Denis Olivennes

haut fonctionnaire et chef d'entreprise français
Denis Olivennes
Denis Olivennes
Denis Olivennes en 2009.
Fonctions
Directeur général
Libération
depuis le
Président du conseil de surveillance
CMI France (d)
-
Étienne Bertier (d)
Biographie
Naissance
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François Olivennes (en)
Frédéric Olivennes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Inès de La Fressange (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
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Denis Olivennes, né le dans le 16e arrondissement de Paris, est un haut fonctionnaire, chef d'entreprise et essayiste français. Il fut DRH adjoint d'Air France, président de Numericable, directeur général de Canal+, président-directeur général de la Fnac, du Nouvel Observateur puis celui d'Europe 1 et de Lagardère Active, président du conseil de surveillance de CMI France. De juin 2020 à 2022, Denis Olivennes est cogérant du quotidien français Libération. Le 15 novembre 2023, il devient président d'Editis.

Biographie modifier

Famille et vie privée modifier

Denis Olivennes, né le 18 octobre 1960 à Paris 16e, est un des fils du poète Armand Olivennes, le frère cadet de François Olivennes, médecin et professeur renommé en gynécologie et en obstétrique, et le neveu de Claude Olievenstein[1], psychanalyste et médecin spécialisé en toxicomanie.

Divorcé d'Angélique Berès, fille de Pierre Berès, il est le compagnon de l'ex-mannequin Inès de La Fressange[2]. Il est le père de Benjamin Olivennes, normalien (promotion 2009)[3], de Simon Olivennes[4], également normalien (promotion 2013)[5], président de la section du Parti socialiste de l'ENS[6], et de Paul Olivennes, élève de l'ESCP (promotion 2018).

Jeunesse et études modifier

À 15 ans, il est membre d'un groupuscule d'extrême gauche proche de la LCR (Ligue communiste révolutionnaire), dans ce qu'on appelle les comités rouges. Il devient plus tard membre du CERES, classé à l'aile gauche du Parti socialiste, puis se rapproche de Laurent Fabius[7],[8],[9].

Ancien élève de l'École normale supérieure de Saint-Cloud (1980), il est agrégé de lettres modernes[10], diplômé de l'IEP de Paris et ancien élève de l'ENA (promotion Michel de Montaigne).

Carrière professionnelle modifier

Un conseiller ministériel modifier

Denis Olivennes commence sa carrière en tant qu'auditeur à la Cour des comptes, avant de devenir en 1992 le conseiller du ministre de l'économie et des finances, puis du Premier ministre Pierre Bérégovoy. En 1993, il rejoint le groupe Air France, dont il deviendra secrétaire général. Il intègre la promotion 1996 des « Young Leaders » de la French-American Foundation[11]. Il quitte Air France en 1997 et devient président-directeur général de Lyonnaise Câble[12],[13]. Il collabore dans le même temps à la Fondation Saint-Simon, qui réunit alors dirigeants d'entreprises, politiciens et hauts fonctionnaires afin de promouvoir les idées libérales[14].

Le ministre de l’Économie et des Finances Laurent Fabius lui propose en mars 2000 la fonction de directeur de cabinet mais il décline l'offre[15].

Un chef d'entreprise modifier

En , il est nommé président de Canal+ France après en avoir été le directeur général. Puis, percevant une indemnité de départ s'élevant à 3,2 millions d'euros[16], il rejoint le groupe PPR (renommé Kering) en tant que directeur général distribution en 2002, puis est nommé en 2003 à la tête du groupe Fnac en tant que président-directeur général. À la tête de l’entreprise il mène plusieurs chantiers, initiant notamment l’ouverture des magasins Fnac en périphérie des grandes agglomérations et développe le site fnac.com. En 2007, la Fnac réalise un de ses meilleurs exercices financiers depuis 10 ans[17].

Patron de la Fnac, il a organisé en 2007 un stage pour Pierre, le fils aîné de Nicolas Sarkozy, intégré sous une fausse identité[18]. Toujours en 2007, Nicolas Sarkozy lui confie une mission qui produit le rapport Olivennes, remis à la ministre de la Culture Christine Albanel, sur l'offre culturelle et la lutte contre le partage illégal sur internet[19],[20],[21]. Le rapport, à l'origine du projet de loi Hadopi[22], a suscité quelques fortes critiques à l'Assemblée nationale le 23 novembre 2007 en particulier de la part de Christian Paul, député PS de la Nièvre. L'association de consommateurs UFC-Que Choisir, quant à elle, dénonce « la surenchère répressive »[23].

Directeur du Nouvel Observateur modifier

En , Denis Olivennes quitte la Fnac et le groupe Kering pour rejoindre Le Nouvel Observateur en tant que directeur général délégué et directeur de la publication[24],[25],[26]. Il est alors décrit par Le Monde comme le « fils chéri de la gauche bobo »[27]. « Le journal a enregistré un résultat positif de 100 000  en 2009 et de 500 000  en 2010. Les pertes internet ont été réduites de 50 %. En 2011, le groupe y compris internet sera enfin à l'équilibre » explique Denis Olivennes dans une lettre de départ publiée[28].

Un dirigeant du groupe Lagardère modifier

Fin 2010, il quitte le magazine pour succéder à Alexandre Bompard à la tête d'Europe 1[29],[30]. Au sein du groupe Lagardère, il est président-directeur général d'Europe 1 et responsable du pôle d'information de Lagardère Active[31] (Paris-Match, JDD, Newsweb). Le 7 novembre 2011, il est nommé président de Lagardère Active[32],[33]. Les résultats 2015 redressent la rentabilité de Lagardère Active et permettent à Olivennes de continuer la mue du groupe en poursuivant le rapprochement entre le JDD et Europe 1[34],[35].

En mars 2017, Arnaud Lagardère fait part de l'augmentation de la rentabilité de Lagardère Active[36] pour l'exercice 2016. En avril de la même année, il annonce qu'il prend la présidence de la radio pour redresser les audiences[37]. En juillet, le groupe Lagardère annonce l'augmentation de la rentabilité de Lagardère Active au premier semestre 2017[38]. En septembre, Denis Olivennes annonce qu'il ouvre un « nouveau cycle stratégique après un cycle de transformation réussie » qui a vu le résultat opérationnel augmenter de 21 %[39].

À partir de mars 2018, il conduit le processus de cession des activités de presse, de radios internationales, de numérique et de télévision par le Groupe Lagardère, « mené en un semestre et qui devrait rapporter un montant de 400 millions d'euros, conforme à ce que le vendeur espérait »[40].

En mai 2018, devant les parlementaires de la mission d'information sur une nouvelle régulation de la communication à l'ère numérique de l'Assemblée nationale, Denis Olivennes a rappelé qu'en dépit d'une perte de 12 % de son chiffre d'affaires entre 2012 et aujourd'hui, essentiellement dans la presse, Lagardère Active a vu sa rentabilité opérationnelle gagner 40 % et son chiffre d'affaires à l'international grimper à près de 40 %[41].

En juillet 2018, dans un article du Figaro[42], Denis Olivennes révèle son prochain départ de Lagardère Active et dresse le bilan de son action en disant qu'entre 2012 et 2017, hors Europe 1, le résultat opérationnel a augmenté de 40 %.

Président du groupe C.M.I. France modifier

En janvier 2019, annonce de la nomination de Denis Olivennes à la présidence non-exécutive le groupe CMI France, le regroupement de médias de Daniel Kretinsky qui compte neuf titres (Marianne ainsi que les huit publications rachetées à Lagardère Active[43]). Dans Challenges[44], Denis Olivennes se félicite de son bilan chez Lagardère Active : « Entre 2012 et 2018, nous avons amélioré de 33 % les résultats de la branche média alors que le chiffre d'affaires presse a baissé de 30 %. Et pour les magazines, nous avons maintenu la rentabilité opérationnelle à des niveaux de marge parmi les plus élevés de toute la presse française ». Dans la même interview, il vante les mérites de son nouveau patron en expliquant qu'il n'a pas de « conflits d'intérêts » en France puisque ses activités liées à l'énergie sont presque toutes en dehors du pays. Il indique que Daniel Kretinsky ne veut pas « perdre d'argent avec ses médias, mais il n'en attend pas non plus une rentabilité comparable à ses autres activités »[45].

En février 2019, le montant de la vente de Lagardère Active est connu : 1 milliard d'euros[46], « le double de la valorisation estimée par les analystes » rapporte Challenges. Dans une interview accordée à L'Express, Denis Olivennes rappelle : « quand je suis arrivé à Europe 1, elle était la troisième radio généraliste et la quatrième radio nationale, on était à 8,9 points d'audience. Quand j'ai quitté Europe 1, elle était la troisième généraliste et la quatrième nationale, à 8,1 points. Aujourd'hui, elle est à 6,4 points, sixième radio généraliste, huitième ou neuvième radio nationale »[47].

Il est président du comité de soutien de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH)[48].

La direction du quotidien Libération modifier

Le 11 juin 2020, il est nommé cogérant et directeur général du quotidien français Libération[49]. « A la suite de l'annonce de la création du FDPI (Fonds de dotation pour une presse indépendante) garantissant la stabilité et l'indépendance actionnariales de Libération, le management du titre est renforcé: Denis Olivennes est nommé DG et co-gérant de Libération. A l'issue de la création du Fonds de dotation, il prendra la présidence de Presse Indépendante SAS, société chargée du management de journal, dont il aura le contrôle opérationnel » précise un courriel envoyé aux salariés dans le journal Le Point[50]. Dans Les Echos[51], ses propos devant les salariés réunis en assemblée générale sont repris : « Je remercie Patrick Drahi pour l'honneur qu'il me fait. Avec les équipes de Libération, nous allons travailler ensemble à construire l'avenir du journal, dans la fidélité à son histoire et le respect scrupuleux de ses valeurs de quotidien de gauche. »

Le 16 septembre 2020, par une majorité de 90,8 %, les journalistes de Libération approuvent la proposition de Denis Olivennes de nommer le journaliste et écrivain franco-israélien Dov Alfon directeur de la rédaction à la suite de la vacance laissée par Laurent Joffrin. Dov Alfon devient également directeur de la publication en remplacement de Denis Olivennes et cogérant du journal en compagnie de ce dernier[52],[53].

Le 17 septembre, le journal Le Point publie une interview de Denis Olivennes dans laquelle il présente le projet pour Libération : « faire de Libération un journal d’abonnement numérique en modifiant ses contenus, son organisation et ses outils [...] avec une rédaction « assise » qui va traiter à chaud l'actualité immédiate sur le site web du quotidien, et une rédaction « debout » qui va produire les contenus propres de Libé, c'est-à-dire des sujets que les autres n'ont pas. ». À cet effet, de nouveaux outils technologiques ultraperformants vont être utilisés grâce à l'acquisition du logiciel de publication et de gestion des contenus numériques du Washington Post[53].

En septembre 2020, la SARL Libération passe à SAS Presse indépendante, détenue à 99,99 % par un fonds de dotation indépendant — le Fonds de dotation pour une presse indépendante (FDPI) — , et à 0,01 % par Denis Olivennes Conseil, tandis que Denis Olivennes lui-même — qui détient des actions à droit de vote préférentiel et le contrôle de SAS Presse indépendante, ainsi qu'un droit de préemption des actions du fonds en cas de cession — reste cogérant du quotidien. La question de la soi-disant indépendance du quotidien se pose alors, d'autant plus qu'Altice, la maison-mère de SFR, conserve une forte influence sur le journal. Ses cadres, Denis Olivennes y compris, sont présents à tous les étages du montage juridique qui permet de le contrôler[54].

Le 5 février 2021, dans une interview à Mind Média, Denis Olivennes annonce que « Libération affiche la plus forte progression des abonnés en ligne de la presse quotidienne nationale en 2020 – en passant de 20 000 abonnés numériques fin 2019 à 50 000 aujourd'hui – et la plus forte progression de l'audience site et papier des quotidiens nationaux dans la dernière étude de l'ACPM[55] »

Depuis le 1er novembre 2022, Denis Olivennes n'est plus Directeur Général et Co-gérant de Libération, mais Président Presse Indépendante SAS (PIsas)[56]. Daniel Kretinsky est entré dans le Fonds de dotation pour la presse indépendante, propriétaire de Libération via PIsas, et a prêté 14 millions à Libération qui résout le financement de son développement [57]. Il a accru son prêt en 2023[58].

Depuis le 15 novembre 2023, parallèlement à ses fonctions à CMI et PIsas, il prend la présidence d'Editis 2ème groupe d’édition français racheté par Daniel Kretinsky. Denis Olivennes : « Pour concurrencer Hachette, Editis devra prendre plus de risques » [59],[60]

Prises de position modifier

Le journal Le Point décrit Denis Olivennes comme « attaché aux valeurs de la gauche [et] à l'économie de marché ». Dans son essai « Un étrange renoncement » (2021), il prend position en faveur de politiques privilégiant la croissance économique et attaque les positions de la militante écologiste Greta Thunberg, estimant que son « monde est un cauchemar »[61].

Distinctions modifier

Publications modifier

  • 1989 : L'Impuissance publique, avec Nicolas Baverez, éd. Calmann-Lévy (ISBN 978-2-7021-1822-1)
  • 2007 : La gratuité, c'est le vol : quand le piratage tue la culture, éd. Grasset (ISBN 978-2-246-71891-8)
  • 2018 : Mortelle transparence avec Mathias Chichportich, éd. Albin Michel (ISBN 2226402519) Le livre ouvre un débat de société sur les effets de la société numérique, repris par les médias : RTL[64], On n'est pas couché sur France 2[65], la Matinale de France Inter[66] ou encore C Politique[67] et C à dire sur France 5[68]. Le livre est salué par la presse écrite : L'Obs[69], Les Echos[70], Le Figaro[71] ou encore Valeurs actuelles[72] qui écrit : « Comme l’expliquent de manière remarquable Denis Olivennes et Mathias Chichportich […] “un spectre hante nos démocraties : le mariage d’une idéologie qui impose de tout dire et d’une technologie qui permet de tout voir”. »
  • 2019 : Le délicieux malheur français, éd. Albin Michel (ISBN 9782226443007). Se demandant pourquoi la France a les dépenses sociales du Danemark et le bonheur du Mexique, le livre analyse les vices de construction du modèle français. Le livre suscite un débat relayé par Les Échos[73], Le Figaro[74], Libération[75], Le Point[76], Paris Match[77], L’Opinion[78] ou encore Challenges[79]. Il débat avec Natacha Polony dans Marianne[80], avec Marcel Gauchet dans Le Figaro Magazine[81] ou encore Eric Zemmour sur CNews[82] et Franz-Olivier Giesbert écrit dans Le Point[83] qu’il faut « lire sans attendre l’excellent livre de Denis Olivennes […]. Enfin du bon sens dans un monde de brutes ».
  • 2021 : Un étrange renoncement, Albin Michel

Articles modifier

  • 1994 : « La préférence française pour le chômage », dans Le Débat, no 82, p. 138-153
  • 2018 : « L'Europe ne doit pas ployer le genou devant les Gafa ! », dans Le Figaro[84], « État-providence, les raisons du malheur français », dans Le Figaro[85], « La colère des Gilets jaunes est bien réelle », dans Le Parisien[86]

Rapport Olivennes modifier

Denis Olivennes a souvent pris position pour la possibilité de vendre de la musique sans DRM, rejetant la responsabilité de leur mauvaise image et de leur échec commercial sur les maisons de disques. Cependant il s'est toujours opposé au concept de licence globale, un temps mentionnée lors du débat de préparation à la loi DADVSI en France[87].

Le rapport Olivennes, remis à la ministre de la Culture Christine Albanel, sur l'offre culturelle et la lutte contre le partage illégal sur internet, a suscité quelques fortes critiques à l'Assemblée nationale[88], le en particulier de la part de Christian Paul, député PS de la Nièvre.

Notes et références modifier

  1. Jean-Gabriel Fredet, « Mieux-disant culturel »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Le Nouvel Observateur, .
  2. Élodie Hébrard « Inès de la Fressange : elle repart vers une autre vie », sur le site de Gala, .
  3. « L'annuaire », sur ens.fr (consulté le ).
  4. « Les petits secrets de Denis Olivennes, nouveau patron de "Match" et d’Europe 1 », sur capital.fr, (consulté le ).
  5. « L'annuaire », sur ens.fr (consulté le ).
  6. « Panama Papers : le feuilleton continue » [vidéo], sur Europe 1 (consulté le ).
  7. Nolwenn Le Blevennec, « Canal+, Fnac, L'Obs, Europe 1 : Olivennes, l'homme-rebond », Rue89, nouvelobs.com, 30 novembre 2010
  8. « Les petits secrets de Denis Olivennes, nouveau patron de "Match" et d’Europe 1 », capital.fr, 2 novembre 2011.
  9. Nathalie Brafman, « Denis Olivennes : à bon port », lemonde.fr, 1er avril 2008.
  10. « http://www.republique-des-lettres.fr/10354-denis-olivennes.php »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  11. (en) « Past Classes », sur French American Foundation, .
  12. « Denis Olivennes quitte la Fnac pour le «Nouvel Obs» ».
  13. « Le CV de Denis Olivennes ».
  14. Grégory Rzepski, « Ces viviers où prolifèrent les « experts » médiatiques », sur Le Monde diplomatique, .
  15. Olivier Toscer, « A gauche... mais proches des milieux d'affaires », sur Le Monde diplomatique, .
  16. « Pierre Lescure mis en examen », L'Express, 20 juin 2008.
  17. « Denis Olivennes a remis la Fnac sur les rails », Figaro économie, 26 mars 2008.
  18. « Les petits secrets de Denis Olivennes, nouveau patron de "Match" et d’Europe 1 », sur Capital.fr, (consulté le ).
  19. « Accord Olivennes : Ratiatum décrypte point par point les mesures », sur Numerama, (consulté le ).
  20. « Téléchargement : la commission Olivennes - interview pour France 3 », sur ZDNet France (consulté le ).
  21. Marc Rees, « Risposte graduée : l’abonné suspendu payera toujours son FAI », sur Nextinpact.com (consulté le ).
  22. importer, « Bruxelles s’inspire du modèle français pour lutter contre le piratage en ligne », sur Euractiv.fr, (consulté le ).
  23. « Commission Olivennes – La contribution de l'UFC-Que Choisir », sur Quechoisir.org (consulté le ).
  24. Guillaume Champeau, « Denis Olivennes quitte la Fnac pour diriger Le Nouvel Observateur », Numerama, 25 mars 2008.
  25. Denis Olivennes, « Aux lecteurs du Nouvel Observateur », Le Nouvel Observateur, 25 mars 2008.
  26. Guillaume Champeau, « Denis Olivennes quitte la Fnac pour diriger le Nouvel Observateur - Politique - Numerama », Numerama,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. Pierre de Gasquet, Claude Perdriel : la double vie du skipper du « Nouvel Obs », lesechos.fr, 22 avr. 2008, mis à jour le 6 août 2019
  28. « « Vous allez me manquer » : la lettre de Denis Olivennes à l'Obs », L'Obs,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. « Europe 1 : Denis Olivennes remplace Alexandre Bompard » sur le site LeParisien.fr, 30 novembre 2010.
  30. « Arnaud Lagardère : “J’ai décidé de prendre la présidence d’Europe 1” » sur lemonde.fr du 20 avril 2017.
  31. Voir sur lefigaro.fr.
  32. Voir sur tempsreel.nouvelobs.com.
  33. « Lagardère nomme Denis Olivennes à la tête de sa division média », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  34. Olivier Ubertalli, « Lagardère Active pense achever sa "mue" cette année », sur Le Point (consulté le ).
  35. « Lagardère taille dans les effectifs de sa branche média », sur Challenges (consulté le ).
  36. Marc Baudriller, « Pourquoi les médias de Lagardère sont plus profitables qu’on ne le croit », Challenges,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. Alexis Delcambre et Alexandre Piquard, « Arnaud Lagardère : “J’ai décidé de prendre la présidence d’Europe 1” », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
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  85. « 1. L’échec du Concordat de rétorsion contre la France ou les raisons du «Sonderfall» libre-échangiste helvétique (1815-1824) 73 », dans Développement économique et Etat central (1815-1914), Peter Lang (ISBN 9783039103904, lire en ligne)
  86. « La colère des Gilets jaunes est bien réelle ».
  87. François Béguin et Olivier Dumons, « Denis Olivennes : "Notre objectif était de rendre compliqué le piratage" », Le Monde, 26 novembre 2007.
  88. « Le rapport Olivennes sur le piratage critiqué de l'Assemblée », Reuters, 23 novembre 2007, article dans Le Monde.

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