Cyproheptadine

médicament et composé chimique

Cyproheptadine
Image illustrative de l’article Cyproheptadine
Identification
Nom UICPA 4-(5H-dibenzo[a,d]cycloheptén-5-ylidène)-1-méthylpipéridine
No CAS 129-03-3
969-33-5 (chlorhydrate)
No ECHA 100.004.482
Code ATC R06AX02
DrugBank DB00434
PubChem 2913
ChEBI 4046
SMILES
InChI
Propriétés chimiques
Formule C21H21N  [Isomères]
Masse molaire[1] 287,398 1 ± 0,018 5 g/mol
C 87,76 %, H 7,36 %, N 4,87 %,
Données pharmacocinétiques
Liaison protéique 96 à 99%
Métabolisme hépatique, principalement via CYP3A4[2],[3]
Demi-vie d’élim. 8,6 heures[4]
Excrétion

fécale (2-20% dont 34% du principe inchangé)et rénale (40%)[2],[3]


Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

La cyproheptadine, vendue entre autres sous le nom de marque Periactine, est un antihistaminique de première génération doté de propriétés anticholinergiques, antisérotonergiques et anesthésiques locaux supplémentaires.

Il est utilisé en tant qu'antidote à un syndrome sérotoninergique[5], bien que cet usage n'ait pas été validé par un essai contrôlé randomisé[6].

Il est également mésusé en tant qu'orexigène afin de faire prendre du poids, principalement chez les enfants.

Il a été breveté en 1959 et est entré dans l'utilisation médicale en 1961[7].

Notes et références modifier

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. a et b (pdf) Cyproheptadine hydrochloride tablet [Boscogen, Inc.], DailyMed. Boscogen, Inc. novembre 2010, consulté le 26 octobre 2013.
  3. a et b (pdf) Product information Periatin® (cyproheptadine hydrochloride), Aspen Pharmacare Australia, Aspen Pharmacare Australia Pty Ltd, 17 novembre 2011. Archivé depuis l'original le 29 octobre 2013 et consulté le 26 octobre 2013.
  4. N. Gunja, M. Collins, A. Graudins, A comparison of the pharmacokinetics of oral and sublingual cyproheptadine, Journal of Toxicology. Clinical Toxicology, 2004, vol. 42(1), pp. 79–83. DOI 10.1081/clt-120028749, PMID 15083941.
  5. Collège des enseignants de médecine intensive - réanimation, Référentiel de Médecine Intensive, Réanimation, Urgences, Elsevier Masson, (lire en ligne)
  6. Orphanet, « Syndrome sérotoninergique », « Bonnes pratiques en cas d’urgence »,‎ (lire en ligne Accès libre [PDF])
  7. R. A. Bryant, M. Friednman, Medication and non-medication treatments of post-traumatic stress disorder, Curr Opin Psychiatry, 2001, vol. 14, pp. 119–123.