Sambre-et-Meuse
Le département de Sambre-et-Meuse est un ancien département français, dont le chef-lieu était Namur.
Statut | Ancien département français de la Première République et du Premier Empire |
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Chef-lieu | Namur |
Superficie | 4 579 km2 |
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Annexion des Pays-Bas autrichiens et de la principauté de Liège ; création du département | |
Traité de Paris : suppression du département |
1800-1814 | Emmanuel Pérès de Lagesse |
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(Der) 1806-1814 | Alban de Villeneuve-Bargemon |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
Le département est créé le lors de la réunion des territoires de l'actuelle Belgique et de la principauté de Liège à la France[1], et est dissous en 1814.
Le numéro du département était le 97. Son administration se trouvait dans l'ancien palais épiscopal du diocèse de Namur (place Saint-Aubain), aujourd'hui palais provincial.
Découpage administratif
modifierInitialement divisé en vingt-six cantons[2], au (17 frimaire an X) le département est divisé en quatre arrondissements et vingt-et-un cantons[3] :
- arrondissement de Namur composé de six cantons :
- arrondissement de Dinant composé de cinq cantons :
- arrondissement de Marche composé de six cantons :
- arrondissement de Saint-Hubert composé de quatre cantons :
- Gedinne, Nassogne, Saint-Hubert et Wellin.
Liste des préfets
modifierPériode | Identité | Fonction précédente | Observation | |
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1814 | Emmanuel Pérès de Lagesse | Député du tiers état aux États généraux de 1789 Député à la Convention nationale Membre du Conseil des Cinq-Cents Membre puis Président du Conseil des Anciens |
Rentre dans la vie privée à la première Restauration | |
1814 | Alban de Villeneuve-Bargemon | Auditeur au Conseil d'État Sous-préfet de Zierickzée (Bouches-de-l'Escaut, 1811) Préfet des Bouches-de-l'Èbre |
Passe à la préfecture de Tarn-et-Garonne (Première Restauration) Continue sa carrière préfectorale sous la Seconde Restauration Député à la Chambre (Monarchie de Juillet) |
Correspondance avec la province de Namur
modifierAlors que les provinces belges actuelles correspondent à peu près aux anciens départements de la période française, la province de Namur et le département de Sambre-et-Meuse ne se correspondent que très partiellement. Les anciens arrondissement de Namur et Dinant font toujours partie de la province de Namur, mais les anciens arrondissements de Marche et Saint-Hubert ont été scindés entre la province de Namur et la province de Luxembourg. Par ailleurs, la province de Namur s'étend sur des communes qui faisaient partie du département des Ardennes.
C'est avec la création du département de Sambre-et-Meuse que la ville de Gembloux, qui était sous influence brabançonne durant la plus grande partie de l'ancien régime, passa dans la zone d'influence de Namur.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Charles Oudiette, Dictionnaire géographique et topographique des treize départemens qui composaient les Pays-Bas autrichiens, Pays de Liège et de Stavelot, […], part.1 : Description des neuf départements de la ci-devant Belgique, Paris : impr. Cramer, an XII [1]
- Louis Dieudonné Joseph Dewez, Géographie ancienne du département de Sambre-et-Meuse, Namur : Dieudonné Gérard, 1812 [2]
- Jacques Peuchet et Pierre-Gilles Chanlaire, Description topographique et statistique de la France, 1807. Lire en ligne
Articles connexes
modifierNotes et références
modifier- Jean-Baptiste Duvergier, Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglemens et avis du Conseil d'état, t. 8, Paris, (lire en ligne), p. 300
- Louis-Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République Française en CXX départemens, vol. II, Paris, Prudhomme, , 674 p. (lire en ligne), « 97. Départem. de Sambre-et-Meuse », p. 500
- Jean-Baptiste Duvergier, Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglemens et avis du Conseil d'état, t. 13, Paris, (lire en ligne), p. 223-225