Dérapage

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Le mot dérapage peut avoir plusieurs significations :

  • Dérapage, une technique de base importante du ski ;
  • Dérapage verbal, une production discursive individuelle non préméditée tenue en présence de tiers, généralement en milieu collectif, qui présente un caractère intempestif et déplacé[1]. Le dérapage verbal est plus le fruit d'un emportement momentané que d'un hasard (cas du lapsus). « Dans le domaine du discours politique, ce type d'intervention consiste au mieux dans une formulation maladroite (Bougnoux 1998)[2] ou comme le contraire de l'euphémisme (Schepens 2006)[3], au pire comme une provocation, voire une accusation, mais s'identifie toujours comme une absence de contournement, qui se révèle aussi inappropriée qu'incongrue. Pour autant, et contrairement à ce qu'on pourrait être conduit à supposer a priori, ce type de « sortie » n'est pas forcément contreproductive pour son auteur[4] » ;
  • Pour un véhicule, un dérapage est l'action d'avancer sans pour autant que les roues ne tournent. Cette action peut être voulue ou non et contrôlée ou non. Un exemple en est le drift. Les principaux systèmes antidérapage sont l'ABS et l'ESP ;
  • Dérapage est un événement d'exploration audiovisielle non-narrative, conçu à l'École de design de l'UQAM (Montréal, Québec, Canada).

Œuvres

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Dérapage ou Dérapages est un titre d'œuvre notamment porté par :

Notes et références

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  1. Frédéric Torterat, « L’événementialisation des écarts discursifs du monde politique : le point de vue critique des journalistes », dans Ballardini E., Pederzoli E, Reboul-Touré S, & Tréguer-Felten G.L, Dans les facettes de l’événement : des formes aux signes, MediAzioni, , p. 15
  2. Daniel Bougnoux, « Si j'étais médiologue », Cahiers de médiologie, no 6,‎ , p. 61-70.
  3. Philippe Schepens, « Médias et responsabilité : pour un point de vue bakhtinien », Semen, no 22,‎ , p. 61-76.
  4. Frédéric Torterat, « Quand la publicité politique se confronte au buzz journalistique : le cas des dérapages verbaux traités dans une rubrique de quotidien », Signes, Discours et Sociétés, no 5,‎ , p. 27.