Mort et funérailles d'Hassan II
La mort d'Hassan II, roi du Maroc, survient le à Rabat, alors qu'il vient d'avoir 70 ans. Monté sur le trône en 1961, son décès suscite une période de deuil national au Maroc ainsi qu'une vague d'hommages par des chefs d'État étrangers. Au terme d'une prière funéraire à la tour Hassan le , deux jours après sa mort, ses dépouilles sont enterrées au mausolée de Mohammed V, place d'inhumation de son père Mohammed V et son frère Moulay Abdellah. Son fils aîné, le prince héritier Sidi Mohammed, lui succède sous le nom de Mohammed VI.
Mort et funérailles d'Hassan II | |
Le roi Hassan II en 1966. | |
Pays | Maroc |
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Localisation | Rabat |
Date | à 16 h 30 UTC (décès)
(funérailles et inhumation) |
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Contexte
modifierHassan II est devenu roi du Maroc après la mort de son père le . Il règne notamment sur la période politique des années de plomb, ainsi que sur la Marche verte, une marche pacifique des centaines de milliers de civils marocains vers le Sahara espagnol à l'époque.
Selon quelques médias, il souffrait d'une maladie respiratoire pendant plusieurs années, ce qui nécessite une hospitalisation en urgence à New York en 1995[1],[2]. Ses médecins lui ont alors conseillé d'arrêter de fumer[1]. Il insiste notamment de ne pas aller se faire soigner hors du Maroc, à la différence du roi Hussein de Jordanie, qui se fait hospitaliser plusieurs fois aux États-Unis lors de ses derniers ans. En avril 1999, lorsqu'il est pressé par un proche de se déplacer dehors du Maroc, il lui affirme :
« Je ne suis pas comme lui. [...] Je n’irai pas en avion de capitale en capitale, d’hôpital en hôpital, Hassan n’est pas Hussein. »[3]
Derniers jours
modifierHassan II fête ses 70 ans le . Le , il se déplace à Paris pour assister au défilé militaire annuel du 14 Juillet en tant qu'invité d'honneur. À cette occasion consacrée à l'« année du Maroc », la Garde royale marocaine ouvre le défilé[4]. Une semaine plus tard, il rencontre le président yéménite Ali Abdallah Saleh à Rabat pour un dîner officiel[1],[5]. Son aspect fatigué à l'époque suscita quelque inquiétude[2],[5].
Mort
modifierLa santé d'Hassan II se détériore progressivement au cours du .
Avant l'aube, un peu avant 4 h UTC, le souverain est pris de frissons – signe de fièvre – et ressent un léger mal de gorge. Il réveille son oto-rhino-laryngologiste, le colonel-major Boumehdi, lui explique sa gêne et, sans manifester d'inquiétude, lui demande de passer le voir vers 8 h. Dix minutes plus tard, Hassan II ressent un trouble de son rythme cardiaque. Il est immédiatement transporté à la clinique du Palais royal de Rabat. Ses enfants, en premier lieu le prince héritier Sidi Mohammed, sont alors prévenus. Il est à peine 5 heures du matin. Le roi est ensuite placé en observation médicale et répond initialement normalement au traitement. Vers 12 h, il souffre d'une crise cardiaque qui lui rend sous un coma dépassé, entraînant son transfert au CHU Ibn Sina (hôpital Avicenne)[5],[6],[7].
Les deux fils de Sa Majesté le roi Hassan II, le prince héritier Sidi Mohammed et le prince Moulay Rachid, rendent à son chevet[8]. À 14 h 15, Sidi Mohammed signifie l'état de santé déclinante de son père au Premier ministre Abderrahmane Youssoufi dans un appel téléphonique[8].
À 16 h 30, Hassan II est déclaré mort[9]. En ce moment-là, un communiqué officiel de l'hôpital annonce qu'il souffrait d'une « pneumopathie aiguë »[6]. La télévision nationale publique TVM commence à diffuser des versets du Coran, suivie plus tard par 2M et l'ensemble des chaînes radio, en attendant une annonce officielle[10],[7]. Le prince Moulay Hicham, neveu du roi défunt, arrive à Rabat aux alentours de 17 h, venant de Paris (France)[8]. À 20 h 40, le prince héritier Sidi Mohammed annonce le décès de son père dans une allocution diffusée sur TVM[9].
Succession
modifierLa cérémonie d'accession du prince héritier Sidi Mohammed au trône a lieu au Palais royal le soir même de la mort de son père. Il prend ses fonctions de roi du Maroc sous le nom de Mohammed VI. Cet événement, qui comprend une bay'a (serment d'allégeance), est assisté par les conseillers du roi, les oulémas et les membres de la famille royale et du gouvernement. Son frère, le prince Moulay Rachid, est nommé prince héritier[5],[9],[10],[11].
L'intronisation officielle du roi Mohammed VI a lieu le , une semaine après la mort d'Hassan II[12].
Funérailles
modifierVidéo externe | |
Funérailles de Hassan II sur France 3. |
La coutume islamique dicte que l'inhumation du corps aura lieu le plus tôt possible après un décès au terme d'une prière funéraire[13]. Les funérailles sont reportées par un jour au en raison de l'assistance de plusieurs dignitaires étrangers[14], suivant une réunion du gouvernement Youssoufi pour en planifier[11],[15].
Vers 15 h, le cercueil d'Hassan II, qui repose auparavant dans la salle principale du palais, est placé sur un semi-chenillé militaire au cours d'une cérémonie. Le roi Mohammed VI et le prince héritier Moulay Rachid dirigent le cortège à travers la capitale de Rabat, suivi par l'ensemble des dignitaires étrangers présents à la cérémonie[16],[14],[17]. Après l'arrivée du cercueil à proximité immédiate du mausolée de Mohammed V, une congrégation se forme au pied de la tour Hassan pour entamer le service funèbre. Les hauts responsables, dont le roi Mohammed VI et le prince Moulay Rachid, exécutent la prière Asr (3ème prière de la journée), suivie de la prière funéraire, en s'achevant par l'inhumation du cercueil[14],[16].
Les funérailles sont diffusées en direct sur TVM et sur plusieurs chaînes étrangères. Environ 45 pays sont représentés, dont 36 qui envoient leurs chefs d'État ou de gouvernement.
- Hamed ben Issa Al Khalifa, émir du Bahreïn[18]
- Albert II, roi des Belges[18]
- Juan Carlos, roi d'Espagne, accompagné de la reine Sophie et le prince Felipe[19]
- Abdallah II, roi de Jordanie [14],[20]
- Le prince Sultan ben Abdulaziz Al Saoud d'Arabie saoudite, ministre de la Défense[15]
- Le prince Saoud ben Fayçal Al Saoud d'Arabie saoudite, ministre des Affaires étrangères[18]
- Khalifa ben Zayed Al Nahyane, prince héritier d'Abou Dabi[18]
- Mohammed ben Rachid Al Maktoum, prince héritier de Dubaï[18]
- Le prince Norihito de Takamado du Japon[18],[21]
- Saad al-Abdallah al-Salim al-Sabah, prince héritier du Koweït[20]
- Le prince Haakon, prince héritier de Norvège[18]
- Haitham bin Tariq Al Said, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères d'Oman[18]
- La princesse Margriet des Pays-Bas[18]
- Le prince Charles, prince de Galles[22]
- Chefs d'État et de gouvernement
- Thabo Mbeki, président de la République d'Afrique du Sud[23],[24]
- Abdelaziz Bouteflika, président de la République algérienne démocratique et populaire[20]
- Johannes Rau, président fédéral de l'Allemagne[25]
- Sheikh Hasina, Premier ministre du Bangladesh[18]
- Mathieu Kérékou, président de la République du Bénin[23]
- Blaise Compaoré, président de la République du Burkina Faso[23]
- Paul Biya, président de la République du Cameroun[23]
- Roméo LeBlanc, gouverneur général du Canada[18]
- Henri Konan Bédié, président de la République de Côte d'Ivoire[23]
- Hosni Mubarak, président de la République arabe d'Égypte[20],[23]
- José María Aznar, Premier ministre de l'Espagne[19]
- Bill Clinton, président des États-Unis, accompagné de la Première dame Hillary Clinton[20]
- Jacques Chirac, président de la République française, accompagné de Bernadette Chirac[20]
- Yahya Jammeh, président de la République de Gambie[18]
- Lansana Conté, président de la République de Guinée[18]
- Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la République de Guinée équatoriale[18]
- Ezer Weizman, président d'Israël[14]
- Ehud Barak, Premier ministre d'Israël[14]
- Carlo Azeglio Ciampi, président de la République italienne[26]
- Émile Lahoud, président de la République libanaise[18]
- Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya, président de la République islamique de Mauritanie[18]
- Olusegun Obasanjo, président de la République fédérale du Nigéria[24]
- Muhammad Rafiq Tarar, président de la République islamique du Pakistan[18]
- Yasser Arafat, président de l'Autorité palestiene[20]
- Aleksander Kwaśniewski, président de la République de Pologne[18]
- Jorge Sampaio, président de la République portugaise[18]
- Abdou Diouf, président de la République du Sénégal[18]
- Ruth Dreifuss, président de la Confédération suisse [18]
- Gnassingbé Eyadéma, président de la République du Togo[18]
- Zine El Abidine Ben Ali, président de la République de Tunisie[18]
- Süleyman Demirel, président de la République de Turquie[18]
- Ali Abdullah Saleh, président de la République du Yémen[18]
- Représentants gouvernementaux
- Louis Michel, ministre des Affaires étrangères de la Belgique[18]
- Taha Yassin Ramadan, vice-président irakien[18]
- Ryutaro Hashimoto, ancien Premier ministre du Japon[18]
- Knut Vollebæk, ministre des affaires étrangères de la Norvège[18]
- Robin Cook, secrétaire d'État aux Affaires étrangères et du Commonwealth du Royaume-Uni[22]
- Organisations internationales
- Ahmed Asmat Abdel-Meguid, secrétaire général de la Ligue arabe[18]
- Azzeddine Laraki, secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique[27]
- Kofi Annan, secrétaire général de l'Organisation des Nations unies[28]
- Miguel Ángel Moratinos, représentant spécial de l'Union européenne pour le Moyen-Orient[18]
Réactions
modifierMaroc
modifierLe gouvernement décrète une période de 40 jours de deuil national, dont les drapeaux sont mis en berne aux toutes les institutions publiques et semi-publiques et aux missions diplomatiques marocaines à l'étranger[29],[30],[11]. À la suite de l'annonce du décès du roi, des centaines de citoyens marocains en deuil se rendent au Palais royal. Un présentateur de la chaîne de télévision TVM pleure sur l'antenne lors d'un reportage de sa mort[29].
Pendant les funérailles, la route de la procession du cercueil royal est bordée par des milliers de Marocains, dont environ 1 500 doivent être soignées, la plupart pour des maladies ou des cas d'évanouissement[16],[14],[31].
Selon un envoyé spécial du quotidien français Libération, la bourse et les services publics ont rouvert le 25 juillet, malgré la période de deuil national[32].
Front Polisario
modifierLe Front Polisario (organisation politique et militaire), qui mena une guerre contre le royaume du Maroc de 1975 à 1991, déclare que le roi Hassan II « reste dans les mémoires pour avoir gouverné le territoire contesté avec une oppression impitoyable »[33]. Mohamed Abdelaziz, dirigeant alors du Polisario et de la République arabe sahraouie démocratique, adresse le roi Mohammed VI directement, estimant que la mort d'Hassan II est « une nouvelle tragique qui nous a profondément affligé »[34].
International
modifierPlusieurs États arabes décrètent une période de deuil national à la suite du décès du roi Hassan II[35],[36],[37],[38].
- Algérie : Abdelaziz Bouteflika : le président de la République en qualifie d'une « source d'une grande tristesse pour moi personnellement et pour la majorité des Algériennes et des Algériens fiers du patrimoine commun entre l'Algérie et le Maroc »[35]. Trois jours de deuil national furent décrétés[35].
- Égypte : Hosni Moubarak : le président de la République exprime sa « profonde tristesse » à la perte d'un « frère, ami et compagnon d'armes »[35].
- États-Unis : Bill Clinton : « les prières de tous les Américains vont à la famille royale et au peuple marocain », déclare le président des États-Unis[39]. Dans un entretien accordé a posteriori, Bill Clinton affirme qu'Hassan II avait « travaillé très fort pour réconcilier les différences entre le peuple marocain, au sein du Maroc et donc pour donner l'exemple du genre de choses que nous devrions tous faire »[40].
- France : Jacques Chirac : le président de la République apprend la mort d'Hassan II lors d'un déplacement officiel au Nigeria. Il exprime aux Marocains « ma peine et mes condoléances », remémorant « un homme qui aimait notre pays et qui aimait les Français »[41]. Le Premier ministre Lionel Jospin a quant à lui exprimé sa « solidarité » en son nom même et en celui du gouvernement, décrivant le roi défunt comme un « homme de culture et de dialogue » ayant fait « le choix de la démocratie et du progrès »[41].
- Israël : Shimon Peres : l'ancien Premier ministre dit qu'Hassan II « avait beaucoup contribué » au processus de paix israélo-palestinien[42].
- Jamahiriya arabe libyenne : trois jours de deuil national furent décrétés par le cabinet libyen[35].
- Palestine : Yasser Arafat : le président de l'Autorité palestinienne rend hommage aux « positions du roi Hassan II du Maroc en faveur du peuple palestinien et de son droit d'établir un État indépendant avec Jérusalem pour capitale ». À la suite du décès d'Hassan II, Yasser Arafat suspend une réunion des dirigeants palestiniens à Gaza[35]. Trois jours de deuil officiel furent décrétés[29].
- Royaume-Uni : la reine Élisabeth II exprime ses condoléances dans un message envoyé au roi Mohammed VI[22], tandis que le Premier ministre Tony Blair salue Hassan II pour « son dévouement et son courage »[33].
- Russie : Boris Eltsine : le président de la fédération de Russie qualifie Hassan II de « dirigeant sage qui travailla sans relâche pour la paix »[33].
- Soudan : Omar el-Bechir : le président de la République se remémore d'un « frère, ami et messager de paix entre les nations » et « symbole de modération dont tous recherchaient le soutien »[35].
- Nations unies : Kofi Annan : le secrétaire général des Nations unies affirme que le roi défunt « fit du Maroc lui-même un pont de compréhension et de coopération entre l'Europe et l'Afrique, le Nord et le Sud, l'Est et l'Ouest »[42]. Lors d'une réunion plénière de l'Assemblée générale des Nations unies le , le président de l'Assemblée générale Didier Opertti et les représentants des groupes régionaux des Nations unies rendent un dernier hommage au roi Hassan II. Par la suite, une minute de silence est observée[43].
Références
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