Decan III d'Uzès

vicomte d'Uzès

Decan III d'Uzès (v. 1325-ap.1360) est le second vicomte d'Uzès et seigneur d'Aimargues, de la seconde moitié du XIVe siècle.

Decan III d'Uzès
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Fonctions
Vicomte d'Uzès
-
Raymond d'Uzès (d)
Seigneur
Aimargues
-
Raymond d'Uzès (d)
Biographie
Naissance
Après Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Après Voir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Famille d'Uzès (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Guiote de Posquières (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Agathe de Baux (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Raymond d'Uzès (d)
Alzias d'Uzès
Alix d'Uzès (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason

Elzière (1999) le désigne sous le numéro [II][1], tandis que certains auteurs, dont Charvet 1870(1870)[2], donnent le numéro [III], considérant Raymond Décan de Posquières, comme Decan Ier.

Biographie modifier

Origines modifier

Decan semble naître vers 1325[1]. Il est le fils de Robert Ier, premier vicomte d'Uzès, et de sa seconde épouse, Guiote de Posquières[3],[1]. Il a notamment pour frère, Jehan (Jean), évêque de Nîmes (1372-1380)[3].

Vicomte d'Uzès modifier

Decan est émancipé par son père le [4],[1]. L'année suivante, il épouse Agathe, fille du chevalier Agoult des Baux, sénéchal de Beaucaire, de Nîmes et de Toulouse[5], et Catherine Artaud de Chatillon[1].

Il reçoit, en 1344, dans son château d'Uzès, le roi Philippe, qui s'était déplacé pour voir le Pape[4],[1].

Chevalier, il prête serment au roi de France, le , pour ses possessions[4], Aimargues, Masmolène/Mamolène, Arpaillargues, Remoulins[1], Pouzilhac, Saint-Martin de Jonquières, Saint-Bonnet, Saint-Quentin, 250 livres sur le péage de Nîmes, Broussan, Bellegarde, la 16e partie de la juridiction d'Aigaliers, la 8e partie de la basse juridiction de Serviers [6]. Puis le de l'année suivante, il rend hommage à l'évêque d'Uzès pour une autre partie de ses terres[4].

Le contexte est marqué par la Guerre de Cent Ans (1337-1453), le début du schisme d'Occident, l’intervention des ducs d'Anjou en Provence et, ainsi que, le développement de compagnies de gens armées démobilisés qui ravagent les campagnes entre les conflits. Alors qu'il intervient contre les routiers, il est fait routiers, en 1361, en [7].

Decan teste le et semble mourir peu de temps après[1]. Son corps est inhumé, comme ses ancêtres, depuis Decan II d'Uzès, dans le couvent des Frères mineurs, à Uzès[7],[1].

Famille modifier

Decan épouse Agathe des Baux (morte après 1360)[8],[1]. Ils ont huit enfants[8] :

  • Robert.
  • Bermond.
  • Decan.
  • Pons, moine à Psalmody.
  • Raymond (env.1345-ap.1374), qui succède à son père (Elzière, 1999), mort sans postérité.
    Albiousse (1887) considérait qu'il aurait succédé à un frère, mort sans postérité. Il pourrait être le régent de la sénéchaussée de Beaucaire en 1374.
  • Alzias (env.1345-1390), qui succède à son frère, ∞ Delphine de La Roche.
  • Alix, ∞ Guillaume IV, sire de Tournon.
    Elle est l'arrière-grand-mère du cardinal François de Tournon.
  • Guiote, religieuse au couvent Sainte-Praxède d'Avignon.


Références modifier

  1. a b c d e f g h i et j Elzière 1999, p. 423.
  2. Charvet 1870, p. 67.
  3. a et b Albiousse 1887, p. 35.
  4. a b c et d Albiousse 1887, p. 36.
  5. Louis Barthélemy, Inventaire chronologique et analytique des chartes de la maison de Baux, Marseille, Barlatier-Feissat, (lire en ligne), p. 400.
  6. Isabelle Carbonnel, « Les vassaux du roi dans la sénéchaussée de Beaucaire », Bibliothèque de l'École des chartes, nos 145-2,‎ , p. 431-443 (lire en ligne).
  7. a et b Albiousse 1887, p. 38.
  8. a et b Albiousse 1887, p. 38-39.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier