Place du Théâtre - Rue Neuve de Gand - Rue Sainte-Catherine - Steenbrugge - Zwevezele, ouverture en 1896,
Ces lignes empruntaient les portes et rues de la ville pour rejoindre leur terminus[1]. Elles étaient exploitées en traction à vapeur et assuraient le trafic surburbain.
Au cours des années , le réseau urbain commence à être déficitaire, ce déficit temporairement aboli pendant la Seconde Guerre mondiale, le tram étant alors le seul moyen de transport à la suite des pénuries de carburant, réapparait dans la période d'après-guerre[3]. Le réseau est alors vieillissant, le matériel date de la création du réseau () et n'a pas subi de grandes modifications gardant sa capacité d'origine, par ailleurs, l'augmentation de la capacité est difficile car du fait de l'étroitesse des rues, la plupart des lignes sont construites à voie unique. Le déficit d'exploitation rend de toute manière inenvisageable aux yeux de la SNCV tout nouvel investissement, l'État, la province de Flandre-Occidentale et les communes desservies par les lignes n'ayant qu'une annuité à payer correspondant à leur part dans le capital 178 dit des « Lignes électriques de Bruges »[4]. La SNCV décide pour résorber le déficit de convertir à titre d'essai les lignes à l'autobus en utilisant des autobus de faible gabarit, la ville de Bruges donne son accord le et le , la SNCV obtient du ministère des transports le droit d'exploiter les lignes en « complément ou remplacement du tramway » ce qui permet le de mettre en service les lignes d'autobus en remplacement des tramways 1, 2, 5 et 6, certaines lignes voyant leur parcours modifié[note 1],[3],[4] :
La porte Sainte-Croix (Kruispoort) avec les rails du tramway encore visibles.1 Bruges Gare - Assebroek Église, inchangée ;
↑L'ensemble des lignes urbaines et la ligne Bruges - Knokke sont à traction électrique.
↑La ligne 3 Bruges 't Zand - Bruges Saint-Pierre devait à l'origine être convertie à l'autobus le , seule devait être maintenue durant ce test la ligne 4 Bruges Gare - Sluizenplein et le service partiel 0 Gare - Grand-Place mais pour une raison inconnue cette ligne n'a été convertie à l'autobus qu'en [4].
↑ ab et c« Dans la vieille cité de Bruges, Jan Breydel et Pieter de Coninck verront passer les autobus vicinaux ! », Nos vicinaux, no 24, , p. 14 (lire en ligne)