Délégation générale à la langue française et aux langues de France

service interministériel français rattaché au ministère de la Culture
(Redirigé depuis DGLFLF)

La délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF) est, en France, un service rattaché au ministère de la Culture. Elle a pour mission d'animer, à l'échelon interministériel, la politique linguistique de la France, concernant à la fois la langue française et les langues régionales.

Délégation générale à la langue française et aux langues de France
Histoire
Fondation
(Délégation générale à la langue française)Voir et modifier les données sur Wikidata
Prédécesseur
Commissariat général de la langue française (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Cadre
Sigles
DGLFLF, DGLFVoir et modifier les données sur Wikidata
Zone d'activité
Type
Service rattaché au ministère de la Culture
Forme juridique
Domaine d'activité
Administration publique généraleVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Pays
Coordonnées
Organisation
Effectif
~ 30 agents[1]
Délégué général
Paul de Sinety (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Identifiants
SIREN
OpenCorporates
Annuaire du service public
Carte

Histoire

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Créée en sous le nom de Délégation générale à la langue française (DGLF)[α], elle est devenue en la Délégation générale à la langue française et aux langues de France afin de prendre en compte les langues régionales[β].

Elle avait succédé au Commissariat général à la langue française (aussi appelé Haut Commissariat à la langue française), créé en [γ] en remplacement du Haut Comité pour la défense et l'expansion de la langue française, lui-même créé en par le général de Gaulle[2] et renommé Haut Comité de la langue française en [δ].

Missions

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La DGLFLF veille au respect de la loi du en France, dite loi Toubon et en particulier au décret d'application de relatif à l'enrichissement de la langue française, modifié par le décret du [ε], et de ses dispositions sur l'usage de la langue. Elle coordonne pour cela, avec la Commission d'enrichissement de la langue française, la mise au point de listes terminologiques par les groupes d'experts (anciennement commissions spécialisée de terminologie et de néologie) et l'Académie française. Concrètement, elle a participé à la mise en œuvre de FranceTerme, dictionnaire terminologique mis à la disposition du grand public sur internet.

Elle participe aux programmes d'enseignement du français aux migrants. Elle soutient l'utilisation des langues régionales dans les médias et les spectacles. Elle a notamment piloté en 2014 une expérimentation rendant accessible la base Joconde du ministère de la Culture en quatorze langues dont quatre langues régionales : le breton, le basque, l'occitan et le catalan[3].

Elle a assuré jusqu'à le secrétariat du Conseil supérieur de la langue française.

Elle organise chaque année la Semaine de la langue française et de la francophonie au mois de mars. Elle est partenaire des Conférences TALN qui permettent à la communauté scientifique du traitement automatique des langues de se retrouver et d’échanger sur de nombreuses problématiques (analyse syntaxique, traitement de la parole, extraction de connaissances, sémantique de corpus…)[4].

Dans le cadre du plan ministériel pour l'outre-mer, la délégation générale de la langue française et aux langues de France / ministère de la Culture et de la Communication, a organisé, à Cayenne, du au , les états généraux du multilinguisme dans les outre-mer (EGM-OM)[5],[6]. Cette manifestation a rassemblé quelque 250 participants venus non seulement de Guyane, mais aussi de l'ensemble de la France d'outre-mer, de métropole et de pays voisins, avec pour objectifs de formuler des recommandations générales pour la mise en œuvre d'une politique des langues en outre-mer[7]. La DGLFLF a choisi de rédiger les actes des EGM-OM sur Wikibooks.

La DGLFLF est partenaire de l'association Wikimédia France[8] et conduit avec elle un projet visant à documenter et valoriser les langues régionales de France sur les projets Wikimédia et internet en général[9]. Le projet a notamment mené à la création de la plateforme Lingua Libre en [10].

Liste des délégués généraux

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Les délégués généraux à la langue française, puis à la langue française et aux langues de France, ont été successivement :

Notes et références

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  1. « Qui sommes-nous ? », sur culturecommunication.gouv.fr, Ministère de la Culture et de la Communication (consulté le ).
  2. Décret no 66-203 du portant création d'un Haut Comité pour la défense et l'expansion de la langue française, JORF, no 82, , p. 2795.
  3. Cécile Bolesse, « JocondeLab présente près de 300 000 œuvres d'art en 14 langues », sur 01net, .
  4. Site du ministère de la Culture.
  5. « L'actualité du ministère de la Culture et de la Communication »
  6. Xavier North, « Des langues qui peuvent tout dire, des langues qui parlent à tous », Culture et Recherche, no 125 « Pour des états généraux du multilinguisme en outre-mer »,‎ (lire en ligne).
  7. « États généraux du multilinguisme en outre-mer », sur Tahiti Infos, .
  8. Nos partenaires sur le site web de Wikimédia France
  9. Ministère de la Culture, « Séminaire Wikimédia sur la contribution en langues de France le 23 janvier 2015 », sur culture.gouv.fr, .
  10. Ministère de la Culture, « Enquête sur les langues de France et les projets collaboratifs 2017 Wikimédia France/ DGLFLF », Langues et recherche,‎ , p. 20 (lire en ligne).
  11. « Dossiers de Madame Anne Magnant, conseillère chargée des musées, du patrimoine et des métiers d'art, auprès de Jean-Jacques aillagon, ministre de la culture et de la communication de 2002 à 2004 », sur France Archives, (consulté le ).

Dans le Journal officiel de la République française (JORF), sur Légifrance :

  • Textes généraux :
  • Décrets de nomination :
  1. Décret du , JORF, no 156, , p. 8433, NOR PRMX8910299D.
  2. Décret du , JORF, no 256, , p. 15269, NOR PRMX9300974D.
  3. Décret du , JORF, no 246, , p. 16707, NOR MCCX0105149D.
  4. Décret du , JORF, no 229, , texte no 76, NOR MCCB0400773D.
  5. Décret du , JORF, no 117, , texte no 52, NOR MCCB1511855D.
  6. Décret du , JORF, no 264, , texte no 71, NOR MICA1830835D.

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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