Église de l'Assomption-de-la-Vierge de Montarcher
L’église de l'Assomption de la Vierge est un édifice religieux affecté au culte catholique romain et situé à Montarcher, dans le département de la Loire et la région Auvergne-Rhône-Alpes. Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1938[1].
Église de l'Assomption de la Vierge. | ||||
Présentation | ||||
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Culte | Catholique Romain | |||
Dédicataire | Assomption de Marie | |||
Type | Église paroissiale | |||
Rattachement | Paroisse saint Jacques du Haut-Forez | |||
Début de la construction | XIIe siècle | |||
Fin des travaux | XVIIe siècle | |||
Style dominant | roman et gothique | |||
Protection | Classé MH (1938) | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | |||
Département | Loire (département) | |||
Ville | Montarcher | |||
Coordonnées | 45° 27′ 31″ nord, 3° 59′ 43″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Loire
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Localisation
modifierL'église s'élève au centre du village, tout à côté de l'ancien donjon dont subsiste le remblai de motte castrale [2]. Elle se trouve sur le chemin de Cluny chemin préambulaire de la via Podiensis.
Historique
modifierL'église de Montarcher bâtie sur un éperon rocheux, vraisemblablement à l'emplacement d'un lieu de culte gaulois dont un vestige peut être la déesse mère, allaitant deux enfants, que l'on peut voir fixée au mur du porche, au-dessus du Banc des Pèlerins. Simple chapelle, elle dépendait en fait de la paroisse d'Estivareilles, jusqu'à ce que le vicaire Claude Ferrier obtienne que le village devienne une paroisse.
Architecture
modifierL'église a été bâtie au XIIe siècle en agrandissant la chapelle de l'ancien château, adossée aux fortifications, dont il reste la tour sud-est qui abrite la sacristie. Le chevet en forme de tour ronde abrite l'abside en cul de four.
La nef date du XVe siècle, bâtie en même temps que les deux chapelles latérales, dans un style gothique dépouillé.
Au XVIe siècle, la façade occidentale a été rebâtie pour supporter le poids du clocher. Le vaste porche s'appuie sur un banc en granite destiné au repos des pèlerins.
Au XVIIe siècle, le vaste porche orienté plein sud complète l'édifice. Il pouvait abriter l'ensemble des paroissiens qui se retrouvent à hauteur du Christ sculpté sur une croix à de style bourguignon. La deuxième face est occupée par la Vierge Marie, tournée vers l'extérieur en signe de protection.
La poutre de gloire
modifierÀ l'intérieur de l'église; à la jonction du chœur et de la nef, se trouve une poutre de gloire du XVIe siècle, comme celle que l'on peut voir dans l'église de Saint-Haon-le-Châtel, plus haut sur le chemin de Cluny chemin préambulaire de la via Podiensis. Celle-ci a la particularité de raconter la Création[3],[4].
Contre le mur, les corbeaux sont ornés d'une spirale qui représente la création de l'univers; Genèse (1-3) : « Que la lumière soit ! Et la lumière fut ! »'.
La première courbe est ornée de fougères et de fleurs qui représentent la création de la terre ; Genèse (1-12) : « La terre fit germer de la verdure, de l'herbe portant sa semence selon sa sorte et des arbres produisant du fruit selon leur sorte, portant chacun sa semence ».
Sur les contre-courbes cinq personnages en procession représentent la création de l'homme accomplissant la volonté divine ; Genèse (1-27:30) : « Alors Dieu dit : Créons l'homme à notre image et ressemblance ».
Les rosaces qui terminent chaque arc de la poutre expriment le rayonnement de la Gloire Divine ; (Genèse 1-31) : « Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon ».
Les deux parties de la poutre se rejoignent sous le crucifix portant le Christ, car le Messie est l'aboutissement de la création : il est mort pour la Gloire de Dieu en rachetant les péchés des hommes.
Le linceul suspendu en dessous de la croix et des rosaces, signifie que le Christ est libéré de la mort.
L'ancien cimetière
modifierJusqu'à la fin du XVe siècle, bien que disposant d'une chapelle, les habitants devaient parcourir près de huit kilomètres pour ensevelir leurs morts au cimetière d'Estivareilles, qui était leur paroisse. Lorsque le village devint une paroisse, le vicaire Claude Ferrier obtint aussi l’autorisation de construire un cimetière, hors les murs, à proximité de l'église. De cette époque subsistent une sobre croix, et plusieurs dalles tumulaires dont l'une serait la pierre tombale d'un seigneur de Montarcher de la lignée des Rochebaron.
La croix de Montarcher
modifierLa croix de Montarcher[5] est une croix de chemin inscrite au titre des monuments historiques depuis le .
Construite en 1497 sous l'impulsion du vicaire Claude Ferrier, dont elle porte son monogramme, on y accrochait une lanterne au croisillon pour signaler la mort d'un paroissien.
Galerie
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Déesse mère.
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Parvis
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La tour de la sacristie et le chevet (XIIe siècle).
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Dalle tumulaire.
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L'ancien cimetière.
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Croix de chemin.
Notes et références
modifier- Références
- Notice no PA00117514, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Repère Géodésique 45° 27′ 31,1″ N, 3° 59′ 42,8″ E
- Résumé de la Genèse
- Genèse 1-2:3 (Bible Louis Second)
- Notice no PA00117513, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la religion :
- Ressource relative à l'architecture :