David Janszoon Padbrué
David Janszoon Padbrue, né à Haarlem vers 1553 et inhumé le , est un compositeur, chanteur et joueur de luth néerlandais.
Naissance |
vers 1553 Haarlem Pays-Bas des Habsbourg |
---|---|
Décès |
inhumé le Provinces-Unies |
Activité principale | compositeur, chanteur, luthiste, musicien et marchand de lin |
Style | école franco-flamande |
Lieux d'activité |
Haarlem - Amsterdam Pays-Bas espagnols Madrid Espagne Provinces-Unies |
Œuvres principales
- Psalm-geclanck (1601)
Biographie
modifierDavid était issu d'une famille de musiciens. Il avait un frère, Thyman Janszoon (vers 1555-1627), employé par la ville comme musicien, comme le fut aussi le fils de celui-ci et neveu de David, le compositeur Cornelis Thymanszoon Padbrué. Le père de David, Jan Janszoon Padbrué (vers 1520-1582), désigné comme « Jenning de Sangher » (« Jenning le chanteur ») dans des documents historiques, était un contre-ténor de l'église Saint-Bavon de Haarlem. Dans cette même église, Padbrué était corael ou enfant de chœur. De 1562 à 1570, il fut attaché à la Capilla Flamenca, la chapelle royale de Madrid. Le roi Philippe II d'Espagne, qui appréciait énormément ses services, le récompensa sans doute en lui attribuant plusieurs prébendes à Delft, à La Haye et à Haarlem[1].
Padbrué commença à étudier la littérature à l'université de Leyde en 1580. Plus tard, on le voit mentionné comme luthiste (luytslager) ; dans son acte de mariage, dressé en 1587, il est appelé maître de musique et luthier. Quelques mois plus tard, il s'établit à Amsterdam comme marchand de lin (vlascoper)[1].
Un recueil de pièces de luth rassemblées par l'étudiant Thysius de Leyde contient une dizaine d'arrangements de chansons d'un certain M. David, attribués par Noske à David Padbrué ; quoique charmantes, ces compositions sont peu orthodoxes et assez dilettantesques[1].
En 1601, Padbrué publia le Psalm-geclanck, une harmonisation polyphonique de l'ensemble des 150 psaumes du psautier de Dathenus, écrite dans le style du motet pour un ensemble vocal de quatre à huit voix. Comme l'Église réformée de la République n'autorisait pas l'exécution polyphonique des psaumes à l'époque, cette mise en musique du psautier calviniste néerlandais était destinée à être jouée en famille. De cet ouvrage, rien ne subsiste à l'exception d'un livre incomplet de la partie de ténor[2].
Ressources
modifierRéférences
modifier- ANDRIESSEN. p. 869.
- RASCH. [En ligne].
Sources et bibliographie
modifier- (en) ANDRIESSEN, Pieter. Padbrué, David Janszoon, The New Grove Dictionary of Music and Musicians, Londres, Macmillan Publishers, vol. 18, 2001 (ISBN 0195170679) (ISBN 978-01-951-7067-2), p. 869.
- (nl) MAREL (van der), Ary Janszoon. Cornelis Thymansz. Padbrué en zijn familie: beroemd toonkunstenaar uit de Gouden Eeuw, mst, bibliothèque de l'université d'Amsterdam, 1961.
- (nl) NOSKE, Frits. « David Janszoon Padbrué: corael-luytslager-vlascoper », Renaissance-muziek 1400-1600: donum natalicium René Bernard Lenaerts (réd. Jozef Robijns et autres), Louvain, 1969, p. 179-186.
- (nl) RASCH, Rudolf. « Hoofdstuk Acht, De kerken I: Reformatorische richtingen, 8.2. De Hervormde Kerk 1: Psalmgezang », Geschiedenis van de muziek in de Republiek der Verenigde Nederlanden, 1572-1795, p. 11, [En ligne], , réf. du . [www.hum.uu.nl].
Liens externes
modifier
- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative aux beaux-arts :