment les soignants en ville, voire ponctuellement le personnel hospitalier très exposé, suscite une vive polémique sur la gestion des masques. Le gouvernement communique début sur des vols de masques dans les hôpitaux et annonce la « mise à l'abri des stocks renforcée et des consignes repassées dans tous les sites » des hôpitaux de Paris, ajoutant que « des plaintes seront déposées systématiquement[419] ». À cette date, on recense le vol d'environ 10 000 masques, soit une infime proportion (moins de 0,01 %) du stock. La consommation hebdomadaire française est alors de 24 millions de masques.[réf. nécessaire]
Le , un million de masques médicaux et du matériel médical destinés à la France sont acheminés par avion en Belgique. Il s'agit de dons de deux organisations caritatives chinoises. Le plus important site chinois de commerce en ligne au niveau mondial, Alibaba.com, a pour sa part annoncé l'atterrissage à Liège d'un avion-cargo transportant des masques pour plusieurs pays européens dont la France[420].
Médecins, infirmiers, aide-soignants, personnels hospitaliers, les soignants sont en première ligne dans cette épidémie. Le , un premier médecin, Jean-Jacques Razafindranazy, décède de la maladie[421], victime du premier foyer épidémique dans l'Oise[422]. Au , dix-sept médecins sont décédés de la maladie[423].Ce sont pour la plupart des médecins de ville ayant travaillé sans protection au début de l'épidémie[424],[425]. Le , la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF) déplore, dans un communiqué de presse, le décès directement lié à la Covid-19 de 46 médecins libéraux[426].
Risques pour les patients suivis pour d'autres pathologies
modifierAu début de la crise sanitaire de la Covid-19 en France, les responsables des programmes de transplantation d'organes ont fait part de leurs préoccupations concernant la poursuite de l'activité de greffe d'organes durant l'épidémie. Notamment pour protéger les personnes considérées comme vulnérables à cause des risques accrus d'infections au moment et à la suite d'une greffe. Les recommandations ont été de ne maintenir que les transplantations vitales et urgentes, notamment les greffes de cœur et de foie[427]. Cependant, on observe une chute de plus de 90 % du nombre de prélèvements et de transplantations d'organes au cours de l'épidémie en France en et [428]. Ces transplantations non réalisées constituent une perte de potentiels greffons issus de donneurs décédés. Ces greffons ne sont pas récupérables après la crise sanitaire.
Transport sanitaire et implication des forces armées
modifierEntre le et le , 644 patients sont transférés d'un hôpital à un autre par train, avion, hélicoptère, jet privé ou ambulance, afin de désengorger les établissements submergés. Les évacuations concernent principalement les malades des régions Grand Est[429][réf. à confirmer] et Île-de-France. 183 seront même transférés hors de France, en Allemagne ou en Suisse, grâce aux solidarités transfrontalières. Le , un transfert de 22 patients de Corse vers la région Provence-Alpes-Côte d'Azur se fait en bateau militaire[430].
Lancée le , l'opération Résilience constitue la contribution des armées à l'engagement interministériel contre la propagation de la Covid-19. Elle est centrée sur l'aide et le soutien aux populations ainsi que sur l'appui aux services publics pour faire face à cette épidémie, en métropole et outre-mer, dans les domaines de la santé, de la logistique et de la protection[431]. Les moyens des armées peuvent être utilisés pour transporter tout patient entre le 18 mars et le 15 avril[287],[385].
Le Service de santé des armées déploie un « élément mobile de réanimation » à proximité de l'hôpital civil de Mulhouse entre le et le [432],[433].
Travaux de recherche
modifierEn matière de recherche fondamentale, l’agence nationale de la recherche soutient financièrement des actions de recherche dès le mois de février 2020 dans le cadre de deux appels à projets : « Flash Covid-19 » et « Recherche-Action Covid-19 ». Le budget total a été de 25 millions d’euros[434].
Entre mars et juillet 2020, le Comité analyse recherche et expertise, présidé par Françoise Barré-Sinoussi, est chargé d'éclairer les pouvoirs publics sur les suites à donner aux propositions d'approche innovantes scientifiques, technologiques et thérapeutiques[435],[436].
Controverses sur l'hydroxychloroquine
modifierÀ la suite d'études observationnelles pourtant contradictoires[437] et controversées[438] sur les effets de l'hydroxychloroquine menées en Chine puis à l'IHU de Marseille et médiatisées par Didier Raoult, plusieurs médecins dont Philippe Douste-Blazy demandent l'assouplissement des possibilités de prescription en milieu hospitalier[439],[440]. L'essai clinique Discovery, lancé par l'Inserm, est critiqué notamment par Didier Raoult, qui lui reproche de ne pas suivre son protocole[441]. Les auteurs d'une étude de l'hôpital de Garches tendant à prouver l'intérêt du protocole de Marseille, ont retiré leur pré-print et souhaitent corriger leur manuscrit après revue par les pairs[442].
Entre le et le , par dérogation, l'hydroxychloroquine et l'association lopinavir/ritonavir peuvent être prescrits, dispensés et administrés sous la responsabilité d'un médecin aux patients atteints par la Covid-19, dans les établissements de santé qui les prennent en charge, ainsi que, pour la poursuite de leur traitement si leur état le permet et sur autorisation du prescripteur initial, à domicile[210],[443].
Le , The Lancet publie une étude rétrospective de 96 032 dossiers de patients hospitalisés sur six continents, dirigée par Mandeep R. Mehra (en). Elle trouve une corrélation entre les traitements utilisant de la chloroquine ou de l'hydroxychloroquine, et une augmentation de la mortalité hospitalière ainsi que de l'arythmie cardiaque[442],[444],[445]. Dans la foulée de cet article, l'Organisation mondiale de la santé et le Haut Conseil de la santé publique prennent position contre l'utilisation de la molécule[446].
Les polémiques se poursuivent à propos des biais présentés par cette étude[447],[448],[449]. Pendant ce temps, l'IHU Méditerranée publie le 27 mai un abstract sur une cohorte de plus de 3 500 patients, suivie à Marseille[450],[451].
Le , The Lancet émet une « mise en garde » (expression of concern) sur l'intégrité des données[452], et indique que, « bien qu’un audit indépendant sur la provenance et la validité des données ait été commandé par les auteurs non affiliés à Surgisphere et soit en cours », cette « mise en garde » correspond aux « très nombreuses critiques » suscitées par l'étude[453]. Le 3 juin, l'OMS annonce qu'elle revient sur son retrait à sa participation aux essais sur l'hydroxychloroquine[454]. Le 4 juin, 3 des 4 auteurs rétractent leur publication, car ils n'ont pas réussi à effectuer un audit indépendant des données[455].
En juillet-août 2020, il se dessine un consensus international grandissant selon lequel l'hydroxychloroquine n'est pas le médicament indiqué contre la Covid-19[456],[457]. Ceci est en accord avec les résultats des études précliniques de cette période qui, selon la coopération internationale de scientifiques de plus de 80 pays, démontrent qu'un effet clinique de l'hydroxychloroquine contre le Covid-19 est improbable[458].
Bilan humain
modifierDépistage et cas déclarés positifs
modifierL'Institut Pasteur a évalué le qu'une moyenne d'environ 5,7 % des Français (fourchette : 3,5 % à 10 % soit 2,3 à 6,7 millions de personnes, moyenne 3,7 millions) auront été infectés au (début du déconfinement)[459],[460], précisant que « pour que l'immunité collective soit suffisante pour éviter une deuxième vague, il faudrait 70 % de personnes immunisées. On est très en dessous »[461].
L'Institut Pasteur a ensuite corrigé, dans un article paru le dans Science, le résultat préliminaire du , estimant la population infectée entre 1,8 et 4,7 millions d'individus (moyenne 2,8 millions, 4,4 % avec une fourchette de 2,8 à 7,2 %) au , début du déconfinement[462].
Le paramètre qui permet d'indiquer le degré de contagion du coronavirus est le (R zéro) — c'est-à-dire du taux de reproduction de la maladie. Le confinement a fait baisser le , qui était à 3,3[463] (ce qui veut dire que 10 personnes en contaminent 33 autres) à 0,5[464] au (deux personnes en contaminent une autre), soit une réduction de 84 %[459],[460],[465].
Le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) d'Atlanta, considérant à partir d'une cohorte chinoise, un intervalle sériel (intervalle entre le début des symptômes chez le contaminant et le début des symptômes chez le contaminé), de sept à huit jours, en déduit un R0 à 5,7. Cet intervalle sériel serait en Europe, voisin de 6 jours pour l'Imperial College London, d'autres études l'estiment à 4,5 jours.[réf. nécessaire][466],[467].
Sur l'immunité collective, des travaux de mai 2020[468],[469],[470], en introduisant la notion d'immunité croisée, acquise antérieurement, nuancent l'hypothèse des 70 % de la population nécessaires et suggèrent que l'immunité collective serait acquise dès que 10 à 20 % de la population aurait été touchée par le virus. Le Dr Daniel Lévy-Bruhl, épidémiologiste à Santé publique France, rappelle cependant que ceci n'est qu'une hypothèse qui doit être confortée[471].
Ratio (nombre de personnes infectées) en France comparé à celui d'autres pays
modifierLa France étant l'un des nœuds de transports internationaux et un pays touristique, il est important d'y détecter, traiter, isoler les cas dès que possible, pour contrôler la pandémie.
Ceci implique des tests disponibles et une sensibilisation du public afin qu'il consulte ou se fasse dépister, au moins en présence de symptômes évoquant la COVID-19[472].
Les données sur les cas réels ont d'abord été lacunaires, tous les pays n'ont pas la même approche[réf. nécessaire] en matière de dépistage, pour des raisons de budgets alloués ou de moyens humains et techniques disponibles. S'y ajoute la qualité du système de veille sanitaire et de remontée de l'information. Le dépistage peut être clinique (Grèce, Portugal, France pour la grippe saisonnière) ou biologique. Ce dépistage virologique peut être presque systématique (comme en Corée du Sud), être ciblé uniquement sur des porteurs du virus présentant des symptômes, ou ne viser que les cas les plus graves (par exemple à un certain moment en France). La stratégie de tests en France a beaucoup varié depuis le début de l'épidémie, visant d'abord les foyers épidémiques, puis les cas sérieux ou graves, puis les EHPAD puis en fin d'année la population générale. Ceci rend difficile toute interprétation de la courbe du taux de prévalence.
Il existe un décalage croissant entre cas confirmés biologiquement et cas réels. Selon de nombreux chercheurs, le nombre de cas réels serait bien supérieur aux cas déclarés[473], ainsi, début avril, une étude anglaise estimait le nombre de Français infectés entre 730 000 et 4,9 millions[474], l'essai controversé du Pr Raoult faisait état de son côté de 38 617 patients venus spontanément se faire dépister à l'IHU sur lesquels 3 165 patients ont été testés positifs (soit 8 % de prévalence chez une population qui se pensait potentiellement atteinte)[475]. Si ces chiffres de prévalence étaient avérés (ce qui ne pourra être vérifié qu'à la fin de l'épidémie) le taux de létalité (taux de décès parmi les personnes touchées) de la maladie serait alors situé entre 0,5 % et 0,6 %, le taux de cas graves hospitalisés entre 1 et 3 %, et le taux de guérison spontanée (c'est-à-dire sans aucun traitement autre que symptomatique) entre 96 et 98 %. Les données sur la létalité, l'incidence, la prévalence et le taux de mortalité peuvent être, selon les pays, peu fiables, rendant ainsi les comparaisons non significatives[476].
Santé publique France lance en mai 2020 en collaboration avec le Centre national de référence et des laboratoires réalisant des tests sérologiques, une étude de séroprévalence par sondages successifs en région[477].
Une étude de séroprévalence menée début mai dans le Morbihan à l'initiative du Conseil Général et coordonnée par le professeur Antoine Flahault, épidémiologiste, directeur de l'Institut de Santé Globale de Genève, indique au 1er mai un taux de séropositivité de 9,7 %[478],[479] dans la population de ce département, amenant à nuancer les prévisions des modèles.
Sous-estimation du nombre de cas au début de la pandémie
modifierUne étude épidémiologique faite entre le et le 2020 au sein d'un épicentre de l'épidémie dans l'Oise et publiée le , a montré que seulement 26 % des sujets ont développé des anticorps alors que 41 % ont été infectés[480],[481]. Cette étude permet de se rendre compte de la faible proportion de cas confirmés (130 185 au ) par rapport au nombre estimé de personnes infectées depuis le début de l'épidémie (20 à 40 fois plus). Cela explique la différence entre le taux de mortalité (nombre de morts rapportés à la population totale), le taux apparent de létalité, soit 18,9 % des cas confirmés au , et le taux de létalité réel (nombre de morts rapportés au nombre de personnes réellement infectées) qui semble rester stable autour de 0,8 % (0,5 % si l'on ne comptabilise pas les décès en EHPAD)[463] depuis le , cette valeur étant confirmée par l'étude de l'Institut Pasteur[459]. Le faible nombre de cas confirmés est dû à la stratégie française du stade 3 qui n'a plus testé que les cas graves, sous-estimant donc le nombre total de cas, avant de mettre en place un dépistage plus massif à partir du déconfinement du , afin de surveiller une résurgence.
Le 21 décembre 2020, dans Nature, une autre étude[472] a estimé que dans les 7 premières semaines suivant le confinement du 11 mai au 28 juin 2020, 86 % des infections symptomatiques n'auraient pas été « vérifiées » par le système de surveillance français, soit environ 90 000 infections symptomatiques (environ neuf cas sur dix) ; le taux de détection médian était initialement de 7 % [6-8]%, et il est peu à peu passé à 38 % [35-44]% mais avec d'importantes différences selon les régions, et bien que le système de détection se renforçait, et alors que l'activité épidémique diminuait (fin de la première vague)[472]. Ceci a été confirmé par les études sérologiques[482],[483].
De plus, seul 1/3 (31 % exactement) des personnes présentant des symptômes évoquant une Covid-19 ont consulté un médecin lors des sept semaines de la période d'étude (malgré les recommandations)[472]. En dépit d'un programme de dépistage centralisé et coordonné, les capacités réelles de détection sont donc restées insuffisantes, même aux faibles niveaux de circulation virale qui ont suivi le premier confinement, et elles étaient amenées à se réduire avec l'augmentation de l'activité épidémique[472]. Pullano et ses collègues n'ont pas inclus les cas d'infection asymptomatiques dans leur calcul du taux de vérification. En les incluant, il se pourrait que seul un cas de COVID-19 sur 12 ait été en France signalé au système de surveillance épidémiologique durant ces sept semaines[484]. Les auteurs estiment qu'il est important de connaître le profil d'infection d'une région, pour adapter la lutte épidémiologique, et en particulier pour programmer les vaccinations anti-clusters, qui doivent tenir compte des délais de production et de distribution des vaccins, mais aussi du temps nécessaire après la vaccination pour voir la réponse immunitaire protectrice se développer[484].
D'autres sous-estimations du nombre de cas avaient déjà aussi été démontrées dans divers pays. Elles sont considérées par les épidémiologistes comme ayant facilité la diffusion du virus[485],[486]. Fin 2020, Selon Pullano et Di Domenico qui s'appuient sur le cas français, une stratégie de testage plus intense est nécessaire pour lever les mesures restrictives en Europe et éviter une troisième vague[472].
Montée en puissance de la stratégie de dépistage
modifierIl faut attendre la fin de l’année 2020 pour observer une montée en puissance de la stratégie de dépistage covid en France.
Après un démarrage plus lent que ses voisins, et quelques problèmes pour les délais de délivrance des résultats en septembre et octobre 2020 (pouvant aller dans des cas extrêmes jusqu’à 10 jours d’attente), la France adopte un rythme régulier d’environ 2 millions de tests par semaine vers la fin du mois d’octobre 2020, et les délais de délivrance des résultats diminuent petit à petit jusqu’à atteindre environ 24 heures aux abords du mois de janvier 2021, sous peine d’une décote de remboursement pour les laboratoires tardant à émettre les résultats[487]. En parallèle, à partir du 25 juillet 2020, la France ouvre à tous publics le dépistage du Covid-19 sur la base du volontariat. Ainsi, même les sujets ne présentant aucun symptôme de la maladie peuvent se faire tester gratuitement sur présentation d’une carte Vitale[488]. La France est un des rares pays en Europe à proposer un dépistage gratuit par tests PCR pour toute personne, même ne présentant aucun symptôme. Seuls le Danemark, le Monténégro, Malte, la Norvège et le Land de Bavière en Allemagne mettaient en place la gratuité des tests en Europe, quand d'autres pays européens facturaient le test entre moins de 50 € et 250 €[489].
Avec cette politique de tests, la France passe rapidement en tête des pays qui testent le plus dans l'Union Européenne dans l'absolu, le Danemark restant le pays qui a effectué le plus de tests proportionnellement à sa population. La France passe le cap d'un test par habitant (67 millions de tests) la semaine du 5 avril 2021[490].
Le rythme de tests en France va encore s'intensifier pendant l'été 2021 avec l’instauration officielle du passe sanitaire, qui a provoqué un pic à 6 millions de tests en une semaine durant le mois d’août 2021[490], un pic facilité par l'utilisation de tests antigéniques, déjà mis en service plusieurs mois auparavant.
Au 15 octobre 2021, la France a effectué plus de 151 millions de tests, dont 148 millions remboursés. À partir de cette date, afin d'inciter à la vaccination contre le Covid-19 et dans l'objectif de combler les dépenses engendrées par le remboursement systématique des tests par la Sécurité Sociale, le gouvernement met fin à la gratuité des tests dits « de confort », c'est-à-dire des tests pour les adultes non vaccinés, ne présentant aucun symptôme du covid et n'étant pas cas contact, dans l’optique d'obtenir un passe sanitaire valide, à défaut d'un schéma vaccinal complet. La France facture les tests à 44 € pour les tests PCR, et 22 € pour les tests antigéniques en pharmacie, un prix toutefois inférieur à la plupart des autres pays européens. Cela ne concerne finalement qu’une faible frange de la population, car près de 76 % de la population est alors vaccinée[491]. De plus, les non vaccinés présentant des symptômes ou étant cas contact bénéficient toujours de la gratuité du test.
La vague provoquée par le variant Omicron à l'hiver 2021-2022 va elle aussi accroître le rythme de tests effectués en France, jusqu'à atteindre 10 millions de tests en une semaine (du 3 au 10 janvier 2022). La France passe ainsi le cap des 250 millions de tests effectués au total, la semaine du 7 mars 2022[490]. Les délais d’attente des résultats sont réduits à 15 minutes pour les tests nasopharyngés effectués dans certaines pharmacies.
Les dernières données datant du 23 juin 2022 font état de 278,23 millions de tests effectués en France (4,24 tests par personne), ce qui fait de la France le sixième pays à avoir effectué le plus de tests en valeur absolue après la Chine, les États-Unis, l'Inde, le Royaume-Uni et la Russie. Parmi les pays de plus de 11 millions d'habitants, cela classe la France à la troisième place des pays ayant le plus testé leur population, derrière le Royaume-Uni, et ses 522 millions de tests (7,61 par personne) et la Chine et ses 9,21 milliards de tests (6,4 tests par personne) mais devant l’Italie et ses 241 millions de tests (4/pers.), les États-Unis et leur 1,097 milliard de tests (3,27/pers.), la Belgique (3,01/pers.), l’Australie (2,98/pers.) et le Chili (2,23/pers.). Le Danemark, l'Autriche et les Émirats arabes unis restent cependant les pays qui ont le plus testé leur population, avec respectivement 128, 195 et 182 millions de tests, soit 21,96/personne pour le Danemark, 21,4/personne pour l'Autriche et 18/personne pour les Émirats arabes unis. Les pays riches avec une population moins grande sont plus avantagés lorsqu'il s'agit de tester l'intégralité de leur population[492],[490].
In fine, la stratégie de dépistage française a pu figurer parmi les plus efficaces au monde, parmi les pays de taille comparable.
Décès
modifierAvec plus de 22 000 décès en France le 2020, sans compter les décès à domicile estimés selon les médecins de ville à environ 10 000, la pandémie de Covid-19 « se place déjà parmi les catastrophes sanitaires les plus meurtrières depuis 50 ans », d'après un article du journal Le Point datant du 21 avril 2020[493].
Au 7 avril, la France fait état de plus de 10 000 décès. Le cap des 20 000 décès est franchi 13 jours plus tard, alors que plus de 30 000 décès sont officiellement recensés le 10 juillet.
Au , le taux de mortalité moyen (total des décès rapporté à l’ensemble de la population) serait ainsi d'environ 450 par million d’habitants[494] ; Grand-Est, Hauts-de-France, Île-de-France, ont été notamment frappés.
Mortalité de 2020 à 2023
modifierPar souci de transparence lors de la pandémie de Covid-19 en France, l'Insee met à disposition le nombre de décès par jour et par département[495],[496].
Anecdote : concernant le département des Bouches-du-Rhône[497],[498], une attaque informatique de la commune de Marseille qui compte la moitié des décès du département a conduit à estimer les données provisoires entre mi-mars et fin-mars, les données réelles ayant eu un retard.
Le nombre des décès toutes causes confondues est comparé, ci-après, avec celui de 2019, pour la même période[499],[500]. Le nombre de décès attribuables à la Covid-19 ne sera connu objectivement qu'après analyse des certificats de décès.
Selon l'Insee : « Le nombre de décès, qui était en moyenne de 1 800 par jour sur la première quinzaine de , augmente nettement à 2 250 au cours de la deuxième quinzaine. Il atteint un pic le avec 2 800 décès et diminue depuis (2 560 décès par jour en moyenne entre le et le , 1 890 du au ) ». Du au , le nombre de décès est proche de celui ayant eu lieu à la même période en 2019. Du au , le nombre de décès est en hausse de 17 % par rapport à la même période un an auparavant. Un pic a été atteint le avec 2 300 décès, soit un niveau inférieur à celui de la première vague. Ensuite, le nombre de décès diminue progressivement, mais plus lentement que lors de la première vague. Par rapport à 2019, le nombre de décès est en hausse de 9 % du au , de 7 % du au et de 10 % en . Il est en baisse de 0,9 % du au [501].
Nombre de décès par jour
modifierSelon l'Insee, parmi les décès survenus entre le et le , 63 600 ont eu lieu dans un hôpital ou une clinique (soit 49 % des décès), 31 900 ont eu lieu à domicile (25 %), 19 600 dans un établissement pour personnes âgées (15 %) et enfin 14 500 dans un autre lieu (11 %). Les décès survenus en établissement pour personnes âgées au cours de cette période augmentent très fortement entre 2019 et 2020, bien davantage que les décès survenus ailleurs : +54 % du au par rapport aux mêmes dates en 2019, contre +32 % à domicile et +17 % en hôpital ou clinique[501].
Surmortalité due à la pandémie de Covid-19
modifierL'Insee publie sur son site un graphique montrant le nombre de décès quotidiens survenus chaque jour depuis le jusqu’au ainsi que quelques épisodes marquants comme la grippe de Hong Kong de 1969-1970 et la canicule d'août 2003[502]. Du au , le surplus de décès par rapport à 2019 se chiffre provisoirement à 24 100 et à 23 600 par rapport à la moyenne des cinq dernières années[503]. Les auteurs font remarquer que dans le cas de l'épisode de la pandémie de Covid-19, « on observe un nombre de morts dans un contexte de confinement. Dans [les autres cas de grippe], une mortalité due directement ou indirectement à des grippes saisonnières, dans un contexte de liberté de déplacement des personnes, dont une bonne part sont immunisées ou vaccinées »[503]. Une mise à jour indique que du au , le surplus de décès par rapport à 2019 se chiffre provisoirement à 27 300[501].
En 2020, l'espérance de vie en France a chuté de six mois pour les femmes et de sept mois pour les hommes selon l'Insee[504]. En 2021, les femmes ont gagné 0,3 an d’espérance de vie par rapport à 2020 et les hommes 0,2 an. Bien qu’en hausse, l’espérance de vie n'a pas retrouvé son niveau d’avant la pandémie[505].
Selon l'Insee, de à , les décès observés ont dépassé de 95 000 ceux attendus, en prenant en compte l’augmentation et le vieillissement de la population, ainsi que la tendance à la baisse des risques de décès à chaque âge[506].
Comparaison internationale
modifierSelon une étude publiée par le journal Nature Medicine, reprise dans Libération[507], la France pour la période mi-février - fin mai 2020 a compté un excédent de décès, par rapport à la moyenne des années précédentes, moins important que l'Angleterre, le pays de Galles, l'Écosse, la Belgique, l'Italie ou l'Espagne[508],[509]— l'Allemagne n'est pas incluse dans cette étude car elle restreint l'accès à ce type de statistiques. Une autre étude de la revue britannique The Economist, ayant elle aussi analysé la surmortalité observée dans différents pays, confirme que la surmortalité observée en France a été moins intense que chez une partie de ses voisins. The Economist recensait du 2 mars au 12 juillet 2020 un excédent de mortalité de 27 500 décès (sous-mortalité non incluse) en France, soit un taux de mortalité pour 100 000 habitants de 40,6[510]. Ce taux était de 53 aux Pays-Bas, 61 en Suède, 79 en Belgique, 94 en Italie, 100 en Grande-Bretagne et 107 en Espagne. Concernant le Portugal, s’il recensait une mortalité plus faible jusque mi-mai 2020 (25), d’autres pics de mortalité ont été observés par la suite. À la date du 12 juillet, le Portugal comptait 40 décès/100 000 hab., presque autant que la France. L’Allemagne, l’Autriche, la Suisse et l’Irlande ont, elles, observé un taux de surmortalité pour 100 000 habitants plus faible : 24 morts en Suisse, 23 en Irlande, 15 en Autriche, 11 en Allemagne.
La France est également un des rares pays dont le nombre de décès en excès a été moins important que le total officiel des morts attribués au Covid, ce dès la première vague[511],[512]. La France recensait 44 décès covid pour 100 000 habitants contre 40 décès excessifs observés sur la période du 2 mars au 12 juillet, contre seulement 36 recensés aux Pays-Bas, 11 au Portugal à la mi-mai, 58 en Suède et en Italie, 61 au Royaume-Uni et 62 en Espagne. Plus tard pendant la pandémie, on comptait 65 000 morts du Covid-19 au 31 décembre 2020 en France, contre 55 000 décès supplémentaires[512] observés en 2020 d’après les données de l'INSEE[513]. Selon Gilles Pison (Muséum national d'histoire naturelle) et France Meslé (Institut national d'études démographiques), l'écart est plus important pour plusieurs raisons : le vieillissement de la population entraîne une hausse de la mortalité chaque année ; les mortalités pour d'autres causes ont baissé ; et en raison des comorbidités, une partie des personnes décédées du Covid-19 seraient mortes de toute façon[512].
Les données de l'INSEE montrent un écart entre le nombre de décès officiels dus au Covid-19 et ceux observés en 2021. Entre le et le , l’institut recensait 23 739 décès de plus qu'en 2019 sur la même période[514], de même qu'entre le et le , il en recensait 23 166 de plus qu'en 2019 sur la même période[515]. Une fois ces nombres additionnés aux 55 500 décès supplémentaires de 2020, le total de la surmortalité observée ces deux années-là s'élevait à 102 405 décès, toutes causes confondues, contre près de 124 000 morts officiellement imputées au Covid-19 sur cette période. Les pays montrant une surmortalité inférieure à leur nombre officiel de victimes du Covid-19 sont largement minoritaires, mais on retrouve des pays comme la Belgique, la Grande-Bretagne (après une sous-estimation de la première vague), le Canada, le Costa Rica, le Danemark, la France, l’Irlande, le Pérou et la Suède. D’autres reconnaissent une mortalité covid quasiment équivalente, légèrement inférieure à la surmortalité observée, comme la Hongrie, Panama, la République dominicaine, la Slovénie et les territoires palestiniens.
La revue britannique The Economist reconnaissait une surmortalité sensiblement équivalente aux données avancées par l’INSEE de 101 320 décès supplémentaires entre le et le , contrairement aux 127 000 décès officiels[510]. Cela plaçait la France dans la moyenne basse ouest-européenne des pays les plus touchés par la population, avec un taux de mortalité par habitant de 150 pour 100 000, derrière la plupart de ses voisins européens comme l'Italie, la Grèce, le Portugal, la Slovénie, l’Espagne, Saint-Marin, la Grande-Bretagne, la Belgique, les Pays-Bas, l'Autriche et la Suisse, mais devant les pays nordiques, l'Irlande, Malte, le Luxembourg et juste devant l’Allemagne.
À la date du , cette même étude enregistre un excès de mortalité en France de 153 020 décès depuis le , contre 165 000 décès officiellement attribués au Covid-19, soit un taux de mortalité de 226 décès pour 100 000 habitants, un taux toujours inférieur à celui de ses voisins européens cités plus tôt, auxquels désormais s’ajoute l’Allemagne, d’autant plus si l’on ne prend pas en compte les épisodes de sous-mortalité, qui réduisent ce taux[516] (voir le deuxième paragraphe suivant) et la Finlande, en raison d’une surmortalité courante dans le pays (entre + 10 et + 25 % de mortalité par semaine) depuis août 2021, phénomène observé également au Danemark et en Norvège dans des proportions quelque peu plus modérées.
Les pays d'Europe orientale (Chypre excepté si l'on ne tient pas compte de la sous-mortalité, voir paragraphe suivant), restent tous plus touchés que la France et demeurent parmi les pays les plus durement frappés par la pandémie en nombre de décès par habitant dans le monde avec le Pérou, le Mexique, le Kazakhstan, l'Afrique du Sud, Cuba, la Bolivie et l’Équateur[510], tous ou presque (Kosovo exclu) comptent plus de 400 morts pour 100 000 habitants. L’Italie est le seul pays d’Europe occidentale à avoir franchi ce seuil. Les pays les plus sévèrement frappés par la pandémie seraient la Bulgarie, en première position (1 076 morts pour 100 000 habitants au 4 septembre 2022), suivie par la Serbie, la Russie, la Macédoine du Nord, la Lituanie et la Bosnie-Herzégovine, toutes avec plus de 800 décès chacune.
Les résultats de surmortalité de certains pays restent à nuancer sur leur capacité à déterminer le nombre précis de décès causés par le Covid-19. La surmortalité prenant en compte toutes les causes des décès observés, une proportion, limitée toutefois, de ce nombre ne correspondra pas à un décès causé directement par le virus. Également malgré l'épidémie, certains pays européens ont connu par moments des épisodes de forte sous-mortalité, pouvant descendre certaines semaines jusqu'à −20 % de mortalité par rapport aux prévisions, estimées sur la mortalité des années 2015 à 2019[510]. Elles viennent compenser en partie le surplus de décès observable depuis le début de la pandémie. En Suisse par exemple, on observait un excès de 10 750 décès entre le et le , mais ce nombre avait baissé à 9 510 au [517], après un épisode de forte sous-mortalité ayant en partie contrebalancé le surplus de décès causé par la maladie. Dans la mesure où il est impossible que le nombre total de victimes du Covid-19 baisse par moments – ce nombre ne peut que soit augmenter soit stagner –, les données de surmortalité dans ces pays peuvent sous-évaluer dans une certaine mesure le nombre de décès réel impliqué par le Covid-19. Sont notamment concernés par ce phénomène l'Allemagne, la Belgique, la Grèce, la Norvège, le Portugal, le Royaume-Uni, la Slovénie et la Suisse, et dans une moindre mesure l'Autriche, les Pays-Bas et la Suède. Le Danemark et l'Islande ont été particulièrement marqués par ce phénomène, ils ont parmi les taux de surmortalité les plus bas d’Europe. Ce taux est même négatif pour l'Islande à la date du (−8 décès pour 100 000 habitants), tout comme celui de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande et de Taïwan à la même date. De février à avril 2021, le Danemark a été si marqué par ce phénomène que cela a permis d’annuler complètement l’effet de la vague de surmortalité subie en décembre et janvier dans le pays ; cela aurait pu faire croire à partir de mai 2021 que le Danemark n’avait jamais connu de décès causé par le Covid-19, ce qui n’était pas le cas. À l'inverse, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Irlande, l'Italie, la Pologne et les pays d'Europe orientale ont été moins marqués par ce phénomène, car ces pays n'ont pas connu de période de sous-mortalité ayant fait chuter aussi significativement l'écart entre le nombre de décès prévu sans l'épidémie et le nombre de décès réellement observé[518].
Selon cette méthode de comptage, l’Allemagne compte en réalité plus de décès excessifs rapportés à la population que la France depuis la semaine du 15 novembre 2021, et non depuis octobre 2022. Cela est dû à une cinquième vague provoquée par le variant Delta à l’automne 2021, particulièrement violente en Europe de l’Est (Bulgarie, Lettonie, Roumanie, Russie et Ukraine y connurent leur pire vague de surmortalité) dont l’intensité a été en partie absorbée[réf. nécessaire] en Europe centrale (Allemagne, Autriche, Pays-Bas et Suisse), ce qui avait permis d’épargner[réf. nécessaire] les pays ouest-européens (Belgique, Espagne, France, Italie, Portugal et Royaume-Uni), pour lesquels cette vague fut retardée[réf. nécessaire], moins violente et rapidement engloutie par la vague du nouveau variant Omicron, bien plus contagieux mais moins mortel, ayant transité par le Royaume-Uni puis en France.
Toujours selon The Economist, la France n’a connu que deux vagues de surmortalité intense dues en grande partie au covid-19, au printemps 2020 (jusqu’à 62 % de surmortalité) et à l’automne 2020 (jusqu’à 36 %). À partir de fin novembre 2020, la surmortalité en France ne dépasse plus le seuil des 25 % à échelle nationale pendant deux ans. La remontée de celle-ci en décembre 2022 s’explique par l’apparition d’une triple épidémie de bronchiolite, de grippe et de covid-19. La surmortalité avait également crû dans de nombreux pays voisins.
Ainsi, si la gestion de la crise semble avoir été plus houleuse à ses débuts, la France apparaît sur le long terme moins touchée que la moyenne européenne.
Taux de létalité
modifierIl est important tout d'abord de distinguer le taux de mortalité (nombre de morts rapportés à une population générale) du taux de létalité (nombre de morts rapportés au nombre de personnes infectées)[519]. Le taux de mortalité, rapport des décès sur la population, dépend donc de la méthodologie du recueil des décès liés à la maladie. Le taux de létalité dépend de l’identification des décès parmi les personnes infectées, réelles ou déclarées, pour une région ou un pays donné. En ce sens, le taux de mortalité apporte une image différente de l'impact de la maladie que ne le fait le taux de létalité. Le taux de létalité ne peut être calculé qu'en estimant le nombre total de personnes infectées, ce qui est différent du nombre de personnes testées positives (sauf à tester l’ensemble de la région ou du pays concerné). En juillet 2020, l'âge médian estimé des décès est de 84 ans[520].
Ainsi, au début de la pandémie, les différents pays européens affichent de fortes disparités du taux de létalité apparente parmi les personnes testées positives (3,7 % en Allemagne contre 18,4 % en France et 11,2 % en Espagne au ). Il faut cependant noter que ce taux est un indicateur peu fiable concernant le risque de décès dû à la Covid-19 de par le faible nombre de tests en regard de l’ensemble de la population concernée, notamment en France, et aussi de par le caractère évolutif de la pandémie.
Dans un même pays, l'évaluation du taux de létalité peut également connaître des disparités : le taux de létalité apparente en France est de 18,4 % des cas confirmés ; le taux de létalité réelle est estimé à 0,7 % de l'ensemble des 2,8 millions de la population infectée selon une modélisation de l'Institut Pasteur au [462]. L'étude de séropositivité du Pr Flahault dans le Morbihan département réputé peu touché, estimant au un taux de 9,7 % de la population générale ayant rencontré le virus, citée précédemment, si elle était confirmée ailleurs en France, viendrait diminuer le taux de létalité[478].
Plusieurs explications concernant les disparités ont été avancées :
- une explication statistique : les pays qui ont organisé des campagnes massives de dépistage de la maladie comme l'Allemagne la Corée du Sud, ou l'Islande découvrent davantage de cas d'infections symptomatiques, ou non, que les pays comme la France qui ne se sont pas donné ces moyens. D'autres pays se sont contentés d'un repérage clinique pour faire les diagnostics avec des résultats très positifs comme le Portugal[521] ou la Grèce[522] qui ont ainsi contrôlé leur épidémie. Arithmétiquement, la proportion du nombre de morts est moindre face à un grand nombre de malades détectés, et inversement, dans les pays où seules les personnes symptomatiques ou nécessitant une hospitalisation sont testées, le taux de létalité apparente est immédiatement plus important, les personnes asymptomatiques ou avec peu de symptômes n'étant pas testées[523] ;
- une forte disparité en matière de test : l'Allemagne a réalisé un grand nombre de tests de manière précoce. Selon la Fédération allemande des médecins conventionnés, 35 000 personnes ont été testées dans la semaine du , alors qu’aucun mort n’avait encore été répertorié dans le pays, et 100 000 la semaine suivante, au cours de laquelle ont été enregistrés les premiers décès[524]. En Allemagne, au , la capacité de tests était de 12 000 par jour, et la politique consiste à faire des tests précoces. En France, à la même date, elle est de 2 500 tests par jour[525]. Au , l'Allemagne effectue 500 000 tests par semaine[242]. La France qui, selon un compte Twitter du gouvernement, a choisi de limiter les tests aux cas les plus graves dans le but d'assurer « une meilleure prise en charge des patients », n'est capable de tester que 4 000 personnes par jour au [526] ;
- une avance en matière de diagnostic et de soins : le fait de réaliser un grand nombre de tests permet également de détecter précocement les porteurs asymptomatiques de la maladie et de les isoler. La prise en charge peut débuter alors que la maladie n'a pas atteint son plein développement, sans parler de sa phase sévère. Ainsi, contrairement aux hôpitaux italiens, espagnols ou alsaciens[527], les hôpitaux allemands n'ont pas été surchargés par des patients dans un état critique et n'ont pas eu à discuter les indications d'admission en réanimation[528] ;
- une différence en matière d'équipements. La France dispose seulement de 7 000 lits de réanimation contre 25 000 pour l'Allemagne[525]. Un nombre insuffisant de respirateurs : le Dr Jean Sengler, président de la Communauté médicale d'établissement du Groupe hospitalier Mulhouse Sud Alsace, affirme avoir demandé le vingt respirateurs et ne pas les avoir encore reçus le [529]. Ces chiffres sont fortement nuancés par d'autres analyses qui montrent que l'Allemagne a eu une capacité réelle agrégée de réanimation et soins continus et intensifs de 18 000 lits opérationnels, tandis que la France réussissait à mettre à disposition environ 16 000 lits répertoriés selon les mêmes critères[530] ;
- pour Jean-Louis Thiériot, député Les Républicains, la différence du taux de mortalité montre avant tout la différence de l'efficacité des politiques sanitaires. Alors que la France a des dépenses de santé légèrement supérieures à celles de l'Allemagne, la capacité de cette dernière en termes de lits en soins intensifs, de masques, de tests de dépistage est bien supérieure. La gestion du système de santé au niveau des Länder où se prennent les décisions concrètes d'investissement et d'allocation des moyens et non pas comme en France par les Agences régionales de santé qui sont des organes déconcentrés de l'État permettrait, selon lui, un circuit décisionnel court qui réduirait le poids de la technostructure. Ainsi, il n'y a en Allemagne que 24,3 % du personnel hospitalier à effectuer des missions administratives pour 35,2 % en France. Cette différence représenterait pour un pays comme la France 100 000 soignants en plus. La réforme des 35 heures mise en place par le gouvernement Lionel Jospin aurait dû s'accompagner, selon Thiériot, de la création de 47 000 postes. Faute de moyens suffisants, 10 000 d'entre eux n'ont jamais été pourvus. Cette même réforme fait que les services de santé croulent sous les congés obtenus dans le cadre de la réduction du temps de travail (RTT) ce qui désorganise les services, le personnel hospitalier allemand travaille lui 40 heures par semaine avec des revenus plus élevés[531] ;
- en France, une étude d'un syndicat de médecins généralistes estime début avril à au moins 1,6 million la population contaminée, symptomatique ou non[532],[533]. Il apparaît à travers différentes études que le taux de létalité associé à la Covid-19 est assez constant au niveau international, estimé entre 0,5 et 1 % de la population[459],[463],[534],[535]. Une modélisation de l'Institut Pasteur estime en France au à 2,8 millions d'habitants la population contaminée avec un taux d'hospitalisation à 3,6 % de l'ensemble de la population infectée, et 0,7 % le taux de létalité, avec une grande variabilité régionale du taux d'infection en population générale, par exemple Île-de-France 10 %, Grand-Est 9 %, Bretagne 1,3 %[462]. À titre de comparaison, une étude de séro-prévalence trouve à New York, fin avril, 21 % de contaminations[536].
Personnalités mortes des suites de la Covid-19 en France
modifier- Jacques Fouad Acar, microbiologiste et infectiologue, mort le [537] à 88 ans.
- Nicolas Alfonsi, homme politique, mort le [538] à 83 ans.
- Maurice Barrier, acteur, mort le [539] à 87 ans.
- Maurice Bidermann, industriel, mort le [540] à 87 ans.
- Igor Bogdanoff, animateur, producteur et essayiste, mort le à 72 ans.
- Grichka Bogdanoff, animateur, producteur et essayiste, mort le à 72 ans.
- Marie-Thérèse de Bourbon-Parme, princesse, morte le [541] à 86 ans.
- Raymond Cauchetier, photographe, mort le [542] à 101 ans.
- Daniel Cauchy, acteur, producteur et scénariste, mort le [543] à 90 ans.
- Hélène Châtelain, réalisatrice, scénariste, comédienne, écrivaine et traductrice, morte le [544] à 84 ans.
- Robert Chaudenson, linguiste spécialiste des créoles, mort le [545] à 82 ans.
- Christophe, auteur-compositeur et chanteur, mort le 16 avril 2020[546] à 74 ans.
- Soumaïla Cissé, homme politique malien, mort le , à Neuilly-sur-Seine[547], à 71 ans.
- Jean-Laurent Cochet, homme de théâtre, mort le [548] à 85 ans.
- Marguerite Derrida, psychanalyste, morte le [549] à 87 ans.
- Jacob Desvarieux, musicien, fondateur du groupe Kassav, mort le [550] à 66 ans.
- Patrick Devedjian, homme politique, mort le [551] à 75 ans.
- Manu Dibango, saxophoniste et chanteur camerounais de world jazz, mort le , à Melun, à 86 ans.
- Xavier Dor, embryologiste, mort le [552] à 91 ans.
- Étienne Draber, acteur, mort le [553] à 81 ans.
- Bernard Epin, écrivain et critique littéraire, mort le [554] à 83 ans.
- Claude Evrard, acteur, mort le [555] à 86 ans.
- José Evrard, député, mort le [556] à 76 ans.
- Marc Ferro, historien, mort le [557] à 96 ans.
- Jacques Frémontier, journaliste, historien et écrivain, mort le [558] à 89 ans.
- François de Gaulle, prêtre, neveu de Charles de Gaulle, mort le [559] à 98 ans.
- Valéry Giscard d'Estaing, ancien président de la République française, mort le [560] à 94 ans.
- Claude Goasguen, député Les Républicains de Paris, mort le [561] à 75 ans.
- Paul Goma, écrivain, mort le [562] à 84 ans.
- Robert Hossein, réalisateur, acteur, scénariste, dialoguiste et metteur en scène, mort le [563] à 93 ans.
- Michel Host, écrivain, mort le [564] à 83 ans.
- Rémy Julienne, cascadeur et concepteur de cascades, mort le [565] à 90 ans.
- Jacques Le Brun, historien, mort le [566] à 88 ans.
- Jean Leber, violoniste, mort le [567] à 80 ans.
- Philippe Lécrivain, prêtre jésuite, mort le [568] à 78 ans.
- Michel Lelong, prêtre, mort le [569] à 95 ans.
- Henri Madelin, prêtre jésuite, mort le [570] à 83 ans.
- Sarah Maldoror, cinéaste, morte le [571] à 90 ans.
- André Manaranche, prêtre jésuite, théologien et écrivain spirituel, mort le [572] à 93 ans.
- Jean-Marc Manducher, homme d'affaires et dirigeant de rugby à XV, mort le [573] à 71 ans.
- Liliane Marchais, veuve de Georges Marchais, morte le [574] à 84 ans.
- David Méresse, joueur, entraîneur et dirigeant de football, mort le [575] à 89 ans.
- Denise Millet, dessinatrice, morte le [576] à 86 ans.
- Philippe Nahon, acteur, mort le [577] à 81 ans.
- Jacques Oudin, ancien sénateur de Vendée, mort le [578] à 80 ans.
- Jean Panisse, acteur, mort la nuit du au [579] à 92 ans.
- Michel Parisse, historien médiéviste, mort le [580],[581] à 83 ans.
- Jacques Pellen, musicien et compositeur, mort le [582] à 63 ans.
- Francis Rapp, historien médiéviste, mort le [583] à 93 ans.
- Jean-Jacques Razafindranazy, médecin urgentiste, mort le [584] à 67 ans.
- Henri Richelet, peintre, graveur et plasticien, mort le [585] à 75 ans.
- Michel Robin, acteur, mort le à 90 ans.
- Jacques Rosny, acteur, mort le [586] à 81 ans.
- Jean-Philippe Ruggieri, directeur général de Nexity, mort le à 51 ans[587].
- Jean-Louis Servan-Schreiber, journaliste, patron de presse et essayiste, mort le [588] à 83 ans.
- Lucien Sève, philosophe, mort le [589] à 93 ans.
- Arnold Sowinski, footballeur et entraîneur, mort le [590] à 89 ans.
- Bernard Stalter, entrepreneur et homme politique, mort le [591] à 63 ans.
- Henri Tincq, journaliste, mort le [592] à 74 ans.
- Jean-Pierre Vincent, comédien, metteur en scène et directeur de théâtre français mort le [593] à 78 ans.
- Daniel Voisin, joueur de pétanque, mort le [594] à 81 ans.
- Frida Wattenberg, ancienne résistante, morte le [595] à 95 ans.
- Henri Weber, homme politique, mort le [596] à 75 ans.
Impact des déprogrammations et des retards de soins "non-Covid"
modifierPendant la pandémie, l’activité de soins autre que celle liée au Covid a été fortement ralentie, en 2020, 2021 et début 2022. De nombreuses prises en charge ont été reportées ou tout simplement annulées dans les établissements de santé, afin de pouvoir absorber l’afflux massif de malades du Covid. Cela s’est traduit par un arrêt momentané de certaines chirurgies et interventions médicales, mais aussi par un retard dans le dépistage des cancers ou même dans la réalisation de greffes d’organes. Depuis l’apparition du virus en France en mars 2020 jusqu’à la fin de l’année 2022, on estime qu’environ 3,5 millions de séjours hospitaliers n’ont pas été effectués[597].
Le 31 mars 2021, le généticien Axel Kahn annonce que « les retards de diagnostics depuis le début de la pandémie, conduisent à une surmortalité par cancer, de 13 500 personnes », et que les déprogrammations et les retards de diagnostics vont causer « plus de 10 000 morts qui n'auraient pas dû mourir de leur cancer »[598].
Ces conséquences concernent bien d'autres affections chroniques, et un premier bilan a été effectué dans un ouvrage paru en 2023 : "Les retards de soins : la bombe à retardement"[599] ainsi que dans des articles de presse[600].
Statistiques
modifierCes statistiques publiées chaque jour par les autorités sont parfois imparfaites et/ou incomplètes, notamment parce qu’elles ne prennent pas en compte les décès à domicile, mais aussi parce que, certains jours, toutes les données ne sont pas communiquées. De plus, il arrive que certains rattrapages soient effectués par Santé Publique France.
Sur l'initiative d'une start-up rejointe par une centaine de contributeurs dont Etalab, il y a eu une tentative pour compléter et structurer les données disparates existantes (ARS, réseau Sentinelles, chiffres en EHPAD, principalement centrées sur la mortalité et complétées ultérieurement pas des propositions faites aux médecins généralistes par leur syndicat ou par la CNAM de remonter des informations ainsi que par les analyses de transmission faites au début de l'épidémie par les ARS) avec comme l'un des objectifs une identification des cas-contacts et une meilleure connaissance de l'épidémiologie. Toutefois, les entités destinataires de ces informations ont du mal à en accepter le partage, la détention des données devenant un enjeu de pouvoir et financier. 4,5 millions de questionnaires de santé remplis par les internautes ayant consulté le site maladiecoronavirus.fr ne sont accessibles qu'à l'institut Pasteur, tandis que les données sur les premières chaînes de contamination récoltées par les ARS et transmises au système Godata de l’OMS ne sont accessibles ni aux chercheurs qui en font la demande, ni à Etalab. Les données initialement prévues pour être en open access sont en accès très restreint, le motif indiqué étant la crainte d'une « désanonymisation » des données. Plusieurs épidémiologistes parlant de « réflexes qui ne servent pas le bien public » critiquent le manque de moyens alloués à ce recueil de données et aux conditions d'exploitation de celles acquises, qui auraient pu permettre de mieux connaitre la maladie et d'éviter un certain nombre de cas, même si la pénurie de tests en a rendu une partie difficilement exploitable[601].
Statistiques pour l'ensemble de la France
modifierQuatre indicateurs sont utilisés pour suivre l'évolution d'une reprise de l'épidémie[602],[603]:
- l’activité épidémique (taux d'incidence), elle « correspond au nombre de personnes testées positives (RT-PCR et test antigénique) pour la première fois depuis plus de 60 jours rapporté à la taille de la population »;
- le taux de positivité des tests virologiques, il « correspond au nombre de personnes testées positives (RT-PCR et test antigénique) pour la première fois depuis plus de 60 jours rapporté au nombre total de personnes testées positives ou négatives sur une période donnée, et qui n‘ont jamais été testées positives dans les 60 jours précédents »;
- le facteur de reproduction du virus (évolution du R0), « c’est le nombre moyen de personnes qu’une personne infectée peut contaminer »;
- la tension hospitalière sur la capacité en réanimation, elle « reflète le niveau de sollicitation des réanimations mais aussi le niveau de tension sur les capacités hospitalières en réanimation. Il s’agit de la proportion de patients atteints de COVID-19 actuellement en réanimation, en soins intensifs, ou en unité de surveillance continue rapportée au total des lits en capacité initiale ».
Les graphiques qui suivent sont établis à partir des données de l'Agence nationale de santé publique[604] en lien avec le Gouvernement de la République française[605].
Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies compile les données sur une base hebdomadaire pour les placer dans un contexte mondial[606].
Cas recensés positifs au SARS-CoV-2
modifierCas confirmés de cas testés positifs |
Lecture :
« La publication du nombre total de cas confirmés depuis le début de l’épidémie est temporairement arrêté à la date du 16/12/2021. Le chiffre quotidien de nouveaux cas confirmés reste quant à lui disponible. »[607].
Entre le début du recensement et le , on dénombre 5 890 062 personnes testées positives. Sont prises en compte dans ce tableau les personnes atteintes de Covid-19 positivement testées recensées en établissements sociaux et médico-sociaux. Les cas possibles ne sont pas pris en compte.
Entre les 19 et 20 mai 2021, une correction des doublons fait chuter le nombre de cas de plus 300 000[608]. L'Agence nationale de santé publique a annoncé une correction de l'algorithme de remontée des tests PCR positifs, qui prenait notamment en compte plusieurs fois des tests PCR positifs entrainant des doublons. Les chiffres et les indicateurs ont donc subi une modification correspondant à la baisse remarquée.
Variations hebdomadaires du nombre total de cas positifs au SARS-CoV-2 |
Entre les 19 et 20 mai 2021, une correction des doublons fait chuter le nombre de cas de plus 300 000, de ce fait la variation hebdomadaire du nombre de cas pour la semaine concernée (-289 297 cas) est non significative.
Hospitalisations
modifierNombre de personnes hospitalisées pour Covid-19 |
Lecture : le 20 juillet 2021, 6 912 personnes atteintes de Covid-19 étaient hospitalisées. |
Nombre hebdomadaire de personnes nouvellement hospitalisées pour Covid-19 |
Lecture : entre le 31 mars et le 6 avril 2020 23 405 nouvelles hospitalisations sont intervenues.
Réanimations
modifierNombre de personnes en réanimation ou soins intensifs pour la Covid-19 |
Lecture : le , 876 personnes sont en réanimation ou en soins intensifs dans les hôpitaux d'une cause attribuée à la Covid-19. |
Nombre hebdomadaire de nouvelles admissions en réanimation dans les hôpitaux |
Lecture : Du au , 4 690 personnes supplémentaires sont entrées en réanimation à l'hôpital. |
Retours à domicile après hospitalisation
modifierNombre cumulé de patients ayant été hospitalisés pour cause de Covid-19 et de retour à domicile en raison de l'amélioration de leur état de santé[609]. |
Lecture : entre le début du recensement et le , 391 689 patients ont quitté l'hôpital, ils sont retournés à leur domicile en raison de l'amélioration de leur état de santé et selon les critères définis par Haut Conseil de la santé publique ; ils doivent cependant rester confinés jusqu'à guérison complète[610],[611].
Décès en hôpital et établissements sociaux ou médico-sociaux
modifierNombre total cumulé de décès attribués à la Covid-19 (cumul décès à l'hôpital, en EHPAD et EMS) |
Lecture : entre le début du recensement et le , un total de 125 839 personnes (cumul décès à l'hôpital, en EHPAD et EMS) sont décédées d'une cause attribuée à la Covid-19. Ce total ne prend pas en compte les personnes décédées à domicile d'une cause attribuée à la Covid-19.
Données publiées par Santé publique France[612].
Évolution hebdomadaire du nombre de décès en hôpital |
- Lecture : dans la semaine du au , dans les hôpitaux, 3 568 personnes supplémentaires sont décédées d'une cause attribuée à la Covid-19.
Une étude réalisée par quatre économistes français parue en juillet 2020 souligne que le Covid-19 tue principalement les personnes les plus modestes. Le surpeuplement des logements et la nature des emplois occupés semblent en être les causes[613].
Suivi de la vaccination
modifierNombre cumulé de patients ayant reçu au moins une première injection de vaccin[614]. |
Les objectifs de vaccination de la population française ont été annoncés par le gouvernement le 21 janvier 2021[615]. Au 31 juillet 2021, 42 443 308 personnes ont reçu leur première dose de vaccin soit un peu moins que l’objectif visé (en janvier 2021) par le gouvernement pour le mois précédent (30 juin) 43 000 000.
Répartition d'hospitalisations par classe d'âge
modifierTranche d'âge | Nombre cumulé de | ||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Hospitalisations au 4 janvier | % du sous-total | Dont Réanimations au 4 janvier | % du sous-total | Retours à domicile depuis le 1er mars | % du sous-total | Décès depuis le 1er mars | % du sous-total | ||||||
0–9 ans | 32 | 0,13 % | 3 | 0,11 % | 1 917 | 0,98 % | 4 | 0,01 % | |||||
10–19 ans | 63 | 0,25 % | 7 | 0,26 % | 1 910 | 0,97 % | 6 | 0,01 % | |||||
20–29 ans | 185 | 0,74 % | 14 | 0,53 % | 6 682 | 3,41 % | 39 | 0,09 % | |||||
30–39 ans | 325 | 1,30 % | 41 | 1,54 % | 10 564 | 5,39 % | 151 | 0,33 % | |||||
40–49 ans | 643 | 2,58 % | 124 | 4,67 % | 15 482 | 7,90 % | 456 | 1,00 % | |||||
50–59 ans | 1 606 | 6,43 % | 340 | 12,80 % | 25 843 | 13,18 % | 1 598 | 3,50 % | |||||
60–69 ans | 3 546 | 14,21 % | 833 | 31,35 % | 33 840 | 17,26 % | 4 824 | 10,58 % | |||||
70–79 ans | 5 944 | 23,81 % | 931 | 35,04 % | 38 623 | 19,71 % | 9 996 | 21,92 % | |||||
80–89 ans | 8 233 | 32,98 % | 305 | 11,48 % | 41 365 | 21,10 % | 17 864 | 39,17 % | |||||
90 ans et + | 4 204 | 16,84 % | 36 | 1,35 % | 18 291 | 9,33 % | 10 408 | 22,82 % | |||||
Sous-total | 24 781 | 2 634 | 194 517 | 45 346 | |||||||||
Indéterminé | 181 | 23 | 1489 | 263 | |||||||||
Total | 24 962 | 2 657 | 196 006 | 45 609 |
Conséquences économiques et sociales
modifierÉconomie
modifierPIB et activité des entreprises
modifierEn 2020, le produit intérieur brut de la France (PIB) recule de 8,3 %[617]. En chiffres trimestriels, les baisses sont particulièrement importantes aux premier (-5,8 %[618]) et deuxième (-13,8 %[619]) trimestres.
En 2021, le PIB rebondit progressivement et revient à son niveau d’avant-crise au troisième trimestre[620],[621],[622].
PIB en milliards d’euros[622]
La crise se caractérise à la fois par un choc d'offre massif (baisse de la production, mise à l'arrêt d'usines, réduction de la fourniture de services) et un choc de demande massif (baisse de la demande extérieure : tourisme, luxe... et baisse de la demande domestique dans les services : transports, hôtellerie-restauration, etc.)[623].
Les impacts du premier confinement affectent le PIB et l’activité économique des entreprises. En France, les conséquences économiques se produisent dans de nombreux secteurs, tels que « la fabrication de matériel de transport, le commerce de gros et de détail, le transport aérien, l’hôtellerie, la restauration et les services immobiliers ». L’OCDE estime en mai 2020 que si de grandes entreprises sont touchées par cette crise, les PME risquent pour certaines de disparaître et des mesures de grande ampleur sont nécessaires pour les protéger. L’OCDE souligne que les activités de l’hôtellerie, de la restauration, et du transport aérien sont très impactés, avec une baisse du PIB évalué à -2 %. La baisse du PIB des activités « de commerce de détails et de commerce de gros » est, elle, évaluée à -9 %[624].
Pour 2020, on compte 283 900 emplois disparus, soit 320 300 emplois perdus dans le privé et 32 200 emplois créés dans le secteur public[625].
Une ordonnance de mai 2020 permet aux chefs d’entreprises en cessation de paiements à garder les rênes de leur société et à effacer leurs dettes, si leurs difficultés sont causées par l’épidémie[626]. Le magazine Complément d'enquête cite en avril 2021 les cas d’Alinéa, Phildar et d’Orchestra Prémaman[627].
Selon la Banque de France, les défaillances d'entreprise ont baissé en 2020 de 39 %, passant à 31 212 en 2020, contre 51 201 en 2019. Selon l'institution, cela serait en partie dû aux mesures d'aides mises en place pour faire face à la crise, mais ne serait pas le signe de la baisse du nombre d'entreprises en difficulté[628].
Marchés financiers
modifierLa bourse de Paris commence à chuter, comme les autres bourses occidentales, le 24 février 2020. À fin février, elle est en recul de 11,9 %[629]. La chute se poursuit et le , le CAC 40 connaît la plus forte baisse de son histoire, -12,28 % en une seule séance[630]. La bourse de Paris touche son point le plus bas le 18 mars, à 3 754 points, contre un plus haut historique à 6 111 le 19 février, soit une chute de 38 % en moins d'un mois.
En novembre 2020, le CAC 40 grimpe de 20 %[631], et le , le CAC 40 clôture à 6 131 points, dépassant son pic d'avant-crise[632].
Conséquences sectorielles
modifierImmobilier
modifierLes confinements et l'essor du télétravail ont laissé penser que le marché de l'immobilier serait bouleversé.
En 2020, le nombre de transactions en France a baissé de 5 à 8 %, et les prix augmenté de 6 % en moyenne. La hausse des prix en région parisienne a atteint 5 % en 2020. Elle a donc ralenti mais ne s'est pas inversée. L'exode urbain attendu n'a pas eu lieu en 2020.
En France, globalement, l'attrait pour la maison individuelle augmente en 2020, et ses prix augmentent de 7 % contre 2,5 % en 2019[633].
Ski
modifierEn mars 2021, les pertes dont ont été victimes les fabricants et magasins de skis sont estimées à un milliard d'euros. En cause notamment, la fermeture des remontés mécaniques dans plusieurs pays[634].
Luxe
modifierLe marché du luxe n'a pas été affecté par la crise, et a profité de la reprise rapide des marchés asiatiques. Les quatre géants français Kering, L’Oréal, Hermès et LVMH ont vu leur valorisation boursière décoller de 513,7 milliards d’euros au 31 décembre 2019 à 711 milliards au 22 avril 2021[635].
Aéronautique
modifierSelon Eric Trappier, président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales), 30 000 emplois auraient disparu ou seraient menacés de disparaître dans le secteur de l'aéronautique en France, malgré les aides qui auraient contribué à sauver 30 000 autres emplois. Sont concernés des emplois directs de grandes entreprises aéronautiques, mais aussi dans des entreprises sous-traitantes[636].
Mesures de soutien à l'économie et conséquences sur les finances publiques
modifierDans son allocution du , le président de la République s’engage pour la protection des salariés et des entreprises : « La santé n'a pas de prix. Le gouvernement mobilisera tous les moyens financiers nécessaires pour porter assistance, pour prendre en charge les malades, pour sauver des vies. Quoi qu’il en coûte […] Tout sera mis en œuvre pour protéger nos salariés et pour protéger nos entreprises, quoi qu’il en coûte, là aussi ». Cette politique de protection est depuis désignée par les médias et les politiques comme le « Quoi qu'il en coûte »[637],[638].
Ainsi, en 2020, les dépenses publiques ont augmenté de 92 milliards d’euros. Les principales mesures du plan d’urgence et de soutien sont l’indemnisation de l’activité partielle (27 milliards) et le Fonds de solidarité pour les entreprises (16 milliards). Le surcoût sur les dépenses de santé a représenté 14 milliards. Enfin de nombreux plans de soutiens sectoriels ont été décidés et les premières dépenses du plan de relance ont contribué à cette hausse. Parallèlement, le recul du PIB a entrainé des pertes très importantes de recettes de l’ensemble des administrations publiques (63 milliards)[639]. En conséquence, le déficit de l’ensemble des administrations publiques s’élève à 9,2 % du PIB, contre 3,1 % en 2019. Les dépenses augmentent de 5,5 % et les recettes diminuent de 5,0 %[640].
À la date du , plus de 140 milliards d’euros de prêts garantis par l'État (PGE) ont été accordés à 689 260 entreprises[641]. À la date du , deux millions d’entreprises ont bénéficié du fonds de solidarité, pour un montant de 36,6 milliads d’euros[642].
En avril 2021, le ministre Olivier Dussopt estime que la crise coûtera à la France 424 milliards d'euros sur 3 ans[643].
Pauvreté
modifierUn million de Français ont basculé dans la pauvreté au cours de la crise sanitaire. Les étudiants, les intérimaires, les chômeurs, mais aussi autoentrepreneurs et artisans constituent les catégories les plus vulnérables[644].
L’aide alimentaire a considérablement augmenté. La Fédération française des banques alimentaires a ainsi augmenté ses distributions de 25 %. Le ministère de la Santé estime, début septembre, que 8 millions de personnes ont besoin de cette aide, alors qu’elles n’étaient que 5,5 millions en 2019[644].
Faute d'attester d'un schéma vaccinal complet contre le Covid-19, quelques milliers de soignants avaient été suspendus, sans rémunération[645]. En le ministre de la Santé, François Braun annonce qu'ils vont être réintégrés[645].
Inégalités
modifierLa cheffe économiste de l'OCDE, Laurence Boone, indique en décembre 2020 que la France devrait retrouver courant 2022 sa situation économique de 2019 , tout en précisant que la situation sociale sera « pire » qu'avant la pandémie en raison de l’augmentation des inégalités : « On n'a jamais vu une crise aussi inégalitaire : non seulement le Covid affecte les personnes qui vivent dans de mauvaises conditions, qui font des métiers difficiles, qui doivent prendre les transports en commun, mais les secteurs qui sont touchés le plus, ce sont ceux qui concentrent le plus de jeunes, de moins qualifiés, et de contrats précaires. D'autant que, de l'autre côté de l'échelle sociale, la crise n'a pas empêché les ménages les plus aisés de continuer de s'enrichir, notamment ceux détenant un patrimoine financier et qui ont bénéficié du dynamisme des marchés boursiers, abreuvés de liquidités par les banques centrales »[646].
La France a enregistré 309 000 nouveaux millionnaires en 2020[647].
Inquiétudes
modifierL'inquiétude des Français se traduit par des achats en quantités inhabituelles de denrées alimentaires non périssables (pâtes, conserves, etc.) et de papier toilette débouchant sur des ruptures de stock ponctuelles dans de nombreuses grandes surfaces alimentaires.
Dépressions et suicides
modifierCertaines études semblent indiquer une possibilité de l'augmentation des taux de suicide[648],[649],[650]. Des économistes confirment le lien entre crise économique et suicide[651]. Certaines personnes supportent mal le confinement et la solitude[652]. Le politologue Jérôme Fourquet craint que la crise économique entraîne un lourd tribut auprès des petits commerçants[653].
La Fondation Jean-Jaurès, proche du Parti socialiste, craint une augmentation des suicides en fin d'année[654],[655].
Le pédopsychiatre Benjamin Landman, chef de clinique à l'hôpital Robert-Debré à Paris, signale recevoir beaucoup de jeunes présentant des idées suicidaires importantes[656]. Les psychiatres français constatent une augmentation du nombre de consultations et craignent d'arriver à saturation[657]. L'hôpital Saint-Vincent de Paul à Lille constate un afflux de patients épuisés, désorientés, des tentatives de suicide qui explosent[658]. L'augmentation des troubles mentaux inquiète des services psychiatriques débordés et au bord de l'asphyxie[659]. En septembre, le magazine Marianne alerte que plusieurs médecins et experts notent une vague de dépressions et de crises suicidaires[660].
Une infirmière se tranche la gorge pensant avoir contaminé son mari pris de quintes de toux[661],[662].
Le 23 mars, Santé publique France lance l'enquête CoviPrev pour suivre un échantillon de 2 000 personnes sur le plan psychologique[663]. Elle constate qu'après une semaine de confinement, l'anxiété atteint 26,7 % des individus, contre 13,5 % en 2017[664].
En avril, le médecin du Stade de Reims se donne la mort après avoir été diagnostiqué positivement[665],[666].
SOS Amitié, association d'aide aux personnes en détresse psychologique, constate un boom d'activité[667].
Lors du second confinement, en novembre, des restaurateurs du Pays de Montbéliard craignent une recrudescence des suicides chez les commerçants en proie à la ruine[668].
Transports
modifierAvant le premier confinement national
modifierPour ne pas être vecteur du virus de la Covid-19 (le SARS-CoV-2) ou par appréhension de ne plus disposer de moyens de transport pour pouvoir revenir, et sur les conseils sanitaires des autorités, certaines personnes annulent leurs déplacements[réf. nécessaire].
Par ailleurs, la fermeture des établissements scolaires affecte également l'activité des autocaristes[669],[670].
Dans l'aviation, les réservations de vols sont en chute libre et les pertes du secteur seront colossales. Selon l'Association internationale du transport aérien, le secteur pourrait être en perte de 113 milliards de dollars (près de 100 milliards d'euros) si la pandémie n'est pas contenue. Pourtant, en raison de la réglementation européenne (la règle des 80/20), les compagnies aériennes européennes devaient maintenir leurs vols pour conserver leurs créneaux d’atterrissage. Il s'agit de l'article 10 du règlement CEE 95/93 du Conseil du 18 janvier 1993[671] qui oblige les compagnies à utiliser au moins 80 % de leurs créneaux horaires de décollage et d'atterrissage dans les aéroports européens sous peine de les perdre au profit d'un concurrent l'année suivante. C’est la loi du « use it or lose it ». Pour ne pas prendre ce risque, les compagnies faisaient donc décoller des « avions fantômes » avec très peu de passagers et brûlaient ainsi du kérosène pour rien en gaspillant des milliers de litres de ce carburant. Le 10 mars, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen met fin à cette pratique, annonçant une mesure d'urgence attendue par le secteur aérien : la suspension à titre temporaire de la règle des 80/20. La législation européenne va être adaptée pour permettre aux compagnies aériennes de conserver leurs créneaux horaires même si, en raison du coronavirus, leurs vols sont annulés[672].
Dans le transport ferroviaire, à la fin de la deuxième semaine de mars, la SNCF avait réduit la circulation des trains de 50 %[673].
Pendant le premier confinement
modifierLe 17 mars, au premier jour de confinement, la fréquentation de la RATP a baissé de 80 %, la régie ayant anticipé l'absence de voyageurs en ne faisant rouler que 60 % des RER A[674] et 70 % des bus et des métros[673]. À la SNCF, seulement 50 % des trains fonctionnent, dont 35 % à 40 % des TER[673] avant de tomber très rapidement à 7 % du trafic TGV et environ 10 % du trafic TER le week-end du 28 mars. Ce taux de circulation restera globalement le même au niveau national jusqu’au 11 mai. Le 18 mars, le réseau ferré de la RATP a subi une baisse de fréquentation supérieure à 90 %[675].
Le , le secrétaire d'État Jean-Baptiste Djebbari déclare que la SNCF subirait « des pertes considérables » et que cela « oblige » à revoir le calendrier, la priorisation et le phasage des travaux d'infrastructures, excepté ceux liés à la sécurité[676].
VTC
modifierÀ cause de la crise sanitaire et de la réduction des déplacements, les chauffeurs de VTC ont vu le nombre de demandes diminuer et beaucoup ont abandonné leur poste. En avril 2021, les sociétés Uber et Lyft connaissent une pénurie de chauffeurs[677].
Déplacements internationaux
modifierLes premiers pays à avoir interdit aux Français l’accès à leur territoire sont Israël (5 mars), le Liban et Malte (11 mars), le Guatemala et la république Tchèque (12 mars), les États-Unis, le Pérou et l’Ukraine (13 mars)[678].
À partir de la mi-mars, la plupart des pays interdit l'entrée de ressortissants étrangers sur leur territoire, et les Français sont de toute façon incités à rester chez eux[352]. Mêmes les pays européens (Allemagne, Autriche) rétablissent des contrôles aux frontières terrestres[678].
Les frontières intérieures européennes sont ouvertes à partir du [353]. Hors Europe, la fermeture de frontières dure jusqu’en juin-juillet, selon les états.
Lors de la reprise de l’épidémie, les voyageurs français sont considérés à risque et doivent rester en quarantaine en Norvège (depuis le 6 août), au Royaume-Uni (depuis le 15 août), en Allemagne (depuis le 9 septembre et selon les régions d'origine), au Portugal (depuis le 15 septembre)[679].
Le , la recrudescence des cas de COVID en Moselle amène l'Allemagne à imposer des tests de dépistage du Covid-19 toutes les quarante-huit heures aux travailleurs transfrontaliers, ceci au prix de quelques difficultés diplomatiques avec la France[680],[681].
Loisirs
modifierCulture
modifierActions artistiques (pendant le premier confinement national)
modifier- Le , l'association Tamm-Kreiz lance le premier fest-noz virtuel[682]. Dix artistes se filment en direct de chez eux pour ce premier fest-noz du confinement et plus de 3 000 internautes suivent le live[683]. Tamm-Kreiz organise un fest-noz virtuel tous les 15 jours durant le premier confinement[684].
- Le , Nolwenn Leroy et Amel Bent partagent une vidéo de Jean-Jacques Goldman sur Instagram[685] où il réécrit les paroles de sa chanson Il changeait la vie en soutien au personnel toujours en activité durant la pandémie de Covid-19[686].
- Le , Calogero dévoile le titre On fait comme si[687],[688], une ballade inédite évoquant la période de confinement, dédiée au personnel hospitalier[689]. La totalité des recettes est reversé à la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France[690].
- Le , Camille Lellouche sort une chanson humoristique intitulée Coco Corona[691].
- Le , Florent Pagny, Marc Lavoine et Pascal Obispo dévoilent leur titre Pour les gens du secours où ils chantent ensemble. L’intégralité des droits sera versé à la Fédération hospitalière de France et à la Fondation des Hôpitaux de France[692]. Le clip de la chanson a été diffusé le 4 avril 2020 pour la première fois dans l'émission The Voice France[693].
- Le , un collectif de 350 personnalités[694] unissent leur voix dans le titre caritatif Et demain ? au profit de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France[695] et ont réalisé un clip depuis chez eux, confinés et reconnaissants envers le personnel des hôpitaux qui se battent contre la pandémie de Covid-19[696].
- Le , la chanteuse Lara Fabian réunit plusieurs personnalités dans le clip de son single intitulé Nos cœurs à la fenêtre en hommage au personnel médical. Les bénéfices de ce projet sont reversés à différentes associations de France, d'Italie, de Belgique et du Canada[697] luttant contre la Covid-19[698].
- Le , en soutien à la recherche d’un remède contre la Covid-19 et soutenu par NRJ Group[699], le collectif Tous Unis composé de 17 artistes : Laurent Voulzy, Amir, Aloïse Sauvage, Bilal Hassani, Boulevard des Airs, Claudio Capéo, Philippine, Alliel, Lola Dubini, Ridsa, Trois Cafés gourmands, Keen'V, Ofenbach, Soolking, Black M, Hatik et Wejdene dévoile le titre Le pouvoir des fleurs 2020[700], une reprise de la chanson Le Pouvoir des fleurs de Laurent Voulzy, au profit de l'Institut Pasteur[701].
- Le , le chanteur Renaud sort Corona Song[702], une chanson surprise sur le Covid-19 et où il défend le professeur Didier Raoult[703],[704].
- L’artiste roubaisien HK a réagi en décembre 2020 aux annonces gouvernementales avec sa chanson Danser encore publiée sur sa page Facebook. La vidéo appelant les artistes à danser, chanter et jouer encore a été vue 1,5 million de fois en quelques jours. Fin janvier 2021 il chante Laissez-nous travailler en hommage à tous les lieux « fermés jusqu'à nouvel ordre »[705].
Implication de célébrités et personnalités publiques (pendant le premier confinement national)
modifier- Le , les vidéastes français Mcfly et Carlito organisent un Maradon[706], un live d'une journée caritative sur YouTube accompagnés de nombreuses personnalités[707]. Le but de cette action est de récolter des dons pour le corps médical (établissements, personnels hospitaliers et Ehpad) pendant la crise de la Covid-19. En 11 heures et 18 minutes de live, ils ont réussi à récolter plus de 400 000 €[708].
- Début , Brigitte Macron appelle personnellement des personnalités comme Nabilla[709], Patrick Bruel, Calogero ou encore Florian Thauvin pour les remercier de leurs dons en faveur de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France[710],[711],[712].
- Le , 17 personnalités : Cali, Tim Dup, Lola Dubini, Camille Lou, Alex Goude, Tristan Lopin, Gwendal Marimoutou, Romain Costa, Marion Séclin, Lucas Wild, Adrien Rohard, Paul Darbos, Garance Teillet, Émilie Lopez, Jean-Baptiste Marteau, Jonas Ben Ahmed et Christian Millette ont participé à la campagne numérique #EnsembleSurInternet de MALD agency[713], avec le soutien de la Mairie de Paris[714] et du Conseil régional d'Île-de-France[715], pour lutter contre toutes les discriminations et la haine sur Internet pendant le premier confinement national de la Covid-19 avec les associations Union des étudiants juifs de France, Urgence Homophobie, STOP Homophobie, SOS Racisme et Cool Kids Féministes[716],[717].
- Fin , le collectif #ProtegeTonSoignant[718], lancé en mars, a mis en place, jusqu'au 8 mai 2020[719], l'opération Stars solidaires[720], une tombola solidaire avec une centaine de célébrités[721] qui proposent un lot (objets ou rencontres) en échange d'un ticket au prix de 10 € afin de participer au tirage au sort de chaque lot[722]. Tous les bénéfices sont entièrement reversés au collectif en faveur du personnel soignant[723] et de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France dans la lutte contre la Covid-19. Ils récoltent plus d'1,5 million d'euros[724].
Sports
modifierLe , la Fédération française de football annonce « la suspension de l'ensemble des activités et compétitions gérées par la Fédération, ses ligues et ses districts, sur l'ensemble du territoire » avec l'interruption de « tous les Championnats amateurs féminins et masculins, de toutes les catégories d'âges, les divers tournois et rassemblements, les entraînements et l'activité des écoles de football »[725]. Le lendemain, la Ligue de football professionnel suspend à partir de la 29e journée, les matchs de Ligue 1 et Ligue 2[726] et reporte la finale de la Coupe de la Ligue entre le Paris Saint-Germain et l'Olympique lyonnais[727]. Finalement, la LFP décide le 30 avril 2020, l'arrêt définitif des championnats de Ligue 1 et Ligue 2 pour la saison 2019-2020[728]. Avec l'arrêt des ligues, la LFP détermine un classement basé sur l'indice de performance qui tient en compte le nombre de points marqués sur tous les matchs joués. Le PSG devient alors champion pour la neuvième fois de son histoire. Le 17 mars, l'UEFA décide de décaler l'Euro en Europe qui devait avoir lieu du 12 juin au 12 juillet. D'après le cabinet KPMG, l'impact du confinement sur l'économie de la Ligue 1 serait de l'ordre de 400 millions d'euros. Choisir la tenue des matchs à huis clos serait très pénalisant, pour un club comme le Racing Club de Strasbourg, les pertes financières atteindraient les 500 000 euros par match. La quarantaine provoquée par le Covid-19 pose aussi un problème pour les joueurs en fin de contrat. Les contrats qui terminent cette saison prennent fin le 30 juin. Par exemple, pour le PSG, Edinson Cavani et Thiago Silva seraient libres. Par contre la FIFA, afin d'assurer une certaine stabilité, préconise un allongement des contrats jusqu'à la nouvelle date.
À partir du , des mesures similaires sont prises par les fédérations françaises d'athlétisme[729], de basket-ball[730], de handball[731], de hockey sur glace[732], de judo[733], de natation[734], de pétanque[735], de rink hockey[736], de rugby[737], de ski[738], de tennis[739], de tennis de table[740], de tir à l'arc[741], de tir sportif[742], de triathlon[743] et de volley[744].
Sont annulés le semi-marathon de Paris, qui devait se dérouler le 1er mars, et le championnat de France de cross-country prévu à Montauban les 6 et [745],[746].
La 119e édition des Internationaux de France de tennis (Roland-Garros), initialement prévue du 24 mai au 7 juin, est décalée du 20 septembre au 4 octobre, annonce le 17 mars la Fédération française de tennis[747].
Les manifestations hippiques, qui se déroulaient en hippodrome clos depuis les mesures de restrictions de regroupement du public, sont annulées à partir du 17 mars[748].
Le 15 avril 2020, Christian Prudhomme annonce que la 107e édition du Tour de France cycliste, initialement prévue du 27 juin au 19 juillet 2020, est décalée du 29 août au 20 septembre 2020[749].
Le championnat de rink hockey est le premier à être suspendu en en raison de la seconde vague de contaminations[750],[751].
Lors de l'annonce du 2e confinement, la pratique de tous sports est interdite dans le monde du sport amateur mais autorisé pour les compétitions professionnelles (sous réserves de l'accord des clubs et des ligues)[752].
Institutions et manifestations culturelles
modifierLe 14 mars, en raison de la pandémie, de nombreuses institutions annoncent leur fermeture, telles que le Louvre, le centre Georges Pompidou, la tour Eiffel ou le musée d'Orsay[753], le château de Versailles, mais aussi d'institutions de province telles que le Château de Montsoreau - musée d'Art contemporain[754], le CAPC musée d'art contemporain de Bordeaux[755], le MUCEM à Marseille[756], ou le Théâtre national populaire de Villeurbanne.
Tous les musées, bibliothèques et institutions culturelles ferment à partir du 16 mars.
Le , la direction du festival de Cannes annonce que la 73e édition est reportée ; elle aurait dû avoir lieu du au [757].
Le 14 avril, l'organisation des Francofolies de La Rochelle et celle du Main Square Festival d'Arras, annoncent l'annulation de leurs festivals de musique, reportés à 2021[758].
Selon l’OCDE, les musées et les organisateurs de manifestations culturelles se préparent à des pertes financières colossales à la suite de la fermeture des établissements[759].
Le , les quarante-six orchestres et opéras membres du syndicat professionnel Les Forces musicales signent dans le quotidien Libération une tribune dans laquelle ils rappellent leur mission au chœur de la cité et leurs actions auprès du public et du personnel soignant tout au long de la crise sanitaire et invitent le public à les retrouver, « masqués mais confiants », à partir du [760].
La plupart des marchés de Noël ont été annulés, certains dès septembre[761]. Des évènements de carnaval ont été annulés en 2020 ainsi qu'en 2021[762].
Grandes fêtes
modifierLa foule lors de grands événements propage le Covid-19. Ainsi, en 2023, une fois les Fêtes de Bayonne terminées, le dépistage enregistrait 70 - 90 % de cas positifs au début d'août, alors que, dans l'Hexagone, le Covid diminuait[763].
Politique
modifierÉlections
modifierDans ses avis du 12 mars[764], du 14 mars[765] et du 16 mars[766], le conseil scientifique Covid-19, institué le 11 mars par le ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran, s'exprime à trois reprises concernant le maintien des élections municipales françaises de 2020. Celui-ci n'ayant « pas vocation à se substituer aux avis et décisions des institutions publiques compétentes en matière de libertés fondamentales », le comité « n'identifiait pas d'argument scientifique permettant d'associer une annulation du premier tour des élections à la réduction de la progression prévisible de l'épidémie ». Il a pris en compte la réduction du risque infectieux associé à cette annulation d'une part mais aussi « les conséquences sanitaires délétères de possibles débordements, imprévisibles après une annulation impromptue du processus électoral », d'autre part pour préconiser que, si le pouvoir exécutif décidait de maintenir le premier tour des élections municipales, elles devaient être organisées dans des conditions d’hygiène renforcées. Le même jour, dans son allocution télévisée, Emmanuel Macron annonce le maintien du premier tour[767].
Afin de limiter la propagation du virus lors du premier tour le 15 mars, il est alors recommandé d'amener son stylo noir ou bleu. L'isoloir reste obligatoire, les isoloirs peuvent rester rideau ouvert. Il est recommandé de ne pas toucher le rideau avec les mains[768],[769]. Certains présidents de régions et maires demandent le report des élections afin que tous les citoyens puissent aller voter[770]. Opposé à la tenue du premier tour, le président de la commission médicale d’établissement de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris, Rémi Salomon, n’a de cesse d’expliquer aux Français l’importance du confinement et exhorte les citoyens à ne pas aller voter après le discours d’Emmanuel Macron déclarant : « Quelles que soient les mesures gouvernementales, restez chez vous ! »[771].
Le taux d’abstention est de 55,36 %[772]. Selon un sondage, 39 % des abstentionnistes ne souhaitaient pas se rendre dans un bureau de vote à cause du coronavirus[773].
La loi du 23 mars prolonge le mandat en cours des conseillers municipaux. Ceux élus au premier tour le 15 mars prennent leur fonction « aussitôt que la situation sanitaire le permet au regard de l'analyse du comité de scientifiques » selon la loi du 23 mars 2020[774], c’est-à-dire le [775].
Dans les communes où il est nécessaire, le second tour est reporté le [776],[777]. Cette date a été décrétée après l'avis très circonstancié du conseil scientifique[778] et celui des responsables politiques.
Le renouvellement général des conseillers des Français de l'étranger et des délégués consulaires, initialement prévu en , et celui de six des douze sénateurs représentant les Français établis hors de France, sont reportés en 2021[779],[780],[781]. Les élections régionales et départementales, prévues en mars 2021, sont reportées en juin 2021[782].
Opinion publique
modifierDans une étude Ifop réalisée par internet les 27 et 28 février, 61 % des sondés se disent inquiets face à la pandémie[783].
Selon une enquête de l'institut Elabe parue le 25 mars, les cotes de popularité d'Emmanuel Macron et d'Édouard Philippe progressent, mais 73 % des Français estiment que le gouvernement n'est pas à la hauteur.
Le 25 mars, 56 % des Français interrogés évoquent une mauvaise gestion de la crise de la Covid-19 par le gouvernement[784],[785].
Selon un sondage Ifop-Fiducial réalisé le 26 et , 26 % des personnes questionnées estiment que le gouvernement « a agi rapidement », 34 % qu'il « donne tous les moyens aux infrastructures et professionnels de santé pour lutter contre ce virus » et 72 % qu'il « a caché certaines informations »[786].
Le 29 mars, une mobilisation semble naître sur les réseaux sociaux avec des hashtags comme #OnNoublieraPas. Ces réactions expriment pour le sociologue Pascal Froissart « un mouvement de défiance contre les institutions »[787].
En , les Français ont été l'un des peuples les plus critiques envers leur gouvernement en Europe, selon un sondage montrant 66 % de désapprobation[788].
Au début du mois d'août, 85 % des Français se disent favorables au port du masque dans les lieux publics clos. Cependant, une contestation existe sur les réseaux sociaux et plusieurs pétitions sur le sujet commencent à circuler à la même période[789]. À partir du mois d'octobre, des mouvements de protestation s'élèvent, parlant de dictature sanitaire[790],[791].
Justice
modifierLe confinement de mars-avril 2020 touche la justice. Les juridictions des ordres administratif[792] et judiciaire ont mis en place des mesures adaptées au confinement. La cour d'appel de Paris tourne à 10 % de son activité, qui est limitée au terrorisme, au crime organisé et aux affaires familiales[793].
Juridictions pénales et exécution des peines
modifierLes délais de détention provisoire sont prolongés[794]. Le Conseil constitutionnel, saisi par une QPC, a confirmé la constitutionnalité de la mesure.
Le nombre de personnes détenues dans les prisons a baissé de 6 266 entre le et le , grâce à des libérations de détenus en fin de peine[795],[796]. Au 8 avril, près de 8 000 détenus ont été libérés en un mois. Beaucoup moins de personnes entrent en détention : de l’ordre de 60 à 70 par jour contre 250 à 300 précédemment[797].
Le , une ordonnance autorise le recours à la visio-conférence, sans l’accord de l’accusé pendant le réquisitoire de l’avocat général et les plaidoiries des avocats. Le juge des référés du Conseil d’État annule cette autorisation quelques jours plus tard[798].
Médias
modifierLa pandémie de Covid-19 entraîne une médiatisation d'une ampleur rarement constatée en France. Les canaux de diffusion de l'information sont proches de la saturation. Une étude publiée en mars 2020, par la La Revue des Médias, et portant sur 8 000 heures de diffusion réalisées par les chaînes d'info en continu France Info, LCI, CNews et BFM TV, montre que, du 16 au , 74,9 % du temps d'antenne (13 h 30 min en moyenne, par jour et par chaîne) ont été consacrés à la pandémie et ses conséquences[799],[800].
Le premier ministre Édouard Philippe déclare devant les députés : « J’ai été frappé depuis le début de cette crise par le nombre de commentateurs ayant une vision parfaitement claire de ce qu’il aurait fallu faire selon eux à chaque instant ». « La modernité les a souvent fait passer du café du commerce à certains plateaux de télévision; les courbes d’audience y gagnent ce que la convivialité des bistrots y perd, mais cela ne grandit pas, je le crains, le débat public », a-t-il ajouté. Il a également regretté le rôle joué, « en ces temps de démocratie médiatique », par les « réseaux pas très sociaux mais très colériques, d’immédiateté nerveuse »[801]. Parmi les propos controversés entendus dans les médias, à l’été 2020, plusieurs « rassuristes » dont Didier Raoult, Laurent Toubiana ou Jean-François Toussaint estiment que l’épidémie est passée, et que les mesures concernant les masques sont excessives[802],[803].
Enquêtes et poursuites concernant la gestion de la pandémie
modifierCommissions d'enquête parlementaires
modifierAu sein de l’Assemblée nationale, la mission d’information sur la gestion et les conséquences dans toutes ses dimensions de l'épidémie de Covid-19 est créée le 17 mars 2020. Elle prend par la suite les prérogatives d’une commission d’enquête parlementaire. Deux rapports sont rendus en juin et décembre 2020[804].
Le Sénat a aussi créé sa commission d’enquête parlementaire fin juin, elle rend son rapport le [805].
Sur l'utilisation des cabinets de conseil
modifierÀ la suite des questions posées par le recours croissant et très onéreux, pendant la pandémie, aux cabinets de conseil, comme notamment l’Américain McKinsey lié au Président de la République depuis 2008[806], le Sénat lance en novembre 2021 une « commission d’enquête sur l’influence des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques »[807],[808]. La commission d’enquête est lancée par le groupe communiste et présidée par Arnaud Bazin (LR).
Le 15 décembre 2021, la commission organise une table ronde sur le recours aux cabinets de conseil pendant la crise sanitaire[809],[810]. Elle auditionne les représentants des cabinets de conseil, le cabinet McKinsey, le Boston Consulting Group (BCG), Accenture, JLL France et Citwell Consulting, ainsi que Frédéric Pierru, politologue au CNRS qui dénonce depuis longtemps le « pantouflage » des hauts fonctionnaires.
Elle auditionne également des membres du gouvernement, dont la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques Amélie de Montchalin[811]. Le 2 février 2022, le Sénat auditionne Olivier Véran, Ministre de la Santé, sur le rôle des cabinets de conseil utilisés pour « démultiplier l'action des agents de l'État » et avoir « un regard extérieur affûté », ainsi que celui des experts numériques externes. La rapporteure communiste Éliane Assassi de la commission d’enquête s'inquiète de « l'intervention massive de ces cabinets sur tous les points de la crise sanitaire et sur des missions qui nous semblaient relever de l’administration »[812].
Cour de justice de la République
modifierLa Cour de justice de la République est saisie sur l'action de plusieurs ministres.
La manière dont le gouvernement français gère la crise du coronavirus suscite des critiques. Parmi les principaux points dénoncés se trouvent le maintien des élections municipales[813], « considéré par de nombreux médecins comme une erreur du gouvernement dans la lutte contre l'épidémie de Covid-19 »[814], la pénurie de masques, l'impréparation et la gestion gouvernementale de la pandémie. Au 12 mai 2020, 63 plaintes ont été déposées par des particuliers et des associations médicales devant la Cour de justice de la République contre le Premier ministre Édouard Philippe, Christophe Castaner, l’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn, et Olivier Véran, l'actuel ministre de la Santé[815],[816],[817].
Le , la Cour de justice de la République, qui a considéré recevables neuf plaintes sur les quatre-vingt-dix qu'elle a reçues, ouvre une enquête judiciaire sur la gestion de la crise de Covid-19 par les ex-ministres Édouard Philippe, Olivier Véran et Agnès Buzyn. Elle a pour mission de déterminer si leur gestion de la crise sanitaire liée à l'épidémie de coronavirus n'est pas entachée d'infractions pénales[818],[819]. Le 7 juillet 2020, l'enquête judiciaire relative à la gestion ministérielle de la crise des coronavirus contre les trois responsables a été ouverte[820].
Une association de victimes du Covid-19, Victimes Coronavirus France, qui réunit 200 personnes, a décidé de porter plainte contre Jean Castex devant la Cour de justice de la République (CJR)[821].
Le président de la République a qualifié d'irresponsables ceux qui « cherchent déjà à faire des procès, alors que nous n'avons pas encore gagné la guerre »[822].
Le 15 octobre 2020, les domiciles de l’ancien premier ministre Édouard Philippe, de l'actuel ministre de la Santé, Olivier Véran, de sa prédécesseure à ce poste, Agnès Buzyn, de l'ancienne porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, et du directeur général de la santé, Jérôme Salomon, ont été perquisitionnés par les gendarmes de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp) dans le cadre de l'information judiciaire ouverte par la Cour de justice de la République (CJR) sur la gestion de la crise sanitaire[823]. Le , Agnès Buzyn est mise en examen dans l'enquête de la CJR pour « mise en danger de la vie d’autrui » et placée sous le statut de témoin assisté pour les faits d’« abstention de combattre un sinistre »[824],[825].
Enquête sur l'action des administrations
modifierLe , l'action des administrations fait l'objet d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris, et confiée à l’office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique sur la gestion de la crise[826]. Le parquet de Paris a reçu plusieurs dizaines de plaintes ciblant parfois des responsables de l'administration. Au 31 août 2020, il avait reçu 170 plaintes, dont quatre ont donné lieu à des enquêtes distinctes visant des Ehpad de la capitale. L'enquête préliminaire est ouverte pour, « homicides involontaires » ou « mise en danger de la vie d'autrui »[821]. Cinq mois après l'ouverture de l'enquête préliminaire sur des faits liés à la gestion de l’épidémie de Covid-19 en France au cours du premier semestre 2020, le pôle santé publique du parquet de Paris a décidé, mardi 10 novembre 2020, de transmettre ses investigations à des juges d’instruction. Quatre informations judiciaires sont ouvertes pour «abstention volontaire de combattre un sinistre, de mise en danger de la vie d’autrui et d’homicides et blessures involontaires» regroupent 253 plaintes mettant en cause des décideurs et organismes publics[827].
Le , dans un rapport de vingt pages, la Fédération nationale des sapeurs-pompiers dénonce une mauvaise administration de la crise du Covid-19[828].
Le 6 octobre 2023, la responsabilité de l’État dans la constitution d’un stock insuffisant de masques avant l’épidémie de Covid-19 a été confirmée en appel par la justice administrative française. Une indemnisation partielle de personnes plus exposées au risque de contamination, notamment par leur profession, a été acceptée. De plus, la cour administrative d'appel de Paris confirme que « l’État a commis une faute dans la communication gouvernementale sur l’utilité du port du masque en début d’épidémie »[829].
Relations internationales
modifierInteraction avec les institutions de l'Union européenne
modifierDébut 2020, les institutions européennes, dont le domaine sanitaire ne constitue qu’une compétence d’appui, se trouvent dépassées par initiatives unilatérales des États membres : limitations des exportations de matériel médical, décisions unilatérales de fermeture des frontières intérieures à l’espace Schengen, absence de stratégie commune (stratégie de l’immunité collective en Suède et Pays-Bas, stratégie de limiter la circulation du virus en France et en Allemagne)[830].
À partir de mi-mars 2020, les efforts des institutions européennes ont porté sur le soutien aux programmes de recherche sur les traitements contre la Covid-19 et la vaccination, via le programme Horizon 2020 ; et sur la libre circulation des personnes. Les frontières européennes sont restées ouvertes fin 2020 et début 2021, et le passe sanitaire européen est mis en place. Le plan de relance européen de 2020 d’un montant de 750 milliards d’euros soutient les économies[830].
La Commission présente le 17 juin 2020 la stratégie européenne pour faciliter la mise au point, la production et la distribution de vaccins contre la Covid-19, dont la mesure phare a été l’achat groupé de vaccins : 2,6 milliards de doses ont été précommandées[830].
Diffusion dans d'autres pays depuis la France
modifierLe 2020, le deuxième cas avéré d'infection à la maladie en Belgique revenait d'une région touchée en France, a déclaré Vinciane Charlier, porte-parole du SPF Santé publique. Le patient est testé la veille au soir à Anvers[831]. Le même jour, un premier cas est enregistré en République dominicaine chez un ressortissant français de cinquante-six ans[832]. Le même jour, deux cas sont relevés à Blida en Algérie, chez une mère et sa fille qui ont hébergé entre le 14 et le 21 février deux personnes venues de France, puis déclarées en France porteuses du virus[833].
Le , un Français résidant au Sénégal est déclaré positif au virus après être revenu de France le 26 février, les passagers de l'avion sont recherchés pour être mis en quarantaine. Cet homme avait effectué un séjour à Nîmes et en Auvergne-Rhône-Alpes[834].
Le , le Cameroun confirme son premier cas chez un ressortissant français rentré à Yaoundé le 24 février[835].
Le , le Maroc confirme un troisième cas chez un touriste français arrivé à Marrakech le 7 mars[836]. La Mongolie enregistre son premier cas chez un Français travaillant dans le pays[837]. La république démocratique du Congo annonce son premier cas chez un ressortissant congolais résidant en France[838].
Le 13 mars, le Gabon fait état de son premier cas chez un Gabonais revenu de France[839].
Le 14 mars, la république du Congo confirme son premier cas chez un Franco-Congolais arrivé de France le [840].
Le 15 mars, l'Ouzbékistan déclare son premier cas chez une ressortissante ouzbèke arrivée récemment de France[841].
Le , Madagascar déclare ses trois premiers cas sur des patientes malgaches, dont deux revenaient d'un voyage en France[842],[843].
Rapatriement de Français
modifierEntre le et le 2020, quatre rapatriements de français venant de Chine interviennent pour un total d'environ 350 Français.
Le , environ 220 Français rapatriés de Chine atterrissent à la base aérienne d'Istres, à bord d'un Airbus A340 de l'escadron de transport 3/60 Esterel stationné à la base aérienne 110 de Creil[844]. Ces personnes sont placées en quarantaine dans un centre de vacances de Carry-le-Rouet[845],[846],[847]. Le , un second rapatriement de ressortissants français atterrit à la base aérienne d'Istres. Ce vol, effectué par un Airbus A380-800 de la compagnie Hi Fly, transporte 65 Français à son bord[848]. Le , un troisième rapatriement de 38 Français est organisé par les autorités britanniques[849]. Le , une trentaine de Français restés à Wuhan sont rapatriés à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle et placés en quarantaine à Branville, dans le Calvados[850],[851].
Le , 120 élèves de l'École de gendarmerie de Tulle (Corrèze) en stage en Espagne, ainsi que leurs 20 accompagnants ont été rapatriés[852]. Ils étaient confinés depuis le à la suite du test positif passé sur deux de leurs collègues espagnols[853].
Le , les quelque 200 soldats français participant à l'opération Chammal visant à lutter contre Daech sont temporairement rapatriés[854],[855]. Ce rapatriement intervient « notamment » « en raison de la pandémie de coronavirus »[854],[855].
Syndrome inflammatoire multisystémique chez l'enfant (Kawa-Covid-19)
modifierFin avril 2020, les cas d'enfants touchés par un syndrome évoquant la maladie de Kawasaki augmentent en Europe ainsi que dans quelques autres pays occidentaux, ce qui amène les chercheurs à s'interroger sur un possible lien entre cette maladie et le coronavirus SARS-CoV-2, notamment le « Groupe français d'étude des vascularités »[856]. Il ne s'agit cependant pas de la forme classique de la maladie, mais d'une tempête de cytokines produisant une forme atypique[857] de la maladie avec manifestations de douleurs abdominales en sus des symptômes habituels de la maladie[856]. En France, au 15 mai 2020, il y avait 125 nouveaux cas de maladie de Kawasaki dont un décès[858].
Une étude menée par le service de pédiatrie générale de l'hôpital Robert-Debré à Paris est publiée le [859]. Elle relève qu'en avril 2020, soit deux semaines après le pic de l'épidémie en France, les admissions de cas de « Kawasaki-like » avaient augmenté de 497 %, puis qu'ils s'étaient effondrés durant le confinement[859]. Le coronavirus SARS-CoV-2 étant le seul agent infectieux circulant massivement en France à cette période, cette étude prouve l'existence d'un lien entre le Covid-19 et ce nouveau syndrome[859] mais rien n'indique qu'il s'agisse d'un lien de causalité et des études en cours étudient une possible corrélation liée à un facteur tiers. D'abord appelé Kawa-Covid-19[859], on parle dorénavant de syndrome inflammatoire multisystémique chez l'enfant[860]. Les auteurs rappellent que ces cas restent cependant rares en nombre absolu[859].
Notes et références
modifierNotes
modifier- Pour 2020, les données sont celles publiées par le European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC).
Depuis janvier 2021, les données sont celles publiées par l’OMS.
La moyenne glissante sur sept jours prend en compte pour un jour donné, les valeurs des trois jours précédents et celles des trois jours suivants. Ceci permet d’atténuer les écarts et de gommer les effets de week-end - « Qu’est-ce que le plan blanc d’un établissement de santé ? », sur cpn.rmi.fr (Meurthe-et-Moselle), (consulté le ).
Références
modifier- Agence nationale de santé publique, « Infection au nouveau Coronavirus (SARS-CoV-2), Covid-19, France et Monde », sur santepubliquefrance.fr, (consulté le ).
- (en) « France COVID - Coronavirus Statistics », sur worldometers.info (consulté le ).
- (en) « COVID - Coronavirus Statistics », sur worldometers.info (consulté le ).
- « Tableau de bord COVID-19 », sur Gouvernement.fr (consulté le ).
- (en) « IHME - COVID-19 Projections », sur Institute for Health Metrics and… (consulté le ).
- « Coronavirus : un pic très net de mortalité en France enregistré en mars et avril », sur Les Décodeurs, Le Monde, (consulté le ).
- « Coronavirus : l’épidémie, qui a fait plus de 20 000 morts en France, a tué « davantage que toutes les épidémies de grippe saisonnière » », Le Monde, (consulté le ).
- « Coronavirus : deux premières contaminations confirmées en France », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le patient zéro français du Covid-19 veut être le premier vacciné », Huffington Post, (lire en ligne, consulté le ).
- « Un touriste chinois de 80 ans, infecté par le coronavirus et hospitalisé en France, est mort », Le Monde, (lire en ligne).
- « Coronavirus : un premier cas en France dès le 27 décembre ? », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
- Laetitia Cherel, Abdelhak El Idrissi, « Enquête Franceinfo. « La majorité des personnes étaient contaminées » : de la Corse à l'outre-mer, comment le rassemblement évangélique de Mulhouse a diffusé le coronavirus dans toute la France », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Deux médecins disent avoir identifié un patient Covid-19 en France dès décembre, avant les premiers cas », sur franceinter.fr, France Inter, (consulté le ).
- « Coronavirus : un premier cas de Covid-19 soupçonné en Alsace dès le mois de novembre », sur francetvinfo.fr.
- Julien Molla, « Une costarmoricaine contaminée en France fin novembre ? », sur letelegramme.fr, .
- (en) Fabrice Carrat, « Evidence of early circulation of SARS-CoV-2 in France: findings from the population-based “CONSTANCES” cohort », European Journal of Epidemiology, no 36, , p. 219-222 (ISSN 0393-2990, DOI 10.1007/s10654-020-00716-2, lire en ligne)
- « Coronavirus : plus de 70 000 contaminations, le nombre de morts dépasse les 1 700 » , .
- « L'essentiel - Coronavirus : revivez l'évolution de la situation samedi 29 février », sur europe1.fr, (consulté le ).
- Milon et al. 2020, P1, I. A. 3. a) Les premiers clusters par importation du virus : l’illusion temporaire d’une épidémie contenue.
- Milon et al. 2020, P1, I. A. 3. b) La diffusion dans l’Oise : du cluster à la circulation épidémique.
- Élie Julien et Alexis Bisson, « Coronavirus : le malade décédé est un enseignant originaire de l’Oise », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- Dépêche AFP du 3 mars.
- Cindy Belhomme, « Retour à Crépy-en-Valois, tout premier cluster de France », Le Parisien, (lire en ligne).
- « Coronavirus : 370 décès dans les Hauts-de-France, dont 128 dans le Nord et le Pas-de-Calais », La Voix du Nord, (lire en ligne).
- Lucie Oriol, « Coronavirus : dans l'Oise, 200 agents hospitaliers confinés », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
- Denis Souilla, « Trois soignants de l'hôpital Tenon à Paris testés positifs, sans gravité », sur francebleu.fr, (consulté le ).
- « Polémique autour d'un culte enregistré dimanche à l'église évangélique de Mulhouse », L'Express, (lire en ligne, consulté le ).
- Nicolas Daguin, « Un rassemblement évangélique a propagé le coronavirus en France », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- Nicolas Daguin, « Un rassemblement évangélique a propagé le coronavirus en France », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin, « Deux mille pèlerins, cinq jours de prière et un virus : à Mulhouse, le scénario d’une contagion » , sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Christelle Rebière, « Coronavirus : "Dans la plupart des cas, un simple petit rhume", selon un médecin », sur RTL, (consulté le ).
- Alain Cheval et Geneviève Daune, « « À Mulhouse, on est en phase 3 », selon le médecin Patrick Vogt », sur dna.fr, (consulté le ).
- Florence Grandon, « Coronavirus dans le Haut-Rhin : la totalité des écoles, collèges, lycées, crèches fermés lundi 9 mars pour 15 jours », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Le point sur l’épidémie due au coronavirus en France : 423 cas, 7 morts et toutes les régions désormais touchées » , sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Viviane Le Guen, « Coronavirus : où sont les principaux foyers épidémiques ? », sur francebleu.fr, (consulté le ).
- Emmanuel et Brigitte Macron au théâtre pour inciter les Français à sortir malgré le coronavirus.
- « Coronavirus : les rassemblements de plus de 1 000 personnes interdits en France ».
- Clara Lecocq Réale et Sophie Delpont, « Coronavirus : la France interdit les rassemblements de plus de 1 000 personnes », sur franceculture.fr, (consulté le ).
- « Coronavirus : l’Italie ferme tous les commerces sauf pour l’alimentation et la santé », sur lesechos.fr, (consulté le ).
- « Coronavirus : l’Italie ferme tous les commerces sauf pour l’alimentation et la santé », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- Gabriel Nedelec, Sophie Rolland, « Le coronavirus provoque un krach Boursier mondial », sur lesechos.fr, (consulté le ).
- « Coronavirus : ce qu'il faut retenir de la journée du 12 mars », sur lesechos.fr, (consulté le ).
- (en) « WHO Director-General's opening remarks at the media briefing on COVID-19 - 11 March 2020 », sur Organisation mondiale de la santé, (consulté le ).
- Rosemary Bertholom, « Coronavirus. Scolarité, élections, mesures à l’hôpital… Ce qu’il faut savoir en Mayenne », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- « Coronavirus : Édouard Philippe annonce la fermeture de tous les lieux publics « non indispensables » », Le Monde.fr, (lire en ligne , consulté le ).
- « Allocution de Macron : 35,3 millions de téléspectateurs, un record absolu ».
- Alain Auffray et Lilian Alemagna, « Coronavirus : la France à double tour », Libération, (lire en ligne).
- « Emmanuel Macron annonce l'interdiction des déplacements non essentiels dès mardi midi », sur marianne.net, (consulté le ).
- Florian Freistetter, « Coronavirus : l’équation de l’épidémie », sur Pour la science, (consulté le ).
- Tristan Vey, « Coronavirus : la trajectoire exponentielle de l’épidémie ne montre aucun signe de ralentissement », sur Le Figaro, 15-16 mars 2020 (consulté le ).
- (en) Imperial College Covid-19 Response Team — Neil Ferguson et al., « Impact of non-pharmaceutical interventions (NPIs) to reduce Covid-19 mortality and healthcare demand » [PDF], sur Imperial College London, (consulté le ).
- (en) Ryan O'Hare, Dr Sabine L. van Elsland, « Coronavirus measures may have already averted up to 120,000 deaths across Europe », sur Imperial College London, (consulté le ).
- Béatrice Quintin, « Coronavirus: comment sont comptabilisés les cas ? », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
- « Médecin de Compiègne mort du coronavirus : "C'était un urgentiste exceptionnel" », sur france3-regions.francetvinfo.fr (consulté le ).
- « Sport, marchés ouverts, rendez-vous médicaux : Philippe durcit un peu plus le confinement », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
- Jeanne Bulant, « Coronavirus: le bilan passe à 1100 morts et 22.300 cas confirmés en France », sur bfmtv.com, (consulté le ).
- R.Bx. et J-P.-L., « Coronavirus : le confinement prolongé «au moins jusqu’au 15 avril» », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Coronavirus : 418 morts à l'hôpital en 24 heures, pire bilan en France depuis le début de l'épidémie », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Covid-19 : la situation actuelle en France est-elle comparable à celle du pic de l'épidémie au printemps ? », .
- Florian Maussion, « Coronavirus : 4,5 % de la population française infectée au cours de la première vague », sur lesechos.fr, (consulté le ).
- « coronavirus-emmanuel-macron-cherche-son-union-nationale » , sur lemonde. fr, Le Monde, (consulté le ).
- Olivier Faye, « Jean Castex, « M. Déconfinement » du gouvernement et « homme de confiance » d’Edouard Philippe », Le Monde, (lire en ligne ).
- Eric Favereau, « Pour le Président, des avis à tout-va puis des décisions en solo », Libération, (lire en ligne).
- Léa Sanchez, « Mortalité au Covid-19, cas et hospitalisations : la crise sanitaire en huit mois d’indicateurs mouvants », sur lemonde.fr, .
- Décret no 2020-545 du prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de Covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
- « Phase 2 du déconfinement : ce qu'il faut retenir des annonces d'Edouard Philippe », sur liberation.fr, .
- « taux d'incidence du 2 au 6 juin », sur santepubliquefrance.fr, .
- « covid19 point épidémiologique hebdomadaire », sur santepubliquefrance.fr, .
- « tableau de bord », sur santeubliquefrance.fr, .
- « Covid 19 point épidémiologique », sur santpubliquefrance .fr, .
- « ARS Pays de la Loire : Bulletin d'information régional », sur pays-de-la-loire.ars.sante.fr, .
- « Corona virus rapport hebdomadaire », sur santepubliquefrance.fr, .
- « coronavirus chiffres clés »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur santepubliquefrance.fr, .
- « multiplication des cas de Covid en Bretagne », sur letelegramme.fr, .
- « point Covid SpF », sur santepubliquefrance.fr, .
- « Jean Castex en déplacement à Roissy »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lemonde.fr, .
- « point épidémiologique hebdomadaire », sur santepubliquefrance.fr, .
- « A Lille, le préfet rend le port du masque obligatoire dans certaines rues et espaces verts », sur lemonde.fr, .
- « forte augmentation des cas asymptomatiques », sur lemonde.fr, .
- « Coronavirus. En Mayenne, « porter le masque pour éviter un nouveau confinement » dit le préfet », sur ouest-france.fr, .
- « La carte des communes qui imposent le port du masque en extérieur ».
- « Coronavirus : Le port du masque obligatoire dans les centres-villes de Bayonne et Biarritz ».
- « Depuis ce week-end, les plages urbaines des Sables-d'Olonne sont fermées à marée haute ».
- « Covid-19: ces villes et marchés où le masque est obligatoire en extérieur », .
- « Arrêté préfectoral n°2020-244-001 du 31 août 2020 portant obligation du port du masque dans la commune de Digne-les-Bains p. 1 », sur alpes-de-haute-provence.gouv.fr.
- « Masques à Paris : la préfecture accorde une dérogation aux cyclistes et joggeurs ».
- Luc Peillon, « Covid-19 : le feu couve-t-il ? », Libération, (lire en ligne).
- Eric Favereau, « Les vagues se suivent et ne se ressemblent pas », Libération, (lire en ligne).
- « Fermeture de bars et restaurants, jauges réduites, rassemblements limités… Ce qu'il faut retenir des nouvelles restrictions sanitaires annoncées par le gouvernement ».
- « Lille, Grenoble, Saint-Étienne et Lyon sont en zone d'alerte maximale depuis jeudi 8 octobre. De nouvelles règles sanitaires s'imposent aux restaurants alors que les bars doivent fermer ».
- « Covid-19: cinq questions sur la "règle des 6" recommandée aux Français par Emmanuel Macron ».
- « Reconfinement « à partir de vendredi », écoles, déplacements : les principales annonces d’Emmanuel Macron » , .
- « CovidExplorer », sur Covid Tracker (consulté le ).
- Maïté Darnault, « A Saint-Etienne, la propagation du Covid bat des records », Libération, (lire en ligne).
- « Covid-19 : Emmanuel Macron diagnostiqué positif, annonce l'Élysée », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « Covid-19 : que sait-on du dîner d'Emmanuel Macron à l'Élysée mercredi soir ? », sur Franceinfo, (consulté le ).
- Marc Cherki, Stéphane Kovacs et Soline Roy, « Covid-19: les tests rapides antigéniques sont enfin disponibles », Le Figaro, .
- Marc Cherki, « Avant Noël, la ruée sur les tests Covid a commencé », Le Figaro, (lire en ligne).
- « Covid-19 : les premières doses du vaccin sont arrivées en France, à la veille du début de la campagne de vaccination », sur lemonde.fr, .
- Jean-Loup Delmas, « Coronavirus : Mais pourquoi la campagne de vaccination démarre-t-elle si lentement en France ? », sur 20 minutes.
- « Axel Kahn pointe "une très importante erreur stratégique" sur la vaccination en France », sur Europe 1, .
- « Face aux critiques, le gouvernement annonce que les soignants de 50 ans et plus pourront être vaccinés « dès lundi » », sur Le Monde, .
- « Covid-19 : lancement de la vaccination élargie aux plus de 75 ans », sur Ouest-France, .
- L.Bellili, « Vaccins contre le Covid-19 : où en sommes-nous des disponibilités des doses ? », sur FranceInfo, .
- « VaccinTracker :Combien de français ont été vaccinés contre la Covid19 ? » (consulté le ).
- « Surveillance renforcée de la présence de variantes virales de la Covid19 et investigation de deux clusters à risque sur le territoire national », sur solidarites-sante.gouv.fr, .
- Luc Peillon et Emma Donada, « Covid-19 : le variant britannique représenterait plus d’un quart des cas positifs en France », Libération, (lire en ligne).
- « Couvre-feu à 18 heures généralisé, vaccination des personnes à haut risque… le détail des mesures annoncées par Jean Castex contre le Covid-19 », sur lemonde.fr, .
- « Covid-19. La France ferme ses frontières aux pays extérieurs à l’Union européenne dès dimanche », sur Ouest-France, .
- Nathaniel Herzberg, « Le lourd coût humain d’un troisième confinement tardif en France », Le Monde, (lire en ligne)
- La France, 73e sur 98 au classement des pays ayant le mieux géré la crise sanitaire, selon un institut australien, lci.fr, 29 janvier 2021.
- « EN DIRECT Covid : livraison des premières doses de vaccin AstraZeneca en France », sur Les Echos, .
- « CARTE. Confinement du littoral, port du masque, contrôles… Les mesures contre le Covid-19 dans les Alpes-Maritimes », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Covid-19 : mise en place d'un confinement le week-end dans l'agglomération de Dunkerque, 250 000 habitants concernés », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Covid-19 : ces 20 départements sous surveillance en métropole », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- Covid-19 : le variant sud-africain représente 35 % "des nouvelles infections" en Moselle, selon l'Ordre des médecins, France Info.
- Vaccin AstraZeneca : les thromboses considérées comme un effet secondaire rare, Futura Santé
- Vaccination : le Janssen stoppé avant même son arrivée, Le Parisien.
- « Le vaccin AstraZeneca doit être réservé aux plus de 55 ans en France, selon la HAS », sur Huffington Post, .
- « La liste des commerces autorisés à ouvrir dans les départements confinés », sur Gouvernement.fr (consulté le ).
- « Un confinement dans 16 départements pour 4 semaines à compter de vendredi 19 mars à minuit », sur service-public.fr (consulté le ).
- « Covid-19 : l’attestation de sortie en journée est supprimée », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
- « info coronavirus COVID 19 - Mesures territoriales »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Gouvernement.fr (consulté le ).
- « France », sur Worldometer.
- « L'UE prête à bloquer les exportations d'AstraZeneca pour avoir sa "juste part" de vaccins », sur France24, .
- « Covid-19 EN DIRECT : Les crèches, les écoles, les collèges et les lycées fermés pendant trois semaines… », sur 20minutes.fr (consulté le ).
- « Calendrier des réouvertures », Le Parisien, (lire en ligne)
- « Calendrier des réouvertures », Le Parisien, no 23859, , p. 3
- « Déconfinement: à partir du lundi 3 mai, voici le calendrier prévu jusqu’au 30 juin », La Voix du Nord, (lire en ligne)
- « Covid : le gouvernement accélère le déconfinement », Les Échos, (lire en ligne)
- « Covid-19 en France : port du masque en extérieur non obligatoire dès jeudi, levée du couvre-feu dimanche », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Déconfinement : ce qui change ce lundi 3 mai ».
- « Déconfinement : étapes, dates… Tout savoir sur les réouvertures en France », sur linternaute.com (consulté le ).
- « Covid-19 : la vaccination sera ouverte aux 12-18 ans en France dès le 15 juin », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Dernière étape du déconfinement ce mercredi 30 juin: ce qui est à nouveau autorisé, ce qui reste interdit », sur Nice-Matin, (consulté le ).
- « Covid-19. Les Landes maintiennent les restrictions jusqu’au 6 juillet à cause du variant Delta », sur ouestfrance.fr, (consulté le ).
- Léa Lucas, « Quatrième vague : ce que disent les chiffres », sur lci.fr le site de LCI, (consulté le ).
- « Quatrième vague, contrôle du pass sanitaire, vaccination... Ce qu'il faut retenir des annonces de Jean Castex », sur francetvinfo.fr le site de France info, (consulté le ).
- Opinon | Covid: la quatrième vague est celle des non-vaccinés, lesechos, 19 août 2021
- La quatrième vague de Covid-19 est celle des non-vaccinés, letemps, 26 août 2021
- La prochaine vague, la pandémie des non-vaccinés, radio-canada, 9 août 2021
- Covid-19 : la quatrième vague tue surtout les non-vaccinés, selon Véran, lepoint et AFP, 26 août 2021
- Leïla de Comarmond et Isabelle Ficek, « Vaccination obligatoire et pass sanitaire : le calendrier, les sanctions et les publics concernés », Les Échos, (lire en ligne)
- « Quatrième vague: ces départements qui ont réinstauré des restrictions », sur bfmtv.com (consulté le ).
- « Covid-19 : 24 départements français concernés par le retour de l'obligation du port du masque en extérieur », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Covid-19 : fermeture des bars et restaurants à 23h dès dimanche dans les Pyrénées-Orientales », sur lefigaro.fr (consulté le ).
- « COVID-19 : Les mesures sanitaires en Haute-Corse »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur haute-corse.gouv.fr, (consulté le ).
- « On a l’impression d’être en guerre » : à la Martinique, le CHU est au bord de la saturation, LeMonde, 29 juillet 2021
- Martinique reconfinée, Guadeloupe en état d’urgence : 4e vague de Covid « dramatique » aux Antilles, nouvelobs, 29 juillet 2021
- « Décision n° 2021-824 DC du 5 août 2021 », sur conseil-constitutionnel.fr (consulté le ).
- « Vaccination anti-Covid : une 3e dose recommandée pour les plus de 65 ans et ceux atteints de comorbidités », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Covid-19 : «la cinquième vague démarre de façon fulgurante», alerte Gabriel Attal », sur Le Figaro, .
- « Trois chiffres pour évaluer la montée "fulgurante" de la cinquième vague de Covid-19 en France », sur France Inter, .
- "Covid-19. Le nombre de tests de dépistage a doublé pendant le mois de novembre" article de Ouest-France le 1er décembre [1]
- La rédaction, « Covid-19: la France compte désormais 25 cas confirmés du variant Omicron », sur Nice-Matin, (consulté le ).
- Sacha Nelken, « Troisième dose, tests, masque… Ce qu’il faut retenir des annonces du gouvernement sur le Covid-19 », sur Libération (consulté le ).
- « DIRECT. Covid-19 : plus de 51 millions de personnes ont désormais un schéma vaccinal complet », sur Franceinfo, (consulté le ).
- Mathilde Goupil - Noé Bauduin, « Variant Omicron : le nombre de contaminations en France est-il sous-estimé ? », sur France Info, (consulté le ).
- « Covid-19 : le variant Omicron "va supplanter Delta dans quelques semaines", assure un épidémiologiste », sur France Info, (consulté le ).
- « Pour Noël, la France franchit la barre des 100 000 contaminations sur 24 heures », sur Ouest France, .
- "Covid-19 : plus de huit millions de tests réalisés en une semaine, entre Noël et le jour de l'an", Le Figaro, 6 janvier [2]
- "COVID-19: 1,55 MILLION DE TESTS RÉALISÉS EN 24H LE 23 DÉCEMBRE, UN "RECORD ABSOLU" EN FRANCE" sur BFM, le 24 décembre 2021 [3]
- « Coronavirus : Olivier Véran annonce 208 000 contaminations en France ces dernières 24h, un nouveau record », sur Ouest France, .
- « Nouveau record de contaminations quotidiennes avec 335 000 cas de Covid-19 », sur La Voix du Nord, .
- « Adoption du pass vaccinal par le Parlement : le point sur les nouvelles règles qui vont bientôt entrer en vigueur », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « Covid-19 : 464 769 cas ce mardi, un nouveau record depuis le début de la pandémie », sur ouest-france.fr, .
- Benoit Deshayes, « CHIFFRES COVID. Bilan du Covid-19 en France, 26 janvier 2022 », sur linternaute.com (consulté le ).
- « Confirmée par Wikipédia Modèle : données sur la pandémie de COVID-19 ».
- « Décès hospitaliers et COVID-19 : Omicron tue désormais plus que Delta », sur Medscape, (consulté le ).
- « Vague de Covid en France : scénarios pour l'automne 2022 », sur sante.journaldesfemmes.fr (consulté le ).
- « Covid-19 : la reprise épidémique se confirme, les chiffres de ce mercredi », sur La Nouvelle République, (consulté le ).
- « Covid-19. BA.4, BA.5, la crainte d’une ombre sur l’été », (consulté le ).
- « Covid-19 : faut-il s'inquiéter d'une septième vague ? », sur Franceinfo, (consulté le ).
- Robin Serradeil, « INFOGRAPHIES. Covid-19 : contaminations, variant... la France a passé le pic épidémique de la 9e vague », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
- « Covid-19 : le plan blanc réactivé en Martinique face au regain de l'épidémie », sur MSN, (consulté le ).
- « Le recul de la 7e vague de Covid-19 se confirme », sur 20minutes.fr (consulté le ).
- « Coronavirus en France : la 7ème vague retombe », sur rtl.fr (consulté le ).
- Benoit Deshayes, « Chiffres du Covid en France : dernier bilan du coronavirus », sur linternaute.com, (consulté le ).
- Robin Serradeil, « INFOGRAPHIES. Covid-19 : la France frappée par la 8e vague, quels sont les départements les plus touchés ? », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
- « COVID-19. La huitième vague poursuit sa croissance dans l’indifférence générale », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
- Robin Serradeil, « Covid-19 : le variant BQ.1.1, de la famille Omicron, est-il sur le point de faire repartir l'épidémie en Franc », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
- https://www.sortiraparis.com/actualites/coronavirus/articles/216996-coronavirus-a-paris-et-en-ile-de-france-12-morts-du-covid-en-24h-et-309-cas-graves
- « Covid-19 : cas à la hausse, nouveau variant... la France fait-elle face en ce moment à une 9e vague de contami », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « CoronaVirus variants per countries ».
- Olivier Monot, « «Aux alentours du 11 mai, l'épidémie sera toujours là» », Libération, (lire en ligne).
- Linda Cambon, François Alla, Henri Bergeron, Olivier Borraz, Patrick Castel, « Débat : Est-il temps de changer de stratégie face au Covid ? », .
- « La vaccination », sur modelisation-covid19.pasteur.fr, .
- Santé publique France, COVID-19 : point épidémiologique, (présentation en ligne), § Adoption des mesures de prévention, p. 42.
- « Grippe, bronchiolite, gastro : les médecins face à un automne-hiver "inédit", quasi indemne des maladies habituelles », sur francetvinfo.fr, .
- « La gastro-entérite en chute libre depuis l'arrivée du Covid-19 », sur lefigaro.fr (consulté le ).
- Tristan Gaudiaut, « Comparaison d'efficacité des masques », sur statistica.com, (consulté le ).
- Mégane Fleury, « Tous les masques ne se valent pas », sur pourquoidocteur.fr, (consulté le ).
- Fabrice Carrat, « Efficacité des masques » [PDF], sur infectiologie.com (consulté le ).
- « Nouveau coronavirus (2019-nCov) : conseils au grand public – Quand et comment utiliser un masque ? », sur Organisation mondiale de la santé (consulté le ).
- Floian Gouthière, « Pourquoi l’OMS ne recommande-t-elle pas le port du masque à toute la population ? », sur libération.fr, Libération, (consulté le ).
- « L'OMS modifie sa doctrine… », L'Express, .
- Milon et al. 2020, P1, II Les atermoiements des pouvoirs publics dans la gestion des besoins en équipements de protection individuelle.
- Arnaud Mercier, The Conversation France, « Pénurie de masques : à qui la faute », Le Point, 24-25 mars 2020 (lire en ligne, consulté le ).
- Claude Le Pen, « En 2007, la France avait su… », sur lemonde.fr.
- Gérard Davet et Fabrice Lhomme, « Aux racines de la crise sanitaire française 2005/2020 », Le Monde.
- Milon et al. 2020, P1, II A, 3. b) D’inquiétants défauts de communication ont laissé jusqu’en janvier 2020 les ministres de la santé et la directrice générale de Santé publique France dans l’ignorance totale de la pénurie de masques.
- Doctrine de protection des travailleurs face aux maladies hautement pathogènes à transmission respiratoire — Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, no 241, 16 mai 2013, p. 34-35.
- Rapport d'information du Sénat no 625, 15 juillet 2015, par Francis Delattre.
- Pauline Moullot et Ismaël Halissat, « Masques : comment le gouvernement a menti pour dissimuler le fiasco », sur liberation.fr, (consulté le ).
- Milon et al. 2020, P1, II A, 2. Les pouvoirs publics justifient la disparition du stock de masques FFP2 par une interprétation exagérément restrictive de deux doctrines élaborées en 2011 et 2013.
- Décret no 2020-190 du 3 mars 2020 relatif aux réquisitions nécessaires dans le cadre de la lutte contre le virus covid-19.
- Décret no 2020-247 du relatif aux réquisitions nécessaires dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.
- Décret no 2020-293 du prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de Covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire complété par les décrets du 25 mars 2020, du 27 mars 2020 et du 14 avril 2020.
- Milon et al. 2020, P1, II B, 2. Le choix de la réquisition : une méthode contre-productive, qui a dégradé le dialogue entre État et collectivités.
- Milon et al. 2020, P1, II A, 4. b) Une pénurie niée en toute connaissance de cause.
- Milon et al. 2020, P1, II B, 1. b) Une « méga commande », à des prix exorbitants, finalement passée à partir de mars 2020 mais qui prévoit des livraisons bien trop tardives pour pouvoir équiper correctement les soignants au cœur de la crise.
- Milon et al. 2020, P1, II C, 2. Le Gouvernement a posé les jalons d’une filière nationale de production de masques « grand public »
- Les producteurs français de masques sont en surproduction et n’arrivent plus à les vendre Ouest France, 4 juin 2020.
- Milon et al. 2020, P1, II C, 3, d) La distribution de masques chirurgicaux et grand public à la population générale : le recours efficace à la grande distribution.
- Article 15 du décret n° 2020-545 du 11 mai 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire
- Article 54-1 du décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire. Le décret du 2 juin 2021 ne reprend pas cette disposition.
- Décret no 2020-884 du modifiant le décret no 2020-860 du prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans les territoires sortis de l'état d'urgence sanitaire et dans ceux où il a été prorogé.
- « Coronavirus : ce qu’il faut savoir sur l’obligation de porter le masque dans les lieux publics clos, en vigueur lundi », sur lemonde.fr, .
- Fiona Moghaddam, « Port du masque en France et dans le monde : où, quand, comment ? », .
- « Coronavirus : dans quelles villes ou départements le port du masque est-il obligatoire ? », sur lemonde.fr, .
- « Paris : l'obligation de port du masque étendue à de nouveaux quartiers », sur franceinter.fr, .
- Décret no 2020-944 du modifiant le décret no 2020-860 du prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans les territoires sortis de l'état d'urgence sanitaire et dans ceux où il a été prorogé.
- Décret no 2021-76 du modifiant les décrets no 2020-1262 du et no 2020-1310 du prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
- « Coronavirus – Le prix des gels hydroalcooliques a bel et bien flambé… », sur quechoisir.org, (consulté le ).
- Décret no 2020-197 du 5 mars 2020 relatif aux prix de vente des gels hydro-alcooliques.
- Article 54 du décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire. Le décret du 2 juin 2021 ne reprend pas cette disposition.
- Arrêté du 6 mars 2020 autorisant par dérogation la mise à disposition sur le marché et l'utilisation temporaires de certains produits hydro-alcooliques utilisés en tant que biocides désinfectants pour l'hygiène humaine.
- Arrêté du 6 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19.
- Décret no 2020-221 du 6 mars 2020 relatif à l'entrée en vigueur immédiate de deux arrêtés.
- Michel Cabriol, « Masques, gel… : les entreprises augmentent très fortement la production Made in France », La Tribune, (lire en ligne, consulté le ).
- « Coronavirus : masques, gel hydroalcoolique… des entreprises changent leur production pour lutter contre l’épidémie », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Stéphane Frachet, « Coronavirus : LVMH livre du gel hydroalcoolique aux hôpitaux de Paris », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le ).
- NG, « Coronavirus. L’entreprise de cosmétiques « L’Occitane » se reconvertit dans la production de gel hydroalcoolique », sur Ouest-France, (consulté le ).
- Milon et al. 2020, P3, I. A. 1. Un déploiement hésitant et laborieux : le « retard à l’allumage » de la politique de tests dans un contexte de fortes tensions sur les approvisionnements.
- « Coronavirus : l'OMS appelle à effectuer "un test pour chaque cas suspect" », sur france24.com, .
- Milon et al. 2020, P3, I. A. 2. Avec des capacités dépassées lors du pic épidémique, une doctrine de détection des cas restrictive.
- « Covid19 : dépistage massif, le grand raté ? », sur France Culture, (consulté le ).
- « Epidémie de coronavirus : huit questions sur les tests de dépistage », sur francetvinfo.fr, .
- « Coronavirus : le difficile accès aux tests », sur francetvinfo.fr, (consulté le ) [vidéo].
- Coronavirus : l’Allemagne effectue désormais 500 000 tests par semaine, sudouest.fr, .
- Testing for COVID-19: A way to lift confinement restrictions - page 14 Figure1: Diagnostic testing for COVID-19 in selected OECD countries OECD.org, 28 avril 2020.
- Milon et al. 2020, P3, I. B. 1. Un saut quantitatif significatif : une politique de tests victime de son succès.
- Nathalie Raulin et Anaïs Moran, « Tester, tracer, isoler : leçons à tirer pour (re)déconfiner », Libération, (lire en ligne).
- « Covid-19 : le mode d'emploi des autotests, disponibles à partir du 12 avril en pharmacie », .
- Ministère des Solidarités et de la Santé - direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques, « Semaine du 20 au 26 septembre 2021 : baisse du nombre de tests pour la cinquième semaine consécutive, les délais de rendu sont stables », .
- Ministère des Solidarités et de la Santé - direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques, « Plus de 3 millions de tests réalisés entre le 21 et le 27 décembre, une envolée à la veille des fêtes, portée par la forte progression du nombre de tests antigéniques », .
- Ministère des Solidarités et de la Santé - direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques, « Semaine du 29 mars au 4 avril 2021 : le nombre de tests s’envole en amont du week-end pascal, les délais d’obtention des résultats rallongent légèrement », .
- Wladimir Garcin-Berson, « Covid-19 : l'extension du passe sanitaire porte le nombre de tests à un niveau record », Le Figaro, (lire en ligne)
- « Fin de la gratuité systématique des tests PCR et antigéniques le 15 octobre 2021 », sur Service-public.fr.
- « EXCLUSIF - Covid : la ruée sur les tests a coûté 1 milliard d'euros en décembre », sur Les Echos, (consulté le ).
- Chloé Hecketsweiler, « Coronavirus : des lenteurs dans le traçage des contacts de malades », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Loi no 2020-546 du prorogeant l'état d'urgence sanitaire et complétant ses dispositions.
- Décret no 2020-551 du relatif aux systèmes d'information mentionnés à l'article 11 de la loi no 2020-546 du prorogeant l'état d'urgence sanitaire et complétant ses dispositions.
- Amaelle Guiton et Anaïs Moran, « Traçage : gare au Covid », Libération, (lire en ligne).
- Nathalie Raulin, « Thomas Fatome, directeur de la Cnam : «Le traçage, c’est une course contre la montre» », Libération, (lire en ligne).
- « « Contact Covid » : le circuit de traçage des « patients 0 » et de leurs cas contact évolue », sur ameli.fr, .
- « "Un exercice passablement inutile" : l’efficacité du traçage des cas contacts à la française remise en question », sur francetvinfo.fr, .
- Elsa Bembaron, « L’application StopCovid approuvée à l’Assemblée et au Sénat », Le Figaro, (lire en ligne).
- Décret no 2020-650 du 29 mai 2020 relatif au traitement de données dénommé « StopCovid ».
- « Covid-19 : ce que change TousAntiCovid, la nouvelle application de suivi des cas contacts », sur lemonde.fr, .
- « Isolement », sur gouvernement.fr, .
- « L’isolement obligatoire censuré : une mesure "trop attentatoire à la liberté individuelle" », sur europe1.fr, .
- « Vaccination contre la Covid-19 : tout savoir sur la stratégie, le calendrier et les vaccins », sur ameli.fr, .
- « La France se prépare à l’arrivée du vaccin de Moderna », sur lemonde.fr, .
- « Covid-19 : L'UE autorise le vaccin AstraZeneca mais verrouille l'exportation », sur lefigaro.fr.
- « Covid-19 : le vaccin Janssen de Johnson & Johnson, quatrième autorisé dans l’Union européenne », sur lemonde.fr.
- Nathalie Raulin, « Covid : comment la France a atteint son objectif de 50 000 000 de primo-vaccinés », Libération, (lire en ligne)
- « VaccinTracker », sur Covid Tracker (consulté le ).
- « Tableau de bord COVID-19 », sur Tableau de bord COVID-19 (consulté le ).
- « Covid-19 : avec les restrictions sanitaires, la France classée comme «démocratie défaillante» par The Economist », sur lefigaro.fr (consulté le ).
- Loi no 2020-856 du organisant la sortie de l'état d'urgence sanitaire.
- Loi no 2021-689 du relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire.
- Article L 3131-19 du code de la santé publique créé par l'article 2 de la loi du d'urgence pour faire face à l'épidémie de Covid-19, décrets du portant nomination du président et des membres du comité de scientifiques constitué au titre de l'état d'urgence sanitaire déclaré pour faire face à l'épidémie de covid-19. Ce conseil a été installé le 13 mars, avant que son existence soit inscrite dans la loi : « Coronavirus : qui sont les experts du Comité scientifique chargé de conseiller Macron ? », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- « Avis rendus par le conseil scientifique Covid-19 », sur solidarites-sante.gouv.fr, (consulté le ).
- Chloé Hecketsweiler et Cédric Pietralunga, « Coronavirus : les simulations alarmantes des épidémiologistes pour la France », Le Monde, (lire en ligne).
- « Coronavirus « Covid-19 » : Une importance à relativiser qui ne doit pas laisser place aux rumeurs et à la stigmatisation inadmissible. », sur ww.academie-medecine.fr, .
- « Avis de l’Académie : « Masques et Covid-19 ». », sur ww.academie-medecine.fr, .
- « Communiqué de l’Académie : « Covid-19 : Pourquoi tester ? Qui tester ? Comment tester ? » », sur academie-medecine.fr, .
- « Communiqué de l’Académie : Confinement n’est pas sédentarité », sur academie-medecine.fr, .
- « Communiqué de l’Académie : « Pandémie de Covid-19 : mesures barrières renforcées pendant le confinement et en phase de sortie de confinement » », sur academie-medecine.fr, .
- Arrêté du 4 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19 et décret no 2020-191 du 4 mars 2020 relatif à l'entrée en vigueur immédiate d'un arrêté.
- Arrêté du 9 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19 et décret no 2020-226 du 9 mars 2020 relatif à l'entrée en vigueur immédiate d'un arrêté.
- Arrêté du 13 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19 et décret no 2020-242 du 13 mars 2020 relatif à l'entrée en vigueur immédiate d'un arrêté.
- « Coronavirus : Édouard Philippe annonce la fermeture des lieux publics « non essentiels » ».
- Arrêté du 14 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19 (Arrêté du 14 mars 2020, version consolidée), décret no 2020-249 du 14 mars 2020 relatif à l'entrée en vigueur immédiate de deux arrêtés, l’arrêté du 14 mars est modifié par les arrêtés du 15 mars, du 16 mars, du 17 mars, du 19 mars, du 20 mars, du 21 mars, avant d’être abrogé par un arrêté du 23 mars.
- Décret no 2020-260 du portant réglementation des déplacements dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus covid-19 modifié par le décret no 2020-276 du .
- Décret no 2020-645 complétant le décret no 2020-548 du prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de Covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
- Décret no 2020-548 du prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de Covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
- Décret no 2020-663 du prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de Covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
- Décret no 2020-759 du modifiant le décret no 2020-663 du prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de Covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
- Décret no 2020-724 du modifiant le décret no 2020-663 du prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de Covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
- Décret no 2020-1143 du 16 septembre 2020 mettant fin à l'état d'urgence sanitaire à Mayotte et en Guyane.
- Décret no 2020-860 du prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans les territoires sortis de l'état d'urgence sanitaire et dans ceux où il a été prorogé.
- Décret no 2020-1035 du modifiant le décret no 2020-860 du prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans les territoires sortis de l'état d'urgence sanitaire et dans ceux où il a été prorogé.
- Décret no 2020-860 du dans sa version en vigueur au 28 septembre
- « Informations Coronavirus », sur gouvernement.fr (consulté le ).
- Décret no 2020-1257 du déclarant l'état d'urgence sanitaire
- Loi no 2020-1379 du 14 novembre 2020 autorisant la prorogation de l'état d'urgence sanitaire et portant diverses mesures de gestion de la crise sanitaire.
- Décret no 2020-1294 du prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
- Décret no 2020-1262 du prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
- Décret no 2020-1310 du prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
- Décret no 2020-1454 du modifiant le décret no 2020-1310 du prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
- Décret no 2020-1582 du modifiant les décrets no 2020-1262 du et no 2020-1310 du prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
- Décret no 2021-217 du modifiant les décrets no 2020-1262 du et no 2020-1310 du prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
- Décret no 2021-384 du modifiant les décrets no 2020-1262 du et no 2020-1310 du prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
- Décret no 2021-541 du modifiant le décret no 2020-1310 du prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
- Décret no 2021-699 du prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire.
- Décret no 2021-782 du 18 juin 2021 modifiant le décret no 2021-699 du prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire.
- Philippe J. Fournier, « Mathématiques, grains de blé et coronavirus », sur lactualite.com, L'Actualité, (consulté le ).
- « Covid-19 : rester chez soi pour freiner la propagation de l’épidémie », sur solidarites-sante.gouv.fr, 15 mars 2020, mis à jour le 24 mars 2020 (consulté le ).
- « Stratégie de déconfinement », gouvernement.fr, consulté le 4 mai 2020.
- Anne-Charlotte Dusseaulx, « Coronavirus : voici 112 villes qui appliquent désormais un couvre-feu », sur lejdd.fr, .
- « Couvre-feu : « En Guyane, les résultats ont été probants » affirme le sénateur Georges Patient ».
- « Déconfinement : le couvre-feu maintenu en Martinique après le 11 mai, avec de nouveaux horaires », sur ZayActu.org, (consulté le ).
- « Covid-19 : le Tribunal administratif suspend l’arrêté du préfet prolongeant le couvre-feu en Martinique », sur martinique.tribunal-administratif.fr (consulté le ).
- « Conférence de presse d'Edouard Philippe… », sur francetvinfo.fr, .
- « École, cinéma, voyage… Ce qui change à partir du 22 juin avec la troisième étape du déconfinement », sur francetvinfo.fr, .
- Décret no 2021-31 du modifiant les décrets no 2020-1262 du et no 2020-1310 du prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
- Décret no 2021-296 du modifiant le décret no 2020-1310 du prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
- « Replay. Retrouvez les annonces d'Emmanuel Macron sur la gestion de l'épidémie de coronavirus », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Ecole à la maison : les profs français mal préparés », sur lejdd.fr, (consulté le ).
- Pascal Galinier, « A l’université, le casse-tête des examens en ligne », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Déconfinement : ce qui attend les écoliers et leurs parents ».
- Violaine Morin, « Covid-19 : dans les écoles, un énième protocole sanitaire et des questions », Libération, (lire en ligne).
- « Covid-19 : quelle est la situation sanitaire dans l'enseignement supérieur ? », sur rtl.fr, .
- « Covid-19 - point de situation », sur education.gouv.fr, .
- « Covid-19 - point de situation », sur education.gouv.fr, .
- « Covid-19 - point de situation », sur education.gouv.fr, .
- « Étude COMCOR sur les lieux de contamination au SARS-COV-2 : où les Français s'infectent-ils ? », sur pasteur.fr.
- « L'épidémiologiste Arnaud Fontanet : « D'autres régions risquent de basculer dans une situation très difficile » », Le Journal du dimanche.
- « Arrêté portant interdiction des rassemblements dans le département du Morbihan » [PDF], sur morbihan.gouv.fr, (consulté le ).
- « Coronavirus : le préfet du Morbihan allège les restrictions », Le Télégramme, (lire en ligne).
- « Arrêté portant fixation de mesures dans les communes constituant un cluster Covid-19 dans le département du Morbihan », sur morbihan.gouv.fr, (consulté le ).
- Préfecture du Morbihan, « Arrêté portant interdiction de certains rassemblements dans le département du Morbihan hors communes situées dans un cluster », sur morbihan.gouv.fr, (consulté le ).
- « Arrêté préfectoral du 5 mars 2020 portant interdiction rassemblement Rustenhart », sur haut-rhin.gouv.fr, .
- « Arrêté préfectoral 06-03-2020 interdiction rassemblements Haut-Rhin », sur haut-rhin.gouv.fr, .
- « Coronavirus : les rassemblements de plus de six personnes en extérieur seront verbalisés », .
- Décret no 2021-955 du 19 juillet 2021 modifiant le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire
- « L’allocution d’Emmanuel Macron résumée : passe sanitaire étendu, tests PCR payants, obligation vaccinale pour les soignants… ».
- « Quel va être le prix des tests PCR à la rentrée quand ils ne seront plus gratuits ? », Nice-Matin, .
- FRANCE 24, « Passe vaccinal : Jean Castex raille l'"infime minorité" de non-vaccinés qui "fracture la nation" », sur france24.com, (consulté le ).
- « Vaccin : l’efficacité de la dose de rappel bousculée par le variant Omicron » , sur letelegramme.fr, (consulté le ).
- « Coronavirus : désormais un seul vol tous les 10 jours entre Wallis et Nouvelle-Calédonie », sur la1ere.francetvinfo.fr, (consulté le ).
- Marion Durand, « Coronavirus. Wallis-et-Futuna, dernier territoire français épargné », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
- « Royaume d'Uvea: il n'y aura pas de festivités paroissiales cette année », sur Wallis-et-Futuna la 1ère, (consulté le ).
- « Wallis et Futuna : reprise des cours après trois semaines de vacances », sur Wallis-et-Futuna la 1ère, (consulté le ).
- Arrêté du 21 mars 2020 complétant l'arrêté du 14 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19 (lire en ligne).
- Coronavirus : 112 passagers placés en quatorzaine collective depuis lundi Rédaction de France Antilles Martinique, 23 avril 2020.
- « Évolution de la quarantaine applicable à l’entrée en Martinique / Les transports / Informations COVID-19 / Santé / Environnement, santé publique / Politiques publiques / Accueil - Les services de l'État en Martinique », sur martinique.gouv.fr (consulté le ).
- Ulysse Bellier, « Frontières ouvertes ou fermées ? Le point sur la situation dans les pays de l’UE », Le Monde, .
- « La France rouvrira progressivement "ses frontières extérieures Schengen" à partir du 1er juillet », .
- « Coronavirus : L'UE rouvre ses frontières à 15 pays dont la Chine, mais pas aux Etats-Unis », .
- « Premier jour des tests Covid-19 dans les aéroports français pour les voyageurs de pays « à risque » », .
- « L'aéroport de Roissy Charles de Gaulle ouvre un centre de dépistage du Covid-19 », .
- Décret no 2021-99 du modifiant les décrets no 2020-1262 du et no 2020-1310 du prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
- Décret no 2021-724 du modifiant le décret no 2021-699 du prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
- « Dernières décisions (référés) en lien avec l’épidémie de Covid-19 », sur conseil-etat.fr.
- « Le Conseil d’État rejette la demande de confinement total et enjoint au Gouvernement de préciser la portée de certaines interdictions déjà édictées », sur conseil-etat.fr, .
- « Rassemblements dans les lieux de culte : le Conseil d’État ordonne au Premier ministre de prendre des mesures moins contraignantes », sur conseil-etat.fr, .
- « Le Conseil d’État ordonne à l’État de cesser immédiatement la surveillance par drone du respect des règles sanitaires », sur conseil-etat.fr, .
- « Le juge des référés du Conseil d’État suspend l’interdiction générale et absolue de manifester sur la voie publique », sur conseil-etat.fr, .
- Ski : des "mesures restrictives et dissuasives" pour les Français qui voudraient aller à l'étranger.
- Les remontées mécaniques fermées, Macron veut interdire aux Français d'aller… skier à l'étranger
- Ski à l'étranger : Macron agite le bâton.
- Ministère du Travail - direction de l'Animation de la recherche, des Études et des Statistiques, Activité et conditions d’emploi de la main-d’œuvre pendant la crise sanitaire Covid-19 (lire en ligne).
- Unédic, Premier bilan de l’activité partielle depuis le début de la crise Covid-19 (lire en ligne).
- « Chômage partiel, la grande triche? » [vidéo], sur BFMTV (consulté le ).
- Dominique Filippone, « Télétravail et Covid-19 : Les éditeurs sonnent la charge de la gratuité », Le Monde informatique, 17 mars 2020, lire en ligne, consulté de 11 janvier 2021.
- « Télétravail : Osmose et Plano, 2 nouveaux outils numériques collaboratifs pour les agents de l’État », lire en ligne sur le site de la DINUM, consulté le 14 juin 2021.
- « Plan ORSAN : signification, qui le déclenche ? », sur journaldesfemmes.fr (consulté le ).
- « Info Coronavirus Covid-19 », sur gouvernement.fr (consulté le ).
- « Coronavirus : annulations, confinement… Les mesures du "stade 2" de l'épidémie », .
- « Préparation aux risques épidémiques covid 19 » [PDF], sur Ministère des Affaires sociales et de la Santé, (consulté le ).
- Coronavirus : on vous explique le stade 3 du plan de prévention Francetvinfo, consulté le 08 mars 2020.
- « L’Assurance maladie rend publiques ses données », sur JIM.fr, (consulté le ).
- « Liste de diffusion DGS-Urgent - Service pour les professionnels de la santé », sur Ministère de la santé (consulté le ).
- « Lignes directrices pour la prise en charge en ambulatoire des patients Covid-19 (cas confirmés) sans critère de gravité », sur dgs-urgent.sante.gouv.fr (consulté le ).
- « Guide méthodologique de préparation à la phase épidémique de Covid-19 » [PDF], sur solidarites-sante.gouv.fr (consulté le ).
- Chloé Hecketsweiler et François Béguin, « Les stratégies de dépistage du coronavirus laissent perplexes patients et professionnels », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Louisa Benchabane, « Contre le coronavirus, les médecins de Creil vont « au combat, mais sans armes » », sur Le Monde, (consulté le ).
- François Béguin, « Coronavirus : des médecins généralistes inquiets du manque de protections », sur Le Monde, (consulté le ).
- Décret no 2020-73 du 31 janvier 2020 portant adoption de conditions adaptées pour le bénéfice des prestations en espèces pour les personnes exposées au coronavirus.
- Arrêté du 23 mars 2020 prescrivant les mesures d'organisation et de fonctionnement du système de santé nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
- Manche. Une unité mobile Covid-19 et télémédecine déployée
- Manche : pour pallier le manque de médecins, la télémédecine se déplace au plus près des patients
- Héloïse Rambert, « Les hôpitaux français risquent-ils d'être débordés par le Covid-19 comme en Italie ? », sur science-et-vie.com, .
- AFP, « Coronavirus. L’hôpital militaire de campagne sera prêt « en tout début de semaine » », sur ouest-france.fr, .
- Irène Drogou, « Covid-19 : réanimation ou soins critiques, comment trier les patients ? L'ARS Île-de-France propose un soutien éthique », sur lequotidiendumedecin.fr, Le Quotidien du médecin, .
- Olivia Elkaim, « Le « tri » des patients du coronavirus, ce difficile choix éthique », sur lavie.fr, La Vie, .
- « Des appels pour applaudir les soignants, en première ligne face au coronavirus », sur nouvelobs.com, .
- « Olivier Veran détaille la stratégie pour éviter une seconde vague », sur lemonde.fr, .
- soit environ 5274/650= 8 lits pour 100 000 habitants
- Tableau 1 - Nombre de lits de réanimation, de soins intensifs et de surveillance continue en France, aux 31 décembre 2013, 2018 et 2019, drees, consulté le 18 août 2021.
- « Coronavirus : combien y a-t-il de lits de reanimation dans les hopitaux francais », .
- « collectif Inter-Blocs ».
- « Les soignants y retournent le cœur gros », .
- « Le gouvernement continue de supprimer des lits d’hospitalisation : la carte des hôpitaux concernés », sur Bastamag, .
- « Fermetures de lits à l’hôpital : l’inquiétude remonte chez les soignants », Le Monde, (lire en ligne).
- « Coronavirus : les représentants des EHPAD tirent la sonnette d’alarme », sur francetvinfo.fr (consulté le ).
- « Covid-19 - Pour réduire la transmission du virus et atténuer l'impact de l'épidémie sur la population », sur solidarites-sante.gouv.fr, (consulté le ).
- France Info, L'interdiction des visites dans les EHPAD pèsera sur le bien-être des personnes âgées, 12 mars 2020.
- Marie-Cécile Renault, « Coronavirus: les Ehpad s’organisent pour les visites des familles », sur lefigaro.fr, .
- Décret no 2020-360 du complétant le décret no 2020-293 du prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
- Jean-Yves Le Goff, « Nombre de morts, manque de moyens, soupçons d’euthanasie : ce qui se passe vraiment dans les Ehpad ? », (consulté le ).
- « Covid-19: L'Associu Corsu Di A Salute Dénonce L'usage Hors AMM Du Rivotril Injectable », sur Journal Le Petit Corse, (consulté le ).
- « Coronavirus : au moins 884 décès dans les Ehpad, 4 503 morts à l'hôpital », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
- Béatrice Jérôme et Lorraine de Foucher, « les Ehpad décimés par le coronavirus, « c’est un cauchemar collectif » », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
- Bastien Munch, « Coronavirus : une plainte déposée contre X après la mort de 29 résidents dans un Ehpad de Mougins », sur France Bleu, 4 avril 2020, mis à jour le 5 avril 2020.
- « Ehpad de Mougins : une nouvelle plainte de quatre familles notamment pour homicide involontaire », sur liberation.fr, Libération, (consulté le ).
- « Coronavirus. Alpes-Maritimes : le bilan s’alourdit à l’Ehpad de Mougins avec 37 décès chez les résidents », sur ouest-france.fr, Ouest-France, .
- « Des masques devraient enfin être disponibles pour les établissements médico-sociaux et les aides à domicile », sur afm-telethon.fr, .
- Béatrice Jérôme, « La grande détresse des aides à domicile face à l’épidémie causée par le coronavirus », sur lemonde.fr, .
- « Covid-19 : Stratégie de gestion et d’utilisation des masques de protection », sur iledefrance.ars.sante.fr (consulté le ).
- Daniel Rosenweg, « Coronavirus : colère, déception… deux médecins confinés témoignent », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Coronavirus : où sont passés les masques ? », sur LExpress.fr, (consulté le ).
- Cédric Mathiot et Fabien Leboucq, « Pénurie de masques : les autorités n’ont pas vu plus loin que le bout de leur nez », sur Libération.fr, (consulté le ).
- « Coronavirus : plus de 10 000 masques de protection volés dans des hôpitaux », sur LExpress.fr, (consulté le ).
- « La Chine envoie un million de masques à la France, un mois après l’aide française à Wuhan », sur L'Obs, (consulté le ).
- « Premier décès en France d’un médecin hospitalier infecté par le nouveau coronavirus », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Cindy Belhomme, « Retour à Crépy-en-Valois, tout premier cluster de France », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Ils sont morts pour les autres … », sur Fédération des Médecins de France (consulté le ).
- « Coronavirus : les généralistes, première ligne invisible face au Covid-19 », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Amandine Le Blanc, « Mal protégés, mal informés, les médecins de ville amers de la gestion de la crise », sur le généraliste.fr, (consulté le ).
- « Site internet de la CARMF », sur carmf.fr (consulté le ).
- « Recommandation concernant l’activité de prélèvement et de greffe d’organes et de tissus durant l’épidémie du coronavirus le SARS-CoV-2 », sur agence-biomedecine.fr, (consulté le ).
- Alexandre Loupy, Olivier Aubert, Peter P Reese et Olivier Bastien, « Organ procurement and transplantation during the COVID-19 pandemic », The Lancet, (ISSN 0140-6736, PMCID PMC7213957, DOI 10.1016/s0140-6736(20)31040-0, lire en ligne, consulté le ).
- Nicolas Arzur, « [Carte] Où les patients alsaciens atteints du Covid-19 ont-ils été transférés ? », sur lalsace.fr, .
- « Transferts de patients atteints de COVID-19 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
- « Point de situation des opérations du 15 au 20 mai », sur defense.gouv.fr.
- Guerric Poncet, « Le service de santé des armées, entre Covid et « opex » », Le Point, (lire en ligne).
- Nicolas Barotte, « Splendeurs et misères du service de santé des armées », Le Figaro, (lire en ligne).
- Milon et al. 2020, P2, III. A. 1. Des procédures adaptées à l'urgence sanitaire.
- « Installation du comité analyse, recherche et expertise (CARE) », sur solidarites-sante.gouv.fr, .
- Milon et al. 2020, P2, III. A. 2. Malgré les tentatives de coordination, une dispersion des travaux de recherche.
- Capital, « Chloroquine, l’autre essai clinique qui affaiblit l’espoir d’un traitement miracle » [4].
- France TV, « Coronavirus : que vaut la nouvelle étude du professeur Raoult, qui vante l'efficacité de l'hydroxychloroquine ? » [5].
- RTL - Coronavirus et chloroquine : une pétition recueille plus de 165 500 signatures.
- « La pétition de Philippe Douste-Blazy… », sur radioclassique.fr.
- Florian Gouthière, « Est-il vrai que l'essai clinique Discovery ne permet pas de tester le protocole du professeur Raoult ? », Libération, (lire en ligne).
- Hervé Morin, « Covid 19. Une étude internationale suggère un risque accru… », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
- Décret n° 2020-630 du 26 mai 2020 modifiant le décret n° 2020-548 du 11 mai 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de Covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
- (en) Amit N Patel, « Hydroxychloroquine or chloroquine with or without a macrolide for treatment of COVID-19: a multinational registry analysis », The Lancet, (consulté le ).
- « Après la publication d'une étude d'ampleur, Véran veut revoir les règles de prescription de la chloroquine », Le HuffPost, (lire en ligne, consulté le ).
- Anaïs Moran, « Coronavirus : un pavé dans la chloroquine », Libération, (lire en ligne).
- « L'ancien ministre Ph. Douste-Blazy explique pourquoi », sur bfmtv.com, .
- Laurence Dardenne, « Une avalanche de critiques… », sur lalibre.be, .
- « L'étude du Lancet condamne-t-elle définitivement… », Libération, (lire en ligne).
- « Didier Raoult publie sa propre étude… », Le Parisien, (lire en ligne).
- (en) « earlydiagnosticand management of covid19in a real-life cohort study… », sur mediterarranee-infection.com, .
- (en) « Expression of concern on Hydroxychloroquine or chloroquine with or without a macrolide for treatment of COVID-19: a multinational registry analysis », The Lancet, (lire en ligne).
- Hervé Morin, « Hydroxychloroquine : « The Lancet » met en garde contre une étude publiée dans ses colonnes », Le Monde, (lire en ligne).
- « L'OMS annonce la reprise des essais… », L'Express, (lire en ligne).
- (en) « Retraction: "Hydroxychloroquine or chloroquine with or without a macrolide for treatment of COVID-19: a multinational registry analysis" », The Lancet, (lire en ligne).
- Akshay Syal Hydroxychloroquine for COVID-19: Scientists say it's time to stop promoting the drug, NBCNews, 30 juillet 2020
- Ariel Bogle, Hydroxychloroquine is a poor coronavirus treatment but a perfect parable for our times, ABC Science, 1er août 2020.
- Lindsay Brownell Hydroxychloroquine does not inhibit SARS-CoV-2 infection in preclinical models. Studies in human organ chips and various animal models confirm that the drug is unlikely to be effective against COVID-19 Wyss Institute, 26 août 2020.
- (en) « Estimating the burden of SARS-CoV-2 in France », sur Institut Pasteur, 20 avril 2020, mis à jour le 24 avril 2020 (consulté le ).
- « Covid-19 : une modélisation indique que près de 6 % des Français ont été infectés », sur Institut Pasteur, (consulté le ).
- « Coronavirus : 5,7 % des Français auront été infectés d'ici au 11 mai, selon une estimation de l'Institut Pasteur », sur France Info, (consulté le ).
- (en) HenrikSalje et al., « Estmating the burden of SARS-COV 2 in France », sur science.sciencemag.org, Science, (consulté le ).
- (en) Lionel Roques, Etienne K. Klein, Julien Papaïx et Antoine Sar, « Using early data to estimate the actual infection fatality ratio from COVID-19 in France », Biology, vol. 9, no 5, , p. 97 (DOI 10.3390/biology9050097, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Lionel Roques, Etienne K. Klein, Julien Papaix et Antoine Sar, « Effect of lockdown on the epidemic dynamics of COVID-19 in France », Frontiers in Medicine, (DOI 10.3389/fmed.2020.00274, lire en ligne, consulté le ).
- Nicolas Martin, « Épidémie de Covid-19 : l'Institut Pasteur sort les chiffres », sur France Culture Sciences, (consulté le ).
- (en) « The novel coronavirus… is hightly contagious… », sur arxiv.org.
- Nicolas Martin, « la covid 19 est-elle plus contagieuse qu'annoncée? », sur franceculture.fr, .
- (en) Alba Grifoni et al., « Targets of T cell responses to SARS-CoV-2 coronavirus in humans with COVID-19 disease and unexposed individuals », sur cell.com, Cell, (consulté le ).
- (en) M. Gabriela, M. Gomes et al., « Individual variation in susceptibilityor exposure to SARS-CoV-2 lowers the 2 herdimmunity threshold » [PDF], sur medrxiv.com, MedRxiv, (consulté le ).
- (en) Benjamin M. Althouse et al., « Stochasticity and heterogeneity in the transmission dynamics of SARS-CoV-2 » [PDF], sur covid.idmod.org (consulté le ).
- « Coronavirus : quatre questions sur « l'immunité croisée » qui pourrait annoncer la fin de l'épidémie, selon certains chercheurs », sur France Info, (consulté le ).
- (en) Giulia Pullano et Laura Di Domenico..., « Underdetection of COVID-19 cases in France threatens epidemic control », sur Nature, (ISSN 0028-0836, DOI 10.1038/s41586-020-03095-6, consulté le ).
- Alexis Boisselier, « Coronavirus. Les chiffres du Covid-19 sont-ils fiables ? », Ouest France, (lire en ligne, consulté le ).
- Olivier Monod, « Selon une étude anglaise, 2 millions de Français seraient infectés par le coronavirus », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- Ilan Caro et Benoît Zagdoun, « Coronavirus : que vaut la nouvelle étude du professeur Raoult, qui vante l'efficacité de l'hydroxychloroquine ? », France Info, (lire en ligne, consulté le ).
- Mathilde Goupil, « Coronavirus : pourquoi le taux de mortalité est-il aussi faible en Allemagne ? », sur francetvinfo.fr, .
- « Étude pour la connaissance de la population infectée en France », sur santepubliquefrance.fr.
- « Près de 10% de la population du Morbihan… », .
- « Etude épidémiologique : le virus aurait beaucoup circulé… », sur lesinfosdupaysgallo.com, .
- « Coronavirus : des anticorps chez 26 % des individus, dans un foyer de l'épidémie en France », sur Le Figaro, (consulté le ).
- (en) Arnaud Fontanet, Laura Tondeur, Yoann Madec et Rebecca Grant, « Cluster of COVID-19 in northern France: a retrospective closed cohort study », medRxiv, (DOI 10.1101/2020.04.18.20071134, lire en ligne, consulté le ).
- Pollán M & al. (2020) Prevalence of SARS-CoV-2 in Spain (ENE-COVID): a nationwide, population-based seroepidemiological study. The Lancet 396, 535–544
- Carrat F. et al. (2020) Seroprevalence of SARS-CoV-2 among adults in three regions of France following the lockdown and associated risk factors: a multicohort study. Preprint : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.09.16.20195693v1.
- (en) Jeffrey Shaman, « An estimation of undetected COVID cases in France », Nature, , d41586–020–03513-9 (ISSN 0028-0836 et 1476-4687, DOI 10.1038/d41586-020-03513-9, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Ruiyun Li et Sen Pei, « Substantial undocumented infection facilitates the rapid dissemination of novel coronavirus (SARS-CoV-2) », sur Science, (ISSN 0036-8075, PMID 32179701, PMCID PMC7164387, DOI 10.1126/science.abb3221, consulté le ), p. 489–493.
- (en) Imperial College COVID-19 Response Team et Seth Flaxman, « Estimating the effects of non-pharmaceutical interventions on COVID-19 in Europe », sur Nature, (ISSN 0028-0836, DOI 10.1038/s41586-020-2405-7, consulté le ), p. 257-261.
- « Les laboratoires pénalisés si les résultats PCR Covid sont rendus après 12 h », sur biogroup.fr (consulté le ).
- « COVID-19 Testing policies » (consulté le ).
- « Prix variables des tests PCR en Europe », sur lexpress.fr (consulté le ).
- « Cumulative COVID-19 tests », sur Our World In Data (consulté le ).
- « Share of people who at least received one dose of a COVID-19 vaccine », sur Our World In Data (consulté le ).
- « Main table », sur worldometers.info.
- François Malye, « Qui sont les 20 000 Français morts du Covid-19 ? », Le Point, 21 avril 2020.
- « Countries », sur worldometers.info.
- « Nombre de décès quotidiens par département », sur Insee (consulté le ).
- « L'Insee publie le nombre de décès enregistrés dans chaque département », L'Yonne républicaine, (lire en ligne, consulté le ).
- Cédric Stanghellini, « Coronavirus : pourquoi la mortalité des Bouches-du-Rhône n'est-elle pas publiée par l'Insee ? », sur LCI, (consulté le ).
- « Coronavirus. Victime d’une cyberattaque, la mairie de Marseille toujours dans l’incapacité de communiquer ses statistiques », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- Stéphane Mandard, « En réduisant la pollution de l'air… », sur lemonde.fr.
- Henri Seckel et Chloé Hecketsweller, « Avoir un bilan… prendra plusieurs mois », sur lemonde.fr.
- « Nombre de décès quotidiens — France, régions et départements », sur Insee (consulté le ).
- Alain Bayet, Sylvie Le Minez et Valérie Roux, « Décès quotidiens survenus chaque jour depuis le jusqu’au », sur Insee, .
- Alain Bayet, Sylvie Le Minez et Valérie Roux, « Statistiques sur les décès : le mode d’emploi des données de l’Insee en 7 questions/réponses », sur Insee, .
- « Avec la pandémie de Covid-19, nette baisse de l’espérance de vie et chute du nombre de mariages », sur insee.fr,
- « La fécondité se maintient malgré la pandémie de Covid-19 », sur insee.fr,
- « Impact de l’épidémie de Covid-19 : 95 000 décès de plus qu’attendus de mars 2020 à décembre 2021 », sur insee.fr,
- Maxime Lemaitre, « Surmortalité liée au Covid : «La France a évité le pire» », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Vasilis Kontis, James E. Bennett, Theo Rashid, Robbie M. Parks, Jonathan Pearson-Stuttard, Michel Guillot, Perviz Asaria, Bin Zhou, Marco Battaglini, Gianni Corsetti, Martin McKee, Mariachiara Di Cesare, Colin D. Mathers & Majid Ezzati, « Magnitude, demographics and dynamics of the effect of the first wave of the COVID-19 pandemic on all-cause mortality in 21 industrialized countries », Nature Medicine, (lire en ligne).
- Le Covid-19 a causé plus de morts que comptabilisés dans une vingtaine de pays, selon une étude L’Union, 14 octobre 2020.
- (en) « Covid-19 data: Tracking covid-19 excess deaths across countries » (consulté le ).
- Maxime Lemaitre, « Surmortalité liée au Covid : «La France a évité le pire» », .
- Marie Verdier, « Les ravages inégaux de la pandémie », La Croix, no 41986, , p. 2-3.
- « 2020 : une hausse inédite des décès depuis 70 ans » (consulté le ).
- « Évolution du nombre de décès du au », sur INSEE (consulté le ).
- « Évolution du nombre de décès du au », sur INSEE (consulté le ).
- (en) « Covid-19 data: Tracking covid-19 excess deaths across countries » (consulté le ).
- (en) « Estimated cumulative excess deaths during COVID-19 » (consulté le ).
- (en) « Estimated cumulative excess deaths during COVID-19 » (consulté le ).
- Mortalité ou létalité ?, lemonde.fr/blog/, .
- Site sante.journaldesfemmes.fr, page "Victimes du Covid-19 en France : âge, des jeunes, des femmes ?", consulté le 27 octobre 2020.
- « Le Portugal relativement épargné… », sur france24.com.
- « La Grèce résiste mieux qu'attendu... », sur letemps.ch.
- Coronavirus: pourquoi les taux de létalité sont-ils si différents d'un pays à l'autre?, bfmtv.com, 19 mars 2020.
- Thomas Wieder, Coronavirus : en Allemagne, le faible taux de mortalité interroge, lemonde.fr, 21 mars 2020.
- Coronavirus Cas confirmés, décès, létalité : pourquoi de telles différences d’un pays à l’autre ?, ouest-france.fr, 20 mars 2020.
- Guillaume Petit , Coronavirus : la France réalise-t-elle moins de tests que ses voisins européens ?, euronews.com, 24 mars 2020.
- L’Allemagne alarmée par le triage des patients dans les hôpitaux alsaciens, courrierinternational.com, 26 mars 2020.
- (cs) « Německá záhada. Hodně nakažených, ale přitom méně obětí », sur Novinky.cz, (consulté le ).
- Coronavirus : à l'hôpital de Mulhouse, « les collègues passent à leur tour en réanimation », lepoint.fr, 22 mars 2020.
- Patrick Cohen, « hôpitaux allemands vs hôpitaux français », sur france.tv.
- Jean-Louis Thiériot, Jean-Louis Thiériot: «L’efficacité de l’Allemagne contre le virus contredit l’argument du manque de moyens», lefigaro.fr, 8 avril 2020.
- « 1.67 million de Français infectés », pourquoidcteur.fr.
- « 5.7% des Français infectés au 11 mai », sur francetvinfo.fr.
- Robert Verity et al., « Estimates of the severity of coronavirus disease 2019: a model-based analysis », sur thelancet.com.
- Luc Peillon, « Peut-on connaitre le nombre réel de cas en France », sur liberation.fr.
- Arnaud Leparmentier, « 21% des Newyorkais auraient été contaminés… », sur lemonde.fr.
- « Décès du Pr Jacques Acar, infectiologue de renom, victime de Covid-19 », sur lequotidiendumedecin.fr (consulté le ).
- M. C.-V., « Nicolas Alfonsi, ancien sénateur de la Corse-du-Sud, victime du Coronavirus », sur corsenetinfos.corsica, (consulté le ).
- « Covid-19 : Le comédien Maurice Barrier est mort des suites du coronavirus », sur france3-regions.francetvinfo.fr (consulté le ).
- « Maurice Bidermann, un Mensch nous a quittés », sur laregledujeu.org (consulté le ).
- Dominique Bonnet, « La "princesse rouge" Maria Teresa de Bourbon-Parme décédée du coronavirus », sur ParisMatch.com, (consulté le ).
- « Raymond Cauchetier, le photographe de la Nouvelle Vague, est mort à l’âge de 101 ans », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- Olivier Delcroix, « Mort du comédien Daniel Cauchy, emporté par le coronavirus », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- Jérôme Lachasse, « Mort de l'actrice Hélène Châtelain, star de La Jetée de Chris Marker », sur people.bfmtv.com, (consulté le ).
- Nicolas Payet, « Robert Chaudenson est décédé du Covid-19 », sur zinfos974.com (consulté le ).
- Benjamin Locoge, « Christophe : le dernier voyage du beau bizarre », Paris-Match, , p. 60-61.
- « Soumaïla Cissé, principal opposant malien, est mort du Covid-19 », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le grand homme de théâtre Jean-Laurent Cochet, professeur de Fabrice Luchini et de Gérard Depardieu, est mort à 85 ans », sur francetvinfo.fr (consulté le ).
- « La mort de la psychanalyste Marguerite Derrida », sur lemonde.fr (consulté le ).
- « Communiqué de presse des Hauts de Seine », sur lemonde.fr (consulté le ).
- « Communiqué de presse des Hauts de Seine », sur hauts-de-seine.fr (consulté le ).
- Simon Loubet, « Xavier Dor, meneur des « commandos anti-IVG » condamné 11 fois, est mort du coronavirus », sur actu.fr, (consulté le ).
- « Étienne Draber, acteur facétieux des Sous-doués, est mort du Covid », sur Le Figaro, (consulté le ).
- « Le spécialiste de la littérature jeunesse est décédé le 1er avril des suites du Covid-19. Il avait à 83 ans », sur livreshebdo.fr (consulté le ).
- « Le comédien et homme de théâtre Claude Evrard est mort du coronavirus à 86 ans », sur lemonde.fr (consulté le ).
- « José Evrard, député Debout la France du Pas-de-Calais, est mort du Covid-19 », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Mort de l'historien Marc Ferro, spécialiste de l'histoire du XXe siècle, à 96 ans », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- Pierre-Francois Le Louet et Musée d'art et d'histoire du judaïsme, « Jacques Frémontier était mon beau-père. Un homme au parcours personnel et professionnel sans équivalent. Le covid-19 l’a emporté. », sur twitter.com, (consulté le ).
- « Coronavirus : mort de François de Gaulle, neveu du général de Gaulle », sur voici.fr (consulté le ).
- « Valéry Giscard d'Estaing est mort « des suites du Covid » », sur BFM TV, (consulté le ).
- Denis Cosnard, « Claude Goasguen, député Les Républicains de Paris, est mort du Covid-19 », Le Monde, (lire en ligne).
- (ro) « Scriitorul Paul Goma, ucis de coronavirus. Disidentul a murit într-un spital din Paris », sur digi24.ro, (consulté le ).
- « Robert Hossein, comédien et metteur en scène, est mort du Covid-19 », sur Le Figaro, (consulté le ).
- « Prix Goncourt 1986, Michel Host est décédé des suites du Covid-19 », sur Le Figaro, (consulté le ).
- Bertrand Guyard et Eric Neuhoff, « Rémy Julienne, l'as des as de la cascade, est mort du Covid-19 à 90 ans », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
- « Coronavirus: décès de l'historien Jacques Le Brun », sur livreshebdo.fr (consulté le ).
- Léopold Tobisch, « Mort du violoniste et pédagogue Jean Leber », sur FranceMusique.fr, (consulté le ).
- Claire Lesegretain, « L’historien jésuite Philippe Lécrivain est décédé », La Croix, (lire en ligne, consulté le ).
- Père Vincent Feroldi, « Le P. Michel Lelong, père blanc, est décédé le 10 avril 2020 à l’hôpital Lariboisière à Paris, du COVID19. », sur twitter.com, (consulté le ).
- « Le jésuite Henri Madelin est décédé », sur la-croix.com, (consulté le ).
- « Sarah Maldoror, pionnière du cinéma panafricain, décède du coronavirus », sur la1ere.francetvinfo.fr (consulté le ).
- « Covid-19 : en France, un huitième jésuite emporté la nuit de Pâques », sur Aleteia.org, (consulté le ).
- E.M, « Jean-Marc Manducher, l’ancien président de l’US Oyonnax, est décédé », Le Progrès, (lire en ligne).
- « Coronavirus : Liliane Marchais, veuve de Georges Marchais, est morte du Covid-19 », sur rtl.fr, (consulté le ).
- http://www.actufoot.com/59/david-meresse-decede
- Vincy Thomas, « La dessinatrice Denise Millet victime du coronavirus », sur livreshebdo.fr, (consulté le ).
- « Décès du comédien Philippe Nahon », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- « Noirmoutier. L’ancien sénateur de Vendée Jacques Oudin est décédé », sur ouest-france.fr (consulté le ).
- Annie Vergnenegre, « Marseille : Jean Panisse, célèbre pour son rôle dans "Manon des Sources" de Marcel Pagnol, est mort à l'âge de », sur francetvinfo.fr, France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, (consulté le ).
- « Michel Parisse est mort », sur lhistoire.fr, (consulté le ).
- « Le médiéviste Michel Parisse est décédé du Covid-19 », sur estrepublicain.fr, (consulté le ).
- Franck Bergerot, « Jacques Pellen est mort », Jazz Magazine, (lire en ligne, consulté le ).
- « Francis Rapp s’en est allé, emporté par le Covid-19 », sur dna.fr (consulté le ).
- François Nerr, « Coronavirus : décès du Dr Jean-Jacques Razafindranazy, urgentiste à Compiègne », sur OiseHebdo.fr, (consulté le ).
- « Hommage à Henri Richelet, peintre du temps qui passe », sur vosgesmatin.fr, (consulté le ).
- « La mort du comédien Jacques Rosny », sur sceneweb.fr, (consulté le ).
- « Le directeur général de Nexity, Jean-Philippe Ruggieri, est mort du Covid-19 », le Monde, .
- « Mort du patron de presse Jean-Louis Servan-Schreiber à 83 ans », le Monde, .
- Angelique Schaller, « Mort du philosophe marxiste Lucien Sève », sur lamarseillaise.fr, (consulté le ).
- « Disparition : Arnold Sowinski, ancien entraîneur du RC Lens, est mort », sur lequipe.fr (consulté le ).
- « Coronavirus : Bernard Stalter, patron de l'artisanat français, est mort », sur lefigaro.fr (consulté le ).
- Nicolas Senèze, « Mort de Henri Tincq, grande plume de l’information religieuse », sur La-Croix.com, (consulté le ).
- Fabienne Darge, « Jean-Pierre Vincent, metteur en scène, est mort », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Martial Codet-Boisse, « Un champion de pétanque originaire de Limoges décède du Coronavirus », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Coronavirus : deux anciens résistants, Henri Ecochard et Frida Wattenberg, emportés par le Covid-19 », sur francetvinfo.fr (consulté le ).
- Abel Mestre, « L’ancien sénateur socialiste Henri Weber, figure de Mai 68 et du trotskisme des années 1960 et 1970, est mort », Le Monde, (lire en ligne).
- D’après l’analyse de la Fédération hospitalière de France (FHF) fin novembre 2022.
- « VIDEO. Covid-19 : les déprogrammations et les retards de diagnostics du cancer vont causer "plus de 10 000 morts", alerte Axel Kahn », sur Franceinfo, (consulté le ).
- Sylvain Labaune, Jean-Yves Paillé, Les retards de soins : la bombe à retardement. Enquête sur les conséquences des déprogrammations et des reports d’activité pendant la crise du Covid-19, Les Asclépiades, , 320 p. (ISBN 978-2-9152-3839-6)
- Florence Rosier, « Après trois ans et demi de Covid-19, quels sont les effets collatéraux ? », Le Monde, (lire en ligne )
- Lise Barnéoud, « Données épidémiologiques: la pénurie cachée », sur mediapart.fr,
- Indicateurs de suivi de l’épidémie de COVID-19, data.gouv.fr, consulté le 5 janvier 2021
- courbes de suivi des indicateurs officiels gouv.fr
- « Coronavirus : chiffres clés et évolution de la COVID-19 en France et dans le Monde »
- info coronavirus covid 19 - carte et données covid 19 en France | Gouvernement.fr.
- Download today’s data on the geographic distribution of Covid-19 cases worldwide.
- Synthèse des indicateurs de suivi de l’épidémie COVID-19 - Description, data.gouv.fr, 17 janvier 2022
- bilan coronavirus en France jeudi 20 mai 2021, linternaute, 20 mai 2021
- Banque de données gouvernementales sur la Covid-19 en France.
- Covid-19 et isolement à domicile : les consignes jusqu'à la guérison Le Journaldesfemmes, 2 juin 2020
- Avis relatif aux critères cliniques de sortie d’isolement des patients ayant été infectés par le SARS-CoV-2 HCSP, 16 mars 2020
- données au 1er mai 2022, data.gouv.fr, consulté le 7 mai 2021
- Nathaniel Herzberg, « En France, le Covid-19 a beaucoup tué dans les villes pauvres », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Banque de données gouvernementales sur la Covid-19 en France.
- Covid-19 : la France se fixe l'objectif de vacciner l'ensemble de la population d'ici fin août, france24, le 21 janvier 2021
- Santé publique France, « Covid 19 point epidemiologique », sur santepubliquefrance.fr, (consulté le ).
- Institut national de la statistique et des études économiques, « Le PIB se replie au quatrième trimestre (–1,3 %), marqué par le deuxième confinement ; sur l’année 2020, il recule de 8,3 % », .
- « Au premier trimestre 2020, le PIB chute de –5,8 % », sur insee.fr, .
- « Au deuxième trimestre 2020, le PIB se contracte de 13,8 % », sur insee.fr, .
- Institut national de la statistique et des études économiques, « Le PIB rebondit légèrement au premier trimestre 2021 (+0,4 %), mais reste en deçà de son niveau d’avant-crise (– 4,4 % par rapport au quatrième trimestre 2019) », .
- « Le PIB rebondit légèrement au premier trimestre 2021 (+0,4 %), mais reste en deçà de son niveau d’avant-crise (– 4,4 % par rapport au quatrième trimestre 2019) », sur insee.fr, .
- « Le PIB progresse de 3,0 % au troisième trimestre 2021 et revient à son niveau d’avant-crise (–0,1 % par rapport au quatrième trimestre 2019) », sur insee.fr, .
- « De la crise sanitaire à la crise économique : comprendre en infographie », sur Covid-19 et économie,les clés pour comprendre (consulté le ).
- (en) Organisation de coopération et de développement économiques, « Evaluating the initial impact of COVID-19 containment measures on economic activity », sur read.oecd-ilibrary.org (consulté le ).
- « En 2020, 320.200 emplois salariés privés ont été détruits dans l'Hexagone », sur lefigaro.fr (consulté le ).
- Ordonnance n° 2020-596 du 20 mai 2020 portant adaptation des règles relatives aux difficultés des entreprises et des exploitations agricoles aux conséquences de l'épidémie de covid-19.
- « "Complément d'enquête". Quoi qu’il en coûte ? Les escrocs du Covid », .
- « Les défaillances d'entreprises en baisse de 39% en 2020, selon la Banque de France », sur bfmtv.com (consulté le ).
- Clara Galtier, « Coronavirus: les indices boursiers continuent de s'enfoncer », sur Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
- Gaétan Supertino, « La Bourse de Paris connaît la plus forte chute de son histoire (-12,28 %) », sur Europe 1, (consulté le ).
- Bastien Bouchaud, « Bourse de Paris : le CAC 40 termine son meilleur mois en plus de 30 ans », Le Echos, (lire en ligne)
- Bastien Bouchaud, « Le CAC 40 au plus haut depuis 2007 », Le Echos, (lire en ligne)
- « Covid-19 : l'immobilier résiste bien à la crise », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « Fermeture des remontées mécaniques: fabricants et magasins de ski ont déjà perdu un milliard d'euros », sur bfmtv.com (consulté le ).
- « Cac 40 : Comment le luxe a pris le pouvoir parmi les principales capitalisations françaises depuis la crise », sur tradingsat.com, (consulté le ).
- « Crise sanitaire : 30 000 emplois détruits dans le secteur aéronautique en France », sur ladepeche.fr (consulté le ).
- Marc Vignaud, « Coronavirus - Macron : « Nous ne laisserons pas une crise économique se propager » », sur Le Point, (consulté le ).
- « "Quoi qu'il en coûte" : Emmanuel Macron lance un appel général à la mobilisation contre le coronavirus », sur France Info, .
- Cour des comptes, La situation et les perspectives des finances publiques, (lire en ligne). (Synthèse, Rapport
- « En 2020, le déficit public s’élève à 9,2 % du PIB, la dette notifiée à 115,7 % du PIB », sur insee.fr, .
- « Prêts garantis par l’Etat »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur www.economie.gouv.fr
- « Aide du Fonds de solidarité - Tableau de bord interactif »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur www.economie.gouv.fr
- « France : la crise du Covid va coûter 424 milliards d'euros à l'Etat sur trois ans », sur Europe 1 (consulté le ).
- « Covid-19 : la crise sanitaire a fait basculer un million de Françaises et de Français dans la pauvreté », Le Monde.fr, (lire en ligne).
- « En France, les soignants non vaccinés contre le Covid-19 vont être réintégrés », sur france24.com, (consulté le ).
- « La crise sanitaire va creuser les inégalités, alerte la cheffe économiste de l'OCDE », sur L'Orient-Le Jour, .
- « 309.000 nouveaux millionnaires en France », sur Le Figaro, .
- Covid-19: la crise sanitaire fait craindre une hausse des suicides en France, selon une étude
- Covid-19 : les suicides, la dernière vague que la crise pourrait déclencher.
- Covid-19. Des experts craignent une hausse des suicides en cas de seconde vague du virus.
- Coronavirus : la seconde vague risque d'être une vague de suicides.
- Après l'épidémie de Covid-19, une épidémie de suicides?.
- Petits commerçants : « Le gouvernement redoute des suicides » alerte Jérôme Fourquet.
- Suicide : l’autre vague à venir du coronavirus ?
- Doit-on craindre une hausse des suicides en cette fin d'année ?.
- Coronavirus et santé mentale : "On reçoit beaucoup de jeunes présentant des idées suicidaires importantes".
- Covid-19 : "La dégradation de la santé mentale des Français n’est pas à prendre à la légère".
- Lille : après le Covid, vague de dépressions et de tentatives de suicide
- Covid-19 en France : les conséquences psychiatriques du confinement.
- Grande dépression : des psychiatres alertent sur le risque d'une flambée des suicides post-Covid.
- Coronavirus : ces suicides de malades ou de personnes tenaillées par l'angoisse
- Une infirmière a tenté de se suicider à Strasbourg. Coronavirus : des suicides causé par l'angoisse.
- Covid-19 : une enquête pour suivre l’évolution des comportements et de la santé mentale pendant l'épidémie.
- "Cette crise pourrait devenir une catastrophe psychologique" : quelles conséquences du Covid-19 et du confinement sur notre santé mentale ?.
- French doctor commits suicide after Covid-19 diagnosis
- Coronavirus en France : contaminé, le médecin du Stade de Reims s'est suicidé.
- Coronavirus : le nombre d'appels à SOS Amitié explose depuis le début du confinement.
- Covid-19 : "On craint des suicides de commerçants ou restaurateurs" dans le pays de Montbéliard.
- Jules Thomas, « Coronavirus : très impactées, les entreprises de transport ont recours au chômage partiel », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- X.B, « Coronavirus. Grosses inquiétudes chez les autocaristes des Pays de la Loire », sur Presse Océan, (consulté le ).
- « Règlement (CEE) n° 95/93 du Conseil, du 18 janvier 1993, fixant des règles communes en ce qui concerne l'attribution des créneaux horaires dans les aéroports de la Communauté », sur géré par l'Office des publications de l’Union européenne., (consulté le ).
- Emmanuel Berretta, « La Commission européenne met fin au scandale des « avions fantômes » », sur Le Point, (consulté le ).
- « Coronavirus: le gouvernement va encore réduire la fréquence des trains en France, annonce Djebbari », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- Wladimir Garcin-Berson, « Coronavirus : à Paris, la RATP réduit encore son offre mercredi », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
- « Coronavirus en France : la RATP réduit encore son offre jeudi », sur RTL.fr (consulté le ).
- « La Fnaut critique la remise en cause des investissements ferroviaires », sur ville-rail-transports.com, (consulté le ).
- Arthur Vera, « Pourquoi Uber fait-il face à une "pénurie" de chauffeurs ? », sur Presse-citron, (consulté le ).
- « Coronavirus: les pays qui ferment leurs frontières aux Français », sur lefigaro.fr, .
- « Coronavirus : quels pays ont rouvert leurs frontières ? », sur tv5monde.com, .
- « Un dépistage du Covid-19 toutes les quarante-huit heures : en Moselle, les travailleurs transfrontaliers exaspérés par une nouvelle restriction sanitaire ».
- « Covid-19: la Moselle ulcérée par les restrictions allemandes ».
- « Privés de fest-noz, les danseurs tournent en rond en Bretagne », sur 20minutes.fr (consulté le ).
- « Même confinés, les Bretons dansent ! », sur 20minutes.fr (consulté le ).
- « Un 1er fest-noz virtuel pour soulager le confinement », sur Ouest-France.
- Éric Bureau, « Coronavirus : Jean-Jacques Goldman rechante pour ceux qui «sauvent nos vies» », sur Le Parisien, .
- « « Ils sauvent nos vies »: Jean-Jacques Goldman chante pour les soignants », sur BFMTV.
- « Calogero : découvrez sa chanson inédite pour les personnels soignants “On fait comme si” sur Chérie FM ! », sur Chérie FM, .
- « «On fait comme si» : la chanson caricative de Calogero est disponible ! », sur RFM, .
- « On fait comme si : la chanson de Calogero pour le personnel soignant », sur Le Figaro, .
- Alexandra Malpot, « Découvrez le clip de la chanson "On fait comme si" de Calogero », sur France Bleu, .
- Magali Rangin, « Coco Corona, l'humoriste Camille Lellouche dévoile sa chanson sur le Coronavirus », sur BFM TV, .
- Obispo, Lavoine et Pagny dévoilent "Pour les gens du secours" en soutien aux soignants, sur huffingtonpost.fr.
- Éric Bureau, « Coronavirus : Lavoine, Obispo et Pagny chantent en hommage aux «gens du secours» », .
- Julien Lagueyrie et Marion Bargiacchi, « Coronavirus - 350 personnalités unissent leur voix dans un titre caritatif inédit "Et demain ?" », sur France Bleu, .
- « Avec "Et demain", 350 stars chantent pour la Fondation des hôpitaux de France », sur Le HuffPost, .
- Eric Bureau et Emmanuel Marolle (avec Marie Poussel), « « Et demain ? » : les coulisses de la chanson qui réunit 350 artistes dont Goldman et Zidane », sur Le Parisien, .
- « Nos cœurs à la fenêtre, Lara Fabian chante pour ses quatre pays avec des invités surprises », sur Le Figaro, .
- Khalil Kajehi, « Lara Fabian réunit une pluie de stars dans un clip hommage aux soignants », sur Le HuffPost, .
- Brulhatour, « NRJ Group soutient la sortie de "Tous Unis : le pouvoir des fleurs 2020" », sur lalettre.pro, .
- Sonia dlf, « Amir, Bilal Hassani, Black M… Les artistes se mobilisent et chantent «Le Pouvoir des Fleurs» pour l’Institut Pasteur », sur NRJ, .
- Julien Goncalves, « "Le pouvoir des fleurs" : le collectif Tous Unis chante au profit de l'Institut Pasteur », sur Charts in France, .
- Eric Bureau et Emmanuel Marolle, « «Corona song» : Renaud sort une chanson surprise sur le coronavirus », sur Le Parisien, .
- « « Corona Song » : Renaud sort un titre sur le Covid-19 et défend Didier Raoult », sur Le Point, .
- HuffPost AFP, « Dans une chanson sur le Covid-19, Renaud défend le professeur Raoult », sur HuffPost, .
- « Danser encore » : l’appel du chanteur roubaisien HK qui fait un carton sur Facebook.
- Théo Rampazzo, « McFly et Carlito lancent un «Maradon» sur YouTube pour aider les hôpitaux », sur Le Figaro, .
- Rédaction Culture – France Télévisions, « Coronavirus : les youtubeurs Mcfly et Carlito lancent le "Maradon", une journée en live pour soutenir les soignants », sur Franceinfo, .
- « Des youtubeurs récoltent 400 000 euros de dons pour les hôpitaux et les Ehpad », sur L'Express, .
- « Brigitte Macron appelle Nabilla pour la remercier de son don aux hôpitaux », sur Le HuffPost, .
- Nathalie Schuck, « Coronavirus : comment Brigitte Macron s’active pour récolter des fonds », sur Le Parisien, .
- « "C'est Brigitte Macron au téléphone" : Nabilla félicitée pour son don », sur Paris Match, .
- Camille Thomas, « Brigitte Macron : comme Nabilla, ces stars ont reçu un coup de fil de la Première Dame », sur Closer, .
- « Campagne #EnsembleSurInternet by MALD agency », sur maldagency.com.
- « Covid-19: les ressources pour les personnes LGBTQI+ victimes de violences et discriminations », sur Paris.fr.
- « Plus que jamais « Ensemble sur internet » pendant la crise sanitaire (Vidéo) », sur STOP Homophobie, .
- Ronan Tésorière, « «Ensemble sur Internet» : la campagne pour lutter contre les discriminations pendant le confinement », sur Le Parisien, .
- Loïse Delacotte, « #Ensemblesurinternet, attention au cyberharcèlement pendant le confinement », sur Cosmopolitan, .
- Guillaume Bregeras, « Protège ton soignant, le collectif tech au secours du personnel médical », sur Les Échos, .
- Marion Rouyer, « La tombola des stars solidaires : gagnez le jeans de Charlotte Gainsbourg, les lunettes de Maître Gims », sur Gala, .
- « "Stars solidaires" : les lots incroyables des personnalités pour soutenir les soignants », sur Paris Match, .
- Victoire Chailloux, « Stars solidaires : une tombola avec des célébrités cinq étoiles au profit des soignants ! », sur Télé 7 jours, .
- M. R. avec AFP, « Tombola #Stars solidaires: gagnez les lunettes de Gims le maillot de Zidane ou le porte-voix de Michaël Youn », sur BFM TV, .
- Marie-Laure Zonszain, « Zidane, Goldman, Bruel…"Stars solidaires", la tombola des personnalités pour les soignants », sur Femme actuelle, .
- Marie Briand-Locu, « Tombola des « Stars solidaires » : plus d’1,5 million d’euros récoltés pour les soignants », Le Parisien, .
- « Coronavirus : la FFF suspend l'ensemble de ses compétitions », sur L'Équipe, .
- « Coronavirus : la Ligue 1 et la Ligue 2 suspendues immédiatement et jusqu'à nouvel ordre », sur L'Équipe, .
- H.M., « Coronavirus : la finale de la Coupe de la Ligue reportée », sur Le Parisien, .
- « Le PSG officiellement déclaré champion de France, l'OM en Ligue des champions », sur L'Équipe, .
- « Coronavirus. La Fédération d'athlétisme suspend toutes ses compétitions », sur Ouest-France, .
- Sacha Rutard, « Finalement, la FFBB suspend toutes ses compétitions jusqu’à la fin du mois », sur basketeurope.com, .
- Mathieu Warnier, « Handball – Coronavirus : Toutes les compétitions suspendues par la Fédération », sur Sport365.fr, .
- Clément Chossat, « Plus de rencontres de hockey sur glace jusqu’à nouvel ordre ! », sur lesportdauphinois.com, .
- FFJDA, « Communiqué de la FFJDA - fermeture des clubs », sur ffjudo.com (consulté le ).
- « Coronavirus. La Fédération Française de Natation suspend toutes ses activités », sur Ouest-France, .
- « Pétanque : toutes les compétitions suspendues "sans exception" », sur La Montagne, .
- La FFRS suspend toutes ses compétitions et activités en France.
- Jean-Michel Bélot et Bertrand Boucey, « Coronavirus: La Fédération française de rugby suspend ses compétitions », sur Reuters, (consulté le ).
- Flore Caron, « Coronavirus Covid-19 : la Fédération française de ski annonce l'annulation de toutes les compétitions », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, .
- « La FFT suspend toutes ses compétitions sur le territoire national », sur Eurosport, .
- Océane Kronek, « Tennis de table : La FFTT suspend l'ensemble de ses compétitions », sur gazettesports.fr, .
- « Le coronavirus pris pour cible... par des archers », sur L'Équipe, .
- FFTir, « Objet : information Fédérale N° 4 à Point étape COVID19 », sur le-ball-trap.fr, .
- Pierre-Maxime Branche, « Triathlon – Coronavirus : la FFTRI annule tous les entraînements, rassemblements et compétitions », sur 3bikes.fr, .
- « La fédération de volley suspend à son tour ses championnats », sur La Montagne, .
- « Les Championnats de France de cross annulés - Athlé - Cross - Coronavirus », sur L'Équipe (consulté le ).
- Laurent Lasserre, « "Les championnats de France de cross à Montauban ont été sacrifiés", estime le président du comité Denis Arcuset », sur ladepeche.fr (consulté le ).
- « Tennis: Face au coronavirus, Roland-Garros migre à l'automne », sur AFP, .
- Paul Turban, « Coronavirus : les courses hippiques sont suspendues jusqu'à la mi-avril », sur RTL, .
- Florian Guadalupe, « France Télévisions : Le Tour de France reporté fin août », sur PureMédias, .
- K. C., « Rink-hockey (N1 Élite): le SCRA n’exclut pas une nouvelle formule pour mener à bien le championnat », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- https://www.ouest-france.fr/sport/rink-hockey/rink-hockey-le-championnat-de-n1-arrete-jusqu-au-31-decembre-7030865
- « Covid-19. Un reconfinement synonyme d’arrêt des championnats amateurs, le sport pro continue. », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- « Coronavirus : Château de Versailles, Tour Eiffel, Louvre, Centre Pompidou, Musée d'Orsay, Olympia, Châtelet, Théâtre des Champs-Élysées… des fermetures en cascade », sur Franceinfo, (consulté le ).
- Benoit Rochard, « Montsoreau. Coronavirus : le château fermé à partir du samedi 14 mars », sur Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
- « Gironde : Le coronavirus fait l’effet d’une tornade sur le monde culturel », sur SudOuest.fr (consulté le ).
- « Marseille : le Mucem ferme ses portes », sur LaProvence.com, (consulté le ).
- Vincent Garnier, « Cannes 2020 : le Festival reporté ! », sur Allociné, .
- C.R. avec AFP, « Coronavirus : Les Francofolies et le Main Square Festival annulés », sur 20 Minutes, .
- « OECD », sur read.oecd-ilibrary.org (consulté le ).
- Les Forces musicales, « Orchestres et opéras : au chœur de la cité », Libération, (lire en ligne).
- « Coronavirus: Arras annule déjà son marché de Noël ».
- Coronavirus à Nice : Le carnaval de février 2021 est annulé https://www.20minutes.fr/nice/2922999-20201203-coronavirus-carnaval-nice-fevrier-2021-annule.
- « Covid-19 : flambée des cas après les Fêtes de Bayonne », Le Point, (lire en ligne)
- « Avis du Conseil scientifique Covid-19 », sur solidarites-sante.gouv.fr, (consulté le ).
- « Avis du Conseil scientifique Covid-19 », sur solidarites-sante.gouv.fr, (consulté le ).
- « Avis du Conseil scientifique Covid-19 », sur solidarites-sante.gouv.fr, (consulté le ).
- Cédric Pietralunga, Alexandre Lemarié et Olivier Faye, « « La vie sociale limitée ne remet pas en cause les élections » : comment le président Macron a décidé de maintenir les municipales », Le Monde, (lire en ligne).
- « Amenez votre stylo, gardez vos distances : les consignes du gouvernement pour voter « sans danger » », sur L'Obs (consulté le ).
- « Coronavirus et municipales : ce que dit le ministère de l’Intérieur sur l’organisation des bureaux de vote », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Nicolas Berrod, « Coronavirus : des présidents de régions demandent le report des municipales », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Qui est vraiment Rémi Salomon, le représentant des médecins de l’AP-HP », sur Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
- Manon Rescan, « Elections municipales : une participation « faiblissime » au premier tour », Le Monde, (lire en ligne).
- « Municipales : 4 abstentionnistes sur 10 ne se sont pas rendus aux urnes à cause du coronavirus », sur francetvinfo.fr, .
- Article 19 de la loi du 23 mars 2020 d'urgence pour faire face à l'épidémie de covid-19.
- Décret no 2020-571 du 14 mai 2020 définissant la date d'entrée en fonction des conseillers municipaux et communautaires élus dans les communes dont le conseil municipal a été entièrement renouvelé dès le premier tour des élections municipales et communautaires organisé le 15 mars 2020.
- Décret no 2020-267 du 17 mars 2020 portant report du second tour du renouvellement des conseillers municipaux et communautaires, des conseillers de Paris et des conseillers métropolitains de Lyon, initialement fixé au 22 mars 2020 par le décret no 2019-928 du 4 septembre 2019.
- Ordonnance no 2020-390 du 1er avril 2020 relative au report du second tour du renouvellement général des conseillers municipaux et communautaires, des conseillers de Paris et des conseillers de la métropole de Lyon de 2020 et à l'établissement de l'aide publique pour 2021, décret no 2020-642 du 27 mai 2020 fixant la date du second tour du renouvellement général des conseillers municipaux et communautaires, des conseillers de Paris et des conseillers métropolitains de Lyon, et portant convocation des électeurs, décret no 2020-643 du 27 mai 2020 relatif au report du second tour du renouvellement général des conseillers municipaux et communautaires, des conseillers de Paris et des conseillers métropolitains de Lyon de 2020 et à l'adaptation du décret du 9 juillet 1990 à l'état d'urgence sanitaire.
- « Second tour des municipales, avis... », sur vie-publique.fr.
- Article 21 de la loi du 23 mars 2020 d'urgence pour faire face à l'épidémie de covid-19, ordonnance no 2020-307 du 25 mars 2020 relative à la prorogation des mandats des conseillers consulaires et des délégués consulaires et aux modalités d'organisation du scrutin, décret no 2020-334 du 26 mars 2020 abrogeant le décret no 2020-83 du 4 février 2020 portant convocation des électeurs pour l'élection des conseillers des Français de l'étranger et des délégués consulaires, loi no 2020-760 du 22 juin 2020 tendant à sécuriser l'organisation du second tour des élections municipales et communautaires de juin 2020 et à reporter les élections consulaires.
- « Les élections sénatoriales auront (presque toutes) lieu le 27 septembre 2020 », sur publicsenat.fr, .
- Loi organique no 2020-976 portant report de l’élection de six sénateurs représentant les Français établis hors de France et des élections partielles pour les députés et les sénateurs représentant les Français établis hors de France.
- Loi no 2021-191 du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.
- François Kraus, « "Coronavirus... Le virus de la peur ?" - Les inquiétudes et les réactions des Français face au Coronavirus », sur IFOP (consulté le ).
- « Coronavirus. 56 % des Français interrogés estiment que la crise sanitaire est mal gérée par le gouvernement », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
- Myriam Ben Saad et Mariem Brahim, « Le Covid-19 : une crise sanitaire révélatrice d'un système fracturé », sur latribune.fr, La Tribune (consulté le ).
- « Suivi de la crise du coronavirus et de l’action gouvernementale », sur ifop.com, .
- Hakima Bounemoura, « Coronavirus : #IlsSavaient, #OnNoublieraPas… La grogne sociale monte sur les réseaux sociaux », sur 20minutes.fr, .
- « Crise sanitaire : les Français sont les plus sévères en Europe vis-à-vis de leurs dirigeants », sur LCI (consulté le ).
- Site francetvinfo.fr, article de Clément Parrot "Laissez-nous respirer ! : les antimasques tentent d'organiser la contestation sur les réseaux sociaux"., consulté le 14 août 2020.
- Ces Français qui protestent contre la «dictature sanitaire»
- Figeac : ils se mobilisent pour dire "Non à la dictature sanitaire".
- Ordonnances du 25 mars 2020 no 2020-305 portant adaptation des règles applicables devant les juridictions de l'ordre administratif et no 2020-306 relative à la prorogation des délais échus pendant la période d'urgence sanitaire et à l'adaptation des procédures pendant cette même période.
- Marc Leplongeon, « Comment le coronavirus impacte la justice », sur Le Point, .
- Ordonnance no 2020-303 du 25 mars 2020 portant adaptation de règles de procédure pénale sur le fondement de la loi no 2020-290 du 23 mars 2020 d'urgence pour faire face à l'épidémie de covid-19.
- Jean-Baptiste Jacquin, « Coronavirus : des mesures d’exception pour une justice d’urgence », Le Monde, (lire en ligne).
- Jean-Baptiste Jacquin, « Coronavirus : le Conseil d’Etat valide la prolongation de la détention provisoire sans juge », Le Monde, (lire en ligne).
- AFP, Coronavirus. « Près de 8 000 » détenus libérés en un mois, Ouest-France, .
- « Le juge des référés suspend la possibilité d’utiliser la visio-conférence lors des audiences devant les cours d’assises et les cours criminelles », sur conseil-etat.fr, .
- Nicolas Hervé, « Coronavirus - Étude de l'intensité médiatique », (consulté le ).
- Antoine Bayet et Nicolas Hervé, « Étude. Information à la télé et coronavirus : l'INA a mesuré le temps d'antenne historique consacré au Covid-19 », La Revue des Médias, (consulté le ).
- « Déconfinement: Philippe s'en prend aux "commentateurs ayant une vision claire de ce qu’il aurait fallu faire" », BFMTV, 28 avril 2020.
- Louis San, « Covid-19 : comment les "rassuristes" tentent d'inoculer le doute sur les mesures sanitaires », .
- « Covid-19 : que deviennent les «rassuristes» ? », sur liberation.fr, .
- « Impact, gestion et conséquences dans toutes ses dimensions de l’épidémie de Coronavirus-Covid 19 », sur assemblee-nationale.fr.
- Milon et al. 2020.
- « Covid-19 - ces consultants au cœur de la « défaillance organisée » de l’État », sur Basta! (consulté le ).
- « Gestion de l'État : une commission d'enquête pour évaluer le rôle des cabinets de conseil », sur Le Figaro, (consulté le ).
- « Cabinets de conseil : le gouvernement annonce une « nouvelle doctrine », jugée tardive par les sénateurs », sur Public Senat, (consulté le ).
- « Les cabinets de conseil sur le gril de la commission d’enquête », sur Public Senat, (consulté le ).
- Public Sénat, 17 décembre 2022[6]
- (en) France moves to curtail consultancies’ influence over policymaking, politico.eu, 20 janvier 2022, par Elisa Braun
- Public Sénat, 2 février 2022[7]
- Coronavirus. Des assesseurs et des militants paient le prix des élections municipales, ouest-france.fr, 25 mars 2020.
- Coronavirus : deux maires présents aux municipales décèdent, fr.news.yahoo.com, 28 mars 2020.
- Castaner et Philippe visés par une plainte pour avoir maintenu le 1er tour des municipales, lejdd.fr, 28 mars 2020.
- Coronavirus : au moins cinq plaintes déposées contre des membres du gouvernement, leparisien.fr, 25 mars 2020.
- Thomas Sotto, « Coronavirus : 63 plaintes déposées contre le gouvernement, annonce François Molins », sur rtl.fr, .
- « La CJR va ouvrir une enquête contre Edouard Philippe, Olivier Véran et Agnès Buzyn sur la gestion de la crise sanitaire en France », sur Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
- « Coronavirus: l'enquête judiciaire de la CJR contre Philippe, Véran et Buzyn est ouverte », sur Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
- « Municipales 2020 : Coronavirus : une enquête ouverte contre Édouard Philippe, Olivier Véran et Agnès Buzyn », sur lepoint.fr, (consulté le ).
- « Plaintes de victimes sur la gestion de la crise sanitaire : des ministres peuvent-ils être inquiétés ? », sur LCI, (consulté le ).
- « "Nous n'avons pas gagné": Macron juge "irresponsables" ceux qui critiquent déjà la gestion de la crise », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
- Simon Piel, « Enquête sur la gestion de la crise du Covid-19 : perquisitions aux domiciles d’Edouard Philippe, Olivier Véran, Agnès Buzyn et Jérôme Salomon », Le Monde, (consulté le ).
- Sarah Brethes, Caroline Coq-Chodorge et Antton Rouget, « Covid-19 : Agnès Buzyn mise en examen, une déflagration pour le gouvernement », sur Mediapart, (consulté le ).
- AFP, « Covid-19 : Agnès Buzyn mise en examen pour « mise en danger de la vie d’autrui » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Coronavirus : le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire sur la gestion critiquée de la crise sanitaire », sur Le Monde, .
- AFP, « Gestion de la crise du Covid-19 en France : le parquet de Paris ouvre quatre informations judiciaires », Le Monde, (consulté le ).
- M. Brossard, S. Petit, H. Massiot, A. Bourgeois, F. Cruse, V. Brossard et F. Soyer, « Coronavirus : les pompiers fustigent la gestion de la crise », sur TF1, (consulté le ).
- AFP, « Covid-19 : l’État condamné à indemniser des plaignants pour le manque de masques avant la pandémie », sur Ouest-France, (consulté le ).
- Marietta Karamanli et Thierry Michels, Rapport d'information relatif à la coordination par l’Union européenne des mesures nationales de gestion de la crise sanitaire, Commission des Affaires européennes (Assemblée nationale), (lire en ligne)
- « Covid-19 : deuxième cas positif en Belgique », sur LN24, (consulté le ).
- (es) « Se registra primer caso de coronavirus en RD », sur listindiario.com, (consulté le ).
- « Le ministère de la santé annonce deux cas confirmés de coronavirus à Blida », sur algerie-eco.com, (consulté le ).
- « Coronavirus au Sénégal : un premier cas confirmé », sur lepoint.fr, (consulté le ).
- « Cameroun : premier cas de Coronavirus confirmé (officiel) », sur agenceecofin.com (consulté le ).
- « Coronavirus-3e-cas-au-maroc-un-touriste-francais-arrive-le-7-mars », sur Medias24.com (consulté le ).
- BFMTV, « Coronavirus: premier cas en Mongolie, un Français », sur BFMTV (consulté le ).
- « Coronavirus: un premier cas confirmé en RDC, un Congolais résidant en France », sur rfi.fr, (consulté le ).
- Albertine Ondo, « Coronavirus : Un premier cas testé positif au Gabon », sur lalibreville.com, (consulté le ).
- « (Covid-19) Le Congo confirme son premier cas de nouveau coronavirus (ministre) », sur french.xinhuanet.com (consulté le ).
- « Premier cas de coronavirus en Ouzbékistan, en provenance de France », sur Novastan, (consulté le ).
- « Le coronavirus fait son apparition à Madagascar », sur Radio France internationale, (consulté le ).
- « Coronavirus : trois personnes touchées à Madagascar », sur Linfo.re, (consulté le ).
- « L’Armée de l’air au service des Français », sur defense.gouv.fr (consulté le ).
- « Coronavirus : "Une cinquantaine de personnels mobilisés" pour accueillir des Français rapatriés à Carry-le-Rouet, selon le préfet de la région PACA », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « Coronavirus : les premiers Français rapatriés de Chine ont atterri près de Marseille », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Coronavirus : ce que l'on sait sur la traque du "patient zéro" dans l'Oise », sur lexpress.fr, (consulté le ).
- « Coronavirus : un 2e avion a décollé pour rapatrier d'autres Français de Wuhan », sur RTL.fr (consulté le ).
- « Coronavirus : 3e vague de rapatriement de Wuhan, 38 Français attendus dimanche », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- « Coronavirus : une trentaine de Français rapatriés de Chine seront accueillis dans le Calvados », sur France Bleu, (consulté le ).
- « Coronavirus : ce que l'on sait du 4e vol de Français rapatriés de Wuhan », sur LCI (consulté le ).
- « Coronavirus : 120 gendarmes rapatriés depuis l'Espagne », sur Europe 1 Digital, (consulté le ).
- « Coronavirus : 120 élèves gendarmes et 20 encadrants de Tulle confinés en Espagne », sur Groupe Centre-France, (consulté le ).
- « Coronavirus: la France retire ses troupes d'Irak », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- « Coronavirus : la France retire provisoirement ses troupes d'Irak », L'Express, (lire en ligne, consulté le ).
- Félix Roudaut, « Coronavirus : qu’est-ce que la maladie de Kawasaki qui inquiète le monde médical ? », sur rtl.fr, (consulté le ).
- Grégory Rozières, « Coronavirus chez les enfants et maladie de Kawasaki: ce que l'on sait », sur huffingtonpost.fr, Huffington Post, (consulté le ).
- « Coronavirus : un premier enfant atteint d'une forme proche de la maladie de Kawasaki est mort en France », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Coronavirus : selon une étude, les admissions d'enfants touchés par la maladie de Kawasaki ont augmenté de près de 500 % », sur France Info, (consulté le ).
- « Covid-19 : que sait-on du syndrome inflammatoire multisystémique chez l’enfant ? », La Revue du praticien, (lire en ligne).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierLa pandémie et sa gestion sont narrées ou analysées par divers auteurs[1],[2]. Mi-janvier 2021, en France, on compte près de 200 ouvrages déjà publiés sur le sujet depuis le début de la pandémie[note 1].
Notes de la bibliographie
modifier- Charles Jaigu, « Christian Perronne, le provocateur », Le Figaro Magazine, , p. 18-20 (lire en ligne).
Références de la bibliographie
modifier- Alexiane Guchereau, « Coronavirus : deux nouveaux essais polémiques à paraître », sur Libres Hebdo, .
- Vincy Thomas, « 11 livres, publiés ou à paraître, sur le coronavirus », sur Libres Hebdo, 2020 avril 2020.
Articles connexes
modifier- Conseil scientifique Covid-19
- Conséquences de la pandémie de Covid-19
- Crise économique liée à la pandémie de Covid-19
- Crise hospitalière en France
- Vaccin contre la Covid-19
- Passe sanitaire français
Émissions de radio
modifier- Fabrice Drouelle, « Covid 19 - Décembre 2019 - Mars 2020 - le basculement du monde (épisode 1) » [audio], sur Affaires sensibles, France Inter, Radio France,
- Fabrice Drouelle, « Covid 19 - France, 55 jours en temps de pandémie (épisode 2) » [audio], sur Affaires sensibles, France Inter, Radio France,
Liens externes
modifier- « Informations Coronavirus », sur gouvernement.fr
- « Covid-19 », sur santepubliquefrance.fr
- (en) « Coronavirus disease (COVID-19) Weekly Epidemiological Update and Weekly Operational Update » Rapports quotidiens de l'OMS
- (en) Études scientifiques portant sur la COVID-19 et Sars-Cov-2 publiées sur The Lancet, BioXriv, Arxiv, MedRxiv, JAMA network, The New England Journal of Medecine (Coronavir.org)
- « Infection au nouveau Coronavirus (SARS-CoV-2), COVID-19, France ».
- « Coronavirus Update (Live) - Worldometer », sur worldometers.info.