Criticité

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Dans le domaine des technologies de l'information, la criticité est la détermination et la hiérarchisation du degré d'importance et de la disponibilité d'un système d'information[1]. Dans le domaine de l'enseignement, le terme est analysé de près au sens où il impose une hiérarchisation des cultures, des apprenants en privilégiant davantage la vision occidentale qui met en avant l'esprit critique[pas clair]. De même, les résultats des enquêtes OCDE et PISA peuvent conduire à hiérarchiser les systèmes éducatifs.[pas clair]

Dans le domaine de la sûreté de fonctionnement (SdF) et de la gestion de la qualité, la criticité est définie comme le produit de la probabilité d'occurrence d'un accident par la gravité de ses conséquences : criticité = probabilité × gravité. La criticité d'un mode défaillant est un facteur de l'AMDEC dépendant à la fois de la fréquence ou probabilité d'apparition du défaut, de sa gravité et de la probabilité de sa non-détection.

Dans le domaine de l'ingénierie nucléaire, la criticité est une discipline visant à évaluer et prévenir les risques de réaction en chaîne non désirée dans les installations nucléaires. C'est une sous-discipline de la neutronique. Le risque de criticité est le risque de déclencher une réaction en chaîne de fission incontrôlée.

Dans les domaines de l’économie et de la géopolitique, la criticité désigne la dépendance énergétique, en particulier des États, à des ressources, notamment minérales, jugées "critiques" parce qu’elles sont rares ou incertaines : métaux peu abondants comme le plomb, le cuivre, le zinc, le nickel, le cobalt, le lithium etc., ou soumis à des risques d’approvisionnement (embargos, menaces de la part d’un pays producteur, manipulation de marché, pollutions liées à la production, conséquences sanitaires et sociales, guerres etc.)[2]

Notes et références

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  1. « FORMATION TRADING », sur GSIT.FR, (consulté le ).
  2. Pourquoi parle-t-on de « criticité » des matériaux ? [1]

Articles connexes

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