Damaris Abarca González
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Damaris Abarca González, née le à Rancagua, est une joueuse d'échecs chilienne. Quadruple championne nationale et présidente de la Fédération chilienne des échecs depuis 2018, elle est considérée comme une des meilleures joueuse d'échecs chiliennes[1].
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| Membre de la Convention constitutionnelle chilienne | |
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| - |
| Naissance | |
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| Nom de naissance |
Damaris Nicole Abarca González |
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activité |
| Parti politique | |
|---|---|
| Sport | |
| Titre aux échecs |
Maître FIDE féminin (d) (depuis ) |
| Classement Elo |
1 991 () |
| Site web |
Carrière
modifierEnfant, elle apprend à jouer aux échecs en regardant son père qui l'enseigne à ses frères, puis en jouant avec eux[2]. À 13 ans, elle gagne une compétition locale à laquelle l'avait inscrite son professeur d'éducation physique. Elle devient ensuite championne chilienne dans les catégories moins de 14 ans, moins de 16 ans et moins de 18 ans[1].
En 2009, elle se forme au Mexique comme arbitre de la Fédération internationale des échecs.
En 2010, à 20 ans, elle est championne du Chili, et est sélectionnée pour participer à la 39ème Olympiade d'échecs en Russie[2]. Au total, elle participe à 5 olympiades consécutives (de 2010 à 2018). En 2012, elle reçoit le titre de Maître féminin de la Fédération Internationale des échecs pendant l'Olympiade d'échecs d'Istanbul.
En 2018, elle devient la première femme présidente de la Fédération d'échecs du Chili, et également première femme présidente d'une fédération d'échecs en Amérique latine[3],[4].
Elle se bat pour la parité dans les échecs et est membre de la commission pour les femmes de la Fédération internationale d'échecs[5],[6]. Depuis 2017, elle est aussi présidente de l'Association de joueuses d'échecs chiliennes, qui cherche à encourager l'accès des femmes à ce sport[7]. En 2017, elle prend position en faveur de l'avortement légal[8].
En mai 2021, elle est élue membre de l'Assemblée constituante chilienne pour le district 15 (qui comprend les communes suivantes : Codegua, Coínco, Coltauco, Doñihue, Graneros, Machalí, Malloa, Mostazal, Olivar, Quinta de Tilcoco, Rancagua, Rengo y Requínoa), en tant que membre du groupe Apruebo Dignidad (j'approuve la dignité)[9],[10].
En 2023, elle remporte à nouveau le championnat féminin du Chili d'échecs[11].
Vie personnelle
modifierElle a étudié la philosophie et le droit à l'Université du Chili[7].
Références
modifier- (es) « Damaris Abarca, la chilena que acerca el ajedrez a las mujeres del país | Emol.com », Emol, (consulté le ).
- « EyN: La ajedrecista chilena de talle mundial », www.economiaynegocios.cl, (consulté le ).
- (es) « Damaris Abarca, la “Dama” del tablero en Chile », La Cuarta, (consulté le ).
- « Directorio »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), www.ajefech.cl (consulté le ).
- (es) « El ajedrez, una herramienta para la igualdad y contra el acoso escolar », La Vanguardia, (consulté le ).
- (es) El Mostrador, « Taller gratuito “El ajedrez: Arte, ciencia y deporte” en Casa Museo EFM, sábados de agosto », El Mostrador, (consulté le ).
- « Damaris Abarca: “En el mundo del ajedrez, el acoso se siente” », La Segunda, (consulté le ).
- (es) El Mostrador, « Aborto legal: Jaque de Dama », El Mostrador, (consulté le ).
- (es) Bruno Delgado, « Damaris Abarca, la tetracampeona nacional de ajedrez que compite por llegar a la Constituyente »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur CNN Chile, (consulté le ).
- (es) Loreto Concha, « Elecciones 2021: Estos son los 155 convencionales », sur duna.cl, (consulté le ).
- (es) Samuel Esparza, « Un título que le vale meterse en la historia grande del ajedrez », sur Diario Concepción (es), (consulté le ).
Liens externes
modifier- Ressources relatives au jeu :
- Profil sur OlimpBase
- Profil sur ChessGames
