Davidka
La Davidka (en yiddish : דוידקה, « Petit David » ou « Fabriqué par David » ) était un mortier israélien artisanal utilisé à Safed et à Jérusalem pendant la guerre de Palestine de 1947 à 1949. Ses obus étaient extrêmement bruyants, mais très imprécis, et au final de peu de valeur, au-delà du fait de terrifier les adversaires ; ils se sont néanmoins révélés particulièrement utiles pour faire fuir les soldats arabes et les civils. La davidka est nominalement classé comme une pièce de 3 pouces (76,2 mm), bien que l'obus tiré soit considérablement plus gros[1],[2].
La Davidka doit son nom à son inventeur, David Leibowitch, bien que le nom évoque aussi métaphoriquement la bataille biblique de David et Goliath.
Le mortier a été conçu à l’école agricole Mikvé Israël à Holon au cours de l’hiver 1947-1948. Il a été utilisé pour la première fois au combat le 13 mars 1948, lors de l'attaque du quartier d'Abu Kabir à Jaffa. La plus grande victoire attribuée aux Davidkas fut la libération de la Citadelle, un point fort du centre de Safed, dans la nuit du 9 au 10 mai 1948[3],[4],[5].
Le secret de la Davidka était son obus de 40kg, qui était beaucoup plus gros que le mortier à partir duquel il était tiré.
Références
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Bernard Joseph, The Faithful City: The Siege of Jerusalem, 1948, New York, Simon & Schuster, (OCLC 266413, LCCN 60010976, lire en ligne), p. 73 :
« Il tirait une bombe de clous et de débris métalliques qui explosait avec une certaine force et — ce qui était plus important — avec un bruit et une fureur énormes. »
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Collins, Larry et Lapierre, Dominique, O Jérusalem, London, Weidenfeld & Nicolson, (ISBN 978-0-297-99459-6, LCCN 73160924), p. 152 :
« Ils ont tiré un obus fabriqué à partir de tuyaux d'eau et rempli d'explosifs, de clous et de morceaux de ferraille. »
- "Safed: A Battle of Living History" mentions the use of the Davidka in the attack of Safed
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Bernard Joseph, The Faithful City: The Siege of Jerusalem, 1948, New York, Simon & Schuster, (OCLC 266413, LCCN 60010976, lire en ligne), p. 73 :
« Son effet sur les Arabes fut parfois considérable, notamment à Safad, où ils le prirent pour une arme atomique et abandonnèrent la ville. »
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Collins, Larry et Lapierre, Dominique, O Jérusalem, London, Weidenfeld & Nicolson, (ISBN 978-0-297-99459-6, LCCN 73160924), p. 379 :
« Les Irakiens, stupéfaits, dans la caserne Allenby (Jérusalem), criaient au téléphone que les Juifs possédaient une arme semblable à la bombe atomique et imploraient de l'aide. [D'après ce qu'aurait entendu un opérateur téléphonique] »