Développement des réseaux de transports en Afrique centrale

Le modèle de transport suivant montre l'évolution qu'ont pu subir les pays d'Afrique centrale qui ont pour porte d'entrée principale un port côtier et servent de transit vers un pays voisin ne possédant pas d'accès à la mer.

Schéma actuel modifier

Schéma actuel.

Le réseau actuel résulte des évolutions et modifications qu'il a pu subir au cours du temps.

Il est constitué d'un réseau ferré et routier qui forment des axes principaux et secondaires. Ce chorème[Quoi ?] prend également en compte la présence de zones minières, agricoles et urbaines. Ces dernières ne sont pas situées le long d'un même axe mais dispersées sur le territoire. Le pays possède une ville principale où se trouve une concentration de population importante, plusieurs villes secondaires, des communautés reculées, un port connecté au réseau de transport et un port qui ne l'est pas. D'un point de vue ressources, le pays possède une région minière et une région agricole.

Axes principaux modifier

Les axes principaux sont une voie ferrée et une route parallèle qui relient le port principal au pays voisin en passant par la capitale du pays. Ces derniers forment les 3 pôles principaux de consommation et donc de commerce du pays.

Ces infrastructures permettent la centralisation des ressources créées par le pays afin d'être envoyées vers les 3 pôles principaux. Mais aussi l'importation de biens de pays étrangers toujours vers ces pôles. Notons également que ces infrastructures peuvent être utilisées par des transporteurs en passage entre le port et le pays voisin.

Axes secondaires modifier

Les axes secondaires sont formés par des réseaux routier et ferroviaires secondaires qui permettent de relier les zones minières, agricoles et urbaines secondaires aux principaux pôles et donc au commerce.

Schéma dynamique modifier

Schéma dynamique 1 : L'origine.

Le schéma est donc la forme actuelle qui peut être considérée comme finale si nous arrêtons le développement maintenant. Mais ce schéma a donc subi une évolution. Le schéma dynamique analysera donc celle-ci.

Schéma dynamique 1 : L'origine modifier

À l'origine, le pays possédait déjà sa structure physique. Le développement du réseau de transport cherche par conséquent, dans un premier temps, à relier les pôles principaux. Lors de cette phase, les infrastructures premières sont la ligne ferroviaire qui a pour but de relier le port à la ville principale. Mais l'absence de fonds suffisants fait que la réalisation complète de ce projet n'est pas possible. Par conséquent, une infrastructure moins couteuse terminera le projet, la route.

Schéma dynamique 2 : L'expansion première modifier

Schéma dynamique 2 : L'expansion principale.

Lors de cette phase, le projet initial a pu être terminé. L'option moins couteuse est privilégiée afin de compléter le réseau principal. Celle-ci permet rapidement d'avoir un réseau qui relie tous les pôles principaux.

Schéma dynamique 3 : L'expansion secondaire modifier

Schéma dynamique 3 : L'expansion secondaire.

Cette phase est celle de l'âge d'or du rail. En effet, on préfère relier les zones de production par voie ferrée plutôt que par la route. Ce type de transport garantit un service plus régulier et plus rapide pour des marchandises. Par contre, le réseau routier s'étend dans les zones rurales où le transport est orienté vers le passager.

Schéma dynamique 4 : le déclin du rail modifier

Schéma dynamique 4 : Le déclin du rail.

Après le départ des colons, le réseau ferré connait une phase de déclin causée par le manque d'entretien des infrastructures et du matériel. Le réseau routier le remplace donc pour relier les lignes ferroviaires les moins rentables. Le réseau routier continue à s'étendre et voit la création de routes de plus en plus importantes.

Schéma dynamique 5 : schéma actuel modifier

Schéma actuel.

Le dernier schéma, qui s'apparente à la situation actuelle, montre le retour du réseau ferré sur les lignes de marchandises vers les zones de production. Mais le réseau routier n'est pas pour autant en phase de déclin. Il y a juste les routes de substitution qui ont disparu.

Bibliographie modifier

  • Charlier J. (2011), Cours de Géographie des transports de Master 1 en Géographie approfondie, Université Catholique de Louvain, Louvain-la-Neuve.

Voir aussi modifier