Daillancourt
Daillancourt est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Daillancourt | |
L'église. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Haute-Marne |
Arrondissement | Chaumont |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Chaumont, du Bassin Nogentais et du Bassin de Bologne Vignory Froncles |
Maire Mandat |
Michel Paulin 2020-2026 |
Code postal | 52110 |
Code commune | 52160 |
Démographie | |
Gentilé | Daillancourtois, Daillancourtoises |
Population municipale |
62 hab. (2021 ) |
Densité | 7,8 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 18′ 11″ nord, 4° 57′ 14″ est |
Altitude | 233 m |
Superficie | 7,91 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bologne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Géographie
modifierLocalisation
modifierDaillancourt est un village paisible de Haute-Marne situé dans la haute vallée de la Blaise, rivière longue de 85 km qui se jette dans la Marne. À l'entrée du village, sur le nouveau pont enjambant la Blaise, une station de surveillance et prévention des crues a été installée. La commune dispose de trois sources dont une sert à alimenter le village en eau potable.
Le long de la Blaise, il se situe en aval des villages de Guindrecourt-sur-Blaise et de Blaise en amont de Bouzancourt, de Cirey-sur-Blaise, d'Arnancourt et de Doulevant-le-Château.
Il est également à proximité de Colombey-les-Deux-Eglises et Chaumont.
Le village est en retrait de la route et possède des maisons caractéristiques en pierres blanches du pays.
On y trouve également un marais qui est le seul marais alcalin du quart nord-ouest de la Haute-Marne constitué d'une roselière et d'une mégaphorbiaie. En plus des coléoptères, des libellules ou des rhopalocères caractéristiques de ce type de milieu, on y rencontre deux papillons protégés en France : le cuivré des marais et le fadet des tourbières, tous les deux inscrits dans le livre rouge de la faune menacée en France et sur la liste rouge des insectes de Champagne-Ardenne[1].
Communes limitrophes
modifierBouzancourt | ||||
Beurville | N | Guindrecourt-sur-Blaise | ||
O Daillancourt E | ||||
S | ||||
Colombey-les-Deux-Églises |
Hydrographie
modifierLa commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Blaise et divers autres petits cours d'eau[2],[Carte 1].
La Blaise, d'une longueur de 86 km, prend sa source dans la commune de Gillancourt et se jette dans la Marne à Isle-sur-Marne, après avoir traversé 34 communes[3]. Les caractéristiques hydrologiques de la Blaise sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 1,98 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 24,6 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 26,9 m3/s, atteint le même jour[4].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 958 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blécourt », sur la commune de Blécourt à 13 km à vol d'oiseau[7], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 879,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 3],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Daillancourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,1 %), forêts (27,1 %), prairies (5,9 %), zones urbanisées (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Histoire
modifierDaillancourt est une petite commune de Haute-Marne qui était divisée autrefois en plusieurs seigneuries dont la plus importante était réunie au comté d’Ambonville appartenant à la famille de Choiseul.
On retrouve mention du village dans un acte de 1235 par lequel Andronin, fils de Renaud de Châtillon, vend à l'abbaye de Clairvaux une parte des dîmes de ce village. Petit à petit, le village passe aux mains des religieux de l'abbaye de Clairvaux. En 1286, les religieux et le prieur de Vignory affranchirent en partie ses habitants.
Le nom fut porté par une famille de Chaumont anoblie en 1450 sous Charles VII en la personne de Jacquinot de Daillancourt : écuyer, seigneur de Buxerolles et de sa femme Marguerite de Zurle de Laharmand qui eurent trois enfants : Pierre, Guillaume et Nicolas.
Le nom fut porté jusqu'au XVIIIe en la personne d'Étienne de Daillancourt maire perpétuel de Revel en Haute-Garonne et lieutenant général de police.
Politique et administration
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2021, la commune comptait 62 habitants[Note 4], en évolution de −18,42 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierHéraldique
modifierLes armes de Daillancourt se blasonnent ainsi : De gueules à la croix engrelée d'or.[21] |
Lieux et monuments
modifierPersonnalités liées à la commune
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:00 TU à partir des 289 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/03/2000 au 01/04/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Daillancourt » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020012
- « Fiche communale de Daillancourt », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « la Blaise »
- « Station hydrométrique La Blaise à Daillancourt », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Daillancourt et Blécourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Blécourt », sur la commune de Blécourt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Blécourt », sur la commune de Blécourt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Daillancourt ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Banque du Blason