Daniel Hébrard
Biographie
modifierIl a successivement été fourrier dans la marine, libraire et restaurateur[1]. Il tient l'enseigne de La Truie qui doute, à Anduze[1].
Œuvre
modifierLes Hommes Forts (2003), son premier roman, est consacré aux Poilus ; il se caractérise par la « rugosité du style », « la rudesse de l'histoire » et « la rébellion des protagonistes »[1]. Philippe-Jean Catinchi note quant à lui sa « sobriété » et sa « pudeur »[2].
En 2005, il thématise dans Tous soleils bus le sujet de la résistance[3].
Gorges chaudes (2010), un récit à la 1re personne d'une enfance cévenole, lui vaut de la part d'Homéric le surnom de « Rodin des Cévennes »[4].
Du feu de Dieu (2018) lui est l'occasion d'exprimer son « esprit d'insubordination », à travers le nouvel itinéraire d'un enfant des Cévennes qui combat l'injustice sociale[5],[6].
Ouvrages
modifier- Les Hommes forts, Paris, Julliard, 2003 (ISBN 2-260-01648-0).
- Tous soleils bus, Paris, Julliard, 2005 (ISBN 2-260-01677-4).
- Gorges chaudes, Paris, Julliard, 2010 (ISBN 978-2-260-01715-8).
- Du feu de Dieu, Paris, Julliard, 2018 (ISBN 978-2-260-01929-9).
Références
modifier- Bernié-Boissard, Boissard et Velay 2009.
- Philippe-Jean Catinchi, « Un grand vent de deuil », Le Monde, (lire en ligne).
- P.-R. L., « Tous soleils bus, de Daniel Hébrard », Le Monde, (lire en ligne).
- Homéric, « Le Rodin des Cévennes », Le Nouvel Observateur, (lire en ligne).
- Anne Crignon, « L'argent a une odeur, celle du crime : Daniel Hébrard, l'insoumis des Cévennes », L'Observateur, (lire en ligne).
- Claire Lesegretain, « Des livres dans la valise, « Du feu de Dieu » de Daniel Hébrard », La Croix, (lire en ligne).
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Catherine Bernié-Boissard, Michel Boissard et Serge Velay, « Hébrard, Daniel », dans Petit dictionnaire des écrivains du Gard, Nîmes, Alcide, (ISBN 978-2-917743-07-2), p. 121.
- Entretien avec Leïla Mebarek, « Fiers d'eux », France Bleu Gard Lozère, .