Tumeur de Warthin
La tumeur de Warthin (ou cystadénolymphome) est une tumeur des glandes salivaires bénigne.
Épidémiologie
modifierIl s'agit de la seconde lésion bénigne salivaire en termes de fréquence derrière l'adénome pléomorphe[1].
La tumeur survient généralement aux alentours de la sixième décennie[1]. Le tabagisme est le principal facteur favorisant.
Imagerie
modifierIRM
modifierLa présence en IRM de plages en hypersignal T1 spontané est un élément très utile au diagnostic positif de cystadénolymphome[1],[2]. Toutefois ce signe implique que l'examen d'imagerie soit réalisé à distance d'une cytoponction compte tenu des éventuels remaniements hémorragiques induits par le geste pouvant également apparaître en hypersignal T1.
Le coefficient de diffusion (ADC) ne contribue pas au diagnostic positif ou différentiel. Sa valeur est élevée dans les portions kystiques et parfois très abaissée dans les portions tissulaires[1].
La courbe de perfusion est généralement de type B au sein des portions tissulaires de la lésion (pic de rehaussement précoce et lavage rapide > 30 %)[1]. Le lavage de la lésion peu donner l'impression d'une absence de prise de contraste sur les séquences injectées conventionnelles.
Médecine nucléaire
modifierLa tumeur de Warthin présente un hypermétabolisme en tomographie par émission de positons au 18F-FDG[3].
Références
modifier- Frédérique Dubrulle, Nadine Martin-Duverneuil et Guy Moulin, Imagerie en ORL, Elsevier-Masson, , 448 p. (ISBN 978-2-294-70498-7, lire en ligne)
- (en) M. Minami, H. Tanioka, K. Oyama et Y. Itai, « Warthin tumor of the parotid gland : MR-pathologic correlation », AJNR. American journal of neuroradiology, vol. 14, no 1, , p. 209–214 (ISSN 0195-6108, PMID 8427092, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Yoshitaka Uchida, Satoshi Minoshima, Tetsuya Kawata et Ken Motoori, « Diagnostic value of FDG PET and salivary gland scintigraphy for parotid tumors », Clinical Nuclear Medicine, vol. 30, no 3, , p. 170–176 (ISSN 0363-9762, PMID 15722820, lire en ligne, consulté le ).