De Schietere de Lophem
La famille de Schietere de Lophem est une famille de la noblesse belge. Cette famille dont la première source remonte au XIIIe siècle[2] est originaire du comté de Flandre[3], où elle était active dans la gestion de la ville de Bruges et du village de Lophem (en néerlandais : Loppem) en Flandre-Occidentale. Cette famille trouve ses sources dans la ville de Audenarde, où Pierre de Schietere acquit le droit de bourgeoisie le 8 juin 1291[4]. Cependant la première mention du nom date de 1288 dans un registre de l'abbaye Saint-Pierre de Gand. La filiation suivie prouvée par actes remonte quant à elle à 1352[5]. Le 24 octobre 1623 le roi Philippe IV d'Espagne crée Nicolas de Schietere chevalier par lettres patentes, pour les bonnes relations et sa fidélité à la couronne espagnole[2]. Nicolas de Schietere était cependant l'auteur de la branche cadette de la famille. Le 17 septembre 1641 concession de chevalerie à Charles de Schietere, seigneur de Lophem[6].
Famille de Schietere de Lophem | |
Armes de la famille de Schietere de Lophem | |
Blasonnement | De sable à deux chevrons d'argent. |
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Devise | Omnium rerum vicissitudo |
Branches | de Schietere de Caprycke (éteinte), de Schietere de Tillegem (éteinte), de Schietere (dit) de Damhouder (éteinte) |
Période | XIII-aujourd'hui |
Pays ou province d’origine | Comté de Flandre |
Allégeance | Pays-Bas espagnols, Pays-Bas autrichiens, Royaume des Pays-Bas (1815-1830), Belgique |
Demeures | Château de Ter Loo |
Charges | Échevin de Bruges, bourgmestre de Loppem |
Fonctions militaires | Commandant troupe Allemande (1680) |
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Jean de Schietere (1535-1575)
modifierJean de Schietere seigneur d'Avergheers et de Voorde épousa le 5 juillet 1559 Catherine de Damhouder (fille du chevalier Josse de Damhouder, docteur dans les deux droits et conseiller du roi, dans le Conseil des Domaines et Finances) dans la collégiale Saint-Michel-et-Gudule à Bruxelles. Jean de Schietere était impliqué dans la politique et l'administration de la ville de Bruges. Il entra en 1557 dans la magistrature de Bruges en tant que conseiller. Il fut échevin à trois reprises, trésorier-rentier, trésorier principal. Il était aussi membre de la société chevaleresque des arbalétriers de St-Georges. Jean et Catherine avaient eu sept enfants dont cinq survécurent jusqu'à l'âge adulte. Les enfants du couple étudièrent en Espagne, à Salamanque mais aussi à Paris, en Allemagne et en Italie. C'est probablement Daniel de Schietere qui fut le plus important parce qu'il fut personnellement recommandé par le roi Philippe II d'Espagne à Alexandre Farnese dans une lettre datée du 23 mai 1591[7]. Quand Jean de Schietere mourut en 1575, il laissa son épouse Catherine seule avec cinq enfants, et à la tête d'une fortune. Elle acheta encore quelques propriétés, notamment du terrain à Lophem.
Château de Ter Loo
modifierLe château de Ter Loo fût acquis par Daniel de Schietere en 1551. Ce château situé dans le village de Lophem était durant près de quatre siècles le siège de la famille.
Notes et références
modifier- Office international des musées, Mouseion : revue internationale de muséographie, Paris, (lire en ligne), p. 230
- Albert de Schietere de Lophem, Histoire de la Famille de Schietere, Bruges, Tablettes des Flandres, , 478 p., p. 289
- Baron de Ryckman de Betz, Armorial Général de la Noblesse belge, Liège, H. Dessain, , 1000 p., p. 418
- Paul Roger, Noblesse et chevalerie du comté de Flandre, d'Artois et de Picardie, Amiens, impr. de Duval et Herment, , 400 p. (lire en ligne), p. 326
- Jean-François Houtart, Anciennes Familles de Belgique, Recueil LXI de l’Office généalogique et héraldique de Belgique, 600 pages, p. 60, format 19x24,5 cm, broché. Tirage limité.
- Humbert Marnix de Sainte-Aldegonde, État présent de la noblesse belge, Bruxelles, , p. 275
- Joseph Lefevre, Correspondance de Philippe II sur les Affaires des Pays Bas deuxième partie tome III, Bruxelles, , p. 562