Dôme du Goûter
Le dôme du Goûter, culminant à 4 304 ou 4 306 m, est le troisième plus haut sommet des Alpes françaises, dans le massif du Mont-Blanc, entre la Haute-Savoie et la Vallée d'Aoste.
Dôme du Goûter | |||||
Dôme du Goûter depuis Chamonix | |||||
Géographie | |||||
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Altitude | 4 304 ou 4 306 m[1],[2] | ||||
Massif | Massif du Mont-Blanc (Alpes) | ||||
Coordonnées | 45° 50′ 34″ nord, 6° 50′ 36″ est[1],[2] | ||||
Administration | |||||
Pays | France Italie |
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Région Région autonome |
Auvergne-Rhône-Alpes Val d'Aoste |
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Département Commune |
Haute-Savoie Courmayeur |
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Ascension | |||||
Première | Jean-Marie Couttet et François Cuidet, [3] | ||||
Voie la plus facile | arête Sud | ||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Italie
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Géolocalisation sur la carte : Vallée d'Aoste
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Le dôme du Goûter est une étape dans l'ascension du mont Blanc par la « Voie Royale » (voir l'article Les différents itinéraires). Plus bas, sur l'aiguille du Goûter se trouve le célèbre refuge du Goûter, géré par le club alpin français, qui héberge les alpinistes lors de l'ascension du mont Blanc. Plus haut, à presque 4 400 m d'altitude, se situe le bivouac/observatoire Vallot.
Toponymie
modifierLe nom du dôme provient du moment de la journée où le soleil passe au-dessus du sommet vu depuis la ville de Chamonix, après 16 heures, soit l'heure du goûter[4].
Selon une autre hypothèse, le nom Goûter est une réinterprétation d'un mot celte qui désigne une fonction religieuse très importante dans la culture gauloise : Gutuater[5],[6], « le père des invocations ».
Les exploits
modifierLe , François Durafour est le premier à poser un avion sur le dôme du Goûter et à en repartir sans encombre[7].
Tracé de la frontière
modifierLe sommet du dôme du Goûter est indiqué comme étant entièrement situé en France sur les cartes IGN (françaises)[1], dans une zone contestée sur celles de l'Office fédéral de topographie suisse[8], alors qu'il est indiqué sur la frontière sur les cartes IGM (italiennes)[2]. La controverse est similaire à celle du mont Blanc quoique moins connue.
Annexes
modifierArticles connexes
modifierNotes et références
modifier- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- Visualisation sur le géoportail italien.
- Lucien Devies et Pierre Henry, Guide Vallot. La chaîne du Mont Blanc I : Mont Blanc-Trélatête, Grenoble et Paris, Arthaud, 4e édition, 1978
- Henry Suter, « Goûter », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, 2000-2009 (consulté le )
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Éditions Errance, (ISBN 978-2-87772-631-3 et 2-87772-631-2, OCLC 1055598056, lire en ligne), p. 184-185
- Xavier Delamarre, Dictionnaire des thèmes nominaux du gaulois Volume 1 Ab - /Ixs(o)- : Index des thèmes de l'onomatique celtique ancienne établis d'après les noms de personnes, de dieux, de peuples, de lieu et de rivières ; approche morphologique et sémantique, (ISBN 978-1-7980-5040-8 et 1-7980-5040-4, OCLC 1127387694, lire en ligne), p. 374
- Premier avion à se poser au sommet
- Visualisation sur Swisstopo.