Culture de la Côte d'Ivoire
La culture de la Côte d'Ivoire, l'un des pays de l'Afrique de l'Ouest, désigne l'ensemble des connaissances, des pratiques et traditions des différents groupes ethniques que compose sa population. La culture ivoirienne est riche et diversifiée, reflétant la mosaïque des Ivoiriens dans une variété ethnique[1].
Langues et peuples
modifierLangues
modifierLa langue officielle est le français, également dans sa variante, français de Côte d'Ivoire[2], constituée du « français des élites (variété acrolectale), le français des lettrés (variété mésolectale) et le français des peu ou non lettrés (variété basilectale) »[3]. La population ivoirienne, multilingue, se répartit en une soixantaine d'ethnies dans une diversité linguistique[4]. Les langues les plus parlées sont : la langue mandingue (70 %), le sénoufo (langue gour), le baoulé (langue akan), le bété (langue krou/kru). Les langues locales ivoiriennes sont :
- Abé, Abidji, Krobou, Abouré, Abron, Adioukrou, Agni, Alladian, Anufo, Attié, Avikam ; Aïzi
- Baoulé, Bété, Dida, Wobé ;
- Dan, Degha, Dida, Dioula, Djimini ;
- Gban, Godié, Gouro, Guéré ;
- Koulango, Koyaka , Komono (sèlèguèlè), Mahouka , Finanka, Bralaka;
- Lobiri ;
- Maninkakan de l'Est, Monan, Nafaanra, Néyo, Niarafolo, Nyabwa, Nzema (langue) ;
- Sénoufo, Syenara ;
- Tchaman (ou ébrié), Tagbana ;
- wan ;
- Écriture(s) : le syllabaire bété de Frédéric Bruly Bouabré.
Population
modifierIl existe plusieurs groupes ethniques en Côte d'Ivoire regroupés en quatre grands ensembles :
Traditions
modifierReligions
modifier- Les principales religions pratiquées en Côte d'Ivoire sont[8] :
- l'islam (50 %) : Islam en Côte d'Ivoire ;
- le christianisme (39,8 %) dont le catholicisme et l'évangélisme ;
- l'animisme (2,2 %) ou davantage, dont le Poro chez les Sénoufo ;
- Aucune religion (12,7%).
Symboles
modifier- Armoiries de la Côte d'Ivoire ;
- Drapeau de la Côte d'Ivoire ;
- L'Abidjanaise, hymne national depuis 1960 ;
- Emblème national : l'éléphant ;
- Ordre du Mérite ;
- Ordre national ;
- Flamme de la paix (2007) ;
- Devise : Union-Discipline-Travail, elle résume l'idéal commun et la volonté d'œuvrer ensemble à la construction de la Côte d'Ivoire.
Folklore et mythologie
modifierCroyances
modifierPratiques
modifierLes pratiques sociales, rituels et événements festifs relèvent (pour partie) du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.
Fêtes
modifier- Fêtes et jours fériés en Côte d'Ivoire ;
- Fête de l'indépendance.
Fêtes traditionnelles et festivals
modifier- Abissa à Grand-Bassam, le nouvel an des NZima kôtôkô ;
- Fête des ignames organisée par les Agnis et les Abrons pour célébrer le tubercule qui a sauvé le peuple ashanti lors de son départ en exil en Côte d'Ivoire. Elle a lieu en septembre dans plusieurs villages de la région de Dabou, en novembre dans le nord du pays, en février à Abengourou ;
- Fête des générations à Tiagba, au mois de février ;
- Festival des danses et musiques du pays bété ;
- Festival des Musiques Urbaines d'Anoumabo (FEMUA) en mai.
- Kouroubi, danse traditionnelle et de réjouissance des jeunes filles chez les peuples Malinké[9].
-
Démonstration de force.
-
Majorettes.
-
Danse des enfants.
-
Déguisés en roi et reine.
La pâque
Vie sociale
modifierGroupes humains
modifierFamille
modifier- Mutilations génitales féminines ;
- Polygamie en Côte d'Ivoire, abolie en 1964 ;
- Droits LGBT en Côte d'Ivoire ;
- Condition féminine en Côte d'Ivoire.
Noms
modifierSociété
modifierCuisine(s)
modifierBoissons
modifier- Jus de côcôta (du fruit côcôta ou encore Wenda au Burkina Faso) ;
- Bissap (d'origine mandingue) ;
- Gnamankoudji, jus de gingembre (d'origine mandingue) ;
- Nyamanku (en), jus de gingembre ;
- Dègué (d'origine mandingue) ;
- Baka, bouillie de riz (d'origine mandingue) ;
- Bouillie de mil (d'origine mandingue) ;
- Jus de baobab (d'origine sénégalaise) ;
- Tomydji, infusion de tamarin ;
- Akpè ;
- Tchapalo, bière de maïs épicée ;
- Kindjouss, jus de canne ;
- Bandji ou vin de palme ;
- Koutoukou (Bandji et jus d'ananas distillés) ;
- Jus de passion, extrait du fruit de la passion ;
- Groto (du jus fait sur du bois dans une boite) ;
- jus de ronier (le fruit du ronier).
Activités physiques
modifierDe nombreuses disciplines sportives sont pratiquées dans le pays. Diverses possibilités de pratique du golf existent avec les terrains de golf d’Abidjan, de Yamoussoukro et de San-Pédro qui offrent quatre parcours de 9 à 18 trous. Chaque année, un open international, doté du prix Félix Houphouët-Boigny, est organisé et enregistre des participants de notoriété.
Les plans d’eau lagunaires et la mer offrent aussi de véritables possibilités sportives dont notamment la pêche sportive, la plongée et la chasse sous-marine, le surf, la voile, la planche à voile, le canoë-kayak ou encore le beach-volley. L’équitation ainsi que les sports mécaniques (rallye du Bandama, moto-cross) sont également pratiqués dans le pays. Le handball, le basket-ball, le volley-ball, le rugby, l'athlétisme et le tennis figurent parmi les disciplines sportives également pratiquées en Côte d’Ivoire.
Cependant, le football reste le sport roi en Côte d’Ivoire. Il attire de nombreuses foules et déchaîne les passions. Ce sport populaire jusque dans les contrées les plus reculées du pays est largement pratiqué par tous comme un sport de cohésion sociale. Chaque ville, et même chaque quartier, organise ses propres tournois de maracana (Il faut souligner au passage que la Côte d'Ivoire a une équipe nationale de Maracana qui a été championne à la Coupe d'Afrique des Nations de Maracana en 2012 et 2013).
La Fédération ivoirienne de football organise et encadre la discipline, dominée à l'échelon national par les équipes de l'Africa Sports National et l'ASEC Mimosas dans le temps. Mais depuis deux ans, le Séwé Sport de San Pédro règne sur le championnat national. De nombreux footballeurs évoluent hors du pays dans des formations sportives prestigieuses. Ils sont, pour la plupart, sélectionnés dans l'équipe nationale — les Éléphants — lors des compétitions sportives internationales. Autrefois emmenés par des joueurs comme Ben Badi, Gadji Celi et Alain Gouaméné, les Éléphants connaissent également un franc succès avec la génération Didier Drogba qui a notamment été la première à avoir été qualifiée pour la Coupe du monde de football de la FIFA en 2006.
Jeux populaires
modifierSports
modifier- Personnalités ivoiriennes liées au sport ;
- Sportifs ivoiriens, Sportives ivoiriennes ;
- Côte d'Ivoire aux Jeux olympiques ;
- Côte d'Ivoire aux Jeux paralympiques ;
- Jeux de la Francophonie ;
- Jeux africains ou Jeux panafricains, depuis 1965, tous les 4 ans (...2011-2015-2019...).
Arts martiaux
modifierMédias
modifierTélécommunications en Côte d'Ivoire
- Journalistes ivoiriens, Ujocci ;
- Liberté d'expression en Côte d'Ivoire (en) ;
- Liste d'atteintes à la liberté de la presse en Côte d'Ivoire[10],[11],[12].
Le paysage médiatique est animé par les organes audiovisuels, la presse écrite, les organes de régulation de la profession, en l'occurrence, la Commission nationale de la presse, remplacée en 2004 par le conseil national de la presse (CNP), le Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA) et un organe d'autorégulation : l'Observatoire de la liberté de la presse, l'éthique et de la déontologie (OLPED). Depuis 1991, les médias en Côte d’Ivoire sont régis par la loi[13],[14],[15]. La Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) est l'organisme de diffusion radiophonique et audiovisuel de l'État ivoirien. Elle est financée par la redevance, la publicité et des subventions. Elle comporte trois chaînes de télévision et deux stations de radio : La Première, chaîne généraliste ; RTI 2, chaîne thématique consacrée au divertissement en majorité et émettant dans un rayon limité à 200 km autour d'Abidjan, et la troisième chaîne RTI 3 (février 2020), consacrée au sport et à la musique ; Radio Côte d'Ivoire, généraliste ; Fréquence 2, chaîne de divertissement ; Radio Jam, première radio privée du pays ; Africahit Music TV.
À la faveur de la libéralisation du paysage audiovisuel, la Côte d'Ivoire s'est enrichie de deux nouvelles chaînes de télévision privées : NCI[16] et Life TV.
En 2016, le classement mondial sur la liberté de la presse, établi chaque année par Reporters sans frontières situe la Côte d'Ivoire au 86e rang sur 180 pays[17]. À l'issue de la crise politico-militaire, la liberté de la presse se porte mieux et on observe une véritable diversité, même s'il n'y a pas de réelle indépendance des médias à l’égard des partis et des hommes politiques[18].
Presse écrite
modifierDes journaux de diverses audiences paraissent également principalement à Abidjan. Hormis les journaux du Groupe Fraternité Matin (Presse d'État, 25 000 exemplaires, quotidien), la quinzaine d'autres titres est détenue par des entreprises privées.
Radio
modifier- Liste des stations de radio en Côte d'Ivoire ;
- Haute Autorité de la communication audiovisuelle (Côte d'Ivoire) ;
- Paysage audiovisuel ivoirien ;
- Animateurs ivoiriens de radio.
Télévision
modifier- Paysage audiovisuel ivoirien ;
- Chaîne de télévision en Côte d'Ivoire ;
- Séries télévisées ivoiriennes ;
- Animateurs ivoiriens de télévision.
Internet (.ci)
modifier- Presse écrite en ligne en Côte d'Ivoire ;
- Koaci.com ;
- Aynid, moteur de recherche ;
- Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d'Ivoire ;
- Blogueurs ivoiriens ;
- Union nationale des blogueurs de Côte d'Ivoire.
Littérature
modifier- Littérature ivoirienne, Éléments de littérature ivoirienne ;
- Liste de romans ivoiriens ;
- Bibliographie sur la Côte d'Ivoire ;
- Bande dessinée ivoirienne, Auteurs ivoiriens de bande dessinée ;
- Nouvelles Éditions africaines (NEA, 1972-1988) ;
- Nouvelles Éditions ivoiriennes (NEI, 1992-).
La Côte d’Ivoire présente une littérature abondante avec une grande diversité de styles et de ses proverbes, soutenue par des infrastructures éditoriales relativement solides et des auteurs de différentes notoriétés.
Les plus célèbres de ces auteurs sont Bernard Dadié, journaliste, conteur, dramaturge, romancier et poète qui domine la littérature ivoirienne, dès les années trente, Aké Loba (L'Étudiant noir, 1960) et Ahmadou Kourouma (Les Soleils des indépendances, 1968) qui a obtenu le Prix du Livre Inter en 1998 pour son ouvrage devenu un grand classique du continent africain, En attendant le vote des bêtes sauvages[19]. À ceux-ci s'ajoute une deuxième génération d'auteurs de plus en plus lus dont Véronique Tadjo, Tanella Boni, Isaie Biton Koulibaly, Maurice Bandaman, Camara Nangala... Une troisième génération se signale déjà avec des auteurs tels que Sylvain Kean Zoh (La voie de ma rue, 2002 et Le printemps de la fleur fanée, 2009) ou Josué Guébo (L'or n'a jamais été un métal, 2009 et Mon pays, ce soir, 2011).
Écrivains ivoiriens
modifier- Liste d'écrivains ivoiriens, Écrivains ivoiriens, Association des écrivains de Côte d'Ivoire ;
- Liste de poètes ivoiriens, Bernard Zadi Zaourou (1938-2012), Joachim Bohui Dali (1963-1993) ;
- Femmes de lettres ivoiriennes ;
- Ahmadou Kourouma (1927-2003) ;
- Véronique Tadjo (1955-).
Galerie
modifier-
Bernard Dadié (1916-2019)
-
Henriette Diabaté (1935-)
-
Josette Abondio (1932-)
-
Yacouba Konaté (1953-)
-
Tanella Boni (1954-)
-
Véronique Tadjo (1955-)
-
Tiburce Koffi (1955-)
-
Venance Konan (1958-)
-
Maurice Bandaman (1962-)
-
Muriel Diallo (1967-)
-
Macaire Etty (1967-)
-
Michelle Lora (1968-)
-
Gauz (1971-)
-
Josué Guébo (1972-)
-
Isabelle Boni-Claverie (1972-)
-
Israël Guébo (1982-)
-
Edith Yah Brou (1984-)
-
Yehni Djidji (1988-)
Prix littéraires
modifier- Grand prix littéraire d'Afrique noire depuis 1961 ;
- Prix Noma de publication en Afrique (1979-2009) ;
- Prix Tchicaya U Tam'si pour la poésie africaine (depuis 1989) ;
- Prix Ahmadou-Kourouma depuis 2004 ;
- Grand prix littéraire ivoirien depuis 2006 ;
- Prix Les manuscrits d’or depuis 2007 ;
- Prix Yambo Ouologuem depuis 2008 ;
- Prix Ivoire depuis 2008 ;
- Prix Orange du Livre en Afrique (depuis 2019) ;
- Prix d'Excellence en Littérature (Ministère de la Culture et de la Francophonie).
Sites
modifier- Encyclopédie des littératures en langues africaines (ELLAF), site ellaf.huma-num.fr ;
- Site Soumbala.com, Portail francophone du livre africain ;
- Virginie Coulon, Bibliographie francophone de littérature africaine, EDICEF/AUPELF, 1994.
Bande dessinée
modifier- Aya de Yopougon (2005-2010) ;
- Magie Noire (2003-2008).
Artisanats
modifierL'art ivoirien se caractérise par de nombreux objets usuels ou culturels (ustensiles, statues, masques…) réalisés dans diverses matières et dans diverses parties du pays par chacun des groupes culturels qui témoigne de son art de vivre par ses réalisations. Ainsi, des matériaux tels le bois ou le bronze, le raphia ou le rotin ou encore le bambou permettent la réalisation de vanneries, sculptures, meubles d’art, statues et masques.
Arts graphiques
modifier- Calligraphie, Enluminure, Gravure, Origami ;
- Liste de sites pétroglyphiques en Afrique, Art rupestre.
Design
modifier- Vincent Niamien (mobilier) ;
- Valérie Oka.
Textiles
modifier- Art textile, Arts textiles, Fibre, Fibre textile, Design textile ;
- Mode, Costume, Vêtement, Confection de vêtement, Stylisme ;
- Technique de transformation textile, Tissage, Broderie, Couture, Tricot, Dentelle, Tapisserie ;
- Festival international de la mode africaine (FIMA) ;
- Mannequins ivoiriens ;
- Industrie de la mode[20],[21],[22] ;
- Awoulaba, Boucantier, Pointinini ;
- Pagne kita.
Cuir
modifierPapier
modifier- Papier, Imprimerie, Techniques papetières et graphiques, Enluminure, Graphisme, Arts graphiques, Design numérique
Bois
modifier- Travail du bois, Boiserie, Menuiserie, Ébénisterie, Marqueterie, Gravure sur bois, Sculpture sur bois, Ameublement, Lutherie
Statues et masques
modifier- Masques de Côte d'Ivoire ;
- Art Dan, Masque Bété, Masque Gouro, Sculpteurs Dan, Flaly ;
- Artisanat Baoulé.
Les civilisations africaines, en particulier celles de la Côte d’Ivoire, ont toujours accordé la primauté à la fonction sur la forme. La beauté n’est jamais recherchée pour elle-même. Elle est atteinte lorsqu’il existe un accord fondamental entre la pensée religieuse et l’objet chargé de l’exprimer ou de la servir (ustensiles, statues, masques, etc.). Ce que les collectionneurs appellent « l’art africain » est en fait des objets usuels ou culturels qui, désacralisés ou inutilisés aujourd’hui, sont vendus comme pièces de collections.
La principale différence entre statue et masque réside dans le fait que la première reste immobile pendant les cérémonies, tandis que le second participe à toutes les phases du rite puisque attaché autour du visage d’un participant, souvent un initié, dont l’incognito est préservé. La statuaire en pays Baoulé (avec le siège Baoulé du chef) et Sénoufo (représentant le premier couple) est la plus célèbre. Les masques Dans, Baoulés, Gouro, Guérés, Bétés… sont les plus côtés chez les connaisseurs.
Métal
modifierPoterie, céramique, faïence
modifier- Mosaïque, Poterie, Céramique, Terre cuite ;
- Céramique d'Afrique subsaharienne ;
- Centre céramique de Grand-Bassam ;
- Statuettes funéraire en terre cuite[23],[24],[25],[26],[27].
Verrerie d'art
modifierJoaillerie, bijouterie, orfèvrerie
modifier- Lapidaire, Bijouterie, Horlogerie, Joaillerie, Orfèvrerie ;
- Orfèvrerie akan[28] ;
- Perles et perles de verre[29],[30] ;
- poids à peser l'or (Akan).
Espace
modifierArts visuels
modifierDessin
modifierBande dessinée
modifierLe neuvième art ivoirien est caractérisé par plusieurs genres : réaliste, semi-réaliste, humoristique, science-fiction, etc. L'humour est le plus prisé par les Ivoiriens. Les thèmes abordés par les auteurs ont trait à leur vécu quotidien. Les faits comme le chômage, le banditisme, la pauvreté, le système D (débrouillardise), l’infidélité sont traités sur un ton léger. Les auteurs qui animent cet univers culturel ivoirien sont nombreux : Gilbert G. Groud, Marguerite Abouet (scénariste), Benjamin Kouadio, Lassane Zohoré, Lacombe, Bertin Amanvi, Hilary Simplice, Kan Souffle, Jess Sah Bi, Atsin Désiré... Les personnages ivoiriens de bande dessinée sont Cauphy Gombo, John Koutoukou, Tommy Lapoasse, Zézé, Dago, Sergent Deutogo, Jo Bleck, Les sorcières, Petit Papou... Le journal satirique Gbich est pour beaucoup dans la vulgarisation de ce médium qu'est la bande dessinée en Côte d'Ivoire.
Peinture
modifier- Aboudia[31] ;
- Ouattara Watts[32] ;
- Pascal Konan (1979-)[33].
Sculpture
modifierArchitecture
modifierPhotographie
modifierArts du spectacle
modifierMusiques
modifier- Musiciens ivoiriens[34] ;
- Groupes de musique ivoiriens ;
- Chanteurs ivoiriens, Chanteuses ivoiriennes ;
- Chansons ivoiriennes ;
- Étoile du Sud depuis 1930 ;
- Concerto festival depuis 1993 ;
- Festival Adae (de) (Akan).
Instruments de musique
modifierIls sont associés aux différentes formes de cultes. Les tam-tams, dont la base rythmique est souvent soutenue par des calebasses recouvertes de perles ou de cauris, sont les plus célèbres. Ils émettent un son grave et vibrant. Le balafon (ou Xylophone) particulièrement utilisé dans le Nord du pays, est aussi apprécié par les Baoulés, les Dans et les Guérés.
Musiques traditionnelles
modifier- Musiques traditionnelles[35] ;
- Musique adjoukroue, Musique baoulée, Musique mandingue.
Musiques modernes
modifier- Hip-hop en Côte d'Ivoire ;
- Zouglou (wôyô) ;
- Ziglibithy.
Faya Flow est le plus grand concours de hip hop de Côte d'Ivoire. Il est organisé depuis 2005 par l’association Jeunesse Active de la Culture Hip hop (JACH, lu « jack »). Consacrant l’usage de la parole, du corps, et de la scène ; notamment à travers les chants et textes poétiques, la danse et la chorégraphie, ce concours révèle le potentiel artistique des talents en herbe qui sont par la suite récompensés et encouragés.
Danse(s)
modifier- Danse klin (gouro) ;
- Akô, Aloukou, Coupé-décalé, Gbé-gbé, Kouroubi, Logobi, Wolosso, Zaoli/Zaouli.
La plupart des danses ont des significations religieuses. La région de l’Ouest est une des plus riches de Côte d’Ivoire en ce qui concerne les danses traditionnelles. Environ 300 font partie des traditions.
Parmi les plus connues :
- le temate de Facobly, une danse réalisée par des jeunes filles en faveur des esprits pour favoriser une abondante récolte de riz ;
- la danse des échassiers de Gouessesso et Danane (imagination chorégraphique et adresse gymnique de jeunes gens masqués sur des échasses de 3 m de haut) ;
- la danse Gouah (geste collectif de gratitude des jeunes initiés à l’adresse des dieux bienfaisants chez les Agni et les Abrons, chaque cérémonie donne l’occasion de se parer de bijoux, de lunettes et de colliers en or ;
- l'Adjanou, une danse effectuée en pays baoulé par les seules femmes initiées, toutes vêtues de blanc voire nues, le corps bariolé de kaolin, dans les situations de crise grave ;
- la danse du N'Goro et la danse des hommes-panthères (ou danse du Boloye) chez les Sénoufos ;
- L’Abodan, une danse traditionnelle issue du pays Akan ;
- Le Goly Tama, en pays Baoulé ;
- Le Doh, une danse koyaka ;
- Le Yagba, danse présente chez la plupart des ethnies mandingues ;
- Le Zagrobi, une danse pratiquée par les Bétés ;
- le samanba chez les Mahouka ;
- Le Mapouka originaire de Dabou ;
- Le Kouroubi, en pays malinké précisément chez les Koyakas et Dioulabas ;
- Le Bara, une danse Dioulaba
- L'adjoss, pratiquée par les Baoulés ;
- Le Zanloba ;
- Le Kôtou.
Théâtre
modifier- Improvisation théâtrale, Jeu narratif ;
- Théâtre ivoirien, Théâtres ivoiriens ;
- Dramaturges ivoiriens ;
- Metteurs en scène ivoiriens, Liste de metteurs en scène ivoiriens ;
- Pièces de théâtre ivoiriennes ;
- Chantier panafricain d'écriture dramatique des femmes ;
- Troupes de théâtre ivoiriennes.
Le genre théâtral est dominé par le groupe panafricain Ki-Yi Mbock de Werewere Liking et de nombreux humoristes dont Digbeu Cravate, Zoumana, Adjé Daniel, Gbi de Fer, Jimmy Danger, Doh Kanon, Adrienne Koutouan, Marie Louise Asseu, Adama Dahico, Bamba Bakary et le duo Zongo et Tao qui, tous, se produisent à la fois dans les salles de spectacles, à la télévision et dans des films.
Sylvie Ndomé Ngilla fait un diagnostic positif pour tout le théâtre africain francophone dans son ouvrage Nouvelles dramaturgies africaines francophones du chaos (2014)[36].
Autres : marionnettes, mime, pantomime, prestidigitation
modifier- Arts de la rue, Arts forains, Cirque,Théâtre de rue, Spectacle de rue ;
- Marionnette, Arts pluridisciplinaires, Performance (art) ;
- Arts de la marionnette en Côte d'Ivoire sur le site de l'Union internationale de la marionnette.
Cinéma
modifier- Liste de films ivoiriens ;
- Réalisateurs : Désiré Ecaré, Fadika Kramo Lancine, Roger Gnoan M'Bala, Jacques Trabi, Sidiki Bakaba, Henri Duparc, Akissi Delta, Marie-Louise Asseu.
Depuis 2004, le numérique permet au cinéma ivoirien de réaliser des films comme Coupé-décalé de Fadiga de Milano, Le Bijou du sergent Digbeu[37] d'Alex Kouassi, Signature d'Alain Guikou, Un homme pour deux sœurs de Marie-Louise Asseu.
Pour la seconde fois en 30 ans, un film ivoirien, Run, est présenté au festival de Cannes 2014 ; le ministre de la Culture et celui de la Communication assistent à la première projection du film, le 17 mai[38].
Autres
modifier- Réseau africain des promoteurs et entrepreneurs culturels (RAPEC), ONG ;
- Société africaine de culture, association (SAC, 1956), devenue Communauté africaine de culture (CAC) ;
- Congrès des écrivains et artistes noirs (1956) ;
- Festival mondial des arts nègres (1966, 2010) ;
- Confréries de chasseurs en Afrique.
Patrimoine
modifierLe programme Mémoire du monde (UNESCO, 1992) n'a rien inscrit pour ce pays dans son registre international Mémoire du monde (au 15 janvier 2016).
- Tourisme en Côte d'Ivoire, sécurité en Côte d'Ivoire ;
- Attractions touristiques en Côte d'Ivoire.
Musées et autres institutions
modifierListe du Patrimoine mondial
modifierLe programme Patrimoine mondial (UNESCO, 1971) a inscrit dans sa liste du Patrimoine mondial (au 12 janvier 2016) : Liste du patrimoine mondial en Côte d'Ivoire[39].
Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
modifierLe programme Patrimoine culturel immatériel (UNESCO, 2003) a inscrit dans sa liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, une liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité en Côte d'Ivoire :
- 2008 : le Gbofe d’Afounkaha, la musique des trompes traversières de la communauté Tagbana[40] ;
- 2012 : les pratiques et expressions culturelles liées au balafon des communautés Sénoufo du Mali, du Burkina Faso et de Côte d’Ivoire[41] ;
- 2017 : le Zaouli, musique et danse populaires des communautés Gouro de Côte d'Ivoire[42].
Notes et références
modifier- « La richesse culturelle de la Côte d'Ivoire : Un héritage vibrant et diversifié - », sur tribuneouest.com (consulté le )
- Observatoire de la Francophie, « Le français comme on le parle », Périodique, , p. 139-152 (lire en ligne [PDF])
- Alain Laurent Aboa Abia, « La Francophonie ivoirienne », Documents pour l’histoire du français langue étrangère ou seconde, nos 40/41, , p. 163–178 (ISSN 0992-7654, DOI 10.4000/dhfles.123, lire en ligne, consulté le )
- « Les langues, la culture et les religions ivoiriennes | Discover Ivorycoast », sur discover-ivorycoast.com, (consulté le )
- « Rezo-Ivoire .net | Le groupe Mandé ou Mandingue », sur rezoivoire.net (consulté le )
- « Rezo-Ivoire .net | Le groupe voltaique », sur rezoivoire.net (consulté le )
- « Rezo-Ivoire .net | Le groupe Akan », sur rezoivoire.net (consulté le )
- www.gouv.ci
- « Rezo-Ivoire .net | le kouroubi », sur rezoivoire.net (consulté le )
- « Un droit fondamental : la liberté d'expression et ses limites », sur La Dépêche d'Abidjan (consulté le ).
- « Tout ce qu’il faut savoir sur les droits humains en Côte d'Ivoire », sur Amnesty.org (consulté le ).
- (en) « Framework adopted by Ghana police set to improve relationship with the media - IFEX », sur IFEX, (consulté le ).
- Loi no 91-1033 du portant régime juridique de la presse, Journal Officiel de la République de Côte d'Ivoire, no 2 du .
- loi no 91-1034 du portant statut des journalistes professionnels, Journal officiel de la République de Côte d'Ivoire, no 2 du .
- loi no 91-1001 du fixant le régime de la communication audiovisuelle, Journal Officiel de la République de Côte d'Ivoire, no 2 du .
- www.nci.ci
- Reporters sans frontières : Les données du classement de la liberté de la presse 2016 [1].
- Reporters sans frontières : Côte d'Ivoire.
- Littérature africaine
- « africa24tv.com/fr/cote-divoire… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Top10 de la Mode Ivoirienne », sur Facebook.com (consulté le ).
- « Reportage : La Mode de 1960 à 2011 en Côte d`Ivoire », sur abidjan.net (consulté le ).
- Pixing.fr, « Mémoire d'Afrique - Le site des passionnés des terres cuites africaines », sur memoiredafrique.com via Wikiwix (consulté le ).
- L’Haridon, Nolwenn; Polet, Jean, « Les statuettes funéraires en terre cuite de la Côte de l’Or témoign... », sur Revues.org, Journal des africanistes, Société des africanistes, (ISBN 2-908948-19-2, ISSN 0399-0346, consulté le ), p. 65–86.
- http://www.somogy.fr/livre/terres-cuites-africaines?ean=9782757204061
- « Les terres cuites dans l'ART PRIMITIF africain », sur african-concept.com (consulté le ).
- http://www.barbier-mueller.ch/IMG/pdf/dossier_presse_terres_cuites.pdf
- « oukassa-w-3tto.squarespace.com… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « afrikhepri.org/38044-2/ »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Histoires de perles », sur Afrik.com, (consulté le ).
- Jean Serjanian, « Aboudia, espoir de la peinture ivoirienne », sur Francetvinfo.fr, Franceinfo, (consulté le ).
- « Peinture : l’Ivoirien Ouattara Watts, au-delà de Basquiat – Jeune Afrique », Jeune Afrique, (lire en ligne, consulté le ).
- « cameroun-plus.com/file/index.p… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « abidjan.net/QUI/categorie.asp?… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « La musique traditionnelle en Côte d’Ivoire », sur Music In Africa, (consulté le ).
- http://conservancy.umn.edu/bitstream/handle/11299/171460/NdomeNgilla_umn_0130E_15693.pdf;sequence=1
- Marcel Appena, « Actualités-culture, Digbeu Cravate, acteur principal du film Le Bijou du sergent Digbeu : Nous tirons à boulets rouges sur les policiers… », sur Le matin d'Abidjan.com, (consulté le )
- « La Côte d'Ivoire revient au festival de Cannes », Le Figaro, encart « Culture », , p. 35.
- « Délégation Permanente de la Côte d´Ivoire auprès de l'UNESCO », sur unesco.diplomatie.gouv.ci (consulté le )
- « UNESCO - Le Gbofe d’Afounkaha, la musique des trompes traversières de la communauté Tagbana », sur Unesco.org (consulté le ).
- « UNESCO - Les pratiques et expressions culturelles liées au balafon des communautés Sénoufo du Mali, du Burkina Faso et de Côte d’Ivoire », sur Unesco.org (consulté le ).
- « UNESCO - Le Zaouli, musique et danse populaires des communautés gouro de Côte d'Ivoire », sur Unesco.org (consulté le ).
Annexes
modifierArticles connexes
modifierBibliographie
modifier- Philippe Delanne (dir.) et Viviane Froger-Fortaillier (photos), Ivoiriennes aujourd'hui, Sépia, Paris, 192 p. (ISBN 978-2842801243) ;
- Philippe Delanne (dir.) et Viviane Froger-Fortaillier (photos) Arts au féminin en Côte d'Ivoire, Le Cherche Midi, Paris, 2009, 262 p. (ISBN 978-2-7491-1527-6) ;
- Bohumil Théophile Holas, Industries et cultures en Côte d'Ivoire, Centre des sciences humaines, Abidjan, 1965, 117 p. ;
- B. Holas, Arts traditionnels de la Côte d'Ivoire, CEDA, 1967, 160 p. ;
- Aka Martin Kouadio, Masques et parures : études sur le corps orné en Côte d'Ivoire, Université d'Aix-Marseille, Aix-en-Provence, 1994, 2 vol., 324 p. + 198 p. (thèse de doctorat de lettres) ;
- Ramsès L. Boa Thiémélé, L'Ivoirité entre culture et politique, L'Harmattan, Paris, 2003, 263 p. (ISBN 2-7475-3618-1) ;
- Bibliographie sur la Côte d'Ivoire.
Filmographie
modifier- La Fête de l'igname à Adahou : Côte d'Ivoire, film documentaire d'Idriss Diabate, ministère de la Coopération, CCF, Rennes Saint-Jacques, 1994, 19 min (VHS)
Liens externes
modifier- Information culturelle. Côte d'Ivoire (Centre d'apprentissage interculturel, Canada) ;
- Africultures ;
- Conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d'Arts Traditionnels (Africa CIOFF), CIOFF.