D'Iberville (aviso colonial)

Le D′Iberville était un aviso colonial de la classe Bougainville en service dans la Marine française.

D'Iberville
illustration de D'Iberville (aviso colonial)

Type Aviso colonial
Classe Bougainville
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Chantiers et Ateliers de Provence, Port de Bouc
Lancement
Armé janvier 1935
Statut Sabordé à Toulon le
Équipage
Équipage 121 en temps de guerre
Caractéristiques techniques
Longueur 103,70 m
Maître-bau 12,98 m
Tirant d'eau 4,80 m
Déplacement 1 969 tonnes
Propulsion 2 moteurs diesel Sulzer
2 hélices
Puissance 3 200 cv
Vitesse 17 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 3 canons de 138 mm modèle 1927 sur tourelle simple
4 canons de 37 mm antiaérien sur tourelle simple
6 mitrailleuses de 13,2 mm
Rayon d'action 13 000 milles à 8,5 nœuds
7 600 milles à 14 nœuds
Carrière
Pavillon France
Port d'attache Port militaire de Toulon

Carrière modifier

Le D'Iberville est lancé à Port de Bouc le . Armé en janvier 1935 sous le commandement du Capitaine de frégate Jean Tracou, il est rattaché à la division navale du Levant.

L'Italie envahissant l'Ethiopie, le D'Iberville est envoyé en mer Rouge. Après une campagne de 20 mois, il rallie Lorient en avril 1937. Il quitte la ville sous le commandement du Capitaine de frégate Caude pour une nouvelle campagne[1].

Le D'Iberville rejoint la marine de Vichy à Dakar et participe à l'Opération Menace, qui opposa du 23 au les Forces Françaises Libres commandées par le général de Gaulle conjointement avec les forces navales britanniques commandées par le vice amiral John Cunningham d'une part, et les forces navales françaises sous le commandement du vice amiral Émile-Marie Lacroix, sous l'autorité du Gouverneur général Pierre Boisson, d'autre part[1].

En juin 1941 il participe au ravitaillement de Djibouti lors du blocus britannique institué de juin 1941 à mai 1942.

Le , il est sabordé à Toulon au quai nord des Grands bassins après sabotage des machines et de l'artillerie. En janvier 1943, il connait une tentative de renflouement par la compagnie Les Abeilles du Havre, mais l'opération est interrompue en mars 1944. L'épave est remise à l'Allemagne à la suite des accords d'avril 1944.
Il faudra attendre 1956 pour que son démantèlement soit assuré par des charges explosives et des travaux sous-marins[1].

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

  • Henri Le Masson, The French Navy, vol. 2, Londres, MacDonald & Co. (Publishers) Ltd., , 11–13 p. (ISBN 978-0-356-02384-7)