Décennie 1950 en arts plastiques
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Chronologie des arts plastiques
Cet article concerne les années 1950 en arts plastiques.
Événements
modifier- - : exposition « Regard sur la peinture américaine » à la Galerie de France à Paris[1], avec Josef Albers, Willem de Kooning, Roberto Matta, William Baziotes, James Brooks, Robert Goodnough (en), Arshile Gorky, Adolph Gottlieb, Philip Guston, Hans Hofmann, Franz Kline, Loren MacIver (en), Robert Motherwell, Ad Reinhardt, Alfred Russell (en), Mark Tobey, Bradley W. Tomlin, Jack Tworkov (en), Esteban Vicente et Jackson Pollock.
- 1952 :
- le théoricien et critique d'art Michel Tapié de Celeyran publie Un art autre, manifeste de l'« art informel »[2].
- première exposition américaine de Georges Mathieu à la Stable Gallery à New York organisée par Alexandre Iolas. Il expose à la Kootz Gallery en 1954[3].
- - : « Rétrospective du cubisme » au Musée d'art moderne de la ville de Paris[4].
- : Calouste Gulbenkian lègue sa collection à la ville de Lisbonne, future Fondation Gulbenkian à but charitable, artistique, éducatif et scientifique (status approuvés le )[5].
- : première exposition Jean Tinguely à la galerie Arnaud rue du Four à Paris[6].
- 6 - : exposition « Op art » « Le Mouvement » à la galerie Denise René à Paris ; Agam, Jacobsen, Vasarely, Soto. Vasarely publie Le manifeste jaune[7].
- : première exposition de tableaux monochromes d'Yves Klein au club des Solitaires à Paris[8].
- : Iris Clert ouvre sa première galerie de 20 mètres carrés rue des Beaux-Arts à Paris avec des peintres de l'École de Paris[9].
- : première exposition personnelle d’Arman Galerie du Haut-Pavé à Paris[10].
- 1956 : publication par Salvador Dalí de son opuscule Les cocus du vieil art moderne dans lequel, selon Alain Bosquet, « il entreprend de dire ses quatre vérités à l'art moderne »[11].
- : le peintre Yves Klein expose à la Galerie Apollinaire à Milan ses monochromes[12] au fascinant bleu lumineux breveté le (IKB)[13].
- : ouverture de la galerie Leo Castelli à New York qui expose des représentants du « pop art »[14].
- - : exposition de Francis Bacon à la galerie Rive droite à Paris[15].
- : le mécène Oskar Reinhart (en) signe une convention avec la Confédération helvétique à qui il lègue sa collection de peinture restée au Römerholz sa résidence de la ville de Winterthour[16].
- : « La spécialisation de la sensibilité à l'état matière première en sensibilité picturale stabilisée », exposition d’Yves Klein dite « L'Exposition du Vide » ; l’espace de la galerie Iris Clert à Paris, simplement repeint en blanc, reste vide[17].
- : Yves Klein organise dans l'appartement de l'île saint-Louis de Robert J. Godet sa première expérience en public de « pinceaux vivants ». Il utilise un modèle vivant nu comme pinceau[18].
- : exposition « Mes étoiles, Concert pour sept peintures » de Tinguely à la galerie Iris Clert à Paris[19].
- : exposition « Jasper Johns » Galerie Rive Droite, premier « néo-dadaïste » a présenter ses toiles à Paris[20].
- : inauguration du Musée Guggenheim à New York, création de l'architecte Frank Lloyd Wright[21].
Réalisations
modifier- 1953 : Étude d'après le portrait du pape Innocent X par Velázquez, du peintre britannique Francis Bacon, qui entre 1949 et 1971 réalise une série d'environs cinquante toiles sur le sujet.
- 1954 : César crée « Le Poisson »[22].
- 1956 : l'artiste Richard Hamilton réalise le collage Just what is it that makes today's homes so different, so appealing? (Qu'est ce qui peut bien rendre nos foyers d'aujourd'hui si différents, si séduisants?).
- 1957 : Silhouette au repos, sculpture en travertin de Henry Moore pour le bâtiment de l’UNESCO à Paris[23].
Articles connexes
modifierNotes et références
modifier- « Regards sur la peinture américaine », sur Bibliothèque du Musée d'arts de Nantes
- Pierre Cabanne, Dictionnaire des arts, Les Editions de l'Amateur (ISBN 9782402391856, présentation en ligne)
- « Expositions personnelles et une sélection d’expositions collectives », sur Georges Mathieu — le site officiel
- Brigitte Leal, Dictionnaire du cubisme, Paris, Groupe Robert Laffont, , 1019 p. (ISBN 9782221238783, présentation en ligne).
- « Calouste Gulbenkian Foundation », sur gulbenkian.pt
- Roger Bordier, L'Art moderne et l'objet, Albin Michel, (ISBN 9782226232298, présentation en ligne)
- Vasarely, « Le manifeste jaune », sur Fondation Vasarely,
- « Archives », sur Yves Klein
- « Iris Clert », sur Centre Pompidou
- Catherine Francblin, Les nouveaux réalistes, Paris, Éditions du Regard, (ISBN 9782307509899, présentation en ligne)
- « Catalogue », sur Librairie le Pas Sage
- Sophie Cras, « De la valeur de l’œuvre au prix du marché : Yves Klein à l’épreuve de la pensée économique », Marges, no 11, , p. 29-44 (présentation en ligne)
- Julian Voloj, Wagner Willian, Yves Klein - Immersion, MARAbulles, (ISBN 9782501175173, présentation en ligne)
- Nicholas Foulkes, Bernard Buffet : The Invention of the Modern Mega-artist, Random House, (ISBN 9781409052388, présentation en ligne)
- « Catalogues d’expositions de Bacon », sur MB Art Collection
- La Collection Oskar Reinhart du Römerholz, Impr. Schönenberger, (présentation en ligne)
- Beatrice Joyeux-Prunel, Naissance de l'art contemporain. 1945-1970. Une histoire mondiale, CNRS éditions, (ISBN 9782271135865, présentation en ligne)
- « Première expérience des "pinceaux vivants" », sur yvesklein.com
- Jean Tinguely, Méta, P. Horay, (présentation en ligne)
- Clémence Bigel, Le Pop’Art à Paris : une histoire de la réception critique des avant-gardes américaines entre 1959 et 1978, vol. 2, Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne (présentation en ligne)
- Alain Busson, Yves Evrard, Les industries culturelles et créatives : Économie et stratégie, Vuibert, (ISBN 9782311400663, présentation en ligne)
- « Esturgeon », sur Centre Pompidou
- « MOORE, Henry (1898-1986) », sur UNESCO