Le crunk'n'b est un sous-genre du crunk et du RnB[1],[2]. Le terme est employé pour la première fois en 2004 par Lil Jon, après qu'il a eu produit Yeah! pour Usher et l'album Goodies de Ciara[2].

Yeah! d'Usher et Goodies de Ciara, tous deux publiés au début de l'année 2004, font partie des premiers tubes à populariser le genre[3] Le succès de Yeah!, qui reste 12 semaines consécutives à la 1re place du Billboard Hot 100, a un impact considérable sur le crunk'n'b[4]. Des artistes comme Ciara et T-Pain commencent leur carrière musicale avec le crunk'n'b[4].

Lil Jon collabore par la suite avec d'autres artistes, dont les Ying Yang Twins, Bone Crusher, Lil Scrappy et David Banner, qui ont aussi aidé à populariser le crunk'n'b[3]. Le genre rencontre le succès en 2007 avec Crank That (Soulja Boy) de Soulja Boy puis Love In This Club d'Usher en 2008[5]. Au fil du temps, le crunk'n'b adopte des sonorités plus lisses et évolue vers le trap soul, un genre représenté par Bryson Tiller[4].

Références modifier

  1. Stéphane Davet, « Crunk, le hip-hop déjanté qui vient du Sud », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  2. a et b (en) Julianne Shepherd, « Soul Bounce: Crunk 'n' B 101 » (version du sur Internet Archive), VH1, 18 août 2006.
  3. a et b Jacques, « Du crunk au drill : 4 styles musicaux lancés par des rappeurs américains », sur Trace, (consulté le ).
  4. a b et c (en) A. Harmony, « How Usher's 'Confessions' Still Massively Influences Music, 15 Years After Its Release », Bustle,‎ (lire en ligne).
  5. Christophe Pirenne, Une histoire musicale du rock, Paris, Fayard, , 800 p. (ISBN 2-213-67013-7, lire en ligne), « Hip-hop et R&B : un monde de producteurs compositeurs »